Famille d'Amboise

Famille d'Amboise
Armes de la famille d'Amboise
Amboise
Château de Chaumont-sur-Loire

L'ancienne famille d'Amboise tire son nom de la ville d'Amboise, en Touraine, dont elle a possédé la seigneurie.

En France, la plus ancienne des généalogies connues, et « écrites », vient de Touraine. Elle date de 1155. Ce superbe texte retrace la vie des seigneurs d'Amboise et célèbre les vertus de chacun d'entre eux[1]. À l'origine, les seigneurs d'Amboise étaient les vassaux des premiers comtes d'Anjou, mais, après des luttes opiniâtres, ils sont devenus autonomes jusqu'à obtenir des fiefs considérables tels que la Vicomté de Thouars et la Principauté de Talmont. Cette puissante race chevaleresque fut appelée « la race de Mars ». La branche aînée s'éteignit au XVe siècle avec Louis d'Amboise, sire d'Amboise, Vicomte de Thouars et prince de Talmont. La branche cadette (Pierre d'Amboise, gouverneur de Touraine, conseiller des rois Charles VII et Louis XI), qui possédait la magnifique terre de Chaumont-sur-Loire, continua jusqu'à ce jour par une lignée naturelle apparue en 1503.

Sommaire

Origines

Elle remonte bien avant l'an 1000. Les premiers membres de cette famille, Lisois Le jeune, né vers 898, son fils Lisois Le vieux, né vers 931, et son petit-fils, Hugues, né vers 966, se signalèrent, sous les ordres des comtes d' Anjou, en repoussant les attaques des Vikings sur la Loire. Hugues seigneur de Bazougers et de Lavardin, était le compagnon d'armes d' Hugues Capet. Il eut un fils Lisois d'Amboise, qui fut le principal chef militaire du puissant comte d'Anjou, Foulques Nerra. Ce dernier, pour le récompenser des services rendus, lui céda, peu après l'an 1000, la place d'Amboise (appelée sous les Romains, Vicus ambaciensis, Ambacques, Castrum ambacianum, puis, Ambacia, Ambaces, Amboyse, et enfin Amboise. Dès qu'il fut en possession de cette seigneurie, Lisois, (seigneur de Bazougers et de Sainte-Christine), changea de nom et se fit appeler Lisois d'Amboise. Il est le fondateur de la maison d'Amboise.

Les croisades

Dès l'an 1002, Lisois d'Amboise se rendit en pèlerinage en Terre Sainte. Pendant son absence, il confia la Touraine, dont il était sénéchal, à son frère Auger, et sa place-forte d'Amboise, la mieux protégée de tout l'ouest de la France, à son autre frère Aubri. Il revint deux ans plus tard en compagnie de Foulques Nerra comte d'Anjou et tous deux, sur le chemin du retour, s'arrêtèrent à Rome pour saluer le Pape. Lisois se maria, en 1014, avec Hersande de Buzançais, qui lui apporta, en dot, la seigneurie de Montrichard, le donjon d'Amboise, et la plaine de Blois. Pour le remercier de ses services, le comte d'Anjou le nomma gouverneur d'Amboise et sénéchal de Touraine. Il lui donna aussi plusieurs autres seigneuries, dont le "Quarrefour d'Amboise" qui s'étendait alors jusqu'au moulin de l'Amasse. Le 21 août 1044, Lisois sauva le nouveau comte d'Anjou, Geoffroy Martel, (fils de Foulques-Nerra) de la défaite contre le comte de Blois, en arrivant juste avant la fin de la bataille de Nouy, avec 300 cavaliers qu'il avait rassemblés. À l'issue de cette bataille, Geoffroy Martel le nomma gouverneur général de Touraine. Le fils de Lisois, Sulpice II d'Amboise fut le seigneur le plus puissant de Touraine. Il possédait tout ce qui se trouvait entre l'Indre et le cher.

Son petit-fils, Hugues Ier d'Amboise, fut un des premiers à répondre à l'appel du pape Urbain II en 1096. Il partit de l'abbaye de Marmoutier, avec plusieurs seigneurs de Touraine, pour participer à la première croisade de Godefroy de Bouillon. Pendant les trois ans qui suivirent, Hugues Ier d'Amboise participa à toutes les batailles que menèrent les croisés en Palestine (siège de Nicée en 1097, au siège d'Antioche en juin 1098, à la prise de Marre en décembre 1098, à la prise de Jérusalem en juillet 1099, et au siège d'Ascalon en août 1099). Épuisé, il rentra en Touraine en décembre 1099. Par son mariage avec la sœur du comte d'Anjou, Élisabeth de Jaligny, Hugues parvint à réunir les deux seigneuries d'Amboise et devint le maître incontesté d'Amboise, une des principales forteresses de Touraine. Peu après son mariage, il finança de nombreux travaux de construction à travers toute la Touraine (abbayes, châteaux, ponts, églises et monastères). En 1120, Hugues d'Amboise décida une nouvelle fois de se rendre en Palestine. Il partit accompagné de deux de ses fils, avec son suzerain Foulque V d'Anjou. Après avoir mené plusieurs batailles, où il perdit les deux fils qui l'avaient accompagnés, Hugues d'Amboise mourut à Jérusalem le 2 juin 1129 et fut inhumé sur le mont des Oliviers qui domine la ville. Juste avant de mourir, il avait assisté au mariage de son suzerain, Foulque V d'Anjou, avec Mélisende de Jérusalem. Ce dernier devenait, par ce mariage, roi de Jérusalem.

Du XIIe au XVe siècle

Après la mort de Hugues, son fils aîné, Sulpice III se retrouva à la tête de nombreuses seigneuries en Touraine. Il lutta toute sa vie pour se libérer de la tutelle de ses suzerains, les comtes d'Anjou et de Vendôme. Au cours de luttes meurtrières, il parvint à les capturer et les enferma dans les geôles de son château d'Amboise.

Plus tard, il déclara aussi la guerre à son voisin, le comte de Blois, mais ce dernier réussit, à son tour, à le faire prisonnier et à l'enfermer dans son donjon de Châteaudun. Soumis à la torture, Sulpice III mourut dans ce donjon le 24 août 1153. Ses deux fils, Hervé et Hugues, capturés en même temps que lui, ne furent libérés que grâce à l'intervention de leur cousin Henri Plantagenêt, futur roi d'Angleterre. Auparavant, le comte de Blois avait pris la précaution de raser leur forteresse de Chaumont-sur-Loire située sur son territoire. Son petit-fils appelé, lui aussi, Sulpice, se maria avec Élisabeth de Blois, comtesse de Chartres, et fut le premier chevalier banneret de Touraine. (Ordre que créa Philippe-Auguste en 1213 pour récompenser la bravoure de ses chevaliers face aux Anglais). Dès cette date, Sulpice arbora les armes de la famille d'Amboise : Six pals d'or et de gueules.

Contrairement à ce qu'affirme le père Anselme, la descendance de la famille d'Amboise, à cette époque, se fit avec Jean Ier d'Amboise, seigneur de Berry, marié à Marguerite de Berry (fils du frère de Sulpice, Hugues IV d'Amboise).

Ce Jean Ier d'Amboise, neveu de Sulpice, hérita de tous les biens de la fille de Sulpice, Mathilde (ou Mahault) d'Amboise qui n'eut pas d'enfant. Jean Ier d'Amboise, seigneur de Berry devint ainsi, seigneur d'Amboise, de Chaumont, de Montrichard, de Limeray, etc. Il affranchit les habitants de Limeray de la Taille (impôt) et des autres droits onéreux. Il se trouvait aux côtés de Philippe-Auguste à la bataille de Bouvines lorsqu'il remporta sa victoire contre les Anglais. Son fils, Jean II d'Amboise, marié à jeanne de Chârost eut trois garçons. Les deux premiers, Pierre Ier et Hugues V, assurèrent la descendance de la famille d'Amboise par deux branches distinctes, le troisième, Gilbert, fut archidiacre de Tours.

Branche aînée

Françoise d'Amboise
Armes de Louis d'Amboise

Pierre Ier d'Amboise fonda la confrérie de Saint-Nicolas qui dura plusieurs siècles. Son fils unique surnommé "Ingelger Le Grand", prisonnier à la bataille de Poitiers (1356), dut vendre sa terre de Chevreuse pour payer sa rançon. Il s'était marié à Isabeau de Thouars, fille du Vicomte de Thouars et de Jeanne II de Dreux. Il mourut en 1373, et son fils cadet, Pierre II d'Amboise, se maria à Jeanne de la maison de Rohan. Il sera le 31e vicomte de Thouars en succèdant, en 1397, à sa tante Péronnelle de Thouars. Il fut un allié fidèle d'Arthur de Bretagne, comte de Richemond et connétable de France. La nièce de Pierre II d'Amboise, Péronelle d'Amboise, (fille de son frère aîné, Jean d'Amboise), se maria avec Olivier du Guesclin, frère de Bertrand du Guesclin. La vicomté de Thouars constitua, à cette époque, un accroissement très significatif de la puissance de la maison d'Amboise.

Après Pierre II d'Amboise, il y eu Ingelger II d'Amboise, puis Louis d'Amboise.

Ce dernier était "immensément" riche, ce qui provoqua la jalousie et les convoitises des rois,Charles VII, et Louis XI.

Le 24 janvier 1429, Louis d'Amboise se porta au secours de Jeanne d'Arc au siège d'Orléans. Il était prince de Talmont, Mauléon et Marans, comte de Guines et de Benon, seigneur d'Amboise, Montrichard, Bléré, Civray-sur-Cher, Leugny, de l'Île de Ré, Château-Gonthier et vicomte de Thouars.

Rien que la vicomté de Thouars, comptait, à elle seule, plus de 3 000 vassaux. C'était la plus importante vicomté du royaume et ses revenus étaient considérables.

Elle comportait vingt baronnies dont les plus importantes étaient : Bressuire, Argenton-les-Vallées, Argenton-l'Eglise, Mortagne-sur-Sèvre, Tiffauges, Pouzauges, La Garnache, Beauvoir-sur-Mer, Île de Noirmoutier,Châteaumur, La Chaize-le-Vicomte, La Grève (Vendée), Les Essarts (Vendée), Palluau, Apremont (Vendée), Mareuil-sur-Lay, Sainte-Hermine, etc., plus une trentaine de châtellenies, une vingtaine d'abbayes, telles que: Saint-Laon-de Thouars, la Grainetière, Orbestrier, Saint-Michel, Angles, etc., ainsi que les terres d'Olonne, de La Chaume,de La Mothe-Achard (Brandois), de Braix et plusieurs autres domaines considérables.

La fille aînée de ce dernier, Françoise d'Amboise deviendra duchesse de Bretagne en épousant Pierre II de Bretagne.

Branche cadette

Cardinal Georges d'Amboise

Le fils cadet, Hugues V d'Amboise, donnera naissance à la branche des Chaumont-d'Amboise ininterrompue jusqu'à ce jour. Son fils, Jean d'Amboise, se maria avec Jeanne de Beaumont descendante directe de Louis le Pieux. Il fit ses débuts dans la guerre de Cent Ans auprès du roi Philippe VI et mourut à la bataille de Crécy le 26 août 1346. Hugues, fils de Jean, participa auprès de Bertrand Duguesclin, son cousin, aux sièges d'Ardres et de Balinghem et mourut avec son fils aîné à la bataille d'Azincourt le 25 octobre 1415. Pierre d'Amboise, ayant perdu son père et son grand-père dans cette bataille, hérita de nombreux fiefs en Blésois, Berry et Touraine, tels que Chaumont-sur-Loire, Meillant, Preuilly (Cher), Bussy (Cher), Sagonne, etc. Il se maria à Anne de Beuil, fille de Jean IV de Bueil, comte de Sancerre, dont il eut 17 enfants. Ses fils occupèrent de hautes fonctions au début du XVIe siècle. Le plus connu d'entre-eux fut Georges d'Amboise (1460-1510), cardinal et premier ministre de Louis XII. Pendant son gouvernement, ce dernier n'augmenta pas les impôts et réussit à rétablir une justice équitable pour tous. Il fut l'un des principaux introducteurs de la Renaissance en France.

Le fils aîné de Pierre, Charles Ier d'Amboise, favori de Louis XI, œuvra beaucoup, à la fin du XVe siècle, pour mettre la France dans ses frontières actuelles. Comte de Brienne, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, gouverneur de l'Île-de-France, de Champagne, et de Bourgogne, il participa à de nombreuses guerres dans le Nord, et l'Est de la France. Il eut trois fils, Charles II d'Amboise de Chaumont qui accompagna le roi Charles VIII dans sa première guerre d'Italie, en octobre 1494, Louis II d'Amboise, évêque d'Albi, et Guy d'Amboise, seigneur de Ravel.

Le XVIe siècle, les guerres d'Italie et la Renaissance

Emery d'Amboise

L'année 1500 fut une année charnière entre le Moyen Âge et la Renaissance. Parmi les neuf garçons de Pierre d'Amboise, cinq d'entre eux se dirigèrent vers une carrière ecclésiastique. Il s'agit de Georges d'Amboise, cardinal de Rouen, de Jean III d'Amboise, évêque et duc de Langres, de Louis Ier d'Amboise, évêque d'Albi, de Pierre III d'Amboise, évêque de Poitiers, et de Jacques d'Amboise évêque de Clermont-Ferrand. Les quatre autres garçons se dirigèrent vers une carrière militaire. Charles Ier fut gouverneur de l'Île-de-France, de Champagne et de Bourgogne, Emery d'Amboise, grand -maître de l'ordre Saint-Jean de Jérusalem, basé à Rhodes, Jean IV d'Amboise, seigneur de Bussy, fut gouverneur de Normandie, et Hugues, baron d'Aubijoux, capitaine des légionnaires du Languedoc. Parmi les huit filles, cinq d'entre elles se marièrent avec des gentilhommes, des plus grandes familles du royaume, (Hangest, Gouffier de Boisy, Tristan de Castelnau, Crespin). Les deux autres furent abbesses de Fontrevault et Madeleine d'Amboise fut abbesse de Saint-Ménéhould.

Charles II d'Amboise

Au début du siècle, cinq membres de la famille d'Amboise périrent dans les guerres d'Italie et notamment sur les champs de bataille de Marignan et à la bataille de Pavie. Il s'agit de :

Descendance supposée du XVIe siècle à nos jours

Charles-Jules d'Amboise
Georges-Charles d'Amboise
Charles-Eugène d'Amboise

Au XVIe siècle, les trois fils de Jean d'Amboise (fils de Michel) occupèrent de hautes fonctions dans le royaume. L'aîné, François d'Amboise, baron de La Chartre-sur-le-Loir, fut conseiller privé et maître des requêtes du roi Henri IV. Le cadet, Adrien d'Amboise, fut aumônier du roi et évêque de Tréguier, et le plus jeune Jacques d'Amboise, recteur de l'université de Paris. Leur cousin, Louis de Bussy d'Amboise, surnommé « le brave Bussy » était à cette époque le favori du duc d'Alençon, frère du roi, et l'amant de Marguerite, sœur du roi. Excellent duelliste, il ne cessa de provoquer les mignons du roi en duel. Il est le héros du roman d'Alexandre Dumas, La Dame de Monsoreau.

Le père de Louis de Bussy d'Amboise, Jacques de Clermont-d'Amboise, avait hérité des seigneuries de Bussy et de Saxefontaine du cardinal Georges II d'Amboise, cardinal de Rouen.

Antoine d'Amboise, fils de François, continua la lignée. Il était seigneur de Neuilly et du Clos Lucé à Amboise. Par brevet du 30 août 1643, le roi Louis XIII le nomma maréchal de camp et gouverneur de la citadelle de Trin dans le Piemont. Il participa à de nombreuses batailles en Italie et, en 1650, il donna son nom, à son régiment, qui deviendra le régiment d'Amboise. Marié à Anne de la Hillière, il n'aura qu'un fils Charles-Jules d'Amboise, filleul de Mazarin et de la duchesse de Savoie.

Charles-Jules se maria avec à Charlotte de Gast. Il fut colonel du régiment d'Amboise puis, colonel du régiment de Touraine. En 1668, après la mort, sans postérité, de son cousin François-Jacques d'Amboise, comte d'Aubijoux, petit-fils de Louis d'Amboise d'Aubijoux il récupéra les armes pleines de la famille d'Amboise : "six pals d'or et de gueules" (Jugement de maintenue de Voisin de la Noiraye, intendant de la généralité de Tours). Charles-Jules mourut le 28 février 1687 et fut inhumé dans l'église des cordeliers d'Amboise où reposaient tous ses ancêtres.

Son petit-fils Henri-Michel d'Amboise fut colonel de la compagnie des grenadiers de Touraine et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Pendant la révolution en 1789, il fut élu député-suppléant de la noblesse de Touraine, et en 1793, emprisonné dans l'abbaye de Port-Royal de Paris. Il ne fut libéré qu'après la mort de Maximilien de Robespierre, en 1794. Il sauva son château du Clos Lucé, à Amboise, de la destruction. L'église des cordeliers d'Amboise, (où reposaient les membres de sa famille depuis des siècles), ayant été détruite pendant la Révolution, Henri-Michel fut inhumé, le 25 octobre 1812, au cimetière d'Amboise, à côté du duc de Choiseul (sa tombe est, aujourd'hui, classée monument historique).

Après la mort d'Henri-Michel, sous l'empire, son fils, Georges-Alexis d'Amboise qui habitait le château de Pray, à proximité d'Amboise, quitta la France pour l'Angleterre. Il se maria à Londres avec Louisa Barwell, fille de sir Barwell, membre du Parlement, et de la comtesse d'Essex. Georges-Alexis avait accompagné le roi Louis XVIII, et les princes, à Gand, en Belgique, pendant les cent-jours. Après la bataille de Waterloo, il rentra momentanément en France, comme capitaine dans la compagnie du Luxembourg. Le 8 juillet 1819, Louis XVIII le décora, personnellement, de l'ordre royal de la Légion d'honneur.

Georges-Charles d'Amboise (1819-1888), (son fils), et Charles-Eugène d'Amboise (1852-1891), (son petit-fils), ne rentrèrent en France qu'à la fin du XIXe siècle. Ils s'installèrent tous les deux, en Provence, près d'Arles. Le fils unique de Charles-Eugène, Aimeri d'Amboise (1887-1950) eut avec Noëlie Dejean quatre enfants, un fils (Georges d'Amboise marié avec Jacqueline Mathieu) et trois filles (Madeleine, Laure et Mireille). Depuis plus d'un siècle donc, les descendants d'Aimeri sont restés dans cette région, et, au début du XXIe siècle, il existe encore deux descendants mâles, en ligne directe, de cette famille, Alain d'Amboise et Thierry d'Amboise, entrés à l'ANF. Leurs titres habituels sont de courtoisie.

Personnages célèbres

La maison d'Amboise à travers l'histoire de France

La maison d'Amboise a donné à la France

Miltaires :

Plus de douze membres de cette famille sont morts sur les champs de bataille de Crécy,Azincourt, Marignan, Pavie, Coutras, etc.

Religieux

Chambellan du roi

Chevaliers des ordres du roi

Hommes politiques

Divers

Branches :

  • Bussy-d'Amboise : éteinte le 12 mai 1626.
  • Amboise-d'Aubijoux : éteinte le 19 novembre 1656.
  • Chaumont-d'Amboise : comtes et marquis jusqu'à nos jours (titres irréguliers).

Châteaux et fiefs

Châteaux ayant appartenu à des membres de la famille d'Amboise :

Château d'Amboise, château de Chaumont-sur-Loire, château de Montrichard, château de Dissay, château de Ravel, château de Lafauche, château de Fougères, château de Combefa, château de Thouars, château de Gaillon, château de Meillant, château de Lavardin, château de Jaligny, château de Preuilly, château de Sagonne, château de Vigny, château de Bussy, Château de Talmont, château de Mauléon, château de Charenton-du-Cher, château de Graulhet, château de Vignory, château de Sexfontaines, château de Lignières, château de Pray à Chargé, château de Bourot à Neuillé-le-Lierre, Manoir du Clos Lucé, etc.

Vues des principaux châteaux

Fiefs

Olonne, Mauléon, Talmont, Brienne, Dampierre,Benon, Île de Ré, Marans, Guines, Chevreuse, Ravel, Jaligny, Preuilly, Bussy, Saint-Vérain, Moulins, Charenton, Sagonne, Amboise, Chaumont-sur-Loire, Montrichard, Thouars, Meillant, Civray-sur-Cher, Château-Gontier, Leugny, Berrie, Lignières, Pontlevoy, Lavardin, Sainte-Christine, Bazougers, Rochecorbon, Bléré, Limeray, Les Rochettes, Asnières-en Blésois, les Bordes-Guénand, Dampuis, Aubijoux, Vandoeuvre, Colombier (aujourd'hui Villandry), etc.

Alliances

La Famille d'Amboise s'est alliée avec les plus anciennes et les plus prestigieuses maisons de France.

Familles de Bourbon, de Bretagne, de Luxembourg, de Rohan, de Beaujeu, de Polignac, de Vendôme, de Clèves, d'Harcourt, Malet de Graville, de Châtillon, de Rieux, de Sarrebruck, de Beauvau, de Lévis, d'Alluyes de Beuil, de Gouffier-Boisy, de Castelnau, de Saint-Belin, de Goyon-Matignon, de Chazeron, du Guesglin, de Chambes, de Chauvigny, de Lavardin, de Buzançais, de Hangest, etc.

Armorial

Figure Nom et blasonnement
Blason Maison d'Amboise.png Famille d'Amboise

Pallé d'or et de gueules de six pièces [3]

Couronne de marquis - Support : Deux lions.

Devise: "Non omnis moriar" (Pensée d'Horace, Ode III-3016.)

Cri: « Amboise » (au cours des XIVe et XVe siècles)

Reconnaissances de noblesse

  • Maintenue de Voisin de la Noiraye, (Intendant de Tours)- 1668. (BN - cabinet des titres)
  • Maintenue de l'Intendant de Tours - 1688. (Dossiers privés de la famille d'Amboise)
  • Maintenue de Bernard Chauvelin, (Intendant de Tours)- 1715. (BN - cabinet de titres)
  • Voir site Wiki: Familles subsistantes de la noblesse française - Amboise (d'): Extraction chevaleresque, maintenue 1688 - Touraine.
  • Les derniers descendants de cette famille sont membres de l'ANF.

Notes et références

  1. Voir l'ouvrage de Georges Duby : Le Chevalier, la femme et le prêtre, p.244;
  2. Plusieurs auteurs, dont Régis Valette, indiquent que l'actuelle famille d'Amboise est originaire de Douai, anoblie au XVIe siècle, confirmée au XVIIe siècle ; elle porte les armes des grands d'Amboise, mais ses liens avec eux ne semblent pas prouvés.
  3. Ce blason est identique à celui de la Maison de Faucigny et repris par la ville de Cluses, sans qu'aucun lien ne semble exister entre ces deux lignées.

Voir aussi

Articles connexes

  • ...

Liens externes

  • ...

Bibliographie

  • Histoire des comtes d'Anjou, par Christian Thevenot (850-1151). Editions Alan Sutton - avril 2001
  • Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines (1856).
  • Dictionnaire des anciennes familles de Touraine par Luc Boisnard (1992), p.17.
  • La Loire historique par Touchard-Lafosse,(1858) T. IV, p.167.
  • Nobiliaire et armorial de Bretagne par Pol de Courcy (1890), p.8.
  • Le Chevalier, la femme et le prêtre, par G.Duby, p.244.
  • Mémoires de la Société archéologique de Touraine (1866) p.58.
  • Archives royales de Chenonceaux. Pièces historiques relatives à la chastellenie, par J. Techener (1864) p.CIVII
  • Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France. Troisième série (1852). Tome Ier (Généalogie de la maison d'Amboise) p. 243 à 248.
  • Yves Bottineau-Fuchs, Georges Ier d'Amboise, 1460-1510: Un prélat normand de la Renaissance, PTC, 2005.
  • Mémoire historique et littéraire sur le collège royal de France. p.304
  • L'épitaphier du vieux Paris. H.Verlet. p.210
  • Bulletin héraldique de France, par Paul de Courcy, P.465.
  • N.F.J.Eloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, p.107.
  • Panckoucke, Biographie médicale, p.172.
  • Index funérous chirurgorum parisiensum, ab anno 1315 ad annum 1714, imprimé à Trévoux en 1714, chez Étienne Gaveau, p.30 à 33.
  • Bulletin héraldique de France par Borel d'Hauterive, p.465.
  • Archives privées de la famille d'Amboise (livre rouge).
  • Bosseboeuf- Amboise, p.267.
  • Gaignières- Portefeuille de portraits du cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale-Sup. N°2.
  • Abbé L.J Denis-"Histoire de la ville et du château de La Chartre-sur-le-Loir", imp. Aveline-1965- p.75 et 76.
  • J de launoi- "Regii Navarrae gymnasii parisiensis historia" - Paris (1677), p.360, 370, 379, 415, 799 et 801.
  • Gallia Christiana, (1856) t.XIV-col.1133.
  • Moreri - Grand dictionnaire historique. T.1, p.447.
  • Biographie générale Didot. T.1, col 323.
  • Catalogue des évêques de Tréguier (XVIIe siècle)- Document de la société d'émulation des Côtes-du-Nord, P.107.
  • Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises, anciennes ou notables.
  • Courcelles, Dictionnaire des généraux français. T.1, 1820, P.95.
  • Pinard, Chronologie historique et militaire, T.VI, 1763, P.179 et 180.
  • Extrait de L'Histoire du 43e régiment d'infanterie, 1890, p.14 et 15.
  • Gazette de france des 28 novembre 1639, 16 août 1641, 19 septembre 1643, et 9 octobre 1643.
  • Lettres du roi au prince Thomas du 30 août 1643.
  • Manuscrit Le Tellier, T.1, folio 101.
  • Dépôt de la guerre et mémoire du temps.
  • G.Troupeau, Neuillé-le-Lierre. édition CLD, Tours, 2005.
  • A. d'Amboise, Plus de 1000 ans d'histoire à travers une famille- (1999).
  • Alexandre de Lavergne, Théodore Frère, Châteaux et ruines historiques de France, (1845), p.584.
  • Baron Henri de Woelmont, les Marquis français- Ed. Édouard Champion-Paris (1919).

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