Fetes romaines (avril)

Fêtes romaines (avril)

Fordicidia

Le 15 avril, les Romains devaient offrir en sacrifice une vache en pleine forme. Les premières Fordicidia eurent lieu sous le règne de Numa Pompilius. Son épouse prétendait que le dieu Faunus (protecteur des loups, père de Rome) demandait une vache, et qu'en échange il n’y aurait plus de famine.

Ceci fut répété chaque année. Beaucoup de vaches furent tuées sur la colline de Jupiter (le Capitole) en l'honneur de la déesse Tellus (Gaïa, en grec : déesse de la Terre), puis aussi à Cérès (Déméter, en grec : déesse de la l’agriculture et de la fécondité).

La cendre des veaux brûlés était resservie pour purifier le peuple lors de la fête de Palès (Palilia), le 21 avril.

Cerealia

Le 19 avril, les Romains célébraient la fête de la croissance des céréales, en l'honneur de Cérès. Cette fête se déroulait au pied de l'Aventin, où se trouvaient le Cirque Maxime et le temple de Cérès. Ils devaient sacrifier une truie.

Ils avaient le plaisir de sortir toutes les statues de la déesse Cérès. Autre plaisir, on lâchait des renards dans le Cirque Maxime. Ces renards portaient des torches enflammées à leur queue. La cérémonie se terminait par une course de chevaux.

Palilia

Le 21 avril, les Romains célèbrent la fête de Palilia. Cette fête était célébrée par les Bergers en allumant des feux et dansant autour pour obtenir la fécondité de leurs troupeaux. On la dédia à la déesse Palès (déesse des bergers).

Mais c’est aussi le jour où l’on fêtait l'anniversaire de la fondation de la ville de Rome (par Romulus à l’emplacement du mont Palatin, près de l’Aventin).

La cendre des veaux brûlés lors des Fordicidia fut ensuite utilisée pour se purifier mélangée à du sang de cheval et des cosses de féves.

Vinalia

Le 23 avril, un flamine offrait à Jupiter du vin. Ce vin venait de la toute dernière vendange et personne ne devait le boire. On la nomme ainsi la ‘‘fête du vin nouveau’’.

Robigalia

Fête solaire célébrée le 25 avril, dans lesquelles on prie le dieu Robigus (dieu des cultures) de bien vouloir épargner la future récolte. Les Romains craignaient les maladies qu’il y avait dans les récoltes. Un flamine se rendait au bois sacré du dieu pour livrer aux flammes l'encens, le vin, les entrailles d'une brebis, ainsi que des organes d'un chien roux (éclat du soleil). Ainsi, on dit aussi ‘‘la fête des chiens roux’’.

Voir aussi

• Fêtes religieuses romaines

Sources

• Ovide, Fastes, livre IV

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