Feuillantines

Les feuillantines étaient des religieuses Bernardines de l'étroite obédience qui suivaient la réforme des feuillants.

Les feuillantines ou feuillantes furent créées par Jean de la Barrière. Approuvées par le pape Sixte-Quint, elles eurent pour première supérieure Marguerite de Polestron. Leur premier couvent, établit à Montesquieu-Volvestre (Haute Garonne) en 1588^[1] fut transféré à Toulouse en 1599. Anne d'Autriche, à la demande d'Anne Gobelin, fille d'un des célèbre teinturier de ce nom, fit venir à Paris une colonie de feuillantines en 1622^[2] et les établit dans le Faubourg Saint-Jacques, sur l'emplacement de le rue qui garde leur nom.

Les feuillantines portaient une robe de laine blanche et un voile noire^[3].

La Révolution française mit fin à leur congrégation.

Au cours du Premier Empire, Sophie Trébuchet et ses trois enfants habitèrent un temps l’ancien couvent. Plus tard, Victor Hugo évoquera ces Feuillantines.

Voir aussi

• Feuillants

Source

• Nouveau Larousse Illustrée; Dictionnaire Universel encyclopédique, publié sous la direction de Claude Augé, quatrieme tome (E-G), édition année 1900.

Notes et références

1. ↑ Histoire et costumes des ordres religieux, civils et militaires, Volume 2, Abbé Tiron, page 140.
2. ↑ Paris ancien et moderne, Jean de Marlès, page 496.
3. ↑ Histoire du clergé séculier et régulier, des congrégations de chanoines et de clercs, et des ordres religieux de l'un et de l'autre sexe, qui ont été établis jusques à présent. Volume 4, pages 100 et 101.