Fleurines

Fleurines
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49° 15′ 47″ N 2° 35′ 11″ E / 49.2630555556, 2.58638888889

Fleurines
Auberge et mairie de Fleurines, rue du général de Gaulle.
Auberge et mairie de Fleurines, rue du général de Gaulle.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Picardie
Département Oise
Arrondissement Senlis
Canton Pont-Sainte-Maxence
Code commune 60238
Code postal 60700
Maire
Mandat en cours
Philippe Falkenau
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Trois Forêts
Site web www.fleurines.com
Démographie
Population 1 784 hab. (2008)
Densité 149 hab./km²
Gentilé Fleurinois
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 47″ Nord
       2° 35′ 11″ Est
/ 49.2630555556, 2.58638888889
Altitudes mini. 89 m — maxi. 185 m
Superficie 11,95 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Fleurines est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie. Ses habitants sont appelés les Fleurinois[1].

Sommaire

Géographie

Situation

Fleurines est située au cœur de la forêt d'Halatte et sur la RD 1017, entre Senlis6 km) et Pont-Sainte-Maxence (à 5 km), et à l'est de Creil (à une distance routière de 11 km)[2]. L'Aéroport Roissy-Charles de Gaulle par Senlis l'autoroute A1 est éloigné de 33 km, et la distance routière de Paris par Senlis et la A1 de 48 km.

La commune se compose du village qui lui donne son nom, ainsi que du hameau de Saint-Christophe, à 1 km à l'est du centre ; autrefois siège d'un prieuré fondé en 1061, il a existé avant Fleurines.

Le découpage administratif de la commune de Fleurines a la particularité de suivre un certain principe : les limites de la commune correspondent sans exception à des routes forestières de la forêt d'Halatte, et les points de rencontre entre trois ou quatre communes se situent toujours à l'un des carrefours de la forêt[3].

Au poteau des Blancs-Sablons dans la forêt d'Halatte, quatre communes se rencontrent : Chamant, Fleurines, Senlis et Villers-Saint-Frambourg, mais les communes de Fleurines et Chamant se touchent seulement en cet unique point et ne sont pas limitrophes, dans le sens qu'elles ne partagent pas de limites communes[3].

Topographie et relief

Vue sur les premières maisons de Fleurines depuis la butte de Saint-Christophe.

Fleurines est l'unique village entièrement entouré de la forêt domaniale d'Halatte. Il est situé sur une vaste clairière comprenant des surfaces agricoles à l'ouest, ainsi qu'autour de Saint-Christophe. Une partie de la forêt, au nord-ouest, est communale ; il existent également quelques petits bois privés. Le point culminant du territoire communal, à 185,3 m au-dessus du niveau de la mer, se trouve sur la butte-témoin de Saint-Christophe. Le mont Pagnotte, point culminant de la forêt d'Halatte, dépasse cette butte de seulement trente mètres[3]. Aucun cours d'eau n'est présent à Fleurines. Dans la forêt d'Halatte, existent quelques sources captées, dont la fontaine Bertrand et la fontaine du Lis sont les plus connues[4].

La commune entre dans le périmètre du Parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire. La Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type 1 n° national 220005064 « Massif forestier d'Halatte »[5] couvre à Fleurines la forêt d'Halatte et ses bois annexes, à l'exclusion des autres parties de la commune. Sur Fleurines, la zone protégée au titre de la ZNIEFF correspond au site naturel classé de la forêt d'Halatte et de ses glacis agricoles (classement par décret du 5 août 1993)[6]. La butte de Saint-Christophe ayant été exclu de ce site, elle a été intégrée dans un autre site classé, celui des « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, clairière et butte de Saint-Christophe » (classement par décret du 28 août 1998)[7]. En outre, l'ensemble de la commune de Fleurines fait partie du site naturel inscrit de la vallée de la Nonette (inscription par décret du 6 février 1970)[8]. Ce site inscrit à préfiguré le Parc naturel régional, son découpage étant à peu près identique avec la partie du Parc située dans l'Oise.

Climat

Située à 124 km de la Manche[n 1], Fleurines connaît un climat océanique dégradé, comparable à celui du Nord de l'Île-de-France.

La station météorologique la plus proche est celle de Creil, qui constate des précipitations réparties également toute l'année, avec des maxima au printemps et en automne, le mois de février étant le plus sec, aboutissant à un total annuel des précipitations relativement modeste (690 mm à Creil).

L'amplitude thermique moyenne entre l'hiver et l'été ne dépasse pas 15° C.

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2008 :

Relevé météorologique de Fleurines
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,8 2,7 4,1 7,8 10,3 12,5 12,3 9,8 7,0 3,4 1,7 6,1
Température moyenne (°C) 3,8 4,2 6,9 9,1 13 15,7 18,3 18,5 15 11,1 6,5 4,2 10,5
Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,5 11 14,1 18,2 21,1 24 24,2 20,2 15,1 9,6 6,6 14,8
Précipitations (mm) 60 45 53 46 66 62 59 49 58 66 59 67 690
Source : Météo France - Station météo de Creil[9]


Diagramme ombrothermique

Accès et transports

L'ancienne route nationale 17 qui va du Bourget à Halluin traverse la commune par le centre-ville. Fleurines est par ailleurs reliée à l'Autoroute A1 par la D1330 qui passe par Senlis et permet ainsi de rejoindre Paris. Elle est reliée à Compiègne par la D200 et la D932A. L'aérodrome le plus proche est situé sur le territoire de la commune de Creil. Celui de la base aérienne militaire (code AITA : CSF), sur le plateau, est réservé aux aéronefs militaires et à quelques avions civils avec restriction. L'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est accessible en 30 minutes via l'autoroute (autoroute A1) et l'Aéroport de Beauvais-Tillé en 30 minutes.

En transports en commun, Fleurines est desservie par deux lignes du réseau départemental Sud-Oise, exploité par Keolis Oise : La ligne 10A/B Senlis - Pont-Sainte-Maxence (- Verberie - Compiègne, et la ligne 3A Creil - Fleurines. La première propose deux aller-retour pour Senlis du lundi au vendredi, ainsi que de nombreux renforts en période scolaire, y inclus le samedi. La seconde propose quatre allers Fleurines - Creil et cinq retours du lundi au vendredi, ainsi que deux aller-retour le samedi. Les horaires ne permettent pas d'effectuer l'aller-retour depuis Creil dans la journée, et depuis Pont-Sainte-Maxence, l'aller-retour dans la journée n'est possible qu'en période scolaire[10]. La gare la plus proche est celle de Pont-Sainte-Maxence au nord, mais la gare de Creil à l'ouest est plus pratique pour rejoindre Paris, avec une desserte plus fréquente et un voyage plus court.

Toponymie

Trois principales hypothèses existent sur l'origine du nom de Fleurines. Il pourrait venir du latin « figula », poterie ; du nom d'un citoyen gallo-romain Florinus qui y aurait vécu, ou bien de « Flor Arenarum », fleur des sables, étant donné l'existence de la « montagne de sable » à Fleurines (près de la piscine)[11].

Histoire

Les origines

Le village de Fleurines est nettement moins ancien que la plupart des autres villages de la région, et son existence n'a laissé aucune trace écrite avant le XIe siècle. Un ancien chemin gaulois traverse cependant le village d'est en ouest. L'origine du hameau de Saint-Christophe ne peut être datée avec exactitude, pas plus que celle de Fleurines, mais remonte au moins à l'an 875. La colline de Saint-Christophe avait alors comme nom le mont Hermenc, du latin « villa nomine Hermane », et fut déjà le siège d'une petite abbaye, appartenant au chapitre de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, relevant de l'évêque de Beauvais. Les moines ne possédaient que quelques parcelles de la forêt d'Halatte se situant sur le diocèse de Senlis, et n'en tiraient que des revenus insuffisants. En 1061, ils décidèrent donc d'offrir l'abbaye à l'écuyer Waleran ou Galeran de Senlis, apprécié par le roi Philippe Ier, qui en fit son grand chambellan, puis son ministre des finances. La stratégie des moines se revela payante, car Waleran se montra en échange d'une grande générosité. Il finança la construction d'une église et d'un nouveau monastère, offrit à l'abbaye des terres, des vignes, des bois, deux métairies et des immeubles à Meaux, et mit à sa disposition des serfs. Le roi à son tour accorda à l'abbaye une charte d'immunité. Waleran avait toutefois négligé l'effet que leur soudaine richesse aura sur les moines, entraînant des débordements. Afin de résoudre ce problème, il décida de rattacher le monastère au prieuré clunisiens de La Charité-sur-Loire, choix apparemment motivé par le fait que son fils Pierre y fut moine. Waleran procura encore au prieuré de Saint-Christophe ainsi créé en 1083 les revenus de la commanderie des Templiers et de la cure de Lagny-le-Sec.

Lieu de la Grande fontaine, où furent construites les premières maisons de Fleurines.

Le village de Fleurines apparut probablement à l'époque de Waleran, sans que l'on puisse établir un rapport avec la refondation du monastère, sous le nom latin « Florinas ». Les premières maisons sont apparues autour de la Grande fontaine, ou fontaine Berthaud, qui après-guerre a laissé la place à un simple rond-point. Mais la petite agglomération s'étendait bientôt sur la grande route de Senlis à Pont-Sainte-Maxence, l'actuelle RD 1017, qui traversait initialement Fleurines sur un tracé plus à l'ouest. Le prieur de Saint-Christophe avait sur les habitants le droit de haute, moyenne et basse justice. Ils pouvaient faire paître leurs animaux sur les terres du prieuré, mais étaient également obligés d'aider les moines dans le défrichement de la forêt[12].

Fleurines au Moyen Âge

Pendant le Moyen Âge, c'est encore le hameau de Saint-Christophe qui est au centre de l'histoire, grâce à son prieuré, et non le village. En effet, les rois de France ayant droit de gîte au prieuré, ils l'utilisent souvent comme relais de chasse. La situation de Fleurines sur une grande route n'est pas toujours avantageuse pour son développement, car elle expose le village davantage aux pillages commis habituellement par des soldats de passage. Les villageois se voient obligés de fournir un contigent de soldats à Philippe Auguste pour la bataille de Bouvines, le 27 juillet 1214.

Bien que Philippe le Bel ait acheté le manoir de Fécamp à Pontpoint au début du XIVe siècle, lui et ses successeurs continuent de fréquenter Saint-Christophe. Ainsi, au moins treize séjours de Philippe VI de Valois sont attestés. Entre le 12 et le 16 avril 1331, il y rencontre sécrètement le roi d'Angleterre Édouard III, fils de sa petite-cousine Isabelle, pour tenter de régler les différends entre les deux royaumes. Philippe l'accueille simplement, ce qui est ressenti comme une humilation par Édouard, qui se vengera plus tard dans la Guerre de Cent Ans. Philippe de Valois vient une dernière fois en 1349, quand il signe des documents régissant la durée du travail dans le bailliage de Senlis. Son successeur, son fils Jean le Bon, instaure l'ordre de l'Étoile depuis Saint-Christophe, en date du 16 novembre 1351. Ensuite, en raison de la Guerre de Cent Ans, les chasses royales se font rares ; seul Charles VI vient encore à Saint-Christophe, six fois entre 1391 et 1398, à l'occasion de passages à Senlis. Quant à Fleurines, des bandes armées y commettent des atrocités en 1414, tuant plusieurs habitants, et le village est dévasté par les Anglais en 1359 et 1434. C'est toutefois pendant cette période trouble que l'église paroissiale de Fleurines est construite, entre 1390 et 1419. Son massif clocher sert souvent de lieu de réfuge devant l'ennemi. Après le retour de la paix, les chasses royales sont organisées de préférence dans la vallée de la Loire, le confort du prieuré étant désormais jugé insuffisant. Saint-Christophe est abandonné à son sort[13].

Fleurines dans l'époque moderne

Pendant le siège de Senlis lors de la huitième guerre de religion, en 1588, les armées de la Ligue commettent des exactions à Fleurines. Le premier plan de Fleurines est dessiné en 1602, en tant qu'élément des fresques peintes par Toussaint Dubreuil dans la galerie des Cerfs du château de Fontainebleau. Le village connaît alors un essor, qui est dû au développement favorable de l'activité tuilière, attestée par des documents depuis le XIVe siècle. La route des Flandres, appellation locale de la nationale 17, ainsi que la rue de l'Église et la rue des Frièges sont pour la première fois pavées. Les tuiliers, de plus en plus nombreux, prélèvent la terre d'argile en forêt d'Halatte, ce qui occasionne maintenant des dommages à la forêt. Après l'envisagement de plusieurs solutions pour mettre les tuiliers à contribution, ils s'engagent en 1670 de verser une somme de dix livres annuellement, système qui reste en vigueur jusqu'en 1839.

Quant au prieuré, il prospère également, même s'il n'a plus aucun rôle à jouer dans l'histoire, les moines négligeant par ailleurs l'observance de la règle bénédictine, songeant en premier lieu à s'enrichir. Quatre paroisses dépendent de Saint-Christophe : Lagny-le-Sec, Le Plessis-Belleville, Saint-Gervais de Pontpoint et, bien sûr, Fleurines. Leurs curés sont nommés par le prieuré, qui touche en outre une partie de la dîme, des taxes et offrandes. Les revenus du prieuré ne cessent de croître au cours des siècles. Il possède des immeubles, notamment à Senlis ; une tuilerie ainsi qu'une ferme à Fleurines, et une ferme à côté du prieuré. En 1638, son domaine forestier a pratiquement doublé depuis la fondation et représente la principale richesse du monastère. Puis, le tiers lui est retiré au profit du roi. N'empêche qu'après l'évêque de Senlis et le roi, le prieuré reste le principal propriétaire forestier du massif d'Halatte. Comparé aux deux autres grands propriétaires, « c'est le prieuré qui se montre le plus intransigeant dans le respect de ses droits, le plus rigoureux dans son comportement à l'égard des manants, le plus inconciliant dans ses relations avec ses voisins ». Quand les vases sacrés et les ornements sacerdotaux sont volés de l'église de Fleurines en 1716, le prieur ne fait pas face à son obligation de les remplacer à ses frais, malgré l'assignation que les habitants lui adressent. La construction du palais prieural, le « château » de Saint-Christophe, vers le milieu du XVIIIe siècle, est motivée par les économies d'impôts que cette grande dépense permet[14]. - On a recensé 720 habitants en 1720[a 1].

Fleurines sous la Révolution

La Révolution française ne provoque aucune réaction particulière à Fleurines ; tout au plus, les habitants commentent-ils les événements dans la capitale et les nouveaux décrets promulgués à la sortie de la messe dominicale. Pour la première fête du 14 juillet, en 1790, quarante citoyens du district de Senlis sont choisis pour participer aux cérémonies à Paris, dont un habitant de Fleurines. À son retour, ce dernier, Pierre Nicolas Lavoisier, est toutefois accueilli par des chants patriotiques. Trois mois plus tard, le palais prieural de Saint-Christophe est vendu comme bien national et adjugé à Jean Charton. La rapidité de la dissolution du prieuré s'explique sans doute par l'absence de moines pendant les dernières années avant la Révolution. N'était resté qu'un fondé de pouvoir du prieur commendataire, continuant d'encaisser les revenus dont la raison d'être avait été le financement de l'entretien des moines. En octobre 1793, la société populaire de Fleurines rebaptise bon nombre de rues aux noms à connotation religieuse ou évoquant l'Ancien Régime. Les symboles ecclésiastiques sont supprimés partout, sauf à l'intérieur de l'église, y compris statues, calvaires et la croix de cimetière. L'église de Fleurines devient Temple de la Raison et l'église prieurale simplement « temple ». Elle conserve son clocher, refait vingt ans auparavant, mais celui de Fleurines est démoli, un seul clocher étant désormais autorisé par commune. Toutefois, la nef et les bas-côtés de l'église de Saint-Christophe sont utilisés comme carrière de pierres. En même temps, Charton, impliqué dans la fusillade du Champ-de-Mars, est arrêté et guillotiné le 27 juin 1794. Ceci n'empêchera sa veuve de récupérer le « château », où elle finira ses jours longtemps après[15].

Fleurines aux XIXe et XXe siècles

Le village reste à l'abri des événements troublants pendant le Consulat et l'Empire. Mais à la chute de ce dernier en 1815, les troupes françaises en retrait traversent Fleurines, et avec leur lot de malades et blessés, confrontent le village avec la dure réalité. Les troupes d'occupation allemandes et anglaise font fuire les habitants dans la forêt et pillent plusieurs maisons. - En 1837, l'industrie tuilière emploie cent cinquante personnes dans quatorze tuileries. L'effectif permanent d'une tuilerie se compose typiquement de deux hommes, trois femmes et trois enfants, remunérés à la pièce. La production annuelle s'élève à quatre millions de tuiles, trois cent mille carreaux et autant de briques, ainsi que huit mille faîtières. La production a toujours recours aux gisements de marne verte autour de Fleurines, riche en argile. Le nombre de fours de tuilerie augmente encore et atteint dix-sept à son apogée, mais l'activité décline au début du XXe siècle comme conséquence de l'industrialisation. Ainsi, plus qu'un seul four ne fonctionne en 1927, celui de Léon Havy.

Le Second Empire est bien acceuilli par les Fleurinois, qui acclament largement Napoléon III. En décembre 1870, pendant un hiver particulièrement rude avec -22 ° en décembre, le village est occupé par les prussiens qui commettent des pillages. Après le retour de la paix, la contribution de guerre exigée par eux finit de ruiner le village. Au début de la Première Guerre mondiale, quand les villes voisines comme Senlis, Creil et Pont-Sainte-Maxence sont incendiées par les Allemands, Fleurines échappe de peu à un destin semblable. En effet, le soir du 7 septembre 1714, l'escadron d'uhlans qui venait de dévaster Creil arrive à Fleurines et demande à boire dans les bars et cafés du village. Bien que le maire ait conseillé aux habitants de renoncer à toute provocation, les soldats menacent de mettre le feu au village. Arrive alors une deuxième unité, dont le capitaine est un peintre qui avait souvent travaillé à Fleurines et joué aux cartes avec les habitants le soir, John Evann. Il salue le futur maire, M. Carlier, et ordonne aux soldats d'épargner Fleurines.

En juin 1940, Fleurines devient une scène de combats de la Seconde Guerre mondiale. En prévision de ce développement, ordre est donné d'évacuer le village en date du 8 juin, et très vite, les Allemands s'emparent du village, le 10 juin. La défense par les 3e et 5e compagnies du 88e régiment d'infanterie de ligne avait réussi à défendre Fleurines pendant quelques jours seulement. Le lot de la commune est celui de toutes les villes occupées. Dès 1941, un petit groupe d'habitants entre dans la Résistance et rejoint le réseau de Senlis et Compiègne. Un résisant, Georges Piron, est arrêté, déporté et fusillé en Allemagne en 1943. Ensuite, la population souffre particulièrement en 1943 et 1944, car des SS ont pris quartier à Saint-Christophe et ravagent dans les alentours. Le soulagement vient avec la Libération par une unité de la 1re armée américaine. Les FFI réussissent à capturer encore huit soldats allemands cachés dans la forêt[16].

Politique et Administration

Canton

Fleurines fait partie du canton de Pont-Sainte-Maxence et en est la cinquième commune la plus peuplée. Elle fait partie de l'arrondissement de Senlis et son conseiller général est Michel Delmas. Elle se trouve au sein de la quatrième circonscription de l'Oise dont le député est Éric Woerth.

Intercommunalité

Jusqu'au début de l'année 2009, Fleurines appartenait à la Communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait, les communes de : Aumont-en-Halatte, Barbery, Borest, Brasseuse, Chamant, Courteuil, Fontaine-Chaalis, Montépilloy, Mont-l'Évêque, Montlognon, Ognon, Orry-la-Ville, Pontarmé, Raray, Rully, Senlis, Thiers-sur-Thève, Villers-Saint-Frambourg.

Suite à des désaccords profonds entre élus des communes membres, le préfet a décidé de dissoudre l'Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) le 30 avril 2009[17]. Treize communes ont souhaité se regrouper dans un nouvel EPCI appelé Communauté de communes Cœur Sud Oise, dont les statuts et le périmètre ont été validés par arrêté préfectoral du 30 décembre 2009[18].

Une nouvelle structure intercommunale a été créée par arrêté préfectoral à la même date, appelée Communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) autour de Senlis, avec les dernières communes souhaitant y participer que sont Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines. Seule la commune d'Orry-la-Ville ne peut rejoindre ce nouveau groupement car il n'y a pas de continuité territoriale. Le président de cet EPCI est Philippe Charrier, maire de Chamant, le maire de Senlis en étant le premier vice-président[19]. Les communes adhérentes ont doté la CC3F des compétences suivantes : gestion des déchets ménagers ; action sociale (sur le plan de la petite enfance) ; aide aux communes (sur le plan informatique notamment) ; l'assainissement non collectif (rôle de conseil et de vérification) ; voirie (voies intercommunales) ; développement économique (soutien aux créateurs d'entreprises) ; tourisme[20].

Administration municipale

Liste des maires successifs[a 2].
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1976 Jean Toursiere    
1977 1984 Firmin Declercq    
1984 mars 2001 Michel Desprez    
mars 2001 en cours Philippe Falkenau    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Jumelages

Au 1er janvier 2010, Fleurines n'est jumelée avec aucune ville[21].

Population et société

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Fleurines compte 1 759 habitants (soit une stagnation par rapport à 1999). La commune occupe le 5 601e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 194e en 1999, et le 81e au niveau départemental sur 693 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Fleurines depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1999 et en 2006 avec 1 761 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 473 587 608 651 723 748 743 806 826
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 772 792 850 752 702 632 628 672 606
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 591 570 595 557 525 484 474 614 677
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 622 815 1 400 1 589 1 494 1 761 1 761 1 759 1 784
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[22], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[23],[24],[25]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 49,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,5 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 24,6 %, 45 à 59 ans = 24,2 %, plus de 60 ans = 14,7 %) ;
  • 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 13,6 %, 30 à 44 ans = 23,8 %, 45 à 59 ans = 23,6 %, plus de 60 ans = 17,3 %).
Pyramide des âges à Fleurines en 2007 en pourcentage[26]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90  ans ou +
0,1 
3,2 
75 à 89 ans
5,4 
11,3 
60 à 74 ans
11,8 
24,2 
45 à 59 ans
23,6 
24,6 
30 à 44 ans
23,8 
14,0 
15 à 29 ans
13,6 
22,5 
0 à 14 ans
21,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[27]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90  ans ou +
0,8 
4,5 
75 à 89 ans
7,1 
11,0 
60 à 74 ans
11,5 
21,1 
45 à 59 ans
20,7 
22,0 
30 à 44 ans
21,6 
20,0 
15 à 29 ans
18,5 
21,3 
0 à 14 ans
19,9 

Enseignement

Fleurines dépend de l'académie d'Amiens et de l'inspection académique de l'Oise.

La ville compte une école maternelle et une école élémentaire, toutes deux réunies dans le groupe scolaire Maurice Laurain[28].

Vie culturelle et associative

Fleurines compte de nombreuses associations à caractère sportif et culturel

La fête de la Brioche remonte au XVe siècle. À cette époque le prieur offrait du blé que les marguilliers transformaient en pain pour être distribué aux pauvres. En 1830 le pain fut remplacé par la brioche. En 1875 la dernière brioche devait être décrochée du mat de cocagne ; le gagnant pouvait se permettre d'inviter à danser toutes les mariées de l'année. Elle se déroule le lundi de Pâques[a 3].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 271 €, ce qui plaçait Fleurines au 551e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[29].

Population active

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2008 à 1 211 personnes (1 204 en 1999), parmi lesquelles on comptait 72,5 % d'actifs dont 66,7 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs[30]. En 2008, 12,5 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Fleurines, 49,6 % dans une autre commune du département de l'Oise et 0,5 % à l'étranger[31].

Emploi

On compte 530 emplois dans la commune en 2008, contre 537 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant 815, l'indicateur de concentration d'emploi[n 2] est de 65,1 %, ce qui signifie que la commune offre approximativement un peu moins de deux emplois pour trois Fleurinois actifs. Cet indicateur était de 63,9 % en 1999[30].

Héraldique

Armes de Fleurines

Les armes de Fleurines se blasonnent ainsi :

écartelé; au 1) d'azur à trois fleurs de lis d'or; au 2) et 3) de sinople aux deux pals d'or; au 4) d'azur à 3 coquilles d'or.

Lieux et monuments

Monuments historiques

Ancien prieuré Saint-Christophe

Les ruines de la chapelle de l'ancien prieuré Saint-Christophe, au hameau de Saint-Christophe (classé Monument historique par décret du 8 mars 1923[32]) : du prieuré fondé en 1061 sur la colline portant alors le nom de Hermenc depuis l'époque mérovingienne, évoquant un ancien lieu de culte païen dédié à Mercure (Hermès)[33]. Le prieuré avait succédé à une petite abbaye appauvrie dépendant du diocèse de Beauvais et du chapitre Saint-Pierre, implantée dans la forêt d'Halatte depuis une époque incertaine. Avec l'accord de l'évêque, les moines offrirent l'abbaye à Waleran ou Galeran de Senlis, futur grand chambrier de France. Ce seigneur voulut enrichir et protéger l'abbaye et offrit donc ses terres du mont Hermenc pour que l'abbaye Saint-Christophe puisse y être fondé. Observant bientôt un relâchement de la discipline des moines, Waleran décide de soumettre le monastère à la règle stricte de l'ordre de Cluny, et cet ordre n'acceptant que des prieurés, le cède avec ce statut aux religieux de Saint-Joseph de La Charité-sur-Loire en 1083[34]. - Du prieuré ne reste plus qu'une partie de la chapelle, à savoir le transept, le chœur à chevet plat et les absides carrées nord et sud : la chapelle de la Vierge et la chapelle Saint-Jean. Au XVIIIe siècle, la nef se réduisait déjà à une travée. Le clocher, ruiné, a dû être abattu et reconstruit en 1721, mais il a toutefois été démoli de nouveau à la Révolution, en 1793. La façade ouest et la tribune ont été démolies en 1764 pour motif de vétusteté ; tout l'argent disponible a été investi dans la construction du château et de la nouvelle ferme (voir ci-dessous, autres éléments du patrimoine), en négligeant complètement la chapelle[a 4]. Le chevet présénte trois fenêtres romanes contiguës aux décors particulièrement riches : elles sont encadrées par des colonnettes, et leurs arcs ornés en zigzag. Au nord et au sud, le chœur dispose également d'une ouverture plein cintre. Le transept, dont le croisillon sud date encore du Xe ou XIe siècle, est percé de baies jumelles plein cintre de chaque côté. Ces fenêtres sont d'un décor plus sobre. En ce qui concerne l'intérieur et les baies des absides, datées du milieu ou de la seconde moitié du XIIIe siècle, la chapelle est de style gothique[35]. Une statue en pierre de saint Christophe du XVIe siècle (classée Monument historique au titre des objets depuis le 28 juillet 1938[36]) est placée dans la chapelle absidiale nord. Pour la célébration annuelle de la messe de la Saint-Hubert, un autel à de nouveau été installé en 1927[a 5].

Église Saint-Jacques-Saint-Gilles

L'église Saint-Jacques-Saint-Gilles (inscrite Monument historique par décret du 30 mai 1978[37]) : « église-halle » mesurant 22,2 m sur 11,2 m entre murs, construite par des Jacquets fleurinois et terminée en 1419, bénie par l'abbé Guillaume Bellanger[38]. Saint-Jacques est le premier patron de Fleurines d'après un acte confirmé en 1425 par Pierre Marquez[a 6]. L'église est à double nef sans transept et bas-côté, à chevet plat, longue de cinq travées voûtées dont les deux dernières forment le chœur. Les fenêtres sont en arc brisé à fenestrage. Le clocher roman est située devant la troisième travée de la façade sud ; il est couronné d'une flèche moderne. L'église a été exhaussée à deux reprises, aux XVIIe et XIXe siècles. Le toit et la flêche sont couvert d'ardoises depuis 1895 ; avant, la couverture était en tuiles[39]. Chaque vaisseau possède son propre portail : celui de droite est de la fin de la période gothique[40], et celui de gauche plus ancien. L'église possède des vitraux de 1891 réalisés par Avenet de Paris, dont un porte une légende erronée faisant croire que Saint Gilles est le protecteur du village. Un autre représente Saint Hubert, le saint patron de la chasse à courre[a 6]. Un tableau du XVIe siècle issu de l'école bolognaise représente saint Sébastien blessé soigné par sainte Irène ; il a été classé Monument historique au titre des objets en date du 5 novembre 1912[41]. L'actuel parking au sud de l'église était l'emplacement du cimetière jusqu'en 1840[a 7].

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Autres éléments du patrimoine

La « ferme des Moutons blancs » avec son colombier octogonal, au hameau de Saint-Christophe : Il s'agit de l'ancienne ferme du prieuré, construite à neuf en 1764 en même temps avec le château, car l'ancienne ferme était trop proche de son emplacement[a 8]. Le pigeonnier dit « du Roy », au centre de la cour, est construit en moellons de différentes tailles avec des chaînages d'angle en pierre de taille. Il comporte trois niveaux, avec un toit à huit pans couvert de tuiles plates. La lucarne d'envol a été transformée en fenêtre, mais à ce détail près, les façades du bâtiment sont conservées dans leur état d'origine.

Le château de Saint-Christophe, au hameau de Saint-Christophe : Ce château d'une architecture formaliste néoclassique a été construit à l'emplacement du logis des moines du prieuré en 1764. Ce logis, le cloître et l'ancienne ferme du prieuré ont été démolis pour dégager l'espace autour du château, qui était à la base le nouveau logis du prieuré. L'édifice comporte deux étages, dont la seconde est d'une hauteur reduite. Chaque étage présente trois fenêtres de part et autre d'un corps central faisant saillie sur les façades est et ouest. Les trois segments des façades ainsi délimités sont encadrés par des bossages. Sinon, le seul élément de décor est la lucarne au milieu du toit à la Mansart du corps central, avec un arc plein cintre surmonté d'un fronton sans retoure, et encadré de volutes par enroulement. - En 1938, le château a été donné par les propriétaires de la ferme des Moutons blancs à une « colonie sanitaire ». Depuis, il abrite des organisme à intérêt général, et plus particulièrement l'institut thérapeutique, éducatif et pédagogique le Château depuis 1966[a 9],[42]. Le château est visible de loin depuis la sortie est du village de Fleurines, grâce à sa position sur le sommet de la butte.

La croix « Notre-Dame de Bon Secours » à l'est de Saint-Christophe[a 10], se trouve sur le chemin rural no 1 de Saint-Christophe au Boutinval. Une ancienne fontaine sous la forme d'un obélisque, est située sur une placette au centre du village, rue du général de Gaulle[43].

L'obélisque du Roi de Rome dans la forêt d'Halatte au nord du village, parcelle 111 : Il date de 1811 et célèbre la naissance longtemps attendue du prince impérial Napoléon II, le 20 mars. L'on ignore qui finança et fit exécuter le monument, et pourquoi l'obélisque a été édifié à l'écart des chemins. Il présente un aspect rustique, avec son socle assemblé de blocs de rocher et l'absence de décoration. La colonne est constituée de quatre pierres taillées et mesure quatre mètres de haut[44]. Des inscriptions gravées par des passants couvrent l'obélisque jusqu'à hauteur d'homme ; en partie datées, certaines remontent au XIXe siècle. Par contre, aucune indication sur les origines du monument ne peut être tirée de ces inscriptions.

Les fontaines de la forêt d'Halatte : fontaine Bertrand, parcelle 209 ; fontaine du Lis, parcelle 111, près de l'obélisque. Ces fontaines à margelle en pierre caractéristiques de la forêt d'Halatte datent d'une période incertaine (XVIe - XVIIe siècle), et étaient destinées aux animaux sauvages ainsi qu'aux chevaux et chiens de meute lors des parties de chasse à courre[45].

Le chêne à l'Image dans la forêt d'Halatte, à cheval sur le parcelles 188 et 209 : Chêne pédonculé mesurant 23,8 m de haut et 1,7 m de circonférence, d'âge indéterminé[46]. Ce n'est certes pas un arbre remarquable dans le sens propre du terme, mais il constitue, tout comme ses prédécesseurs, la destination d'un pèlerinage annuel depuis 1587, rétabli en 1950 au bout d'une interruption de durée incertaine par le docteur Léon Dautheuil de Senlis et le vicaire de la cathédrale Robert Hardy[a 11]. C'est une statuette de la vierge Marie accrochée au tronc de l'arbre qui lui vaut son nom. Des vertus miraculeuses furent jadis attribuées à cette « image », et jusqu'à deux mille personnes affluaient certains jours, espérant la guérison de leurs maux[47].

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Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Liens internes

Liens externes

Bibliographie

  • Roger Ana, Histoire de Fleurines et de Saint-Christophe en Halatte, Fleurines, Ville de Fleurines, 1994, 458 p. 
  • Roger Ana, Fleurines au 20ème siècle, Fleurines, à compte d'auteur, s.d. (2003), 269 p. 
  • Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Autour du Mont-Pagnotte », dans Causeries du besacier : Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Senlis et Paris, Veuve d'Ernest Payen et H. Champion, 2e série, 1892, p. 199-230 [[I. Le Mont-Pagnotte : d'où vient ce nom ? - II. Le Chêne de la Belle-Image - III. Pontpoint et Levandriac - IV. Hermenc et Saint-Christophe - V. Les Bronzes de Pontpoint - VI. Boileau, prieur de Saint-Paterne résumé], texte intégral (pages consultées le 29 juin 2011)] 
  • Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Notices sur quelques communes rurales canton de Pont : III. Fleurines et Saint-Christophe », dans Causeries du besacier : Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Senlis et Paris, A. Claudin et H. Champion, 2e série, 1895, p. 264-272 [texte intégral (page consultée le 29 juin 2011)] 
  • André Marchois, « Fleurines : le prieuré Saint-Christophe », dans Les Amis du vieux Verneuil, Verneuil-en-Halatte, vol. 19, octobre 1986 , 31 p.
  • Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale : 2de partie : Autour de la forêt : Aumont, Beaurepaire, Chamant, Fleurines, Ognon, Pontpoint, Pont Sainte Maxence, Roberval, Senlis, Verneuil en Halatte, Villeneuve sur Verberie, Villers St Frambourg », dans Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d’Étude des Monuments et Œuvres d’art de l’Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, 1er octobre 1999  ; 119 p. ; p. 45-52.
  • Jeanne Nowe, Saint-Christophe-En-Halatte : roman, Paris, Ed. des artistes, coll. « Terres et visages », 1959, 322 p. 
  • Amédée Vattier (abbé), « Histoire du Prieuré Saint-Christophe », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Charles Duriez, 1re série, vol. VI, 1868, p. 67-114 [texte intégral (page consultée le 29 juin 2011)] 

Compléments

Notes

  1. Fleurines est située à 124 km d'Ault.
  2. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE

Références

  1. Le nom des habitants des communes de France sur Habitants.fr. Consulté le 8 juillet 2011
  2. Distances orthodromiques avec Fleurines sur lion1906. Consulté le 7 octobre 2011
  3. a, b, c et d Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site Geoportail. Consulté le 1er juillet 2011. Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
  4. Marquées avec leur nom sur la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN.
  5. Cf. Présentation de la znieff Massif forestier d'Halatte sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 6 juillet 2011.
  6. [PDF] Forêt d'Halatte et es glacis agricoles sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 6 juillet 2011.
  7. [PDF] d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, clairière et butte de Saint-Christophe sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 6 juillet 2011.
  8. [PDF] Vallée de la Nonette sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 6 juillet 2011.
  9. Températures et précipitations mensuelles moyennes à Creil sur Météo France, 2008. Consulté le 25 octobre 2010
  10. Cf. Recherche d'horaires sur Oise Mobilité. Consulté le 7 octobre 2011 ; [PDF] Horaire de la ligne 10A/B ; et Horaire de la ligne 3A.
  11. Cf. Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale : 2de partie : Autour de la forêt : Fleurines, Saint-Christophe », dans Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d’Étude des Monuments et Œuvres d’art de l’Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, 1er octobre 1999, p. 45-52  ; 119 p. ; p. 45
  12. Cf. Raymond Poussard, Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, op. cit., p. 45 et 48.
  13. Cf. Raymond Poussard, Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, op. cit., p. 45 et 48-49.
  14. Cf. Raymond Poussard, Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, op. cit., p. 45-46 et 49-51.
  15. Cf. Raymond Poussard, Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, op. cit., p. 46 et 52.
  16. Cf. Raymond Poussard, Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, op. cit., p. 46-47.
  17. « Le préfet dissout la communauté de communes », dans Le Parisien, 29 avril 2009 [texte intégral (page consultée le 23 octobre 2009)] 
  18. Hervé Sénamaud, « La nouvelle donne de l’intercommunalité », dans Le Parisien, 8 octobre 2009 [texte intégral (page consultée le 23 octobre 2009)] 
  19. Gérard Uyttersprot, « COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES TROIS FORÊTS Philippe Charrier élu président », dans Le Courrier picard, 27 janvier 2010 [texte intégral (page consultée le 1er mai 2010)] 
  20. Cf. Compétences sur Communauté de Communes des Trois Forêts (site officiel). Consulté le 19 mars 2011.
  21. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 3 juillet 2011
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 25 octobre 2010
  23. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  24. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  25. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 4 juillet 2011
  26. Évolution et structure de la population à Fleurines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  27. Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  28. Les écoles sur Site de la mairie de Fleurines. Consulté le 7 juillet 2011
  29. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee. Consulté le 7 juillet 2011
  30. a et b Résultats du recensement de la population - 2008 - Fleurines sur INSEE. Consulté le 7 juillet 2011
  31. Résultats du recensement de la population - 2008 sur site de l'Insee. Consulté le 7 juillet 2011
  32. Notice no PA00114689, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  33. Cf. Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Autour du Mont-Pagnotte : IV. Hermenc et Saint-Christophe », dans Causeries du besacier : Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Senlis et Paris, Veuve d'Ernest Payen et H. Champion, 2e série, 1892, p. 214-219 [texte intégral (page consultée le 29 juin 2011)] .
  34. Cf. Amédée Vattier (abbé), « Histoire du Prieuré Saint-Christophe », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Charles Duriez, 1re série, vol. VI, 1868, p. 67-70 [texte intégral (page consultée le 29 juin 2011)] .
  35. Pour cette datation, cf. Notice no APMH00159481, sur la base Mémoire, ministère de la Culture.
  36. Notice no PM60000791, sur la base Palissy, ministère de la Culture
  37. Notice no PA00114688, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  38. Cf. Roger Ana, Fleurines au 20ème siècle, Fleurines, à compte d'auteur, s.d. (2003), 269 p.  ; p. 87 et 89.
  39. Cf. Roger Ana, Fleurines au 20ème siècle, op. cit., p. 89.
  40. Cf. la plaque apposée par le Conseil général de l'Oise sur la façade ouest de l'église.
  41. Notice no PM60000790, sur la base Palissy, ministère de la Culture
  42. Cf. Roger Ana, Fleurines au 20ème siècle, op. cit., p. 85 ; et Christiane Luc, Bruno Régnier et Raphaël Zumbiehl, Étude urbaine de Fleurines, Oise, Orry-la-Ville, PNR Oise-Pays de France, 2005/2006, pdf, 44 p. [lire en ligne] , p. 29 ; [PDF] Fleurines et vous sur Fleurines (site officiel). Consulté le 6 juillet 2011.
  43. Cf. Étude urbaine de Fleurines, Oise, op. cit., p. 39.
  44. Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale : 1re partie : La forêt », dans Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d’Étude des Monuments et Œuvres d’art de l’Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 84-85, 1er juillet 1998, p. 56 .
  45. [PDF] Découvrons le massif forestier d'Halatte, Orry-la-Ville, PNR Oise-Pays de France, s.d., 8 p. [lire en ligne (page consultée le 7 juillet 2011)] , p. 5.
  46. Cf. la plaque apposée à côté du chêne par le Conseil général de l'Oise et l'ONF.
  47. Cf. Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Autour du Mont-Pagnotte : II. Le Chêne de la Belle-Image », dans Causeries du besacier : Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Senlis et Paris, Veuve d'Ernest Payen et H. Champion, 2e série, 1892, p. 205-208 [texte intégral (page consultée le 7 juillet 2011)] 
  1. p. 82-85
  2. p. ?
  3. p. 122
  4. p. 63-68 et 76-78
  5. p. 79.
  6. a et b p. 192-195
  7. p. 206
  8. p. 71
  9. p. 63-68
  10. p. 72
  11. p. 29

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Fleurines de Wikipédia en français (auteurs)

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