Fondation Dui Hua

Fondation Dui Hua
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir FTC.
Fondation Dui Hua
DuiHualogo.jpg
Contexte général
Fiche d’identité
Forme juridique Association à but non lucratif
Fondation 1999
Siège central San Francisco, USA
Président(e) John Kamm
Site web http://www.duihua.org

La Fondation Dui Hua (Sinogramme simplifié : 中美对话基金会; Sinogramme traditionnel : 中美對話基金會; pinyin : zhōng měi duì huà jī jīn huì) est une organisation à but non lucratif ayant pour but d'améliorer les droits de l'Homme universels au moyen d'un dialogue (« dui hua » en Chinois Mandarin) bien informé aux États-Unis et en Chine. Ses objectifs principaux sont de chercher le traitement humanitaire, la transparence, et la responsabilité de systèmes légaux et pénaux en Chine de même qu'aux États-Unis[1].

Sommaire

Base

La Fondation Dui Hua a été fondée en avril 1999 par John Kamm, un homme d'affaires devenu activiste des droits de l'Homme qui est aussi l'administrateur dirigeant de la fondation. En mai 1990, Kamm est intervenu pour la première fois pour le compte d'un prisonnier chinois qui a été emprisonné pour ses activités pendant le mouvement pro-démocratie des manifestations de la place Tian'anmen en Chine en 1989. John Kamm a pu utiliser les relations d'affaires fiables qui ont débuté alors qu'il travaillait en Chine dans les années 70 pour aider à créer un dialogue mutuellement respectueux sur les droits de l'Homme avec de nombreux officiels et organes du gouvernement chinois.

Plaidoyer pour les droits de l'Homme

La Fondation Dui Hua a reçu des informations du gouvernement chinois sur des centaines de prisonniers politiques et religieux. Beaucoup de ces prisonniers ont été relâchés plus tôt ou ont reçu de meilleurs traitements après qu'ils furent ajoutés sur les listes de prisonniers, l'outil de plaidoyer principal utilisé par la Fondation dans son travail avec le gouvernement chinois[2].

Parmi ceux qui ont été aidés par la Fondation, il y a des prisonniers méconnus et d'autres éminents, comme la femme d'affaires Ouighoure Rebiya Kadeer et Ngawang Sangdrol, une des « nonnes chantantes de la prison de Drapchi ». Dui Hua communique souvent des déclarations sur les cas de prisonniers traités, quand un prisonnier reçoit une réduction de peine ou est libéré[3].

Outre ses relations avec le gouvernement chinois, Dui Hua a forgé de nombreux partenariats avec les officiels de l'Union européenne (UE), des États-Unis, et d'autres pays et organisations qui ont des dialogues sur les droits de l'Homme avec la Chine.

Recherche

Dui Hua dirige sa propre recherche et produit des analyses sur les cas de prisonniers, la justice pénale, et la loi en Chine. La fondation maintient une base de données comportant des informations détaillées sur 15 000 prisonniers politiques chinois. Cette base de données est largement considérée comme la source mondiale la plus complète d'information sur les personnes détenues dans les prisons chinoises. Pour accumuler des données, Dui Hua trouve souvent l'information sur des cas préalablement inconnus imprimés dans les éditions du gouvernement chinois officiels[4].


Statut Consultatif Spéciale à l'ONU

En 2005, le Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) a accordé à Dui Hua le "statut consultatif spécial", qui permet aux représentants de Dui Hua d'assister à des réunions de l'ECOSOC et les corps apparentés, permettant à la fondation de soumettre des déclarations et des rapports. Dui Hua est la seule organisation outre-mer non gouvernementale indépendante focalisée sur les droits de l'Homme de la Chine qui a ce statut. Avec son statut consultatif, Dui Hua a participé à des séances de l'ONU et a soumis plusieurs déclarations sur les droits de l'Homme en Chine à l'ONU[5],[6].


Publications

Dui Hua publie Dialogue (中美对话), un bulletin trimestriel qui inclut des articles sur les activités de l'organisation et les problèmes de droits de l'Homme lié à la mission de Dui Hua, comme le dialogue sur les droits de l'Homme avec la Chine, les préoccupations sur les droits à la fois aux États-Unis et en Chine, et des informations sur les prisonniers et des recherches.

Dui Hua produit aussi des Editions Occasionnelles bilingues qui présentent et analysent certaines des recherches de la fondation sur le crime politique en Chine. Produit dans quatre collections différentes, les volumes sont consacrés aux cas, aux verdicts, et aux statistiques déduites des sources originales du gouvernement chinois, et sont distribués aux organisations et aux individus qui traitent les problèmes de droits de l'Homme en Chine[7].

Références

Voir aussi

Liens internes

Liens externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Fondation Dui Hua de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно сделать НИР?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • John Kamm — est un homme d affaires américain et un activiste défenseur des Droits de l homme et fondateur de la Fondation Dui Hua. Il est crédité pour avoir aidé quelque 400 prisonniers politiques chinois, tibétains et ouighours[1]. Sommaire 1 Travail… …   Wikipédia en Français

  • Ngawang Choephel — Ngawang Choephel …   Wikipédia en Français

  • Ngawang Chophel — Ngawang Choephel est un ethnomusicologue, réalisateur de documentaires, et ancien prisonnier politique[1] tibétain[2]. Sommaire 1 Aperçu général 2 …   Wikipédia en Français

  • Phuntsog Nyidron — ou Phuntsok Nyidrol est une nonne tibétaine suivant le Bouddhisme tibétain née en 1969 au Tibet, et qui fut emprisonnée par le gouvernement de la République populaire de Chine en 1989 et libérée en 2004. [1] Elle vit en Suisse depuis 2006.… …   Wikipédia en Français

  • Rebiya Kadeer — Ellen Sauerbrey (à gauche) Secrétaire d État adjointe à la population, aux réfugiés et à la migration, rencontrant Rebiya Kadeer (au centre) et Alim Seytoff, secrétaire général du Uyghur Human Rights Project (UHRP) Rebiya Kadeer (née le 21… …   Wikipédia en Français

  • Liste d'associations de Tibétains en exil — Cet article présente une liste d associations de Tibétains en exil. La cause tibétaine vise à restaurer le respect des Droits de l homme et de la liberté des Tibétains mis à mal par la politique chinoise au Tibet encore aujourd hui, et ce depuis… …   Wikipédia en Français

  • Liste Des Associations Des Tibétains En Exil — Free Tibet La cause tibétaine vise à restaurer le respect des Droits de l Homme et de la liberté des Tibétains mises à mal par la politique chinoise au Tibet encore aujourd hui, et ce depuis l invasion de 1950. Cette cause est soutenue par des… …   Wikipédia en Français

  • Liste des associations des Tibetains en exil — Liste des associations des Tibétains en exil Free Tibet La cause tibétaine vise à restaurer le respect des Droits de l Homme et de la liberté des Tibétains mises à mal par la politique chinoise au Tibet encore aujourd hui, et ce depuis l invasion …   Wikipédia en Français

  • Liste des associations des Tibétains en exil — Free Tibet La cause tibétaine vise à restaurer le respect des Droits de l Homme et de la liberté des Tibétains mises à mal par la politique chinoise au Tibet encore aujourd hui, et ce depuis l invasion de 1950. Cette cause est soutenue par des… …   Wikipédia en Français

  • Liste des associations des tibétains en exil — Free Tibet La cause tibétaine vise à restaurer le respect des Droits de l Homme et de la liberté des Tibétains mises à mal par la politique chinoise au Tibet encore aujourd hui, et ce depuis l invasion de 1950. Cette cause est soutenue par des… …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”