Françoise Schervier

Franziska Schervier

Françoise Schervier (8 janvier 1819 - 14 décembre 1876) est une fondatrice allemande d'une congrégation franciscaine destinée à l'assistance aux malades, aux personnes âgées et aux exclus. Elle est une bienheureuse de l'Église catholique romaine.

Biographie

Françoise, en allemand Franziska Schervier, naquit à Aix-la-Chapelle, le 8 janvier 1819, dans une famille aisée dont le père Johann Heinrich Schervier était vice-maire de la ville. Sa mère, née Marie-Louise Migeon, d'origine française, mourut de tuberculose en 1832.

Soucieuse de la question sociale dans un esprit de charité chrétienne, à une époque où la Rhénanie s'industrialisait, Françoise Schervier entra dans le Tiers ordre franciscain en 1845 et fonda une congrégation religieuse à Aix-la-Chapelle, les Pauvres Sœurs de Saint François, approuvées par l'archevêque de Cologne, Mgr Johannes von Geissel, en 1851.

La congrégation était vouée à l'assistance aux pauvres et aux malades. Très vite elle connut une expansion rapide. Une fondation fut ouverte à Cincinnati aux Etats-Unis en 1858. Une branche masculine, destinée à l'éducation des orphelins, fut créée en 1857 par Johannes Höver (ou Hoever) en 1857.

Souffrant d'asthme, Mère Françoise fut guérie à Lourdes, en 1870.

Mère Françoise Schervier mourut le 14 décembre 1876.

La congrégation fut approuvée par Pie X en 1908.

Elle fut béatifiée par le pape Paul VI à Rome en 1974. À l'époque, les religieuses issues de la fondation de Mère Françoise Schervier étaient au nombre de 1700.

Depuis l'autonomie de la Province des États-Unis en 1959, la congrégation s'est divisée en deux branches :

• Les Pauvres Sœurs de Saint François, dont la maison-mère est à Aix-la-Chapelle
• Les Sœurs Franciscaines des Pauvres, dont la maison-mère est à New York

Des maisons de retraite sous le nom de "Françoise Schervier" existent en Belgique.

Liens externes

• http://www.schervier-orden.de
• http://www.franciscansisters.org/english/about/history.html

Notes et références

Petra Fietzek, Franziska Schervier : Worte allein vermögen nichts, Ed. Matthias-Grünewald, Mayence, 2003