Gabriel de Lurieu

Jules Joseph Gabriel de Lurieu, né le 11 février 1792 à Paris où il est mort le 28 mars 1869, est un auteur et dramaturge français.

On lui doit de nombreuses pièces de théâtre et livrets d'opéras-comiques écrits pour la plupart en collaboration, notamment avec Théophile Marion Dumersan, Francis d'Allarde, Armand d'Artois, Nicolas Brazier, Eugène Scribe, Bernard Lopez, Élie Sauvage, Alexis Wafflard, Théodore-Ferdinand Vallou de Villeneuve, Auguste-Michel Benoît Gaudichot Masson, Adolphe Charles Adam, Emmanuel Théaulon.

Il a également signé avec Armand d'Artois et Francis de Lurieu sous le pseudonyme collectif « Sapajou^[1] », et sous « J. Gabriel », « Jules », « Gabriel Lurieu » et « Monsieur Sapajou ».

Théâtre

• Les Solliciteurs et les fous, comédie en 1 acte avec Mélesville, 1818, théâtre de la Porte Saint-Martin.
• Les Blouses ou La Soirée à la mode, vaudeville en 1 acte avec Achille d'Artois et Emmanuel Théaulon, 1822, théâtre des Variétés.
• Le Gascon à trois visages, folie parade avec Charles Honoré, 24 décembre 1823, théâtre de la Porte Saint-Martin.
• La Belle Écaillère, drame vaudeville avec Emmanuel Théaulon, 27 septembre 1836, théâtre de la Gaîté.
• Crouton, chef d'école ou Le Peintre véritablement artiste, tableau en 1 acte mêlé de couplets, avec Emmanuel Théaulon et Frédéric de Courcy , 11 avril, 1837, théâtre des Variétés.
• La Dot de Cécile, vaudeville en 2 actes avec Emmanuel Théaulon et Angel , 30 octobre, 1837, théâtre du Palais Royal.
• Argentine avec Charles Dupeuty et Michel Delaporte, 1839, théâtre du Palais Royal.

Gabriel de Lurieu est l'auteur du livret de l'opéra "La perle du Brésil" de Félicien David.

Gabriel de Lurieu a publié dans un recueil de 1815, une courte pièce de vaudeville, jouée en octobre 1814 au théâtre du Vaudeville à Paris, intitulée "Le Tambour et la Vivandière". L'ouvrage est disponible à la bibliothèque de l'Université du Michigan à Ann Arbor.

Note

1. ↑ D'après Quérard, cité par le Centre d'Études du XIX^e siècle français : Collection O'Neill-Karch, n° 215