Gagne de Perrigny

Gagne de Perrigny

Famille Gagne de Perrigny

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La famille Gagne de Perrigny est une famille noble de Bourgogne qui a compté plusieurs magistrats et notables dijonnais (XVIe siècle-XVIIIe siècle). Cette famille, branche aînée de la famille Gaigne d'Ornée, a possédé quelques seigneuries dans cette région, dont Perrigny-lès-Dijon.

Sommaire

Des Gaigne aux Gagne de Perrigny

L'origine des Gagne

Il semble que l'origine de cette famille bourguignonne, issue des "Gaigne d'Ornée", soit autunoise. Au début du XVIe siècle, Barthélémy Gaigne, seigneur d'Ornée et de Porcheresse, est ainsi procureur du roi à Autun. Ses armoiries sont : "d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois molettes d'éperon colletées d'or, celle de la pointe soutenue d'un croissant d'argent". La devise est : "In Me Fel Nullum". Il est ensuite procureur général au Parlement de Bourgogne, à Dijon (1516). Réprimandé sur sa façon de servir en 1523, il doit faire amende honorable. Son fils, également appelé Barthélémy Gaigne, est aussi procureur général à ce parlement (1545). Il devient conseiller en 1551 et lègue en 1576 cet office à son fils, Jean Gaigne (?-1615). Ce dernier soutient les intérets du roi Henri IV, au contraire de la branche cadette de la famille, celle de son frère André. Lors de la "trahison" de Jacques Laverne, maire de Dijon, en 1594, il est enfermé dans une tour de la ville, sa tête ayant été mise à prix par le parti du duc de Mayenne. Il ne la sauve qu'en payant la somme de 500 écus. On le fait évader secrètement et, escorté de trente cavaliers, il rejoint sa compagnie restée fidèle à Semur. Le 7 janvier 1597, au lendemain de la lutte, il rompt définitivement avec l'autre branche de la famille ; il adopte alors le nom de "Gagne", en remplacement de "Gaigne", et supprime dans ses armoiries le chevron et le croissant. Plus tard, le blason sera porté par deux licornes au naturel et la devise deviendra : "Recalcitrantem Cogo".

L'installation à Perrigny (XVIIe siècle)

Au XVIIe siècle, son fils, Nicolas Gagne (1580-?), épouse Claude Joly, fille d'Antoine Joly, baron de Blaisy et greffier en chef au parlement dijonnais (1612). Il devient ensuite trésorier général de la généralité de Bourgogne. Enrichi, il achète en 1650 Perrigny, une petite seigneurie proche de Dijon où il s'installe. Son fils, Antoine-Bernard Gagne (1623-1686), conseiller depuis 1645, hérite de ce domaine[1]. En 1675, celui-ci est président à mortier au Parlement de Dijon, ville dans laquelle il se fait construire un hôtel particulier[2]. En 1676, Antoine-Bernard acquiert également un autre domaine : le château du SauvementCiry-le-Noble). Par la suite, d'autres domaines bourguignons entreront, souvent par mariage, dans cette famille : Pouilly-sur-Saône, Pagny-la-Ville, Simard,... Elle commence alors à être distinguée par l'appellation "Gagne de Perrigny", du nom de la seigneurie d'origine. Antoine (1645-1711), fils aîné et aussi conseiller au parlement (1674), reçoit lors de son mariage, en 1677, la promesse d'obtenir Perrigny. Il hérite de son père en 1686. Son frère, Jean-Baptiste, donnera naissance à la branche des Gagne, seigneurs de Pouilly. Quant à leur sœur, elle épouse Benoit-Bernard Bouhier, marquis de Beaumanoir (Lantenay) et président du Grand Conseil (1642-1682).

Des notables bourguignons (XVIIIe siècle)

Au XVIIIe siècle, la famille Gagne continue de donner des conseillers au parlement de Bourgogne : Philibert-Bernard Gagne de Perrigny, fils d'Antoine et petit-fils d'Antoine-Bernard ; François-Aimé-J. en 1712 ; Jean-Baptiste, alors appelé "Gagne de Pouilly" (1737). Philibert-Bernard Gagne (1689-1759) marque grandement cette famille, de part sa longévité mais surtout, en raison de son influence parmi la société des magistrats dijonnais. Seigneur de Perrigny en 1711, conseiller du roi, il devient président à mortier au Parlement de Bourgogne à seulement 25 ans (27 mai 1715). Par son mariage avec Jeanne-Marie de Thésut, fille de Jean de Thésut, sieur de Ragy, il s'établit aussi en Bresse. Il gagne surtout en influence grace à ce beau-père, intendant du gouverneur de Bourgogne et ayant ses accès à Versailles. Au milieu du siècle, au faîte de sa puissance, ce notable entreprend une série de travaux dans ses domaines de la plaine dijonnaise. À son décès, son fils Antoine-Jean lui succède (1759). Celui-ci récupère aussi le comté de Saulon de sa tante Claude-Marie qui avait épousé le seigneur local, Pierre-Bernard Legrand, et en conservait l'usufruit étant veuve. À la tête de tous ces domaines (Perrigny, Saulon, Pouilly, Simard, etc), lui-aussi connait les honneurs : il est gouverneur de Louhans en 1766 et comte de Perrigny en 1768.

Les seigneuries bourguignonnes

Traces du château de Perrigny (démoli) sur le plan cadastral de 1812

Perrigny, Sauvement, Pouilly

La seigneurie de Perrigny-lès-Dijon, avec le hameau de Domois, est acheté par Nicolas Gagne le 12 août 1650, pour 30000 livres, à Claude d'Épinac, veuve de Louis de Pernes, un colonel d'infanterie élu aux États généraux de Bourgogne. Ce petit fief, ancienne propriété de Nicolas Rolin puis de son fils Guillaume Rolin de Beauchamp, porte alors un vieux château médiéval reconstruit du temps du chancelier (1449). Son fils, Antoine-Bernard Gagne, outre son hôtel particulier dijonnais bien plus confortable, acquiert aussi le château du Sauvement en 1676. Le domaine patrinien passe ensuite à Antoine Gagne (1686). Philibert-Bernard Gagne de Perrigny hérite à son tour du fief en 1711. Il décide d'aménager ses domaines et de reconstruire les châteaux dans un style moderne. Pour le château de Pouilly, des plans sont commandés à l'architecte Jean-Antoine Caristie. À Perrigny, un projet confié à l'architecte Claude Desgots prévoit de démolir l'édifice médiéval pour le remplacer par une construction moderne (1727). Le parc adjacent est redessiné et planté d'essences rares et des allées ombragées sont tracées dans le petit bois environnant ainsi que sur les chemins d'accès au domaine. En 1768, le comté de Perrigny, avec Domois et la rente de la Sansfond, est constitué au profit d'Antoine-Jean Gagne, propriétaire depuis 1759.

Château de Saulon

Saulon

Grâce à un mariage avec Pierre-François-Bernard Legrand, dernier seigneur local au milieu du XVIIIe siècle, la famille Gagne de Perrigny domine aussi le comté de Saulon[3]. Rapidement veuve (vers 1715), Claude-Marie Gagne hérite même de son fils, Alexandre, en 1727 (lui-même héritier de son frère aîné Antoine en 1722). Elle conserve alors l'usufruit du domaine jusqu'à sa cession à Antoine-Jean Gagne de Perrigny. Plusieurs écarts sont rattachés à ce comté : le vieux manoir de Layer, le hameau de Fénay, une partie de Chevigny (l'autre appartenant à la Sainte-Chapelle de Dijon), Barges, l'étang de Sathenay, Noiron-lès-Cîteaux (aujourd'hui, Noiron-sous-Gevrey) et même une tour à Is-sur-Tille. Le château de Saulon date du siècle précédent (XVIIe siècle). Confortable, il est parfois préféré aux différents chantiers en cours, d'autant plus que l'hôtel dijonnais a été vendu vers 1740 au Trésorier des États de Bourgogne, Marc-Antoine Chartraire de Montigny. Après 1768, Antoine-Jean Gagne réunit ses deux comtés, Perrigny et Saulon, pour constituer un seul ensemble.

Articles connexes : Saulon-la-Rue et Fénay.

Les domaines bressans

Par reprise de fief (1728), Philibert-Bernard Gagne est également seigneur dans la Bresse louhannaise : Simard, Bessandrey, Quain, Bantanges, une partie de Charangeroux, Saint-Germain-du-Plain... En 1713, il a épousé Jeanne-Marie de Thésut, fille du sieur de Ragy ; elle hérite de domaines qui appartenaient à sa famille depuis 1667. D'ailleurs, elle y consacre son temps et ses moyens, même après la mort de son mari en 1759. Elle fonde un lit pour un pauvre de Simard à l'hôpital de Louhans en 1764. Elle comble de bienfaits l'église du même village. Leur fils, Antoine-Jean Gagne de Perrigny, est marquis de Bantanges, puis gouverneur de la Bresse (Louhans, 1766). Au décès de sa mère le 2 août 1773, il hérite de Simard et conserve ces lieux jusqu'à son propre décès (1783).

Une famille parmi la haute société dijonnaise

Jeanne (?) Gagne de Perrigny (peint vers 1715-1720 par N. de Largillière (1656-1746))

La noblesse de robe et le clergé

Par ses fonctions de conseillers ou de présidents à mortier, la famille Gagne de Perrigny s'impose parmi la noblesse de robe dijonnaise. Philibert-Bernard Gagne fréquente ainsi la salon littéraire de madame Des Vieux. Mais cette famille défend surtout les intérêts des parlementaires face aux officiers des États de Bourgogne. En 1744, quand Jacques de Varenne, secrétaire en chef des États, plaide pour la présidente Fyot de La Marche, il s'attire les foudres de Philibert-Bernard Gagne. Celui-ci déclare : « Une femme colère peut tout dire, un impudent tout écrire ; on rit de l'une, on méprise l'autre : tout deux sont sans conséquence. »[4],[5] C'est que ces magistrats sont opposés à une perte de leurs pouvoirs et autres prérogatives face au pouvoir administratif. Le chancelier d'Aguesseau doit finalement intervenir pour calmer les protagonistes. Leur noblesse est réaffirmée par les titres de leur domaines : le comté de Saulon entre dans la famille par mariage et, en 1768, c'est le vieux domaine de Perrigny qui devient comté. Cette famille obtient également des charges : Antoine-Jean est nommé gouverneur de Louhans (20 décembre 1766). Elle est aussi représentée dans le clergé : Claudine Gagne de Perrigny (1723-1809) est abbesse de Notre-Dame de Tart et l'abbaye des Génovéfains de Châtillon est remaniée en 1739 par son avant-dernier abbé commendataire, Aimé-Claude-François Gagne de Perrigny[6]. Celui-ci est aussi abbé de Livry et chanoine de Notre-Dame de Paris (ville où il décédera). En outre, il représente le clergé parmi les Élus des États de Bourgogne, de 1727 à 1730, puis de 1736 à 1739. Il utilise son influence pour faire imprimer à Dijon la "Relation de la fête donnée par les Élus de Bourgogne au sujet de la naissance de Monseigneur le Dauphin".

Les stratégies matrimoniales

Les mariages permettent aussi à cette famille de maintenir son rang parmi la société des magistrats dijonnais. Philibert-Bernard, par son union avec Jeanne-Marie de Thésut, accroît son influence et son domaine, notamment dans la Bresse louhannaise. Jeanne-Claude-Marie Gagne de Perrigny (1648-1724) épouse Benoit Bernard Bouhier (1642-1682) ; elle est la mère du notable dijonnais Bouhier de Lantenay (1672-1746), président au Parlement de Dijon. Le comté de Saulon entre dans le patrimoine des Gagne de Perrigny par le mariage de Claude-Marie Gagne, fille d'Antoine, avec Pierre-François-Bernard Legrand, également président au parlement dijonnais. Marguerite-Philiberte Gagne de Perrigny (1722-1811)[7], fille de Philibert-Bernard, s'unit le 17 juillet 1742 à un autre premier président au Parlement de Bourgogne, Bénigne Legouz de Saint-Seine (1719-1800). De même, leur fille, Jeanne-Marie Legouz de Saint-Seine[8], est choisie en 1766 pour être la seconde épouse du président Charles de Brosses, célébrité d'alors à qui son oncle, Antoine-Jean, avait déjà offert le marbre antique découvert sur le chantier de Perrigny pour participer à la réalisation du mausolée de sa première femme, morte en 1761.

Le déclin à la fin du XVIIIe siècle

Pourtant, il semble que cette famille connaisse un certain revers de fortune ou, tout au moins, un relatif déclin à la fin du XVIIIe siècle. L'aménagement du château de Perrigny n'est pas totalement achevé comme le prévoyait le projet initial. La banalité du four est revendue aux habitants du village (1768)[9]. Le "Petit Bois" aménagé environnant le domaine doit être vendu : il est rendu à l'agriculture dans les années 1770[10]. Par ailleurs, les unions matrimoniales ont aussi des conséquences fâcheuses. Le château du Sauvement, apporté en dot par Jeanne-Claude-Bernardine Gagne de Perrigny lors de son mariage, sort définitivement de la famille. Il échoit à son mari, Louis-Barnabé de Beaudéan (1714-1791), comte de Parabère[11]. La descendance mâle des Gagne de Perrigny pose également problème ! Le deuxième fils de Philibert-Bernard, Abraham-Michel Gagne de Perrigny meurt à Fribourg, en 1745. Le dernier seigneur de Perrigny et Saulon, le comte Antoine-Jean, décède à Paris le 13 juin 1783, lui aussi sans postérité mâle. Ses deux domaines, avec toutes leurs dépendances, passent à famille de Clermont-Tonnerre, en la personne du jeune marquis de Montoison, Anne-Charles de Clermont (1773-1855)[9]. Celui-ci est l'arrière-petit-fils (du côté maternel) du sire de Ragy, Jean de Thésut, le beau-père de Philibert-Bernard Gagne de Perrigny. Le dernier représentant de la famille est Jean-Baptiste Gagne de Perrigny, baron de Pouilly. En 1789, il lègue ses domaines (Pouilly, Simard...), ses titres et son nom à son parent, Bénigne-Alexandre Legouz de Saint-Seine (1763-1828), petit-fils de Bernard-Philibert et dernier comte de Louhans.

Arbre généalogique

Voir aussi

Liens internes

Bibliographie

  • Élisabeth Françoise de Lacuicine, Le parlement de Bourgogne depuis son origine jusqu'à sa chute, Dijon, Rabutot, 1864 (2ème édition). Lien
  • Julian Swann, Provincial Power and Absolute Monarchy, the Estates General of Burgondy (1661-1790), Cambridge University Press, Cambridge, 2003. Lien

Notes

  1. Le fief de Perrigny est repris par Antoine-Bernard Gagne le 12 août 1672, même s'il était déjà seigneur effectif depuis la mort de son père, Nicolas. Il est ainsi seigneur en 1666, date de l'enquête de l'intendant Bouchu.
  2. Cet hôtel dijonnais situé rue de Varenne est aujourd'hui appelé "Hôtel Chartraire-de-Montigny" (siège de la DRAC). Fiche Mérimée
  3. Saulon a été érigé en comté en 1657.
  4. Élisabeth Françoise de Lacuicine, op. cité. (page 216)
  5. Julian Swann, op. cité. (page 275)
  6. Fiche Patrimoine-de-France
  7. Marguerite-Philiberte Gagne de Perrigny est née le 30 octobre 1722. Lien vers un extrait de son acte de naissance
  8. Jeanne-Marie Legouz de Saint-Seine (1747-1778) épouse Charles de Brosses le 2 septembre 1766. Elle décède le 1er novembre 1778 en laissant quatre enfants.
  9. a  et b Joseph Garnier, Côte d'Or - Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Archives civiles séries D & E, Tome 1, Dijon, Éd. Darantière, 1898, pp. 116-151.
  10. Courtépée (Abbé) et Beguillet, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, (écrit vers 1775), 3ème édition, Avallon, 1967.
  11. Louis-Barnabé de Beaudéan (1714-1791), comte de Parabère, avait déjà épousé la jeune Françoise-Claire de Gourgue (1738-1757). Il se remarie en deuxièmes noces à Jeanne-Claude-Bernardine Marie Gagne de Perrigny en 1760. Il semble que le château du Sauvement lui échoit en 1766. Les dates sont donc à vérifier !
  12. Arbre des Gaigne
  13. Arbre des Gagne
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