11e régiment d'infanterie coloniale

11e régiment d'infanterie coloniale
11e régiment d'infanterie coloniale
Insigne régimentaire du 11e Régiment d’Infanterie Coloniale.jpg
Insigne régimentaire du Bataillon de marche de Cochinchine du 11e RIC.jpg
11° Régiment d’Infanterie de Marine, C.E.C.jpg

Les insignes régimentaires du 11e R.I.C
Insigne régimentaire du 11e Régiment d'infanterie de marine du Centre d'entraînement commandos de Quelern.

Période 18691962
Pays Drapeau de France France
Branche Armée de Terre
Type troupes coloniale
Rôle Infanterie
Garnison Saïgon
Ancienne dénomination Régiment de Marche de Cochinchine
11e Régiment d'Infanterie de Marine.
Couleurs rouge et bleu
Inscriptions sur l’emblème Sébastopol 1854-55
Cochinchine 1860
Tuyen-Quan 1885
Abomey 1893
Tien-Tsin 1900
Pékin 1900
Indochine 1945-1950-1954
AFN 1952-1962
Anniversaire Bazeilles
Guerres Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Batailles Cent jours de Pékin

Logo insigne des troupes de marine. Le 11e régiment d'infanterie coloniale est une unité de l'armée de terre française.

Sommaire

Création et différentes dénominations


Les premières campagnes

  • Les nombreuses expéditions coloniales qui eurent lieu à partir de 1880 nécessitèrent bientôt une augmentation considérable des troupes de la Marine. Un décret du 1er mars 1890 dédoubla les anciens régiments; ceux de nouvelle formation prirent les numéros de 5 à 8, mais il ne leur fut attribué ni compagnie hors rang ni fanfare. Six régiments furent constitués à 3 bataillons de 4 compagnies, avec un dépôt de 2 compagnies; les 4e et 8e eurent 4 bataillons de 4 compagnies. Les régiments de marche d'Indochine devinrent les 9e, 10eet 11e régiments d'infanterie de marine, les deux premiers a 3 bataillons, le troisième à 2 bataillons de 4 compagnies. Les six compagnies en garnison a la Nouvelle-Calédonie formèrent le 12e régiment à deux bataillon de 3 compagnies, et les compagnies stationnées dans les autres colonies furent groupées en bataillons ou détachements formant corps dont les effectifs varièrent de quatre à une compagnie.
  • Campagne du Tonkin. Les dernières affaires furent celle de Hué (juillet 1885); la prise de Binh-Dinh, du fort de Ben-Mé (juillet 1886), les opérations dans la région de Lao-Kaï (janvier et février 1887) et celles du bassin de la Rivière-Noire (colonne Pernot, 1887-1888). À cette époque, les unités de marche avaient formé les 9e, 10e et 11e régiment d'infanterie de marine. La pacification du pays se fit avec le général Gallieni qui, de 1802 à 1886, nettoya les zones de guerilla et lutta contre le chef rebelle, le De Tham, et sous l'influence de grands administrateurs tels que Paul Bert et Paul Doumer. Avec la paix vinrent les temps de la prospérité de l'Indochine, une des très belles réalisations de la IIIe République, à laquelle l'Armée coloniale prit sa très large part.
  • Chine 1900 :
  • Pour mémoire, il faut mentionner ici les événements qui se déroulèrent en Chine en 1900, et qui sont connus sous le nom de "révolte des Boxers". Le 30 juin, un détachement envoyé en toute hâte de Saïgon débarqua à Takou arrivant à temps pour sauver la concession française du Peï-Ho. il se composait, sous les ordres du Lieutenant-colonel Itasse, d'un bataillon du 11e Colonial, commandant Brenot, et d'une batterie d'artillerie de marine, capitaine Joseph. Le feu de cette batterie' qui tirait des obus à la mélinite, fut prépondérant dans cette courte campagne qui réunit des contingents de toutes les nations possédant des intérêts en Chine : Russie, Japon, Allemagne, Angleterre, Italie, etc. Le 13 juillet deux bataillons de marsouins(Feldmann et Bouet) dont un le 11e colonial attaquèrent les portes de Tien tsin. Les forts chinois sautèrent sous l'effet des obus français, la ville fut prise. Puis les concessions et légations de Pékin furent délivrées après un siège de 58 jours. Les troupes internationales firent leur entrée dans le palais impérial le 28 août. Le corps d'occupation du général Voyron se chargea des opérations de police qui suivirent.

Jusqu'à la Première Guerre mondiale

  • Groupe de l’Indochine en 1914
  • quartier général à Hanoï. Division du Tonkin Hanoï, comprenant la 1re brigade à Hanoï (9e régiment d'infanterie coloniale) à Hanoi, 1er régiment de Tirailleurs tonkinois à Hanoi, 4e régiment de tirailleurs tonkinois a, Nam-Dinh) et la 2e brigade à Bac-Ninh (10e régiment d'infanterie coloniale à Haïphong), 2e régiment de tirailleurs tonkinois au 7 pagodes, 3e régiment de tirailleurs tonkinois à Bac-Ninh). Cette division comprenait encore une 3e brigade à Saigon (11e régiment d’infanterie coloniale à Saigon) et 1er régiment de tirailleurs annamites, Les Mares, ces deux unités chacune à quatre bataillons au lien de trois comme les précédentes.

La Première Guerre mondiale

Insigne d'épaule l'ancre d'infanterie de marine.

L'entre-deux-guerres

La Seconde Guerre mondiale

11e régiment d'infanterie coloniale (11e RIC) 1er, 2e, 3e, 4e bataillons (à partir de 1944), détachement motorisé de Cochinchine

  • 12 septembre 1945 - au secours de Saïgon. Il constitue trois bataillons de coloniaux qui deviennent Groupement de Marche du 11e RIC sous le commandement du Lt-colonel Runner, et un bataillon de fusiliers marins commandé par le Capitaine de Corvette Picheral. Très motivés, connaissant bien le pays, ils vont se révéler très utiles.

L'après Seconde Guerre mondiale

Drapeau du régiment

Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau, ainsi que l'inscription [1],[2]:

11e régiment d'infanterie coloniale - drapeau.svg

Décorations

Insigne du 11e Régiment d'Infanterie Coloniale


Devise du 11e Régiment d'Infanterie Coloniale

Traditions

Portrait d'un Adjudant TDM.
La fête des troupes de marine
  • Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les 31 août et le 1er septembre 1870.
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
  • Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.

Sources et bibliographie

  • Erwan Bergot, La coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : décembre 1982, n° d'éditeur 7576, n° d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.

Notes et références

  1. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
  2. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie

Voir aussi

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