Gap

Gap
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44° 33′ 34″ N 6° 04′ 43″ E / 44.5594444444, 6.07861111111

Gap
Centre ville de Gap
Centre ville de Gap
Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de six cantons
Code commune 05061
Code postal 05000
Maire
Mandat en cours
Roger Didier
2008 - 2014
Site web ville-gap.fr
Démographie
Population 38 584 hab. (2008)
Densité 349 hab./km²
Aire urbaine 44 773 hab. ()
Gentilé Gapençais[1]
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 34″ Nord
       6° 04′ 43″ Est
/ 44.5594444444, 6.07861111111
Altitudes mini. 625 m — maxi. 2360 m
Superficie 110,43 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Gap est une commune française située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, chef-lieu du département des Hautes-Alpes.

Sommaire

Géographie

Localisation

Vue panoramique de Gap

Située sur la route Napoléon qui traverse le col Bayard au nord de la ville, Gap est entre Dauphiné historique et Provence administrative. Elle est, avec ses 45 000 habitants, la principale agglomération des Alpes du Sud ; à 750 mètres d´altitude, au bord de la Luye, Gap est au milieu d´une nature riche et préservée, au sud-ouest du parc national des Écrins, au sud-est du massif du Dévoluy, à l´ouest du lac de Serre-Ponçon et au nord de la Durance.

Géologie et relief

Le sillon de Gap, une large vallée glaciaire.
Le bloc erratique de Peyre-Ossel posé sur une moraine latérale.
Couches calcaires du pic de Charance.

La commune de Gap est presque entièrement située dans le sillon de Gap[2], une large vallée dont le fond est situé à environ 735 mètres d´altitude et dont le flanc ouest atteint près de 2 000 mètres (montagne de Charance et pic de Gleize).

Cette vallée a été modelée par le glacier de la Durance[3] lors de la dernière période glaciaire appelée glaciation de Würm.
Ainsi, les sols sont très souvent constitués par des dépôts morainiques. Pas moins de cinq niveaux de moraines latérales et frontales sont observables[4]. Celles-ci sont bien visibles, notamment sur les pentes sud du col Bayard, où elles forment par endroits des terrasses utilisées par l'agriculture.
En se retirant, le glacier a également laissé des blocs erratiques de plusieurs mètres de haut. On peut citer entre autres les blocs erratiques de Peyre-Ossel[5] et de la Justice [6].
Le glacier, qui au Quaternaire a modelé le sillon de Gap, présentait plusieurs diffluences : une vers la glacier du Drac par les cols de Manse et de Bayard[7] et une vers la vallée du Buëch par le seuil de La Freissinouse[8].

La couverture de débris morainiques omniprésente dans le sillon de Gap n'est pas le seul vestige de la glaciation du Quaternaire. On retrouve également la topographie typique des vallées glaciaires. L'emplacement même de la ville de Gap correspond à un ombilic glaciaire, où se sont déposées de grandes quantités d'argile. En amont se situe le verrou glaciaire de Pont-Sarrazin et en aval celui de la Tourronde[9].

L'action mécanique du glacier de la Durance a été facilitée par la présence de couches relativement friables. La partie centrale et sud-est de la commune est principalement constituée de roches tendres (marnes noires Callovo-Oxfordien). Elles sont constituées de schistes argileux tendres de couleurs bleutées ou brunes[10]. Dans la partie nord-ouest, des roches plus dures de couleurs claires, en calcaires Tithoniques, forment par endroits des barres rocheuses voire des corniches[11].

Hydrographie

La Luye à Gap près du parc de la Pépinière.

La ville de Gap est traversée par la Luye, rivière affluent de la Durance et dont le cours total représente 22,6 kilomètres. Lors de son passage dans la commune, la Luye reçoit plusieurs torrents. Il s'agit, sur la rive droite du torrent du Buzon long de 5,1 kilomètres, du torrent de Bonne (9,4 km) et du torrent de Cristaye (2,4 km) ; et sur la rive gauche, du canal de la Magdeleine (5,3 km), du torrent du Riotord (4,8 km) et du torrent du Partiment long de (6,7 km)[12].

Même si le bassin hydrographique de la Luye représente une portion importante de la commune, une partie des eaux de pluie rejoint la Durance par l'intermédiaire du torrent de Malecombe, puis du Rousine.

Le lac réservoir des Jaussauds.

C'est dans le nord de la commune que se situent les sources du Petit Buëch. Situées aux environ de 1700 mètres d'altitude et appartenant au bassin versant du Buëch, elles donnent naissance à deux torrents. Ceux-ci, au bout de quelques kilomètres, convergent à l'ancien village de Chaudun pour former le Petit Buëch[13].

Enfin, un important système de canaux alimente entre autres Gap en eau potable et en eau pour l'irrigation. Il s'agit du canal de Gap (ou canal du Drac) long d'environ 30 kilomètres (composé de deux branches), auquel sont adjoints les lacs réservoirs des Manes et des Jaussauds[14].

Climat

Station météorologique de Gap Varsie.

Son climat tempéré est d'influence méditerranéenne (étés chauds et secs) et également montagnarde (hivers froids).

Ainsi la caractéristique principale du climat local est l'importance de l'ensoleillement dont bénéficie la ville. En outre les chutes de neige soulignent le caractère montagnard de la cité. Si les orages sont fréquents en été, le brouillard est plutôt exceptionnel.

Tableau comparatif des données météorologiques de Gap et de quelques villes françaises
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Gap 2 540 h/an[15] 868 mm/an[16] 19,1 j/an[15] 32 j/an[17] 7 j/an[17]
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Les tableaux ci-dessous représentent les moyennes des températures mensuelles.

Ils montrent aussi les températures moyennes maximales et minimales sur la période 1951-1970.

Nuvola apps kweather.png  Températures en °C
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moyenne année
Températures moyennes maximales(1951-1970)[18] 6,3 8 13,3 16,8 21,5 24,5 27,6 26,5 23 18,2 10,8 7,7 17,0
Températures mensuelles moyennes[16] 0,6 2,4 5,3 8,7 12,5 16,4 19,5 18,8 15,6 10,7 5 1,5 9,8
Températures moyennes minimales(1951-1970)[18] -4,6 -3,7 -0,3 2,3 6 9,2 11,2 10,5 8,5 3,9 0,1 -3,6 3,3

Des comparaisons avec les relevés de la période 1878-1940 ont montré des moyennes maximales plus faibles sur la période 1950-1970 pour les mois d'hiver et d'été. Sur cette même période, toujours pour les mois d'hiver et d'été, on a constaté des moyennes minimales en hausse. Ainsi l'évolution du climat tend vers une atténuation très légère des différences entre les températures hivernales d'une part, et estivales d'autre part[18].

Les températures extrêmes soulignent aussi les composantes montagnardes et méditerranéennes du climat. En effet sur la décennie 1951-1960 le minimum absolu enregistré a été de -18 °C le 3 février 1956. Tandis que le maximum absolu a été de 36,5 °C observé le 8 juillet 1952[18].

Ci-dessous on trouve les précipitations mensuelles moyennes.


Nuvola apps kweather.png  Précipitations en mm
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Cumul annuel
Précipitations mensuelles moyennes[16] 70,8 70 72,5 70,8 81,7 70 45,8 58,3 64,2 95 91,7 77,5 868,3

L'évolution des températures mensuelles moyennes (en rouge) et des précipitations mensuelles moyennes (en bleu) sont résumées dans le graphe ci-dessous.

Températures et précipitations mensuelles moyennes.
La « barre de Bayard », synonyme de beau temps au-dessus de la ville.

En dehors des brises de vallées, le vent dominant est le vent de nord, nommé localement la bise. Il s'agit en fait d'une composante du mistral. Remontant la vallée du Drac, ce vent franchit le plateau Bayard pour redescendre sur Gap. Lorsqu'il entraîne avec lui des nuages, il se produit le phénomène de « la barre de Bayard » : un amoncellement compacte de nuages recouvrent le plateau de Bayard. Poussés par le vent, ils descendent dans la vallée. Sous l'effet de l'augmentation de la pression et de la température, ces nuées disparaissent aussitôt quelques centaines de mètres plus bas. Même en perpétuel mouvement, la couverture nuageuse semble immobile. Si ces conditions sont synonyme de fraicheur en automne et au printemps, et de froid vif en hiver, elles s'accompagnent toujours d'une atmosphère limpide et parfaitement ensoleillée au-dessus de la ville[18].

Voies de communication et transports

Carte des moyens de transport à Gap
  • Réseau routier

La ville de Gap se situe à un carrefour routier : la route nationale 85 d'une part vers le nord et le sud ; la route nationale 94, vers l'est et la route départementale 994 vers l'ouest d'autre part.

La RN 85 assure une liaison en direction de Grenoble distante de 103 kilomètres, de Sisteron, située à 48 kilomètres, et de la Méditerranée. La RN 94 permet d'atteindre Briançon à 87 kilomètres et l'Italie via le col de Montgenèvre. Quant à la départementale 994, elle rejoint Pont-Saint-Esprit, dans le Gard à plus de 150 kilomètres.

15 kilomètres séparent Gap du péage autoroutier de la Saulce sur l'autoroute A51. Cette autoroute assure une liaison rapide vers Aix-en-Provence et Marseille à 170 kilomètres de là, via la vallée de la Durance. Un projet de prolongement de cette autoroute vers le nord, jusqu'au col du Fau existe. Il permettrait de désenclaver la ville.

Compte tenu de l'augmentation de la circulation routière, la création d'un boulevard urbain est devenue une perspective d'amélioration. Celui-ci, long de 9 kilomètres et comportant plusieurs ouvrages d'art, contournera la ville par l'ouest. Concernant aussi bien le trafic de transit que la desserte de la ville elle-même, il devrait partir de la RN 85, à proximité de la zone d'activités de Micropolis au sud-ouest, pour aboutir à la RN 94, vers le carrefour de Romette au nord-est[19].

  • Transports ferroviaires
Article détaillé : Gare de Gap.

La ville possède une gare SNCF. Celle-ci est située sur la ligne Veynes - Briançon.

Dans les années 1930, des travaux visant à la mise en place d'une ligne métrique entre Gap et Corps par le col de Manse furent entrepris. Ceux-ci ne furent jamais terminés et la ligne du Champsaur ne vit jamais le jour.


Aéroports à proximité
Nom Destinations Distance
Grenoble-Isère Europe 140 km (dont 45 d'autoroute)
Marseille-Provence Europe, Afrique, Amérique du Nord, Asie 180 km (dont 160 d'autoroute)
Lyon-Saint Exupéry Europe, Afrique, Amérique du Nord 195 km (dont 100 d'autoroute)
Turin Caselle Europe, Afrique 200 km (dont 70 d'autoroute)
  • Transports aériens

Situé à 13 kilomètres de Gap, l'aérodrome de Gap-Tallard peut recevoir du trafic voyageur. Cependant la grande majorité des mouvements aériens sont à vocation sportive.

  • Transports urbains
Article détaillé : Transports urbains de Gap.

Les transports en commun de la ville sont assurés par le réseau Linea. En 2008, 9 lignes composent ce réseau. On trouve en outre, un service de transport scolaire, une navette domaine de Gap-Charance/Centre ville/Gap-Bayard fonctionnant en juillet et en août, une navette desservant l'hyper-centre et des taxibus à la demande. Mis à part les taxibus, l'ensemble de ces services sont totalement gratuits pour les usagers[20].

  • Pistes cyclables

Plusieurs pistes cyclables parcourent la ville. Certaines sont installées en site propre; d’autres sont des bandes cyclables.

Urbanisme

Morphologie urbaine

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

Il existe plusieurs versions sur l'origine du nom de Gap.

Entre le XIIe et le IIIe siècle av. J.‑C., trois importantes vagues de peuplement ont eu lieu. L'une d'entre elles serait à l'origine du nom[21].
Le premier nom de la ville pourrait être d'origine celte et se serait orthographié Vapincum. Dans ce cas Vapincum désignerait le fond d'une vallée dans une zone montagneuse. Ensuite, la transformation de Vap en Gap aurait été faite sous l'influence des Francs ou plus certainement des Goths chez lesquels le G était plus familier que le V [22].
Cependant, Georges de Manteyer donnerait au nom Vapincum une origine indo-européenne sans être celte; et cela comme le laisse supposer la présence d'une seule consonne p entre deux voyelles a et i[21].
Mais une autre orthographe du nom est suggérée. Ainsi le premier nom aurait été Wapincum. La racine wap présent dans le groupe des langues germaniques a le sens de cours d'eau, lac ou marécage. La partie incum désignerait une provenance ou une dépendance. En définitive Wapincum serait un lieu sous la dépendance d'un marécage, reflétant effectivement l'emplacement primitif de la ville. Wapincum serait devenu Wapum puis Gap[23].

Histoire

Préhistoire

Le premier peuplement de Gap daterait du néolithique[24]. La culture de ces premiers habitants faisait partie du Chasséen méridional[25].

Les très rares témoignages de l'époque préromaine sont constitués par les vestiges d'un oppidum situés au sommet de la colline de Saint-Mens avec quelques traces visibles d'un dolmen mis au jour en 1866[26] et d'un ancien cimetière au lieu-dit Pré Camargue ; mais aucun reste n'a été conservé de ces deux dernières découvertes. Des deniers gaulois ont également été retrouvés[27]. Ces peuples, appartenant probablement à des tribus Caturiges, étaient de langue celtique[28].

La période romaine

Les voies romaines dans les Alpes au IVe siècle.

Le Gapençais fait alors partie du territoire des Voconces, peuple gaulois romanisé lors de la conquête de la Narbonnaise en 125-124 av. J.-C., dont les capitales étaient Luc-en-Diois et Vaison-la-Romaine.
Vers 20 av. J.-C., Cottius, un chef de tribus de la vallée de Suze, allié à Rome, et exhorté par Auguste, entreprit l'édification d'une voie de communication dans la vallée de la Durance. Il dut soumettre les différents peuples concernés, ceux-ci désireux de conserver leur indépendance. Cet itinéraire, édifié entre 14 et 6 av. J.-C., et qui reçut le nom de Via Cottia per Alpen, reliait Turin à Sisteron et comportait six stations. La ville de Gap a été fondée à partir d'une de ces stations. En 22, le site de Gap devient le départ d'une voie romaine vers Valence[29].
À cette époque, l'emplacement de la future ville se résumait à un camp romain. Ce camp était protégé par un mur terrassé entouré d'un fossé[30]. Il était le plus important entre Montgenèvre et Sisteron. La garnison qui l'occupait pouvait être estimée à 360 hommes. Ceux-ci provenaient des peuplades alentour. Ils étaient chargés de protéger les utilisateurs des voies romaines contre les pillards. Plus tard, un axe vers le Champsaur est créé. Le site de Gap prend de l'importance en devenant un nœud de communication[29].
L'économie est alors principalement pastorale et les premières cultures se développent sur les pentes de Puymaure[29]. Certaines habitations sont construites sur pilotis ainsi que le montrent des fouilles[24].

Durant les premiers siècles, la population s'accroît de façon importante. Vers la fin du IIIe siècle et IVe siècle, est édifiée une nouvelle fortification. Ces remparts[31], qui entourent totalement la première enceinte, sont composés de onze côtés et de onze tours qui protègent les habitants de la ville des invasions barbares[32],[33]. La superficie enclose, 2 ha, fait de Gap un gros bourg[34].

Moyen Âge

Les Templiers possédaient une maison à Gap, établissement secondaire qui dépendait d’une commanderie[35].

Au XIVe siècle, la ville profite des bénéfices de l'installation des Papes à Avignon qui lui apporte un passage plus fréquent de voyageurs pour développer un artisanat de laines et de peaux qui la fait prospérer.

Renaissance et ère moderne

Gap en 1607

Les XVIe siècle et XVIIe siècles sont des périodes particulièrement sombres pour la ville. Les guerres de religion sont meurtrières dans la région. Gap est un fief catholique, alors que le Champsaur a basculé dans la « religion prétendument réformée ». Après diverses escarmouches, François de Bonne, chef des protestants, décide d'attaquer Gap, pourtant protégée par 20 tours. Dans la nuit du 3 janvier 1577, François Philibert, dit « Cadet de Charance », lui ouvre la porte Saint-Arey, et lui permet de pénétrer par surprise dans la ville[36]. Aux cris de « Tue ! Tue ! » ses hommes procèdent à une véritable boucherie[37]. De Bonne incendie la cathédrale, pille les couvents[36], s'approprie les biens des habitants, et s'édifie une orgueilleuse citadelle sur la colline de Puymaure d'où il domine tout Gap[38]. Revenu au catholicisme en 1622, il abandonnera toute prétention sur la ville.

En 1692, les troupes du souverain piémontais Victor-Amédée II, engagé dans la Ligue d'Augsbourg contre la France de Louis XIV, prennent la ville, abandonnée par ses habitants, le 29 août. Gap est pillée et incendiée[39] : sur les 953 maisons de la commune, 798 sont détruites.

Article détaillé : Invasion du Dauphiné en 1692.
Gap à la fin du XVIIIe siècle

En 1790, pendant la Révolution française, la province du Dauphiné est scindée en trois départements : la Drôme, l'Isère et les Hautes-Alpes dont Gap devient la préfecture. Les Hautes-Alpes deviennent alors le plus haut département de France et Gap, la plus haute préfecture du pays, ce qu'elle est toujours depuis.

En 1802, le baron Charles-François de Ladoucette est nommé préfet des Hautes-Alpes. Sous son administration, la ville de Gap et le département des Hautes-Alpes connaîtront un certain essor. Il fera construire des routes reliant Gap à l'Italie et à la vallée de la Drôme et créera la pépinière départementale. Sa statue, œuvre du sculpteur gapençais Jean Marcellin sera érigée en 1866 sur le cours qui porte son nom.

Gap, la porte Lignole vers 1830

De retour de l'île d'Elbe, Napoléon s'arrête à Gap le 5 mars 1815. Reconnaissant de l'accueil de la population de ces régions, il laisse aux Haut-Alpins le message suivant :

«  Aux habitants des départements des Hautes et Basses Alpes, Citoyens,

J'ai été vivement touché de tous les sentiments que vous m'avez montrés, vos vœux sont exaucés. La cause de la Nation triomphera encore. Vous avez raison de m'appeler votre Père; je ne vis que pour l'honneur et le bonheur de la France. Mon retour dissipe toutes vos inquiétudes ; il garantit la conservation de toutes les propriétés, l'égalité entre toutes les classes et les droits dont vous jouissez depuis vingt-cinq ans, et après lesquels nos pères ont tant soupiré forment aujourd'hui une partie de votre existence.

Dans toutes les circonstances où je pourrai me trouver, je me rappellerai toujours avec un vif intérêt tout ce que j'ai vu en traversant votre pays.  »

XIXe siècle

Fresque représentant le centre-ville de Gap en 1899

Gap connaît une nouvelle ère à partir de 1875 avec l'arrivée du chemin de fer.

La commune de Chaudun est réunie à celle de Gap, par l'arrêté préfectoral du 22 octobre 1895[40].

XXe siècle

La ville est libérée le soir du 19 août 1944 par les chars du général américain Butler[41].

La commune de Romette est associée à celle de Gap, par l'arrêté préfectoral du 25 novembre 1974[42].


Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs depuis la Libération[43]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Robert Bidault
1947 1971 Émile Didier Parti radical Député des Hautes-Alpes
mars 1971 mars 1989 Bernard Givaudan DVD
mars 1989 février 2007 Pierre Bernard-Reymond UDF-CDS puis UMP puis DVD Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Sénateur
février 2007 en cours Roger Didier[44] PRG puis majorité présidentielle Conseiller général des Hautes-Alpes (canton de Gap-Centre)
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Divisions administratives

Gap est divisée en six cantons :

Les cantons de Gap
Campagne Centre Nord-Est Nord-Ouest Sud-Est Sud-Ouest
Autres cantons des Hautes-Alpes


Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Gap est classé trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.

Jumelages

Au 15 novembre 2010, Gap est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Gap compte 37 785 habitants (soit une augmentation de 4 % par rapport à 1999).

La commune occupe le 191e rang au niveau national, alors qu'elle était au 192e en 1999, et le 1e au niveau départemental sur 177 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Gap depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec 37 785 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 6 014 8 050 8 891 6 714 7 215 7 854 8 599 8 724 8 797
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 8 912 8 219 8 165 8 927 9 294 10 765 11 621 10 478 11 376
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 11 018 10 823 10 647 9 859 10 660 11 717 13 600 16 371 17 317
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 20 478 23 994 28 233 30 676 33 444 36 269 37 332 37 785 38 584
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[46], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[47],[48]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,8  %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 18 %, 15 à 29 ans = 18,7 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 22 %) ;
  • 52,2 % de femmes (0 à 14 ans = 16,8 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 18,9 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 27,3 %).
Pyramide des âges à Gap en 2007 en pourcentage[49]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
90  ans ou +
1,4 
6,8 
75 à 89 ans
10,8 
14,6 
60 à 74 ans
15,1 
21,1 
45 à 59 ans
20,9 
20,2 
30 à 44 ans
18,9 
18,7 
15 à 29 ans
16,2 
18,0 
0 à 14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département des Hautes-Alpes en 2007 en pourcentage[50]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,5 
90  ans ou +
1,4 
7,3 
75 à 89 ans
10,4 
14,8 
60 à 74 ans
15,4 
22,0 
45 à 59 ans
21,3 
20,8 
30 à 44 ans
20,0 
16,2 
15 à 29 ans
14,6 
18,3 
0 à 14 ans
17,0 

Enseignement

Gap est située dans l'académie d'Aix-Marseille.

Établissements scolaires

La ville administre xx écoles maternelles et xx écoles élémentaires communales.

Le département gère cinq collèges et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur deux lycées.

Enseignement supérieur

L'enseignement supérieur à Gap est représenté par le pôle universitaire de Gap, annexe de l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II. Il comprend notamment un pôle STAPS, un IUT "Gestion des entreprises et des administrations" (GEA), un IUP « Métiers de la montagne » (master professionnel) unique en France ainsi qu'une licence de maintenance aéronautique (la région PACA est pôle de compétitivité aéronautique, et le département a créé le pôle d'excellence rurale Excell(Air).

Plusieurs filières BTS et classes préparatoires existent en lycées, et notamment un BTS informatique de gestion et un BTS négociations et relation clients au lycée Dominique-Villars.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Entrée de la patinoire de Gap.
Salle polyvalente de la Blâche.
Le stade nautique.
  • Les clubs :
    • Le club de hockey sur glace, les Rapaces de Gap, évoluant en Ligue Magnus et ayant plus de 30 titres de champion de France toutes catégories confondues.
    • L'équipe de football le Gap FC, qui évolue en National.
    • Le club d'athlétisme, le Gap Hautes-Alpes Athlétisme (GH2A).
    • Le club de ski de fond, Ski club Gap-Bayard.
    • Le club de rugby le Gap Hautes Alpes Rugby évolue en Fédérale 3.
    • Le Gap Basket évoluant en Pré-Nationale.
    • Le Gap Handball qui joue en Pré-Nationale.

La ville de Gap accueille régulièrement des étapes du Tour de France ou Critérium du Dauphiné libéré en cyclisme ou du Rallye Monte-Carlo en sport mécanique.

La ville de Gap est connue pour son « Raid VTT des Chemins du soleil », entre Saillans et Gap.

De nombreux équipement sportifs, stades, gymnases, piscines, patinoire, salle polyvalente (boulodrome), courts de tennis sont installés sur la commune.

Le centre d'oxygénation de Gap-Bayard, situé sur le plateau de Bayard, est le départ d'un golf 18 trous l'été et d'un foyer de ski de fond l'hiver.

En octobre 2004, l'association Objectif JO 2018 a œuvré pour une candidature française des Alpes du Sud, aux Jeux olympiques d'hiver de 2018. La ville de Gap avait été pressentie pour se lancer dans la course. Son désistement a laissé la place en octobre 2008 à une candidature portée par la commune de Pelvoux et la communauté de communes du Pays des Écrins[51].


En 2009, la ville de Gap remporte la compétition sportive de l'émission Intervilles au cours de la finale l'opposant à Dax[52].

Médias

Cultes

  • Culte catholique en la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Arnoux.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

L'économie est surtout tertiaire :

  • ville de garnison (4e régiment de chasseurs et base de défense depuis janvier 2011[53]) et administrative (préfecture, hôtel de département) ;
  • le tourisme ;
  • le BTP, secteur qui s'est développé grâce aux sports d'hiver notamment.

Gap est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Hautes-Alpes. Elle gère le Centre régional et européen du tourisme (CRET) de Briançon, l’ADAPEI de Gap et le CEMBREU de Briançon.

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

  • Le Musée départemental abrite le mausolée de François de Bonne (duc de Lesdiguières, connétable haut-alpin) sculpté dans du marbre noir du Champsaur par Jacob Richier.
  • Le centre piétonnier fait de petits passages et d'agréables terrasses s'articule autour de la place Jean-Marcellin.
  • Le parc de La Pépinière
  • La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Arnoux fut construite de 1866 à 1904 d'après les plans de Charles Laisné. Cet édifice néogothique remplace une construction du Moyen Âge.

Le domaine de Charance

Le lac de Charance
Ville de Gap vue de Charance

Le château de Charance fut édifié au XVIe siècle. Il comprend un bâtiment principal, qui aujourd'hui est le siège du parc national des Écrins, et plusieurs annexes dont une accueille le musée du Parc.
Le domaine de Charance comprend aussi le Conservatoire botanique national alpin, un jardin en terrasses et un espace arboré de 220 hectares autour du château et au milieu duquel se trouve un petit lac : le lac de Charance.
L'ensemble domine la ville.

Article détaillé : Domaine de Charance.

Patrimoine culturel

  • Le théâtre de La Passerelle, scène nationale des Alpes du Sud.
  • Le Quattro, nouvel espace culturel polyvalent inauguré le 27 mai 2008, appelé dans un premier temps le « Cube »
  • Le Conservatoire à rayonnement départemental.
  • Le Centre municipal culture et loisirs (CMCL).
  • La bibliothèque municipale
  • Le festival international de danses folkloriques, qui a lieu tous les ans en juillet.

Vie militaire

Unités militaires ayant eu garnison à Gap :

Personnalités liées à la commune

Ci-dessous, la liste non exhaustive de personnalités nées à Gap ou ayant un attachement particulier à la ville :

Guillaume Farel
Statue de Ladoucette à Gap réalisée par le sculpteur gapençais Jean Marcellin

Héraldique, logotype et devise

Armes de Gap

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : « azur, à un château d'or crénelé, sommé de quatre tours du même, couvertes en pointe. »[77]

Compléments

Bibliographie

  • Théodore Gautier, Précis de l'histoire de la ville de Gap, Afred Allier, imprimeur-libraire, 1844
  • Richard Duchamblo, HistoireS de notre ville: Gap, ses rues, ses hommes, Gap, Librairie des Hautes-Alpes, 1994
    Histoire, anecdotes sur la ville de Gap
     
  • Richard Duchamblo, La libération de Gap, Gap, Louis-Jean, 1994
    Opuscule sur la libération de Gap en août 1944
     

Articles connexes

Lien externe

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Notes et références

Notes

Références

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 23/07/2008.
  2. Atlas géologique des Alpes françaises
  3. Le quaternaire dans le Gapençais. Atlas géologique des Alpes
  4. Carte géologique de la France au 1/80 000. Feuilles de Gap, n° 200, 3e édition. Ministère de l'Industrie.
  5. Site DIREN PACA, bloc erratique de Peyre-Ossel
  6. Site DIREN PACA, bloc erratique de la Justice
  7. Le col Bayard. Atals géologique des Alpes
  8. Claude EYZENQ, Hautes-Alpes, Ubaye, Haut-Drac, Préalpes drômoises
  9. Pierre Chauvet et Paul Pons, Les Hautes-Alpes, hier, aujourd'hui, demain, p. 863
  10. Notice explicative de la Carte géologique de la France au 1/80 000. Feuilles de Gap, n° 200, 3e édition. Ministère de l'Industrie., p. 7
  11. Pierre Chauvet et Paul Pons, Les Hautes-Alpes, hier, aujourd'hui, demain, p. 862
  12. La Luye sur le site du Sandre
  13. Le site de Géoportail
  14. Le canal de Gap (ou du Drac) sur le site de l'office de tourisme de Gap [1]
  15. a et b Thèse de recherche et de développement de Pierre-André Pissard, Intégration des données écologiques et paysagères dans l'aménagement des territoires de montagne. Expérimentation sur la commune de Gap.
  16. a, b et c Bulletin climatologique des Hautes-Alpes( Bulletin de la commission météorologique) Année 1995, p. 10
  17. a et b Données météo pour la ville d'Embrun située à 20 kilomètre de Gap à vol d'oiseau Site l'Internaute
  18. a, b, c, d et e Les Hautes-Alpes, hier, aujourd'hui, demain. Tome 1. P. Chauvet; P. Pons; pages 55-99
  19. Le projet de rocade sur le site de la ville de Gap
  20. Les transports urbains Linéa
  21. a et b Georges de Manteyer, Le nom et les deux premières enceintes de Gap, pages 309, 312 à 314.
  22. A. Farnaud, « Étymologie du nom de Gap », Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, année 1905, pages 431 à 434.
  23. Société d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, p. 6.
  24. a et b Société d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, p. 4.
  25. Bernard Bligny, Histoire du Dauphiné, p. 28.
  26. Colette Jourdain-Annequin, Atlas culturel des Alpes occidentales. De la préhistoire à la fin du Moyen Âge, p. 78.
  27. Joseph Roman, L'Époque préhistorique et gauloise dans le département des Hautes-Alpes, pages 16 à 18.
  28. Société d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, p. 5.
  29. a, b et c Société d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, pages 7 à 9.
  30. Georges de Manteyer, Le nom et les deux premières enceintes de Gap, p. 146.
  31. Georges de Manteyer, Le nom et les deux premières enceintes de Gap, schémas et plans en fin d'ouvrage.
  32. Société d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, p. 11.
  33. L'histoire de Gap sur le site de l'Office de Tourisme
  34. Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, 2006. Collection Hespérides, ISBN 2-87772-331-3, p. 21
  35. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, coll. Rivières et vallées de France, Privat, Toulouse, 1991 (ISBN 2-7089-9503-0), p. 73
  36. a et b Richard Duchamblo, Histoires de notre ville, Gap, ses hommes, ses rues, Librairie des Hautes-Alpes, 1994, (ISBN 2-909956-10-5), pages 126-127
  37. Faure de Prégentil, Encyclopédie du Champsaur, éditions des Hautes-Alpes, 2005, (ISBN 2-909956-49-0), p. 26.
  38. id., p. 54
  39. André Golaz, Odette Golaz, A. Guillaume (préfacier), Notice historique et descriptive sur Mont-Dauphin (Hautes-Alpes), Société d’études des Hautes-Alpes, Gap, 1981 (3e édition, 1re édition 1966) (ISBN 2-85627-001-8), p. 16
  40. Jean-Pierre Bardet et Claude Motte, Paroisses et communes de France; Hautes-Alpes, p. 144.
  41. Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1) , p. 33
  42. Jean-Pierre Bardet et Claude Motte, Paroisses et communes de France; Hautes-Alpes, p. 145.
  43. Source : Liste des anciens maires de Gap sur le site de la ville.
  44. Ancien 1er adjoint et membre de la majorité de gauche au conseil général des Hautes-Alpes, Roger Didier est élu maire suite à la démission de Pierre Bernard-Reymond (UMP) qui est devenu sénateur le 26 janvier 2007. En raison de la loi sur le cumul des mandats, il a préféré conserver son mandat de conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
    Source : Le Bulletin des Communes
  45. a, b et c Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 15 Novembre 2010
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 15 novembre 2010
  47. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 15 novembre 2010
  48. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 15 novembre 2010
  49. Évolution et structure de la population à Gap en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 15 novembre 2010
  50. Résultats du recensement de la population des Hautes-Alpes en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 15 novembre 2010
  51. site officiel de la candidature aux JO de 2018
  52. 2009, Gap, vainqueur d'Intervilles 2009
  53. Gap, base de défense
  54. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, p. 86.
  55. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, p. 200.
  56. Joseph Roman,Tableau historique du département des Hautes-Alpes, p. 100 [2]
  57. Félix Allemand, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, p. 344.
  58. Jean-Michel Rolland sur le site de l'Assemblée nationale
  59. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 392,393.
  60. Félix Allemand, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, pages 278-279.
  61. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, p. 235.
  62. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 277,277.
  63. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 349,350.
  64. Hippolyte Müller sur le site de l'Institut de l’information scientifique et technique [3]
  65. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 320, 321.
  66. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 286, 287.
  67. Valéry d'Amboise, Dictionnaire d'Amboise Dauphiné-Ardèche, pape 44.
  68. Jean Michard-Pellissier sur le site de l'Assemblée nationale
  69. Fiche de Robert Thomas sur The Internet Movie Dataase
  70. Biographie de Jacques Bolognesi
  71. Biographie de Francis Masse
  72. Biographie de Michel Crespin
  73. Voir le site internet de l'artiste > http://blog.bazarmoderne.com
  74. Biographie de Jean-Christophe Lafaille
  75. Christian Pouget sur le site Eurohockey.net
  76. http://www.sebastien-ogier.com/-Pilote-.html
  77. Jean-Charles d'Amat (Société d'étude des Hautes-Alpes) rapporté par Malte-Brun dans la France illustrée (1882), Armorial des communes des Hautes-Alpes.

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