Alain Amselek

Alain Amselek
Alain Amselek en août 2006.

Alain Jean Samuel Amselek, né le 26 janvier 1934, est un psychanalyste et un écrivain français.

Sommaire

Origines et milieu familial

Alain Amselek est né en 1934[1] à Alger dans une famille juive sépharade et pratiquante[2]. Son grand-père paternel, rabbi Schmuel Amselek, auteur d'un livre en hébreu sur la Kabbale espagnole, avait la nationalité anglaise, acquise à Gibraltar, son lieu de naissance, et appartenait à une longue lignée de rabbins et d'armateurs descendant de Juifs originaires d'Andalousie, qui avaient été expulsés d'Espagne en 1492, s'étaient réfugiés au Maroc à Salé avant d'immigrer à Gibraltar après la conquête du rocher par les Anglais en 1713. Une partie de la famille est retournée au XIXe siècle au Maroc, où de nombreux rabbins marocains portent ce nom, tels Moshé, Yehudah et Itzhak Amzallag[3]. Certains sont partis au Brésil à Bahia. Une autre branche se trouve en Israël[4].

Son arrière-grand-père, le rabbi Meïer Amzellek, est enterré à Essaouira (anciennement Mogador) au Maroc, où revenant de Gibraltar il avait fini par immigrer avec son fils rabbi Schmuel, avant que celui-ci ne vienne s’installer en Algérie à Teniet-El-Haad et donner naissance à une famille de dix enfants, dont le petit dernier était Martin Mordekhaï Amselek, le père d’Alain Amselek.

Sa mère, née Chouraqui, était cousine d'André Chouraqui, écrivain, traducteur de la Bible, du Nouveau Testament et du Coran, et qui a été pendant de nombreuses années maire-adjoint de Jérusalem.

Du côté de son père, il est cousin par alliance du philosophe Jacques Derrida, qu’il a perdu de vue après l’avoir fréquenté dans sa jeunesse sur les hauteurs d'El-biar dans la banlieue d'Alger[5].

Il a un frère cadet, Paul Amselek, professeur émérite de droit de l'Université Panthéon-Assas (Paris-II) et ancien directeur du Centre de philosophie du droit à la Sorbonne, qui a maintes fois collaboré aux travaux du Conseil d’État, du Conseil de l'Europe et de l'UNESCO et a écrit un grand nombre d’ouvrages sur le droit et la philosophie du droit qui font autorité[6].

Sa sœur, Danielle Hermann, est écrivain et présidente de la Fondation pour la recherche cardio-vasculaire rattachée à l'Institut de France (le prix Danièle Hermann proclamé sous la Coupole lors de la séance solennelle de rentrée des cinq Académies récompense la recherche cardio-vasculaire dans les domaines tels que la chirurgie, le traitement des enfants, les risques liés au vieillissement, le cœur artificiel, la nutrition, etc.)[7].

Son épouse, Catherine Bergeret-Amselek, psychanalyste, a écrit plusieurs livres parus chez Desclée de Brouwer et Érés, et a organisé au Palais des Congrès à Paris des colloques sur les « âges de la vie », parrainés par les ministres de la santé, de la famille et de l'éducation nationale. Elle anime un séminaire à la Société de psychanalyse freudienne, dont elle est membre.

Jeunesse

Alain Amselek a fait ses études secondaires jusqu’au baccalauréat de philosophie au lycée Émile-Félix Gautier d’Alger, où deux professeurs de littérature et de philosophie, Achille Laherre et Jean Choski, ont exercé une influence profonde sur son évolution. Après avoir accompli à l’Université algéroise une année de physique, chimie et biologie (P.C.B.), il a ensuite commencé, à Paris, des études de médecine qu’il a abandonnées pour se marier. Il a dû faire alors deux ans et demi de service militaire en pleine guerre d’Algérie.

Première vie professionnelle

Pour gagner ensuite sa vie, il s'est fait styliste et il a créé à Paris une fabrique et une boutique de vêtements hippies, Alain Campton[8]. C'est durant les années 1960 qu’il a habillé de nombreuses vedettes de la musique, du cinéma et du théâtre[9].

Après 1968, il a commencé à introduire dans son entreprise les méthodes des groupes de créativité, qui venaient de naître en France. Ce qui l'a amené lentement et progressivement à s'intéresser aux méthodes de développement du potentiel humain, puis aux nouvelles thérapies importées des États-Unis, et à vendre son entreprise pour revenir à ses premiers centres d'intérêt : la philosophie, la thérapie et la psychanalyse. Dès son plus jeune âge, il avait été nourri de la tradition hébraïque et un peu plus tard des spiritualités orientales, surtout hindoues, il a découvert ensemble Bergson, Freud et Jung à quinze ans et n’a jamais plus lâché le dialogue critique avec les deux premiers.

Formation et activités psychanalytiques

Il a fait quatre ans d'analyse bioénergétique, sept ans d'analyse jungienne, quatre ans d'analyse freudienne, et a entrepris à chaque fois le cursus complet de formation (didactique, séminaires théoriques, supervisions) pour être reconnu par ses pairs comme praticien dans chaque discipline.

Il a également acquis aux États-Unis, dans les années 1970, notamment à l'Institut d'Esalen et à l'Institut Radix en Californie, mais aussi en France, notamment à l'Institut Théracie créé par Clotaire Rapaille et par Michèle Barzach, une expérience de l'animation de groupes et de l'ensemble des thérapies corporelles et émotionnelles pratiquées alors, ce qui a contribué à sa formation clinique.

  • Membre actif « certifié » de l'Institut International d'Analyse Bioénergétique fondé à New York en 1956 par Alexander Lowen : de 1974 à 1983
  • Membre-fondateur de la Société française d'analyse bioénergétique (S.F.A.B.E.), dont il a été vice-président en 1977 et 1978, puis président de 1979 à fin 1983. Il a exercé des activités de didacticien-formateur au sein de la SFABE de 1980 à fin 1983, date à laquelle il a donné sa démission pour se consacrer à la psychanalyse.
  • Membre-fondateur de l'Association Française de Psychologie Humaniste de 1978 à 1985
  • Membre « agréé » du Groupement syndical Psy'G, département psychanalyse de 1979 à 1995
  • Membre didacticien du Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie (S.N.P.Psy) : de 1981 à 1999
  • Membre du Centre de Formation et de Recherche Psychanalytique (C.F.R.P.), société de psychanalyse néo-lacanienne créée par Octave et Maud Mannoni et Patrick Guyomard à la suite de la dissolution de l'École Freudienne - depuis sa création en 1982 jusqu'à sa scission en 1995. Il n’a voulu rejoindre aucune des deux sociétés qui en sont nées : Espace Analytique et la Société de Psychanalyse Freudienne, étant excédé par les luttes de chapelle et de pouvoir.
  • Il a animé pendant quatre ans au C.F.R.P. avec le Dr Roger Gentis un groupe théorico-clinique sur “le corps en psychanalyse”.
  • Membre du Groupe de recherche sur la « complexité clinique », créé en 1983 par des psychanalystes, des psychothérapeutes et des psychologues autour de Max Pagès au Laboratoire de psychologie clinique à l'Université Paris-VII (U.E.R. Sciences humaines et cliniques) pour se poursuivre jusqu'en 2011 à la Nouvelle Faculté Libre (NFL) : il y a présenté différents travaux[10].
  • Entre 1985 et 1988, il est intervenu à l'U.E.R. Sciences Humaines et Cliniques de Censier dans le cadre de la filière « Corps et psychothérapies » (Feya Reggios et Max Pagès) qui s'adressait aux étudiants de licence et de maîtrise de psychologie : interventions théoriques en T.D. et sensibilisation dans des ateliers de groupe. Toujours dans cette même filière, il a animé pour des étudiants de D.E.S.S. un séminaire de méthodologie.
  • Il a animé en 1988 dans le cadre de l'Institut de Formation Permanente de Censier un groupe de travail sur “Corps et Groupes”
  • Membre associé de la Société jungienne (S.F.P.A.) de 1988 à 1998. Il y a fait plusieurs conférences et interventions en colloques. Il a publié notamment aux Cahiers jungiens en 1993 un article « Le mystère de la chair » qui a eu un certain retentissement, et qu’il a remanié pour l’insérer dans son livre L’Appel du réel.
  • Il a fait différentes conférences et séminaires de formation dans des hôpitaux psychiatriques (Bordeaux, Paris-Cochin, etc.) ou dans des centres de psychothérapies (tels que celui de Toulon)
  • Il a été élu membre d’honneur par l’Ecole belge de psychothérapie psychanalytique en 2008

Recherches et conceptions

Dans ses recherches, Amselek part toujours de sa pratique psychanalytique pour se situer finalement de façon indissociable entre psychanalyse et philosophie, l’une ensemençant l’autre. De formation plurielle en psychanalyse (Freud, Jung, Reich, Lacan, Winnicott, entre autres), Amselek se réfère à des philosophes comme Kierkegaard, Nietzsche ou Bergson, mais également Albert Camus, Emmanuel Lévinas et Michel Henry, ou bien à des écrivains, des poètes et encore à la tradition orale hébraïque.

L’intuition fondamentale qui le taraude depuis son plus jeune âge et à travers tout son parcours, c’est qu’il y a un au-delà du langage, non-appréhendable donc par le discours théorique, mais saisissable directement par le sujet lui-même et son affectivité, mode immédiat de connaissance.

Depuis plusieurs années, il tente de repenser les problématiques de la psychanalyse contemporaine à partir de ses deux absents majeurs : la chair et la spiritualité, mais aussi en fonction du nouveau contexte social du XXIe siècle. Il a rassemblé ses travaux et réflexions dans une trilogie qu’il a intitulée Le Livre Rouge de la psychanalyse, véritable manifeste pour une psychanalyse du XXIe siècle, plus que jamais subversive et révolutionnaire.

Dans L’écoute de l’intime et de l’invisible, le premier volet en 2006, Amselek voyage entre Jérusalem et Athènes, qui toutes deux ont inspiré la démarche de Freud. Il rend hommage au génie du fondateur de la psychanalyse, tout en faisant néanmoins ressortir ses contradictions et ses failles. Il se demande si, oscillant entre pratique hébraïque et théorie grecque, Freud n’a pas laissé la psychanalyse au milieu du gué. Amselek montre ainsi la nécessité d’aller au-delà des préjugés scientistes de Freud et de sa volonté de soumettre l’irreprésentable et la vie pulsionnelle à la « dictature de la raison », d’aller au-delà de ses résistances « inanalysées » à la musique, à la mystique, au sentiment océanique, aux états psychotiques. Il marginalise sa théorie, en donnant le primat à une pratique fondée sur l’écoute de l’intime et de l’invisible, par-delà la représentation, les images et les mots, dans le vif de l’affectivité. En deçà ou au-delà des problèmes œdipiens, Amselek s’intéresse particulièrement aux processus « archaïques », toujours actuels et, s’appuyant sur la conception bergsonienne de la durée, c’est-à-dire d’un temps différent du temps spatialisé des mathématiciens et des horloges, temps intérieur et subjectif mais aussi créateur, il introduit la notion de « devenir » et d’« à venir » dans une psychanalyse contemporaine passéiste et immobiliste, trop centrée sur la pulsion de mort et méconnaissant souvent la puissance des pulsions de vie. La vie n’a, pour lui, qu’un sens, celui où le sujet humain érotisé et désirant, traversé par les surgissements intempestifs du sous-venir, porte un “à-venir” jusqu’à la mort.

Prenant à contre-pied Le Livre noir de la psychanalyse, Amselek a défendu la psychanalyse freudienne et affirmé son utilité, sa fécondité et le besoin de davantage de psychanalyse encore face à une société vouée au culte de la raison, de la maîtrise et de l’évaluation, prise dans le fantasme de la toute-puissance, une recherche fallacieuse de “recettes de vie” et une course compulsive à l’avoir, au consommer vite, au jouir illusoire et éphémère, tournant le dos à l’intériorité, à l’éprouvance intime, à l’indicible, n’ayant plus d’intérêt que pour l’extériorité et les apparences et tombant dans l’exigence de la transparence et ses mirages.

Dans le deuxième volet du Livre Rouge, L’appel du réel en 2007, Amselek réfléchit tout particulièrement à la place du corps en séance de psychanalyse. A travers ses « interrogations vives » sur la pratique analytique, il partage son cheminement qui l'a conduit à cultiver avec ses patients une écoute véritablement charnelle, privilégiant, non pas une clinique du moi et des représentations, renforçant le contrôle mental, mais une clinique du soi, permettant un « lâcher prise » des fixations imaginaires, un vidage des représentations pour s’ouvrir à la vie. Il s’érige contre tous les « intellectuels » de la psychanalyse et de l’antipsychanalyse, qu’il appelle des « théologiens », qui édifient la raison comme idole et voudraient faire de la psychanalyse une quête méthodique, neutre et objective de connaissance du sujet parlant et de ses processus inconscients, rejetant intuition et affectivité, et faisant du corps et de la spiritualité deux absents majeurs. Il réhabilite la place réelle du corps et de l’affectivité dans la pratique psychanalytique en y montrant l’importance de la « présence charnelle », de ses résonances et de son magnétisme animal bien au-delà de la parole. L’analyste classique, en accordant une attention exclusive à la parole dans la croyance absolue de l’assujettissement du sujet au langage, coupe toute présence à l’archaïque, au fondement charnel, affectif, sensoriel, pulsionnel, qui précède sans cesse la parole et même la pensée et leur donne en fait leur possibilité même d’existence dans le monde. Il n’y a pas de sujet parlant distinct d’un sujet de chair et de vie. L’analyse ne porte ses fruits en profondeur qu’en tant qu’elle est une authentique épreuve charnelle de la vie, et son intégration corporelle, qu’elle est experiencing, c’est-à-dire épreuve immédiate, éprouvance créatrice, dans laquelle affectivité et connaissance s’interpénètrent, menant à une métamorphose.

Dans L’ouverture à la vie, le troisième volet en 2010, Amselek insiste surtout sur ce qui fait la spécificité radicale de la psychanalyse : la « position ou disposition de l’analyste » et son écoute si particulière, qui n’existent dans aucune autre pratique psy et dont il déconstruit les différents aspects pour révéler d’autres possibilités de pratique, jusqu’ici non mises au jour ou à peine entrevues, barrées par des prudences mesquines et des enjeux d’un autre siècle.

Face à la dimension de l’âme (la psychè, l’appareil psychique), seule prise en compte le plus souvent par la psychanalyse contemporaine, Alain Amselek, en assimilant à l’esprit la « conscience-énergie » primordiale de la vie, essaie de reconstituer la « structure trinitaire » des Anciens : « esprit - corps - âme », et de fonder une hiérarchie des niveaux de « l’homme entier », muni ainsi derechef d’un niveau supérieur, l’esprit (spiritus, souffle de vie), qui intègre et subordonne le somatique et le psychologique (et ne doit pas être confondu avec le mental qui fait partie de l’appareil psychique). Ce qui signifie encore que le conscient et l’inconscient ne se réduisent pas à être les produits des déterminations physiques, biologiques ou psychologiques, mais sont bien plus et bien autre chose que leur somme.

Après une analyse de la crise sociétale actuelle, qui apparaît comme une crise du sens et du sujet en proie à la teneur indécidable de la vérité et à l’incompétence foncière de tout savoir concernant la vie, après une étude du refus persistant du féminin par les deux sexes dans cette société, Amselek voit poindre cependant tout timidement un passage de notre culture du Logos, de la raison et de l’image à une civilisation de l’Eros, du sentir et de l’intuition.

Alain Amselek est intervenu énergiquement contre l’analyse critique de l’œuvre freudienne et de la psychanalyse qui s’en réclame par Michel Onfray (cf. son article « Un praticien se révolte contre l’air du temps » publié le 16 mai 2010 dans Mediapart et repris en annexe dans Le Livre Rouge de la psychanalyse).

Critiques

Ses adversaires lui opposent essentiellement trois objections : 1) Il ne peut y avoir de pratique sans théorie. 2) Pour aider les analysants, les interprétations ou explications et les constructions de l’analyste sont nécessaires. 3) Il n’est pas possible de faire le « vide de pensées » pour assurer une « écoute avec attention également flottante », quoiqu’en pensent les méditants, les yogis et même Freud, puisqu’il prétendait « faire le noir » dans ses séances, ainsi qu'il l'écrivait dans une lettre du 25 mai 1916 adressée à Lou Andreas-Salomé : « Je sais que dans mon travail je fais artificiellement le noir en moi pour centrer ma conscience sur l’obscur. » Par ailleurs, les matérialistes récusent la conception amselekienne de la « chair » et du spirituel et rejettent son idée même de liberté.

Publications

Ouvrages
  • L’Écoute de l’intime et de l’invisible (La psychanalyse, plus en corps ?-Le Livre Rouge de la psychanalyse), Cerp édition, Paris 2006 (ISBN 9782916478005) (édition épuisée devenue collector)
  • L’appel du réel - La psychanalyse en question (s), préface de Joyce McDougall, Cerp édition, Paris 2007. (ISBN 9782916478012)
  • L’Ouverture à la vie - La psychanalyse au XXIe siècle, préface de Jacques Digneton, Éditions Desclée de Brouwer, Paris 2010. (ISBN 9782220061896)
  • Le Livre Rouge de la psychanalyse (Tome 1), nouvelle édition revue et augmentée, Éditions Desclée de Brouwer, Paris 2010. (ISBN 9782220062303)
  • Le Livre Rouge de la psychanalyse (Tome 2), nouvelle édition, Éditions Desclée de Brouwer, Paris 2011. (ISBN 9782220063324)
Articles et conférences
  • « Le mystère de la chair », in Cahiers jungiens de psychanalyse, n° 76, printemps 1993.
  • « L’impensable scandaleux de la psychothérapie », in La Tribune du Syndicat national des praticiens en psychothérapie et psychanalyse (S.N.P.Psy), février 1997.
  • « Pour la fin des positions monistes et totalitaristes », février 2008, inédit. Texte sur le site Franck Ramus-CNRS.
  • « La psychanalyse, pratique transcorporelle et spirituelle », in Le Corps et l’Analyse, revue des sociétés francophones d’analyse bioénergétique, volume 9, automne 2008.
  • « La vérité, si je mens », Psycorps, revue de l’école belge de psychothérapie psychanalytique à médiations, volume 12, 2009.
  • « Entre Réel et réalité, où se situe l’efficace de l’acte psychanalytique ? », Conférence du 22 septembre 2010 à Psycorps, Bruxelles.
  • « Shangri-La ou la vieillesse », in La Cause des aînés, préface de Geneviève Laroque, livre collectif sous la direction de Catherine Bergeret-Amselek, éditions Desclée de Brouwer, Paris 2010 (ISBN 9782220062402)

Autres projets

Notes

  1. Notice d'autorité de la Bibliothèque nationale de France.
  2. Le nom de la famille se prononce selon plusieurs variantes et par suite avec plusieurs écritures à l’État-civil : Amsellek, Amselleck, Amselleg, Amzalleg, Amzaleg, Amzallag, Amzalag, Amzalak, Amsaleg, Amsallag, etc.
  3. Le Service ONOMASTIQUE de la Revue Tribu 12+ (8 rue de Madagascar à Paris-12) publie une fiche sur les origines et l’histoire du nom Amselek, qui confirme les informations apportées dans cet article et déjà contenues dans les livres d’Alain Amselek et ses interviews cités ci-dessous à Liens externes et Autres Sources. Cf. également l'origine et l'histoire des Amzalak dans le livre de l'expert onomastique Joseph Toledano : Une histoire de familles : Les noms de famille juifs d'Afrique du nord, éditions Ramtol, Jérusalem 1996, pages 78 à 80.
  4. L’importance de ce nom, aux débuts du sionisme, est telle qu’un livre entier lui a été consacré en Israël : The Amzalak Family, sepharad entreprenors in Israel. 1816-1918, par Joseph B. Glass et Ruth Kark, éditeur Magnes Press, the hebrew University, Jérusalem 1991. Une rue de Tel-Aviv porte le nom d'« Amzalak ».
  5. cf L'appel du réel p.184
  6. cf.Site Paul Amselek
  7. Site Institut de France : Fondation recherche cardio-vasculaire-prix Danièle Hermann
  8. Michel Lancelot lui a consacré quelques lignes dans son étude : Je veux regarder Dieu en face : Le phénomène hippie,Editions Albin Michel 1968, Éditions J’ai lu/Livre de poche 1972, et José Artur a organisé une soirée dans la boutique pour son émission Le Pop Club sur France-inter en 1967.
  9. « Alain Amselek, Un grand « panseur » se livre », Paris Match n°3025, par Alain Spira : « Toutes les vedettes, dont Johnny Hallyday, furent clients de sa boutique du boulevard Saint-Michel, qui sera d'ailleurs la seule à ne pas être saccagée en mai 68. »
  10. cf.L'ouverture à la vie p.10

Voir aussi

  • (fr) Entretien avec Louis de Courcy dans le Journal La Croix du 12 mai 2006 : La psychanalyse doit respecter l’unicité de la personne
  • (fr) Chronique de « L’écoute de l’intime et de l’invisible » par Nicolas Demorand sur France-Culture (Les Matins de France-Culture) en mai 2006
  • (fr) Entretien avec Nicolas Fauveau le 22 juin 2006 sur France bleue Gironde en duplex de Paris avec la journaliste Lucie Vincent
  • (fr) Entretien avec Béatrice Soltner sur RCF. Repères : « La psychanalyse est-elle dépassée ? », octobre 2006
  • (fr) Chronique de « L’écoute de l’intime et de l’invisible » par le psychothérapeute-psychanalyste américain Sander Kirsch dans la Revue de l’Ecole belge de psychothérapie psychanalytique, volume 10, 2006
  • (fr) Chronique de « L’appel du réel » par la psychothérapeute-psychanalyste belge Brigitte Dohmen dans la Revue de l’Ecole belge de psychothérapie psychanalytique, volume 11, 2007.
  • (fr) Entretien avec Pierre Edouard Deldique sur RFI/Signes Particuliers le 28 avril 2007 : Un trajet atypique de psychanalyste
  • (fr) Entretien avec Michel Cazenave dans le cadre de son émission “Les Vivants et les Dieux” sur France-Culture le 30 juin 2007 : La psychanalyse entre le corps et l’esprit.
  • (fr) Entretien avec Benoît Ruelle sur RFI/Idées le 28 mars 2010 : Le psychanalyste Alain Amselek
  • (fr) Entretien avec Jacques Munier dans l'émission "à plus d'un titre" sur France-Culture le 11 Mai 2010
  • (fr) Entretien avec Olivier Germain-Thomas dans l'émission "For Intérieur" sur France-Culture le 21 Mai 2010
  • (fr) Chronique de "L'ouverture à la vie (la psychanalyse au XXIè siècle)" par le psychanalyste Philippe Porret dans la Revue des Lettres (n°25 2011) de la Société de Psychanalyse Freudienne

Liens externes



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