George Sand

George Sand
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George Sand
Portrait de George Sand par Auguste Charpentier (1833) coll. Musée de la Vie romantique, Paris
Portrait de George Sand par Auguste Charpentier (1833) coll. Musée de la Vie romantique, Paris

Nom de naissance Amantine Aurore Lucile Dupin
Activités Écrivain
Naissance 1er juillet 1804
Paris
Décès 8 juin 1876 (à 72 ans)
Nohant
Langue d'écriture Français

George Sand[1] est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, romancière et femme de lettres française, plus tard baronne Dudevant, née à Paris (anciennement au n° 15 de la rue Meslay, au 46 actuellement, 3e arrondissement) le 1er juillet 1804 et morte à Nohant le 8 juin 1876.

Elle a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques.

Elle a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode[2], par son pseudonyme masculin, qu'elle adopte dès 1829[3], et dont elle lance aussi la mode : après elle, Marie d'Agoult signe ses écrits Daniel Stern (1841-1845), Delphine de Girardin prend le pseudonyme de Charles de Launay en 1843.

Malgré de nombreux détracteurs comme Charles Baudelaire ou Jules Barbey d'Aurevilly [4], George Sand était au centre de la vie intellectuelle de son époque, accueillant à Nohant-Vic ou à Palaiseau : Liszt, Marie d'Agoult, Balzac[5], Flaubert[6], Delacroix, et Victor Hugo, conseillant les uns, encourageant les autres.

Elle s'est aussi illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux : La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l'Éclaireur, plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce[4].

Son œuvre est très abondante[7] et le Berry lui sert souvent de cadre. Ses premiers romans, comme Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes puis George Sand ouvre ses romans à la question sociale en défendant les ouvriers et les pauvres (Le Compagnon du Tour de France) et en imaginant une société sans classe et sans conflit (Mauprat, 1837 - Le Meunier d'Angibault, 1845).

Elle se tourne ensuite vers le milieu paysan et écrit des romans champêtres idéalisés comme La Mare au diable, 1846 - La Petite Fadette, 1849 - François le Champi 1850), Les Maîtres sonneurs (1853).

George Sand a abordé d'autres genres comme l'autobiographie (Histoire de ma vie, 1855) et le roman historique avec Consuelo (1843) où elle brosse à travers une figure de cantatrice italienne le paysage artistique européen du XVIIIe siècle, ou Les Beaux Messieurs de Bois-Doré (1858) qui multiplie les péripéties amoureuses et aventureuses dans le contexte des oppositions religieuses sous le règne de Louis XIII.

Sommaire

Ses débuts

Amantine Aurore Lucile Dupin, future George Sand, naquit à Paris le 1er juillet 1804. Elle était la fille de Maurice François Dupin de Francueil et de Sophie Victoire Delaborde, et la petite-fille de Charles Louis Dupin de Francueil. Descendante d'un oiseleur du Châtelet par sa mère, elle était, par son père, l'arrière-petite-fille du maréchal général de France Maurice de Saxe (1696-1750), bâtard légitimé d'Auguste II de Pologne, prince électeur de Saxe et roi de Pologne. Cette double ascendance, populaire et aristocratique, la marqua profondément et explique pour beaucoup son engagement politique.

Orpheline de père à 4 ans, Aurore Dupin grandit chez sa grand-mère paternelle, Madame Dupin, à Nohant dans l'Indre. Toute sa vie, elle restera attachée à Nohant et à la campagne. Elle reprendra le thème de la vie pastorale dans ses romans champêtres (La mare au diable, François le Champi, La petite Fadette).

Rue de Seine, n°31 : maison habitée par George Sand en 1831

Au printemps 1822, elle fit la connaissance du baron François Casimir Dudevant. Elle l'épousa le 17 septembre. Deux enfants naquirent de cette union : Maurice (1823-1889) et Solange (1828-1899), avec qui elle eut une relation très conflictuelle et qui épousera le sculpteur Auguste Clésinger.

En 1831, George Sand quitta son mari, avec qui elle ne s'était jamais entendue, pour suivre à Paris son jeune amant de huit ans son cadet, Jules Sandeau. Ensemble, ils commencèrent une carrière de journalistes dans le Figaro en signant d'un même pseudonyme, J. Sand.

Ce n'est que pour la publication de son premier roman écrit seule, Indiana (publié en 1832), qu'elle prit le pseudonyme de G. Sand, et, à partir du roman suivant, le nom complet de George (sans "s") Sand[8], qu'elle ne quitta plus et qui devint le seul nom par lequel elle fut connue. Cette même année, elle emménagea au 29 quai Malaquais, dans sa fameuse "Mansarde bleue" où elle écrivit Lélia. Elle la quitta en 1836.

Après avoir co-écrit, avec Jules Sandeau, un premier roman, Rose et Blanche, c'est en 1832 qu'elle fit paraître Indiana, sa première œuvre personnelle, bientôt suivie de Valentine et de Lélia (1833). C'est le succès en librairie de Lélia (un best-seller à l'époque) qui valut à Sand d'entrer définitivement dans le cercle des grands écrivains de son temps, et qui lui permit de vivre de sa plume.

La femme scandaleuse

Il était courant qu'une femme écrivain, au XIXe siècle, prît un pseudonyme masculin pour écrire, les auteures étant inhabituelles et méprisées[9]. En revanche, George Sand fut la seule femme écrivain de son siècle dont les critiques parlaient au masculin et qui était classée non pas parmi les « femmes auteurs », mais parmi les « auteurs », au même rang que Balzac ou Hugo.

De même, George Sand n'était pas la seule femme de son époque à s'habiller en homme afin de forcer les limites imposées aux femmes et d'accéder à des lieux interdits - fosses de théâtre, bibliothèques restreintes, procès publics[9]. D'ailleurs, George Sand, dans son autobiographie Histoire de ma vie, explique que ce fut d'abord pour des raisons pécuniaires qu'elle se mit à s'habiller en homme : se trouvant fort démunie à son arrivée à Paris (son mari avait gardé l'autorité sur sa fortune et sa propriété de Nohant), et les frais d'habillement étant moindres pour les hommes, et élevés pour les femmes, il lui fut plus économique de s'habiller en homme. C'était aussi plus confortable[9]. (Autre précision : elle n'en faisait pas une habitude quotidienne, loin de là, et elle n'en restait pas moins femme, et qui savait plaire en tant que telle, contrairement à la « travestie » qu'on semble vouloir en faire de nos jours.). S'il n'était pas exceptionnel qu'une femme se déguise en homme pour forcer les portes, la liberté d'esprit et de mœurs, la farouche indépendance, le refus total de l'idéal féminin imposé par les hommes de l'époque, le rejet du mariage, la force inaltérable de sa volonté, toutes ces caractéristiques de Sand, tenaient, elles, de l'exceptionnel en effet.

Si aujourd'hui on la voit comme « la bonne dame de Nohant », douce et sans danger, il faut savoir qu'à ses débuts elle fit scandale, et elle fit peur. Le scandale concernait bien moins ses attitudes que ses écrits : ses trois premiers romans, Indiana, Valentine et « l'abominable Lélia », comme l'appelait le critique Jules Janin dans son feuilleton du Journal des Débats, furent trois brûlots contre le mariage, dans lequel le mari était trompé, l'amant un lâche et la femme magnifiée par sa révolte contre les conventions sociales et le pouvoir masculin. Engagés pour la « réhabilitation de la femme », ainsi que George Sand le formulait, ses romans s'ouvrirent ensuite à la révolte sociale en faveur des ouvriers et des pauvres (Le Compagnon du Tour de France), à la révolte politique contre la royauté et pour la République.

Sa vie sentimentale

George Sand en 1864. Photographie de Nadar.

Elle eut de nombreux amants, et quelques passions qui l'influencèrent considérablement : l'écrivain Jules Sandeau, le poète Alfred de Musset, l'avocat Michel de Bourges.

Elle vécut secrètement une passion avec Marie Dorval, comédienne de la Comédie Française, qu'elle rencontra en 1833, et qui lui inspira son livre Lelia[10].

Après Jules Sandeau, et une aventure brève et malheureuse avec l'écrivain et archéologue Prosper Mérimée, sa liaison suivante fut avec Alfred de Musset, de six ans son cadet. Leur relation, houleuse, passionnée, agrémentée de trahisons (le fameux séjour à Venise où Musset courut les grisettes pendant que George Sand était malade et où George Sand guérie trompa Musset, malade à son tour, avec son médecin Pietro Pagello) et de ruptures, donna lieu à une intense correspondance qui compte des lettres d'amour parmi les plus belles de la langue française. Après la mort d'Alfred de Musset, George Sand fit paraître Elle et lui, qui racontait leur histoire. Choqué par le rôle que Sand faisait jouer à son frère, Paul de Musset répondit par Lui et elle - et Louise Colet, qui avait eu une liaison avec Musset, renchérit par un Lui.

De 1835 à 1837, George Sand fut la maîtresse de Michel de Bourges, l'avocat qui défendait ses intérêts, ardent républicain et futur député. Ce fut lui qui la convertit à la République et au socialisme. Ce fut également lui qui la défendit lors du procès en séparation de corps et de biens avec Casimir Dudevant, et obtint qu'elle récupérât sa propriété de Nohant.

George rencontra Frédéric Chopin en 1836, et resta avec lui près de dix ans (de 1838 à 1847). À Majorque, on peut aujourd'hui encore visiter la Chartreuse de Valldemossa où elle passa l'hiver 1838-39 avec Frédéric Chopin et ses enfants. Ils avaient une liaison compliquée. Ils devinrent amis, puis amants. Chopin malade, leur relation devint chaste, pour finalement s'apparenter à une relation mère-fils[9].

Son engagement politique

C'est sa relation avec l'avocat républicain Michel de Bourges qui la poussa à s'engager en politique. En 1841 elle fonde avec Pierre Leroux la Revue Indépendante.

George Sand se lie à des démocrates comme Arago, Barbès ou encore Bakounine et se réjouit en 1848 de la chute du roi Louis-Philippe et de la fin de la Monarchie de Juillet affichant son engagement politique social et communiste. Mais après les journées de juin, où elle assiste à la violence des révoltes, elle se retire à Nohant. Elle est contrainte d'écrire pour le théâtre à cause d'embarras financiers. Mais elle ne se cantonne pas à Nohant, voyageant aussi bien en France et notamment chez son grand ami Charles Robin Duvernet au château du Petit Coudray ou encore à l'étranger.

Ses dernières années

Tombe de George Sand, dans le village de Nohant-Vic.

Elle s'installe dans une relation apaisée avec un ami de son fils Maurice, Alexandre Manceau. Il fut pendant 15 ans à la fois son amant et son secrétaire[11]. Elle devient l'amie épistolaire de Flaubert et la seule femme admise aux dîners Magny, au cours desquels elle retrouve Théophile Gautier, les frères Jules et Edmond Goncourt, Sainte-Beuve, Taine...

En 1868, Lina, sa belle-fille, donne naissance à une petite Gabrielle, qui sera la dernière petite-fille de George Sand, et qui sera connue sous le nom de Gabrielle Sand. Cette même année, elle aménage un petit pied-à-terre au n° 5 de la rue Gay-Lussac à Paris, qu'elle gardera jusqu'à son dernier souffle.

Elle n'arrête pas d'écrire jusqu'à sa mort survenue à Nohant, d'une occlusion intestinale, le 8 juin 1876, alors qu'elle avait 72 ans.

À Nohant, elle a même exercé les fonctions de médecin de village, ayant étudié avec son premier précepteur, le docteur Deschartres, l'anatomie et les remèdes à base de plantes.

Hommages

  • Victor Hugo a déclaré le 8 juin 1876 : « Je pleure une morte, je salue une immortelle ! ».
  • Fiodor Dostoïevski : « Les femmes de l’univers entier doivent à présent porter le deuil de George Sand, parce que l’un des plus nobles représentants du sexe féminin est mort, parce qu’elle fut une femme d’une force d’esprit et d’un talent presque inouïs. Son nom, dès à présent, devient historique, et c’est un nom que l’on n’a pas le droit d’oublier, qui ne disparaîtra jamais (...). » (Journal d’un écrivain, juin 1876).


Œuvres

La Bibliothèque historique de la Ville de Paris possède un fonds George Sand en partie constitué par la donation de la petite fille de l'écrivain en 1951 et enrichi par de nouvelles acquisitions.


manuscrit de Un hiver à Majorque.
  • Le Commissionnaire (avec Jules Sandeau) (1830).
  • Rose et Blanche (avec Jules Sandeau, roman, 1831)
  • La Fille d'Albano (1831)
  • Valentine (roman, 1831)
  • Indiana (roman, 1832)
  • Lélia (roman, 1833)
  • Aldo le Rimeur (1833)
  • Une conspiration en 1537 (1833)
  • Journal intime (1834)
  • Jacques (roman, 1834)
  • Le Secrétaire intime (roman, 1834)
  • La Marquise (roman, 1834)
  • Garnier (conte, Urbain Canel / Adolphe Guyot 1834)
  • Lavinia (1834)
  • Métella (1834)
  • André (roman, 1835)
  • Mattéa (1835)
  • Leone Leoni (roman, 1835)
  • Simon (roman, 1836)
  • Mauprat (1837)
  • Dodecation, ou le Livre des douze. Le Dieu inconnu (1837)
  • Les Maîtres mozaïstes (roman, 1838)
  • La Dernière Aldini (roman, 1838)
  • L'Orco (1838)
  • L'Uscoque (roman, 1838)
  • Gabriel (dialogue, 1839) [lire en ligne]
  • Spiridion (roman, 1839)
  • Les Sept Cordes de la lyre (théâtre, 1840)
  • Cosima, ou la Haine dans l'amour (théâtre, 1840)
  • Pauline. Les Mississipiens (roman, 1840)
  • Le Compagnon du tour de France (roman, 1841)
  • Mouny Roubin (1842)
  • Georges de Guérin (1842)
  • Horace (1842)
  • Un hiver à Majorque (récit, 1842)
  • La Sœur cadette (1843)
  • Kouroglou (1843)
  • Carl (1843)
  • Jean Zizka (roman historique sur la vie de Jan Žižka, chef de guerre hussite, 1843)
  • Consuelo (roman, 1843)
  • La Comtesse de Rudolstadt (roman, 1843)
  • Jeanne (roman, 1844)
  • Le Meunier d'Angibault (roman, 1845)
  • La Mare au diable (roman, 1846)
  • Isidora (roman, 1846)
  • Teverino (roman, 1846)
  • Les Noces de campagne (roman, 1846)
  • Evenor et Leucippe. Les Amours de l'Âge d'or (1846)
  • Le Péché de M. Antoine (1847)
  • Lucrezia Floriani (roman, 1847)
  • Le Piccinino (roman, 1847)
  • La Petite Fadette (roman, 1849)
  • François le Champi (roman, 1850)
  • Le Château des Désertes (roman, 1851)
  • Histoire du véritable Gribouille (1851)
  • Le Mariage de Victorine (théâtre, 1851)
  • Les Vacances de Pandolphe (théâtre, 1852)
  • La Fauvette du docteur (1853)
  • Mont Revèche (1853)
  • La Filleule (1853)
  • Les Maîtres sonneurs (1853)
  • Adriani (1854)
  • Flaminio (théâtre, 1854)
  • Histoire de ma vie (autobiographie, 1855)
  • Autour de la table (1856)
  • La Daniella (1857)
  • Le Diable aux champs (1857)
  • Promenades autour d'un village (1857)
  • Les Beaux Messieurs de Bois-Doré (1858)
  • Elle et lui (récit autobiographique sur ses relations avec Musset, 1859)
  • Jean de la Roche (1859)
  • L'Homme de neige (1859)
  • Narcisse (1859)
  • Les Dames vertes (1859)
  • Constance Verrier (1860)
  • La Ville noire (1861)
  • Valvèdre (1861)
  • La Famille de Germandre (1861)
  • Le Marquis de Villemer (1861)
  • Tamaris (1862)
  • Mademoiselle La Quintinie (1863)
  • Les Dames vertes (1863)
  • Antonia (1863)
  • La Confession d'une jeune fille (1865)
  • Laura (1865)
  • Monsieur Sylvestre (1866)
  • Le Don Juan de village (théâtre, 1866)
  • Flavie (1866)
  • Le Dernier Amour (1867)
  • Cadio (théâtre, 1868)
  • Mademoiselle Merquem (1868)
  • Pierre qui roule (1870)
  • Le Beau Laurence (1870)
  • Malgré tout (1870)
  • Césarine Dietrich (1871)
  • Journal d'un voyageur pendant la guerre (1871)
  • Francia. Un bienfait n'est jamais perdu (1872)
  • Nanon (1872)
  • Contes d'une grand'mère vol. 1 (1873)
  • Ma sœur Jeanne (1874)
  • Flamarande (1875)
  • Les Deux Frères (1875)
  • La Tour de Percemont (1876)
  • Contes d'une grand'mère vol. 2 (1876)
  • Marianne (1876)
  • Légendes rustiques (La Reine Mab. La Fée qui court. Fanchette) (1877)
  • L'Orgue du Titan (1873)
  • Les Ailes du courage (posthume, 1886)

Ascendance

Aurore Dupin (1804-1876) dite George Sand est arrière-petite-fille du maréchal de Saxe (1696-1750) :

Maurice de Saxe (1696-1750)
x (filiation naturelle) Marie Geneviève Rinteau (1730-1775) dite « Mademoiselle de Verrières »
│
└──> Marie-Aurore de Saxe (1748-1821)
     x 1777 (d'abord à Londres, puis réhabilitation de mariage) 
     │ Charles Louis Dupin de Francueil (1716-1780)
     │
     └──> Maurice Dupin (1778-1808)
          x 1804 Victoire Delaborde (1773-1837)
          │
          └──> Aurore Dupin (1804-1876) dite George Sand

Source : Joseph Valynseele et Denis Grando, À la découverte de leurs racines, tome II, 1994, L'Intermédiaire des Chercheurs et Curieux, chapitre « George Sand ».

Par cette ascendance, George Sand était cousine au 7e degré civil des rois de France Louis XVI , Louis XVIII et Charles X, qui étaient petit-neveux, dans la branche légitime, de Maurice de Saxe, et cousins issus de germain de son père Maurice Dupin.

Correspondance

  • Correspondance, 1812-1876, édition de Georges Lubin, 25 tomes, Paris, Garnier frères, 1964-1991.
  • George Sand - Marie Dorval, Correspondance inédite, édition de Simone-André Maurois, préface d'André Maurois, Paris, Gallimard, 1953.
  • Correspondance Gustave Flaubert, George Sand, édition d'Alphonse Jacobs, Paris, Flammarion, 1981.
  • Marie d'Agoult, George Sand : correspondance, Bartillat, 1995.
  • George Sand et Eugène Delacroix, Correspondance : le rendez-vous manqué (édition de Françoise Alexandre). – Paris : les Éditions de l'Amateur, coll. « Regard sur l'art », 2005, ISBN 2-85917-381-1.

Biographies

  • Joseph Barry, George Sand ou le scandale de la liberté (1982), Paris, Seuil, Collection Points essais, rééd. 2004
  • Huguette Bouchardeau, George Sand, la lune et les sabots, Paris, R. Laffont, 1991
  • Jacques-Louis Bouchin, George Sand, l'amoureuse, Paris, Ed. Ramsay J.-J. Pauvert, 1992
  • Anne-Marie de Brem, George Sand, un diable de femme, Gallimard Collection Découvertes/Paris-Musées, 1997
  • Anne-Marie de Brem, Le Monde de George Sand, éditions du Patrimoine, 2004
  • Elme Caro, George Sand, Ed. Hachette, 1887
  • Hubert Delpont, La naissance de George Sand, Ed d'Albret, 2004
  • Auguste Devaux, George Sand, ..., Paris, P. Ollendorff, 1895
  • Hortense Dufour, George Sand la somnambule, Monaco, Le Rocher, 2004
  • Jérôme Godeau, George Sand - Impressions et souvenirs, Paris-Musées / Les collections de la Ville de Paris, 2008
  • Georges Lubin, Album Sand, Gallimard Collection Bibliothèque de la Pléiade, 1973
  • Diane de Margerie, Aurore et George, Albin Michel, Paris, 2004
  • André Maurois, Lélia ou la vie de George Sand, 1952
  • Charles Maurras, Les Amants de Venise, George Sand et Musset, Paris, Boccard, 1914
  • Eugène de Mirecourt, George Sand, Ed. Gustave Havard, Paris, 1855
  • Jean-Claude Sandrier, George Sand, le parti du peuple, Sury-en-Vaux, Ed. AàZ Patrimoine, 2004
  • Michel Souvais, George Sand et son Pantheon, Dualpha, 2003

Études

  • Christine Planté (éd.), George Sand critique, 1833-1876, Tusson, du Lérot, 2007
  • George Sand, terroir et histoire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2006
  • Brigitte Diaz et Isabelle Hoog Naginski (dir.), George Sand, pratiques et imaginaires de l'écriture : l'écriture sandienne, Caen, Presses universitaires de Caen, 2006
  • Sophie Martin-Dehaye, George Sand et la peinture, Royer, 2006
  • Simone Balazard, Sand, la patronne, Le Jardin d'Essai, 2004
  • George Sand, le roman monstre, Revue des Deux Mondes, 2004
  • Henry James, George Sand, Le Mercure de France, 2004
  • Jérôme Godeau, George Sand - Une nature d'artiste, cat. exp. Musée de la Vie romantique, Paris, 2004
  • Martine Reid, Signer Sand : l'œuvre et le nom, Belin, 2003
  • Béatrice Didier, George Sand écrivain : un grand fleuve d'Amérique, Presses universitaires de France, Paris, 1998
  • Béatrice Didier et Jacques Neefs (dir.), George Sand, écritures du romantisme II, Saint-Denis, Presses Univ. de Vincennes, 1990.
  • Georges Lubin, George Sand en Berry, Hachette, 1967
  • Magdeleine Paz, La Vie d'un grand homme, George Sand, Corréa, 1947

À voir

  • Musée de la Vie romantique, Hôtel Scheffer-Renan, Paris, où sont exposés en permanence de nombreuses peintures, sculptures, objets d'art et memorabilia légués par sa petite fille Aurore Lauth-Sand - dont le célèbre moulage en plâtre de son bras droit, effectué par son gendre Auguste Clésinger. Une suite de ses "dendrites" complète l'ensemble.
  • Sa propriété, à Nohant (Indre), dans la romantique vallée noire de la province du Berry.
  • La maison-musée de Gargilesse dans le Val de Creuse (Indre) où, avec son dernier amour Manceau, elle passera en villégiature de nombreuses années.
  • Le château et le village de Culan, à 30 kilomètres de Nohant.
  • Son fonds de manuscrits à la bibliothèque historique de la ville de Paris.

George Sand dans la culture populaire

Cinéma

Télévision

  • George et Fanchette, comédie dramatique de Jean-Daniel Verhaeghe avec Ariane Ascaride (George Sand), Anaïs Demoustier (Fanchette), Fabrice Pruvost (Frédéric Chopin), Nicolas Vaude (Eugène Delacroix), téléfilm en deux partie diffusé en mai 2010 sur France 3.
  • George Sand, Histoire de sa vie, film documentaire, Claudine Cerf (scenario), Micheline Paintault (réalisation), coproduction France 5/SCEREN-CNDP, 2004.

Musique

Voir aussi

Liens externes

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Notes et références

  1. [sɑ̃ːd]. Voir Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
  2. Caroline Marbouty s'est habillée en homme pour suivre Honoré de Balzac en Italie. André Maurois, Prométhée ou la vie deBalzac, Hachette, 1965, p. 330-337
  3. À cette date, elle signe J. Sand ses articles dans Le Figaro, en collaboration avec son amant Jules Sandeau, en cela très encouragée par Henri de Latouche. J.P. Beaumarchais, Daniel Couty, Alain Rey : Dictionnaire des littératures de langue française, Bordas, 1999, t.III p.2106 (ISBN 2040272445).
  4. a et b Baudelaire l'appelait « la femme Sand », Barbey d'Aurevilly et Nietzsche la traitaient de « vache à écrire ». Dictionnaire des littératures de langue française, Bordas, 1999, t.III, p.2104
  5. Auquel elle conseille d'écrire Massimilla Doni : Lettre de Balzac à Maurice Schlesinger, Folio classique n° 2817, p. 272 (ISBN 2070344857)
  6. dont elle fait l'éloge dans Le Courrier de Paris du 2 septembre 1857 et à qui elle dédie son roman Le Dernier amour en 1866.
  7. Charles de Spoelberch de Lovenjoul souhaitait publier en édition complète mais George Sand est morte avant d'avoir terminé la compilation : « Charles Spoelberch de Lovenjoul, George Sand. Étude bibliographique sur ses œuvres, Paris, H. Leclere, 1914, Collection Lovenjoul »
  8. tiré du nom de son amant Sandeau
  9. a, b, c et d Virgule (magazine) n°7, avril 2004 : George Sand, libre et immortelle.
  10. Marie-Jo Bonnet, Qu'est ce qu'une femme désire quand elle désire une femme ?, Odile Jacob, 2004, p. 227-230)
  11. Évelyne Bloch-Dano, Le dernier amour de George Sand, Paris, Grasset, 2010. (ISBN 9782246732013)
  12. Sand... George en mal d'Aurore (page consultée le 25 novembre 2009)


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