Georges Fourest

Georges Fourest est un écrivain et poète français né à Limoges le 6 avril 1867 ou en 1864 (selon les sources) et mort à Paris le 25 janvier 1945.

Il suit des études de droit à la faculté de Toulouse, puis de Paris, mais n'exerce pas son métier d'avocat. Fréquentant les cercles symbolistes et décadents, il collabore à plusieurs revues. Il se targue de pouvoir « incague[r] la pudeur » et « convomi[r] le bon goût »^[1].

Il est l'auteur de deux recueils de poèmes, nourris des œuvres de grands auteurs (Corneille, Racine, Hugo), parodiés de manière burlesque, voire gaillarde. Il se place ainsi dans la lignée de Rabelais et des poètes du début du XVII^e siècle (d'Assoucy, Saint-Amant, etc.) Il meurt à Paris, au 24 rue de Milan.

Œuvres

• La Négresse blonde, Paris, Messein, 1909 (préface de Willy) ; réédition Le Livre de poche, 1964
• La Négresse blonde, Paris, La Connaissance, 1920 (portrait par Georges Villa)
• Contes pour les satyres, Paris, Messein, 1923
• Le Géranium ovipare, Paris, José Corti, 1935

Éditions récentes

• La Négresse blonde suivi de Le Géranium ovipare, Grasset, « Les cahiers rouges », 2009 (ISBN 978-2-246-56872-8)
• Contes pour les satyres, J. Corti, 1990 (ISBN 2-7143-0390-0)

Bibliographie

• Laurent Bourdelas, « Georges Fourest », in Du pays et de l'exil - Un abécédaire de la littérature du Limousin, Les Ardents Éditeurs, 2008.

Adaptations

• La Singesse et Mes Funérailles ont été mis en musique et interprétés par Jean-Marc Boudet.

Liens externes

• Notice biographique et bibliographie sur le site Les commérages de Tybalt

Références

1. ↑ « Apologie pour Georges Fourest », in La Négresse blonde, vers 2.

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