Gladiatore

Gladiatore

Gladiator (film, 2000)

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Gladiator
Titre original Gladiator
Titre québécois Gladiateur
Réalisation Ridley Scott
Acteurs principaux Russell Crowe
Joaquin Phoenix
Connie Nielsen
Richard Harris
Scénario David Franzoni
John Logan
William Nicholson
Musique Hans Zimmer
Lisa Gerrard
Décors Chrispian Sallis
Costumes Janty Yates
Photographie John Mathieson
Montage Pietro Scalia
Production Douglas Wick
David Franzoni
Branko Lustig
Société de production Dreamworks Pictures
Universal Pictures
Scott Free Productions
Société de distribution Dreamworks Distribution (USA)
United International Pictures (Monde)
Budget 103 000 000 US$[1]
Format 35mm (2,35:1)
Couleurs - Dolby Digital / DTS
Genre Peplum
Aventure
Drame
Durée 155 minutes (2h35)
171 minutes (2h51) (version longue)
Sortie 5 mai 2000 États-Unis États-Unis
30 juin 2000 France France
Langue(s) originale(s) Anglais
Pays d’origine États-Unis États-Unis
Royaume-Uni Royaume-Uni

Gladiator - ou Gladiateur au Québec - est un film américain de Ridley Scott, sorti en 2000.

Russell Crowe y interprète le général Maximus Decimus, ami de l'empereur Marc Aurèle, trahi et assassiné par son ambitieux fils, Commode (Joaquin Phoenix). Capturé et réduit en esclavage, Maximus devient gladiateur et conquiert la foule du Colisée pour venger sa femme et son fils, ainsi que Marc Aurèle de leur assassin.

Le film a remporté cinq Oscars lors de la 73ème cérémonie des Oscars, dont celui du meilleur film et du meilleur acteur pour Russell Crowe.

Sommaire

Synopsis

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Maximus Decimus Meridius est un grand général romain ayant conduit les armées de l'empereur Marc Aurèle à de nombreuses victoires. Celui-ci, d'une colline proche, assiste au génie militaire prodigué par son protégé, assisté des sénateurs Gaïus et Falco.

Marc Aurèle, après cette bataille en pays Germanique, qu'il espère, sentant sa fin prochaine, être la dernière dans cette contrée, apprend en privé à Maximus qu'il souhaite lui laisser le pouvoir à sa mort, pour qu'il le transmette au Sénat et que Rome devienne à nouveau une République.

Le préférant à son fils Commode, Marc Aurèle sait pertinemment que ce dernier n'a soif que du titre d'empereur et n'est aucunement animé d'une réelle compassion pour la plèbe, et qu'aucun idéal noble, ni de morale, n'habite cet homme ambitieux et tourmenté. Lorsque Commode l'apprend, de la bouche même de son père, et ceci avant l'annonce officielle, pris d'une folie colérique désespérée, il l'étouffe contre son sein lors d'une ultime accolade, devenant ainsi le nouvel empereur. Bien que la cause officielle du décès de Marc Aurèle soit la vieillesse, Maximus comprend intuitivement qu'il a été assassiné par son fils.

C'est pourquoi, lorsque Commode, dans une certaine urgence de circonstance, lui offre à baiser sa main, et par ce geste de le servir comme il a fidèlement servi son père, Maximus lui oppose un refus sans appel en lui tournant les talons pour s'en retourner dans ses quartiers. L'empereur, furieux de cet affront sans précédent, profondément blessé dans son orgueil, et maladivement jaloux de l'amour que Marc Aurèle portait à Maximus, ordonne alors son exécution, peu avant l'aube, ainsi que celle de sa famille, résidant alors en Espagne.

Escorté loin en forêt par un détachement de prétoriens, Maximus réussit à déjouer le cours de son exécution grâce à sa grande valeur militaire et parvient à fuir, sérieusement blessé cependant à l'épaule gauche, n'ayant pu éviter le terrible coup d'épée d'un dernier soldat à cheval, qu'il tua dans le même mouvement. Parvenu sur ses terres, au terme d'un périple à bride abattue depuis la Germanie, extrêmement affaibli par une perte de sang importante, il voit les corps de sa femme et de son fils de huit ans, qu'il avait vu pour la dernière fois deux années auparavant, calcinés et crucifiés devant la maison familiale.

Trouvé là par des marchands d'esclaves, gisant dans un sommeil proche de la mort auprès des tombes de sa femme et de son fils, il fut emporté, soigné et rétabli, puis acheminé jusqu'aux provinces romaines orientales, il est vendu à un riche propriétaire et négociant local, Proximo. Maximus, dont la nouvelle vocation est de combattre dans l'arène, en tant que gladiateur, trouve là un début d'exutoire à sa brutale déposition, et à la perte de tout ce qui avait donné un sens à sa vie.

Bien qu'il ne fasse aucun doute qu'il possède une maîtrise hors du commun des armes et de l'art de tuer vite et bien, il n'en reste pas moins que Proximo attend beaucoup plus de celui que l'on nomme désormais « l'Espagnol », pseudonyme scandé par une foule toujours plus avide de sang et de mises à mort spectaculaires, lorsque s'ouvre en grand les portes de l'arène et que paraît l'ancien général en chef des armées de feu Marc Aurèle.

Saisissant tout l'intérêt qu'aurait pour lui de pouvoir combattre aux pied du nouvel empereur, « l'Espagnol », s'attache à s'auréoler suffisamment de faits d'armes tels que sa réputation parvienne bientôt jusqu'en Occident. Proximo, le négociant, homme d'affaire avisé, est aussi un ancien gladiateur à qui l'empereur Marc Aurèle a donné un glaive de bois, le rudius, signe d'affranchissement de l'état d'esclave, en récompense de sa bravoure et de son excellence au combat. Il s'apprête à vivre ce qu'il considère comme une consécration toute personnelle : sa reconnaissance par les plus hautes instances des Jeux du Cirque, en tant que meneur d'hommes aptes à combattre au Colisée.

Dans l'ombre du pouvoir tyrannique et psychotique de Commode, il y a Lucilla, sa sœur, qui fait office de tampon entre son frère et le Sénat, ouvertement opposé au nouvel empereur, dont il ne reconnaît que du bout des lèvres la légitimité. Le sénateur Gracchus est la voix du Sénat, l'homme qui ose demander des comptes, au nom de la Plèbe, au jeune tyran.

Après un combat épique, voulant féliciter personnellement le groupe de gladiateurs sorti victorieux d'une terrible épreuve sur le sable de l'arène, Commode, enthousiaste, demande à l'Espagnol qui il est réellement, qui se cache sous ce masque de métal, ne se doutant pas un seul instant avoir à faire à celui qu'il croit mort depuis longtemps. À contre-cœur, devant l'ordre pressant de l'empereur s'agaçant de la réticence de l'Espagnol à montrer son visage, Maximus s'exécute et décline son identité entière d'homme à qui l'on a tout volé, promettant à Commode une vengeance certaine.

Sachant dorénavant la vie de Maximus en danger, n'écoutant que son cœur de femme qui a toujours secrètement aimé cet homme qui en a choisi une autre, Lucilla organise une rencontre entre le sénateur Gracchus et l'homme à qui l'armée est toujours restée fidèle. De cette rencontre décisive, l'espoir fragile du retour de la République semble pouvoir timidement renaître.

C'est compter sans un tragique incident. Lucius, le petit garçon de Lucilla a été témoin d'une conversation entre sa mère et le sénateur Gracchus, alors qu'ils conspiraient dans les couloirs. Lors d'une anodine entrevue entre Commode et son neveu, ce dernier fit innocemment allusion à la conspiration fomentée par sa mère et le sénateur. Ayant toutes les cartes en mains afin de soigneusement intervenir en amont, Commode fait tomber Maximus, alors sur le point de s'évader, dans un guet-apens. Réalisant trop tard la duperie, son aide de camp Cicéron paiera de sa vie son ultime message d'alerte au danger.

Ne pouvant le faire disparaître en prison, car ce serait prendre le risque insensé d'en faire un martyr, fragilisant grandement alors sa position et sa très contestée légitimité, l'empereur entrevoit la solution ultime afin de se débarrasser définitivement de cet encombrant survivant : organiser un combat face à face dans l'arène. Ce combat devra jouer en la faveur de Commode, il le sait, s'il veut voir rejaillir sur lui la gloire d'avoir vaincu en combat singulier le trop célèbre et adulé Espagnol. Mais il sait également quelles sont ses propres lacunes : face à lui, il devra affronter le courage, la force, les sciences guerrières, et la Foi. La Foi inébranlable de celui qui n'a plus rien à perdre, en plus d'être un très grand guerrier, éminemment respecté par tous, à l'intelligence fine et au courage immense.

Commode, devant Maximus enchaîné, les bras hissés au-dessus de la tête, lui adresse un dernier message de circonstance, le moment ultime de monter dans l'arène du Colisée approchant. Puis, tout près de Maximus, lui signifiant un apparent respect, Commode lui prodigue une accolade, et profite de leurs corps serrés - sachant pertinemment qu'ainsi harnaché Maximus est contraint à l'immobilité - pour sortir une dague fine, qu'il plante dans le flanc gauche de son rival, à la hauteur du cœur, lui arrachant un grognement sourd, vite étouffé par son exceptionnelle maîtrise de lui-même, tandis que Commode lui dépose un baiser sur la joue.

Maximus, blessé à mort, et à qui on a endossé une armure sur ordre de l'empereur, afin cacher la plaie et le sang, est installé à côté de Commode sur une plate-forme, et hissé progressivement à la lumière du jour, sous les acclamations de la foule en délire qui ne se doute de rien, et attend, avide, le combat des titans qui lui a été promis.

Le combat est inégal, Maximus chandelle, titube, esquive à grand peine les assauts de Commode, ne se battant que d'un seul bras vaillant, subissant les effets de sa fatale blessure. Autour d'eux, la garde prétorienne, immobile, à distance respectable, avec à sa tête Quintus, l'ancien compagnon d'armes de Maximus, celui-là même à qui incomba la triste mission d'arrêter son général sur ordre de l'empereur nouvellement auto-proclamé, et de l'envoyer à la mort ainsi que sa famille. Des coups sont portés durement, de part et d'autre, mais Maximus résiste et prend le dessus, désarme même Commode. Ce dernier réclame une arme, qu'un des gardes s'apprête à lui lancer, quand ordre est donné par Quintus de la rengainer au fourreau.

Commode, en dernier recours, ressort la dague traîtresse, et fond sur Maximus. Ce dernier intercepte le coup, riposte par de terribles coups de poings, assommant presque l'assaillant, et bloque l'empereur par un habile jeu de prise au corps, et lentement, entreprend de ramener la propre main de Commode, qui tient toujours sa dague, solidement enchâssée maintenant dans la main de Maximus, à la gorge même de son propriétaire. Commode ne peut résister longtemps face à cette lame qui s'approche inexorablement de son cou. Maximus épuise là ses dernières ressources, et plonge son regard dans celui de l'empereur, subissant la lente pénétration de sa dague s'enfonçant dans son cou jusqu'à la garde. Commode est mort. Personne ne vient lui faire hommage, Commode a été très détesté pour son orgueil et sa méchanceté.

Maximus s'éloigne un peu, chancelle de nouveau, son regard se vitrifie, des images d'un plausible lieu où sa femme et son fils l'attendent au bout d'un champ de blé, dont il semble caresser les épis à chaque pas lent qui le porte, de moins en moins, sur cette terre du Colisée réduit au silence atterré, l'accompagnent sur le chemin de la mort, celle d'un héros que seul le désir de vengeance, enfin accomplie, à maintenu jusqu'ici en vie. Alors que la vie le quitte, un ultime hommage lui est rendu, à la fois par Gracchus, Lucilla, Quintus et ses camarades gladiateurs, ainsi que par tous les spectateurs de l'arène.

« Est-ce que Rome vaut la vie d'un homme de bien ?  »

— Ultime hommage de Lucilla à Maximus

Le sénateur sollicite finalement de l'aide afin que l'on porte dignement le corps de celui qui a rendu possible le retour de la République à Rome, comme le souhaitait Marc Aurèle le Juste.

Quelques jours après le décès de Maximus, son fidèle compagnon gladiateur, Juba, désormais libre, met en terre les statuettes représentant la femme et le fils de Maximus dans le sable du Colisée, dernière demeure de l'homme qui libéra les gladiateurs et qui rendit sa liberté politique au peuple de Rome. Après avoir rendu sa dignité à la famille de Maximus, le néo-citoyen de Rome rend hommage à son défunt ami et lui promet de le revoir dans l'au-delà : « Nous sommes libres maintenant, et nous nous reverrons, mais pas encore. »

Les personnages

Russell Crowe (Maximus)
  • Maximus Décimus Méridius : Général hispano-romain admiré par ses hommes, il fut dans les faveurs de Marc-Aurèle, et Lucilla, la fille de l'empereur et sœur de Commode, lui vouait un amour sincère. Il vivait avec sa femme et son fils à Trujillo, en Espagne. Après la dernière bataille contre les Barbares, Marc Aurèle demande à Maximus de devenir le « Protecteur de Rome », et de lui succéder afin de pouvoir rendre le pouvoir au peuple, afin que Rome redevienne une République. Lorsque Commode apprend les intentions de son père, il l'étouffe et devient ainsi son successeur légitime, l'annonce officielle de la volonté de Marc Aurèle n'ayant pas encore été faite. Maximus refuse l'alliance avec Commode, et celui-ci ordonne sa mort, ainsi que celle de sa famille. Ayant échappé de justesse à son exécution, il décide de venger ses proches. Réduit en esclavage, il se fait engager comme gladiateur et gagne la foule jusqu'à son dernier combat contre l'empereur dans l'arène, où il le tue et exauce les vœux de Marc Aurèle, avant de s'effondrer sur le sable du Colisée.
« Mon nom est Maximus Decimus Meredius, commandant en chef des armées du Nord, général des légions Felix, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurèle... Père d'un fils assassiné, époux d'une femme assassinée... et j'aurai ma vengeance, dans cette vie ou dans l'autre.  »

— Paroles de Maximus lorsque l'empereur Commode découvre son identité

  • Commode : Jeune homme ambitieux, imprévisible et sans pitié, Commode désire sa propre sœur, Lucilla et assassine son père, l'empereur Marc Aurèle, pris de colère lorsque celui-ci l'informe de sa volonté de ne pas lui confier le pouvoir. Il s'auto-proclame alors le nouvel empereur de Rome et propose à Maximus, général et ami de son père, de le servir. Celui-ci refuse, et Commode ordonne son exécution. Le croyant mort, il rentre en triomphe à Rome et offre « du pain et des jeux » au peuple pour s'attirer les faveurs de la plèbe, alors qu'il s'oppose aux sénateurs. Au cours d'une reconstitution de la chute de Carthage, il découvre que le meneur de la troupe de gladiateurs qui remporte la victoire n'est autre que Maximus. Il sait qu'il ne peut le faire assassiner discrètement, de peur d'en faire un martyr. Il décide alors de le défier en combat dans l'arène, en ayant pris soin de le blesser grièvement avant le duel. Maximus prend malgré tout le dessus et tue Commode, à qui personne ne rendra hommage, en souvenir de son règne bref et cruel.
« 

Marc Aurèle : Ma décision te déçoit ? »
«  Commode : Tu m'a écrit autrefois quelles sont les quatre vertus majeures : Sagesse, Justice, Force morale et Tempérance. Quand j'ai lu cette liste, j'ai su que je n'en avais aucune. Mais j'ai d'autres vertus, Père. L'Ambition, qui est bien une vertu quand elle conduit à exceller. L'Ingéniosité, le Courage, peut-être pas sur un champ de bataille, mais... il y a plusieurs formes de courage. Le Dévouement, à ma famille et à Toi. Mais aucune de mes vertus n'était sur ta liste. Et même là tu te comportais comme si tu ne voulais pas de moi pour fils.

 »

— Dialogue entre Marc Aurèle et Commode, quand l'empereur lui annonce avoir choisi Maximus pour lui succéder.

Joaquin Phoenix (Commodus)
  • Marc Aurèle : Empereur romain désirant rendre le pouvoir au Sénat et faire de Rome une République à nouveau. Il désigne alors son général et ami Maximus Décimus pour lui succéder à la place de son fils , l'ambitieux Commode. Fou de chagrin, celui-ci assassine son père et s'empare de son titre. Il régna pendant 25 ans, pendant lesquels il guerroya la majeure partie afin d'étendre la grandeur de Rome. Sentant son heure proche, il tente d'en faire un bilan, et prend la décision de nommer Maximus comme futur Cæsar afin qu'il rende le pouvoir au peuple de Rome.
« 

Marc Aurèle : Mais qu'est-ce que Rome, Maximus ? »
«  Maximus : J'ai vu beaucoup du reste du monde. Il est brutal, et cruel, et sombre. Rome est la lumière ! »
«  Marc Aurèle : C'est que tu n'y es jamais allé ! Que tu n'as pas vu ce qu'elle est devenue... Je suis mourant, Maximus. Quand un homme sent sa fin proche, il se demande si sa vie a eu un but ! Comment le monde prononcera-t-il mon nom dans les siècles à venir ? Vais-je passer pour un philosophe, un guerrier, un tyran ? Ou parlera-t-on de moi comme l'empereur qui a rendu enfin Rome à elle-même ?

 »

— Dialogue entre Marc Aurèle et Maximus, à propos de la grandeur de Rome.

  • Lucilla : Fille de l'empereur Marc Aurèle et sœur de l'assassin de son père, Lucilla a un fils, Lucius de son époux décédé. Amoureuse de Maximus depuis de longues années, et aimée par Commode, elle doit jongler entre le désir de vengeance de l'un et l'amour imprévisible de son frère, qui va mettre la vie de Lucius en jeu afin qu'elle daigne l'aimer en retour.
  • Antonius Proximo : Ancien gladiateur affranchi par Marc Aurèle, Proximo est devenu un riche négociant bourru qui achète Maximus en Afrique du Nord pour l'entraîner dans son école de gladiateurs. Ayant conscience du potentiel de sa nouvelle recrue, il l'emmène à Rome pour participer aux jeux du cirque organisés par le nouvel empereur Commode. Il accepte d'aider Maximus lorsque celui-ci entreprend la conspiration contre l'empereur ayant appris que Commode était le meurtrier de celui qui lui a rendu sa liberté.
« Je suis Proximo ! Je serais plus proche de vous pendant les prochains jours qui seront les derniers de votre misérable vie, que votre salope de mère qui vous a fait hurler en vous mettant au monde. Je n'ai pas payé cher pour votre compagnie, j'ai payé cher le droit de profiter de votre mort. Et comme votre mère a accompagné vos premiers pas, moi, j'accompagnerai vos derniers. Quand vous mourrez - et vous allez mourir - votre passage se fera au son des... [applaudissement]

Gladiateurs, je vous salue.

 »

— Tirade de Proximo à ses gladiateurs

Derek Jacobi (Gracchus)
  • Gracchus : L'un des sénateurs qui s'opposent à l'autorité de Commode, de qui Maximus finit par accepter l'aide pour le renverser. Gracchus est arrêté avant de pouvoir réaliser son œuvre. À la mort de Maximus, il est l'un de ceux qui le porte en triomphe.
  • Juba : Villageois Numide enlevé de sa tribu par des marchands d'esclaves et vendu à Proximo comme gladiateur avec Maximus. Juba sera son compagnon d'infortune jusqu'à la mort de celui-ci, où il devint un homme libre qui allait rentrer chez lui.
  • Le sénateur Falco : Patricien opposé au sénateur Gracchus, Falco est un allié de l'empereur qu'il aide à consolider son pouvoir.
  • Quintus : Général de l'armée romaine et aide de camp de Maximus pendant les campagnes Barbares, Commode lui ordonne de faire exécuter Maximus et sa famille. À son retour à Rome il devint commandant de la Garde Prétorienne chargée de la sécurité personnelle de l'empereur, mais refuse d'aider ce dernier lorsqu'il se retrouve à la merci de Maximus lors de leur ultime combat.
  • Hagen : Gladiateur originaire de Germanie, il est le chef de la section des gladiateurs de Proximo. Il deviendra l'ami de Maximus et Juba après leur premier combat dans le Colisée de Rome.
  • Lucius Verus : Fils de Lucilla, il admire Maximus malgré les sentiments de son oncle Commode. Lucius est un esprit libre et apprécie son oncle jusqu'à ce que sa véritable et sinistre nature n'éclate au grand jour et que celui-ci n'en vienne à menacer sa vie pour punir la trahison de sa mère.
  • Cicéron : Serviteur de Maximus, Cicéron lui reste loyal, et va jusqu'à mourir afin de le prévenir du danger qu'il encoure.
  • Tigris de Gaule : Gladiateur encore invaincu qui va affronter Maximus, dans l'espoir de le tuer. Mais Tigris est dominé par Maximus, malgré le renfort de quatre tigres employé pour le faire échouer.

Fiche technique

Distribution

Production

Scénario

Ridley Scott, réalisateur de Gladiator

Gladiator a été écrit d'après une histoire écrite par David Franzoni, qui en a écrit les toutes premières ébauches. Celui-ci a reçu une offre de la part de DreamWorks, pour la force de ses travaux en tant que scénariste et co-producteur du film Amistad, réalisé par Steven Spielberg, et qui avait aidé DreamWorks à établir sa réputation. Franzoni n'est pas un auteur classique, mais il a été inspiré par la nouvelle de Daniel P. Mannix, Those About to Die (Ceux qui vont mourir) écrite en 1958, et il a décidé de choisir Commode comme personnage historique central après avoir lu l’Histoire Auguste, un recueil de biographies d'empereurs romains écrit en latin à la fin de l'Antiquité [3]. Dans sa première ébauche, datée du 4 avril 1998, il avait nommé son personnage principal Narcissus, d'après le nom du lutteur ayant étouffé l'empereur Commode selon Aelius Lampridius dans l’Histoire Auguste.

Ridley Scott a été approché par les producteurs Walter Parkes et Douglas Wick. Ils lui montrèrent une copie du tableau de Jean-Léon Gérôme (1872) intitulé Pollice Verso (Pouce baissé) [3]. Scott a été attiré par l'idée d'un tournage dans le monde de la Rome antique. Toutefois, il a estimé que l'écriture de Franzoni était trop "on the nose" et John Logan a été engagé pour réécrire le script à son goût. Logan réécrit une bonne partie du premier acte, et a pris la décision de tuer la famille de Maximus, afin d'augmenter la motivation du personnage.

Pollice Verso, par Jean-Léon Gérôme - 1872

Deux semaines avant le tournage, les acteurs se plaignaient toujours de problèmes avec le script. William Nicholson a alors été dépêché aux Studios de Shepperton pour faire de Maximus un personnage plus sensible, en réaménageant son amitié avec Juba et développé le fil rouge de l'au-delà dans le film, en disant qu'il "ne voulait pas voir un film sur un homme qui voulait tuer quelqu'un". David Franzoni a ensuite participé à révision de la réécriture de Logan et Nicholson, et s'est alors engagé en tant que producteur du film. Quand Nicholson a été engagé, il a commencé à revenir aux scripts initiaux de Franzoni et de remettre certaines scènes supprimées. Franzoni a aidé à gérer la réécriture et, dans son rôle de producteur, il a défendu son script pour rester fidèle à la vision originale. Par la suite, Franzoni a partagé l'Oscar du meilleur film avec les producteurs Douglas Wick et Branko Lustig.

Le scénario fut confronté à de nombreuses réécritures et révisions en raison des suggestions de Russell Crowe. Celui-ci questionnait tous les aspects de l'évolution du script et quittait le plateau lorsqu'il n'obtenait pas de réponse. Selon une DreamWorks "[Russell Crowe] a tenté de réécrire l'ensemble du script sur place. Vous connaissez la tag-line du trailer, « Dans cette vie ou dans l'autre, j'aurai ma vengeance » : au début, il a catégoriquement refusé de la prononcer." [4]

Réalisation

Le film a été tourné dans les trois lieux principaux de Janvier à Mai en 1999. La scène de bataille d'ouverture des forêts de Germanie a été tournée sur trois semaines à Bourne Woods, près de Farnham, dans le Surrey en Angleterre. Ensuite, les scènes d'esclavage, de voyage dans le désert, et de l'école des gladiateurs ont été tournés à Ouarzazate, au Maroc, juste au sud de l'Atlas, sur un total de trois semaines. Enfin, les scènes de la Rome antique ont été filmées au cours d'une période de dix-neuf semaines à Malte, en utilisant une main-d'œuvre multiculturelle dont les talents ont été poussés à la limite.

Une réplique d'environ un tiers du Colisée de Rome a été construit à Malte, à une hauteur de 15,8 mètres, principalement en plâtre et en contre-plaqué (les deux autres tiers restant et la hauteur ont été ajoutés numériquement). La réplique a nécessité plusieurs mois de construction pour un coût estimé à 1 million de dollars. La face arrière du complexe de tournage a été aménagé en un riche assortiment de mobilier de rue de l'ancienne Rome : colonnes, portes, statues et marchés pour les autres exigences du tournage. Une partie du complexe était réservé au « village des costumes » qui comprenait des vestiaires, un espace de stockage, les armuriers et d'autres installations. Le reste du Colisée a été recréé en utilisant les images de synthèse, ainsi que les images de l'arrivée de Commode à Rome.

Post-production

L'entreprise britannique de post-production The Mill a été en grande partie responsables des effets spéciaux ajoutés après le tournage. La société a été chargée de la réalisation des scènes de bataille avec les tigres sur les écrans bleu, et de celle de la trajectoire de la salve des flèches enflammés lors de la scène d'ouverture pour contourner la réglementation de sécurité en vigueur sur le tournage. Ils ont également utilisé 2 000 acteurs pour créer une foule de 35 000 spectateurs virtuels qui réagissaient de façon crédible aux scènes de combat dans l'arène. The Mill a accompli cet exploit en filmant les acteurs sous des angles différents en fonction de diverses performances, puis en les assemblant pour composer leurs mouvements en 3D. En effet, pendant le tournage, seulement les deux premiers rangs du Colisée étaient occupés par des figurants, les milliers de spectateurs supplémentaires furent rajoutés en post-production à Londres [3].

La mort d'Oliver Reed d'une crise cardiaque pendant le tournage à Malte avant que l'ensemble de ses scènes aient été tournées a causé un gros imprévu dans le rythme de la post-production. The Mill créa un double numérique de l'acteur pour les autres scènes de son personnage Proximo en cartographiant un masque 3D en images de synthèse de l'acteur pour les scènes restantes pour un coût de 3,2 millions de dollars pour deux minutes de séquences supplémentaires. Le film est dédié à la mémoire d'Oliver Reed [3].

Influences

Mosaïque de Libye représentant un combat de gladiateurs (Thrace, Mirmillon et Hoplomaque)

Le film est vaguement basé sur des événements réels. Bien que les réalisateurs aient consulté un expert académique avec des connaissances de la période de l'Empire romain dans le but de fournir une interprétation précise de cette période, de multiples écarts historiques ont été ajoutées par les scénaristes.

Le personnage de Maximus est fictif, mais il est semblable à certains égards à l'esclave Narcisse, assassin de Commode, à Spartacus, meneur d'une importante révolte des esclaves, à Cincinnatus, un agriculteur devenu dictateur, après avoir sauvé Rome de l'invasion, et à Marcus Nonius Macrin, un général romain, consul en 154, et ami de Marc Aurèle.

Marc Aurèle à cheval, Rome

L'intrigue du film a été influencée par deux péplums hollywoodiens des années 1960, La Chute de l'empire romain de Anthony Mann (1964) et Spartacus de Stanley Kubrick (1960).

La Chute de l'empire romain, raconte l'histoire de Livius, qui, comme Maximus dans Gladiator, est le successeur de Marc Aurèle. Livius est amoureux de Lucilla et cherche à l'épouser, alors que Maximus, qui est marié, a été autrefois amoureux d'elle. Ces deux films dépeignent la mort de Marc Aurèle comme un assassinat. Dans La Chute de l'empire romain, un groupe de conspirateurs indépendants de Commode empoisonnent Marc Aurèle, dans l'espoir de tirer profit de l'accession au trône de Commode. Commode dans Gladiator assassine lui-même son père par strangulation. De plus, dans La Chute de l'empire romain Commode cherche en vain de faire adhérer Livius à sa vision de l'Empire, mais il le garde tout de même à son service, quand le Commode de Gladiator ne parvient pas à obtenir l'allégeance de Maximus au début, et qu'il ordonne alors son exécution, ainsi que celle de son épouse et son fils. Livius dans La Chute de l'empire romain et Maximus dans Gladiator vont tous les deux tuer Commode en combat singulier : Livius pour épouser Lucilla et Maximus pour venger sa famille et Marc Aurèle, et tous les deux pour le bien de Rome.

Spartacus fournit la trame du film de gladiateurs, ainsi que le personnage du sénateur Gracchus, un personnage fictif (portant le nom d'un Tribun révolutionnaire du IIe siècle av. J.-C.) qui, dans les deux films est un vétéran qui essaye de rétablir les anciens droits du sénat romain face à un ambitieux autocrate : Marcus Licinius Crassus dans Spartacus et Commodus dans Gladiator. Fait intéressant, les deux acteurs qui ont joué Gracchus, ont tous deux joué l'empereur Claude dans de précédents films : Charles Laughton (Spartacus) a interprété Claude dans le film I, Claudius (1937) et Sir Derek Jacobi (Gladiator), a interprété ce même empereur Claude dans l'adaptation de la BBC du même titre en 1975 [3]. Ces deux films ont aussi en commun une scène spécifique, où un gladiateur (Maximus ici, et Draba (Woody Strode) dans Spartacus) jette son arme dans les tribunes à la fin d'un match, ainsi qu'une ligne de dialogue : « Rome est la plèbe » ("Rome is the mob"), dit ici par Gracchus et par Jules César (John Gavin) dans Spartacus.

Autour du film

La mort d'Oliver Reed

Oliver Reed interprétant le rôle de Proximo (le patron des gladiateurs) décède d'une crise cardiaque en plein milieu du tournage avant d'avoir achevé toutes ses scènes. Par respect envers l'acteur, les producteurs décident de garder ses scènes et de modifier le scénario en conséquence :

  • Il était prévu que Proximo aille enterrer son épée en bois dans le Colisée en affranchissement symbolique de Maximus de sa condition de gladiateur à la fin du film [3].
  • Juba, interprété par Djimon Hounsou devait initialement mourir suite à un combat contre un rhinocéros.
  • Pour les scènes manquantes, le visage d'Oliver Reed fut ajouté par ordinateur, et toujours dans des zones sombres (on peut d'ailleurs facilement reconnaitre ces scènes avec toujours le même visage) [3].

Le film lui est également dédié.

Exactitude historique

Les personnages de Marc Aurèle, Commode et sa sœur ont réellement existé. De son côté, Maximus est un personnage fictif, mais tout à fait vraisemblable.

Commode descendait volontiers se battre dans l'arène surtout pour les courses, mais aussi pour combattre des animaux [3] : l'historien Hérodien et l'auteur de l'Histoire Auguste, qui lui étaient pourtant hostiles, reconnaissent son adresse en la matière. En revanche, il ne s'entendait pas du tout avec le Sénat. Ce dernier, sitôt sa mort annoncée, prononce sa damnatio memoriae (annulation de ses honneurs, effacement de son nom sur les inscriptions publiques, déclaration de son anniversaire comme jour néfaste et renversement de ses statues) et lui construit l'exécrable réputation posthume de l'empereur à travers ses historiens tel Dion Cassius ou Hérodien.

Les décors, les armements et les ambiances, très soignés, apparaissent comme parfaitement documentés.

Buste de Commode en Hercule (191-192 ap. J.-C.), musées du Capitole, Rome

Les inexactitudes historiques sont en revanche nombreuses :
Les circonstances de la mort de Marc Aurèle et de celle de Commode ont été imaginées pour le film.

Marc Aurèle meurt en réalité de la peste à l'âge de 60 ans, effectivement en Pannonie à Vindobona (Vienne, en Autriche). Par ailleurs c'est bien Marc Aurèle qui a fait en sorte que son fils lui succède, alors que ses prédécesseurs de la dynastie, sans héritiers masculins, avaient désigné et adopté un successeur, un homme de valeur [5].

Commode est assassiné en 192 par l'esclave Narcisse[6], qui l'étrangla dans son bain (il en prenait 5 par jour), sur les ordres de son épouse Marcia, une chrétienne [5]. La durée de son règne fut de 12 ans alors que le film donne l'impression d'une période beaucoup plus courte. De plus, d'après l'Histoire Auguste, il avait 18 ans à la mort de son père, alors que Joaquin Phoenix en avait 26 au moment du tournage. De plus il était marié à Bruttia Crispina, blond aux cheveux enduits d'or, et gaucher [7].

Contrairement à ce qui est exposé dans le film, à l'époque de Marc Aurèle, soit deux siècles après la fin de la République précipitée par Jules César, il n'était nullement question de rendre le pouvoir au Sénat. À la mort de Commode, Pertinax, le Préfet de Rome, fut élu empereur, et l'Empire entra dans une période de crise [5].

Mais la personnalité du Commode du film est assez proche de celle du vrai Commode. Dans Gladiator, l'empereur interprété par Joaquin Phoenix, se rapproche plus d'un Caligula par sa mégalomanie et ses pulsions incestueuses envers sa sœur Lucilla, et d'un Néron pour son raffinement et son ambition démesurée [6].

Le vrai Commode n'avait aucun goût pour les études, ni pour la politique. C'était un colosse ne s'intéressant qu'au cirque, et se prenant parfois pour la réincarnation d'Hercule, laissant l'exercice du pouvoir à ses favoris (affranchis, maîtresses chrétiennes) plutôt qu'au Sénat, qu'il a farouchement combattu [6]. Il a cependant rétabli les libertés accordées aux chrétiens (sous l'influence de sa concubine Marcia, elle-même chrétienne) que son père avait persécutés, et ce malgré ses idées philosophiques stoïciennes; il était un empereur peu doué pour l'exercice du pouvoir [5].

De plus, Marc Aurèle n'a jamais aboli les jeux du cirque : il les considérait en effet comme une diversion nécessaire pour le peuple, et insistait pour qu'ils continuent à avoir lieu, même en temps de guerre [8].

Lucilla, la sœur de Commode, mourut bien avant son frère, ce dernier l'ayant bannie puis fait assassiner pour sa participation à un complot contre lui.

Maximus arbore un tatouage SPQR, qui était réellement apposé sur la peau des soldats. Mais en vertu de la loi, le tatouage leur était fait sur le visage, les bras et les jambes, afin que ce soit difficile à cacher en cas de désertion. L'empereur Constantin fit supprimer le tatouage sur le visage en 325. Le mot latin pour « tatouage » était stigma, qui signifie « stigmatiser » [7].

Les gladiateurs

Combat de gladiateurs, British Museum

Contrairement à ce qui est montré dans le film, les gladiateurs n'étaient pas des esclaves : ils étaient des hommes (voire même des femmes) libres qui s'engageaient auprès d'une école d'après un contrat de trois à cinq ans, et s'ils arrivaient vainqueurs à l'issue de leur dernier combat, ils étaient dégagés des termes du contrat et avaient gagné assez d'argent pour s'assurer un niveau de vie confortable .

Ils n'affrontaient que les gladiateurs qu'ils avaient l'habitude de combattre lors des entrainements au sein de leur propre école, alors que Maximus ne combat que des étrangers. De plus, les combats étaient accompagnés par de la musique dont le tempo donnaient le rythme aux combattants, et qui est aujourd'hui utilisée pour celui des films d'action [7].

Ces gladiateurs étaient onéreux, et entrainés par de riches propriétaires. Au cours des combats, peu mourraient, puisqu'ils combattaient sous la conduite d'un arbitre, et les mises à mort demandées par la foule, étaient extrêmement rares [5].

Lors d'une exécution le gladiateur faisait pénétrer la lame par la gorge et la dirigeait vers le centre de la cage thoracique atteignant directement le cœur. L'image de l'organisateur des jeux levant son pouce ou le baissant et ordonnant ainsi l'exécution est bien fausse. Les blessures causées durant le combat (fractures et plaies) étaient parfaitement soignées ce qui indique que les gladiateurs jouissaient de soins d'excellente qualité.

De plus, le célèbre « Ave Caesar, morituri te salutant » (« Avé César, ceux qui vont mourir te saluent ») est le produit des films hollywoodiens. En effet, cette phrase n'est mentionnée qu'une seule fois par Suétone dans La Vie des douze Césars, et est attribuée à des condamnés qui s'adressèrent à l'empereur Claude (en utilisant le terme « Imperator » et non César).

Erreurs cinématographiques

  • Lors de la première bataille de Maximus dans le Colisée, lorsqu'un char se renverse sur le coté et glisse, on peut distinguer un mécanisme avec une bouteille de gaz sous le char [9].

Anecdotes

  • A l'origine, Mel Gibson devait incarner Maximus, mais son emploi du temps ne le permettant pas, il conseille Russell Crowe à Ridley Scott.
  • Dans l'épisode 2x17 de la série télévisée Gossip Girl, le personnage de Blair Waldorf cite Maximus : « Ce que vous faites dans la vie résonne dans l’éternité. »

Récompenses et nominations

Le film a remporté 45 prix, dont 5 Oscars, et a été nommé pour 79 autres. En voici les principaux, remis en 2001 :

Récompenses

Nominations

  • BAFTA Awards
    • Anthony Asquith Award pour la meilleure musique de film : Hans Zimmer et Lisa Gerrard
    • David Lean Award du meilleur réalisateur : Ridley Scott
    • BAFTA des meilleurs effets visuels : John Nelson, Neil Corbould, Tim Burke, Rob Harvey
    • BAFTA des meilleurs costumes : Janty Yates
    • BAFTA du meilleur maquillage : Paul Engelen, Graham Johnston
    • BAFTA du meilleur acteur dans un premier rôle : Russell Crowe
    • BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle : Joaquin Phoenix
    • BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle : Oliver Reed
    • BAFTA du meilleur son : Scott Millan, Bob Beemer, Ken Weston
    • BAFTA du meilleur scénario : David Franzoni, John Logan, William Nicholson
  • Satellite Awards
    • Satellite Award du meilleur film dramatique
    • Satellite Award du meilleur acteur dans un film dramatique : Russell Crowe
    • Satellite Award du meilleur acteur dans un rôle secondaire : Joaquin Phoenix
    • Satellite Award du meilleur réalisateur : Ridley Scott
    • Satellite Award de la meilleure direction artistique : Keith Pain
    • Satellite Award du meilleure création de costumes : Janty Yates
    • Satellite Award du meilleur montage : Pietro Scalia

Box-office

Le film a coûté 103 millions de dollars américains, et il a rapporté 457 640 427 $ au niveau mondial, soit 41% aux États-Unis (187 705 427 $) et 59% à l'étranger (269 935 000 $) [1].

En France, le film a été vu par 4 806 654 spectateurs[10]

Notes et références

(en) Cette page a été en grande partie traduite depuis l'article Gladiator.

  1. a  et b (en) Box Office sur boxofficemojo.com, consulté le 7 février 2009.
  2. a , b , c , d , e  et f Doublagissimo, consulté le 8 février 2009.
  3. a , b , c , d , e , f , g  et h (en) Section Trivia de Gladiator sur l'IMDB, consulté le 8 février 2009. Informations à prendre avec précaution car indirectement sourcées .
  4. (en) « The Empire Strikes Back », article du 8 mai 2000 sur le site du Time, consulté le 8 février 2009.
  5. a , b , c , d  et e (fr) Article sur le film, Hérodote.net, consulté le 8 février 2009.
  6. a , b  et c (en) La vraie histoire de Gladiator, consulté le 8 février 2009.
  7. a , b  et c (en) Inexatitudes historiques dans Gladiator sur Wikipédia en, consulté le 8 février 2009.
  8. (en) [1], consulté le 8 février 2009.
  9. (fr) Site consacré aux erreurs de continuité ou d'anachronisme dans les films, consulté le 8 février 2009.
  10. Source: CBO box-office.com.

Voir aussi

Liens internes

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