- Albas (Aude)
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Albas
Vue du village
DétailAdministration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Aude Arrondissement Arrondissement de Narbonne Canton Canton de Durban-Corbières Code commune 11006 Code postal 11360 Maire
Mandat en coursJean-Claude Montlaur
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Contrée de Durban-Corbières Démographie Population 59 hab. (1999) Densité 2,6 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 189 m — maxi. 533 m Superficie 22,69 km2 Albas est une commune française des Corbières, située dans le département de l'Aude et la région Languedoc-Roussillon.
Ses habitants sont appelés les Albassiens (albasenc en occitan).
Devise d'Albas : "qual va a Albas se'n torno pas"
Sommaire
Géographie
Commune des Corbières située au pied du Mont Tauch sur le terroir Corbières (AOC)
Le géosynclinal d'Albas fait l'objet de nombreuses études géologiques, les différentes couches s'étendant du secondaire au quaternaire, dans lesquelles on a trouvé des fossiles d'œufs de dinosaures. Le paysage va de la garrigue aux chênes verts.
Le village ancien est construit à une altitude moyenne 270 mètres, la mairie est située à 250 m d'altitude
Histoire
Datant du second âge du fer, on trouve sur le « Roc de Carla » un modeste oppidum. Exploitation de ferrières (extraction du fer) dès le IVe et IIIe siècle avant notre ère. Les romains ont probablement nommé l’endroit ALBARES à cause des peupliers aux feuilles argentées qu’ils ont trouvé aux abords de l’actuel village.
Dans un acte de 963 concernant la donation du village voisin de Fontjoncouse à Aymeric, archevêque de Narbonne, on trouve pour la première fois écrite la mention VILLA ALBARES (ALBAS). En 1196, la vicomtesse Ermengarde de Narbonne fait don dans son testament du castrum (lieu fortifié) d’ALBAS, aux ordres militaires. Mais son neveu, Pierre de Lara, ne donnera qu’une partie d’Albas aux ordres Templiers et Hospitaliers. Une Commanderie Saint Jean est mentionnée à Albas en 1243. En 1226, Guillaume de Laroque de Carcassonne cède les biens qu’il possède à Albas à l’abbaye de Lagrasse. Dans le courant du XIIIe siècle, le comte de Foix en est le seigneur, puis en 1271, Aymeric, vicomte de Narbonne redevient le seigneur légitime du Castrum d’Albaribus Ferreriarum (Albas les Ferrières).
L'église est consacrée à Saint Paul, qui aurait été évangélisateur de Narbonne.
En 1503, Jean de Cascastel (village voisin) est cité comme seigneur du lieu. En 1523, Jean de Narbonne dit tenir du Roi la seigneurie d’Albas. Au cours de ce siècle, Rogier de Lubès, baille d’Albas, organise une association intercommunale pour défendre les intérêts de la population ruinée par les guerres franco-espagnoles. Le village de pisé est détruit, les habitants s’installent dans le castrum.
En 1576, le parlement de Toulouse attribue des biens de la famille Bellisens, dont ALBAS, à Pons Thomas Joseph DAVISARD. Au XVIIe siècle, Richelieu décide de reconquérir le Roussillon, Narbonne devient la place forte du dispositif français. Dans une ordonnance du 6 mai 1642, Louis XII place Albas dans la liste des localités dépendant de Narbonne. Au début du XVIIIe siècle, Albas fait partie de la baronnie de Talairan, et se place sous l’autorité spirituelle de l’Ordre de Malte. C’est pourquoi l’actuel blason d’Albas représente une croix de Malte blanche sur fond rouge. A la révolution, les biens de la famille DAVISARD sont confisqués, Albas les Ferrières devient une commune. En 1830, la culture de la Garouille (chêne nain qui fournissait le colorant vermillon) et la fabrication du charbon constituent l’activité économique principale d’Albas, avec la culture de la luzerne et l’élevage (chèvres pour le lait, ovins pour la viande, mulets pour les déplacements). L’exploitation du fer qui se bornait à recueillir le minerai à fleur de roche (ferrières) au moyen âge, laisse place au début du XXe siècle à des mines sur le plateau de Lacamp. Le fer était emporté par chariots et par la petite voie ferrée reliant Durban à Tuchan, jusqu’en 1930. La voie ferrée est délaissée au profit des premiers camions, les mines deviennent trop coûteuses, elles sont abandonnées en 1930. Les puits de mine ont été fermés, seuls quelques initiés savent y pénétrer par des galeries discrètes. On peut apercevoir les restes d’une carrière de marbre rose sur la route de Cascastel, près du village.
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de l'Aude.Blasonnement De gueules, à la croix de Malte d'argent bordée d'or.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2014 Jean-Claude Montlaur PS Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 56 72 59 72 70 59 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Population : viticulteurs, éleveurs, maçons, retraités de divers pays d'Europe, familles en vacances l'été.
Économie
Deux troupeaux de moutons ouvrent une alternative à la viticulture qui était l'activité dominante du XXe siècle.
A la fin du XIXe siècle, le village comptait 600 habitants, une école et 3 curés habitaient la capélagne (presbytère). Avant la vigne, on y cultivait les céréales et la luzerne d'Albas était renommée.
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Aude
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