Albert Meunier

Rue Albert Meunier

50° 48′ 39″ N 4° 26′ 16″ E / 50.8107416, 4.4377041 La rue Albert Meunier est une rue bruxelloise de la commune d'Auderghem dans le quartier Transvaal, qui relie la chaussée de Wavre avec le square du Sacré-Cœur.

Albert Hubert Joseph Meunier
Surnom	membre du groupement de résistance Incomparable
Naissance	6 avril 1898 Saint-Gilles, Belgique
Décès	17 juin 1944 (décapité) (à 46 ans) Wolfenbuttel, Allemagne
Origine	Belgique
Allégeance	armée belge
Conflits	Seconde Guerre Mondiale
Faits d’armes	participa à la diffusion des journaux clandestins La Libre Belgique, Peter Pan et La Voix des Belges; cacha du matériel et donna temporairement l’hospitalité à un responsable de la résistance.
Hommage	Arrêté le 14 juillet 1942, il fut expédié comme prisonnier politique en Allemagne.
Autres fonctions	employé
Famille	habitait au n° 110 de cette rue, où il exploitait un café avec son épouse
Image : La rue Meunier avec au bout la chaussée de Wavre

Elle est longue de 280 mètres.

Historique^[1]

Quartier du Transvaal

La rue fut créée à l’époque où U. Marga installa une fabrique de munitions dans le quartier de Ten Bruxken, en 1898. Plusieurs ouvriers de cette entreprise y furent logés. Comme on y fabriquait des cartouches pour les Boers du Transvaal, le quartier fut désigné par les autochtones sous l’appellation du Transvaal.

En 1901, les autorités communales donnèrent ce nom à ce chemin, qui relia la chaussée de Wavre au chemin menant d’Auderghem à Boitsfort.

Pavée en 1903, la rue du Transvaal changea encore de nom :

• le 1 janvier 1917, parce qu'une rue d'Anderlecht porta déjà le nom Transvaal, il fut décidé de l’appeler rue de l’Homme de Bien (Goedmenschstraat). Un bienfaiteur ayant fait don à des nécessiteux de quelques immeubles de la rue aurait motivé ce choix ;
• par décision du 13 août 1946, en octobre 1946 la rue portera le nom d’Albert Meunier, victime de la Seconde Guerre mondiale :

Le hameau du Transvaal avait, jusqu'à la fin des années 60, son propre bourgmestre, le Kwat, élu durant les fêtes populaires, ajoutant à la joie des kermesses dans une saine atmosphère campagnarde. Le dernier de ces bourgmestres, Victor Van der Maelen habitait au n° 2 de la rue Moreels.

Abords

Dans cette rue ont également habité, aux débuts de la Première Guerre mondiale :

• Hector Gobert (au n° 16) et
• Antoine Van Lindt (au n° 5)

qui ont aussi donné leur nom à une rue d’Auderghem.

La rue comptait en 1931 pas moins de trois laveuses et quinze repasseuses.

Notes

1. ↑ Voir [1], paragraphe 134.

Voir aussi

• Liste des rues d'Auderghem

Liens externes

•  Auderghem sur Commons
• Localisation satellite de la rue sur WikiMapia

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