Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat

Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC, en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC) est un organe intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il « a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue »[1].

Sommaire

Historique

Le GIEC a été créé en novembre 1988, à la demande du G7 (aujourd’hui G20), par deux organismes de l’ONU : l’organisation météorologique mondiale (OMM) et le programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Le Prix Nobel de la paix lui a été attribué en 2007 conjointement avec Al Gore.

Le météorologiste suédois Bert Bolin a joué un rôle important lors de sa création, et l'a dirigé de 1988 à 1997[2]. Les autres membres fondateurs sont le canadien Maurice Strong, actuellement caché en Chine suite à son implication dans le scandale du détournement de fonds dans le cadre du programme Oil for Food, et le britannique John T. Houghton (en)[3].

Objectifs

Le GIEC a pour mandat d'évaluer, sans parti pris et de manière méthodique, claire et objective, les informations scientifiques, techniques et socio-économiques disponibles en rapport avec la question du changement climatique d’origine humaine. Le GIEC travaille à rendre compte des différents points de vue et des incertitudes, tout en dégageant clairement les éléments qui relèvent d'un consensus de la communauté scientifique.

Le GIEC n'est donc pas un organisme de recherche, mais un lieu d'expertise visant à synthétiser des travaux menés dans les laboratoires du monde entier[1].

Organisation

Le GIEC est organisé en trois groupes de travail :

  • Groupe I : Il étudie les principes physiques du changement climatique ;
  • Groupe II : Il étudie les impacts, la vulnérabilité et l'adaptation au changement climatique ;
  • Groupe III : Il étudie les moyens d'atténuer (mitigation) le changement climatique.

Un rapport spécial a été publié sur les scénarios d'émission (SRES : Special Report on Emission Scenarios), qui a été la base de certaines simulations dans les travaux des groupes de travail.

S'y ajoute une équipe spéciale pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, qui a produit des guides méthodologiques pour ces inventaires.

Chaque groupe de travail (et l'équipe spéciale) a deux co-présidents, l'un représentant les pays développés, l'autre les pays en voie de développement.

Le docteur Rajendra Pachauri est président du GIEC depuis 2002.

Activités

Le GIEC tient une séance plénière annuelle associant des centaines de représentants des gouvernements et des associations participantes. Chaque pays membre dispose d'une voix (les petits pays ont donc autant de pouvoir que les grands). L'assemblée y établit le champ des rapports à produire et valide les rapports établis.

Le GIEC réunit également des ateliers d'experts sur les différentes questions touchant au changement climatique.

Ses activités sont principalement la production des rapports (rapport d'évaluation, rapports spéciaux)[4], de directives méthodologiques et de documents techniques.

Rapports d'évaluation

Ces rapports sont souvent désignés sous les acronymes suivants :

  • FAR (First Assessment Report) pour le Premier rapport (1990)
  • SAR (Second Assessment Report) pour le Deuxième rapport (1995)
  • TAR (Third Assessment Report) pour le Troisième rapport (2001)
  • AR4 (4th Assessment Report) pour le Quatrième rapport (2007)
  • AR5 pour le Cinquième Rapport (planifié).

Premier rapport d'évaluation (en 1990)

Il confirmait les informations scientifiques à l'origine des préoccupations sur le changement climatique. Il a incité l'ONU à établir une Convention cadre sur les changements climatiques adoptée en 1992 et entrée en vigueur en mars 1994.

En 1992, le GIEC a produit un rapport supplémentaire destiné aux négociateurs de la Convention-cadre sur les changements climatiques du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, la même année. La principale conclusion de ce rapport est que les travaux scientifiques publiés depuis 1992 ne changeaient pas fondamentalement la compréhension de l'effet de serre et n'appelaient pas à remettre en cause les conclusions du précédent rapport.

Deuxième Rapport d’évaluation : « Changements climatiques 1995 »

Ce rapport a fourni les bases de négociation du protocole de Kyoto.

Troisième Rapport d’évaluation : « Bilan 2001 des changements climatiques »

Il comprend les trois rapports des groupes de travail et un rapport de synthèse sur les questions scientifiques directement liées avec les politiques à suivre.

Quatrième Rapport d’évaluation : « Changements Climatiques 2007 »

Le quatrième rapport d'évaluation (AR4) a été publié le 16 novembre 2007. Il compile les travaux de chacun des Groupes de travail présentés lors de trois sessions échelonnées au cours de l'année :

  • Le rapport du Groupe de travail I sur les bases scientifiques physiques des changements climatiques présenté à Paris, le 1er février 2007[5],[6].
  • Le rapport du Groupe de travail II sur les conséquences, l’adaptation et la vulnérabilité aux changements climatiques présenté à Bruxelles, le 5 avril 2007[7],[8].
  • Le rapport du Groupe de travail III sur l’atténuation des changements climatiques présenté à Bangkok, le 3 mai 2007[9],[10].
  • Le Rapport de synthèse (RSY) qui fait la synthèse des précédents. Il fut rédigée sous la direction de Rajendra K. Pachauri, Président du GIEC, et publié avec la version finale de l'AR4[11].

Chacune de ces quatre parties est accompagnée d'un Résumé à l’intention des décideurs (summary for policy-makers, SPM) qui récapitule dans un format condensé les conclusions du groupe de travail pour des non-experts, et en particuliers les décideurs politiques. L'AR4 servit ainsi de base aux négociations de la Conférence de Copenhague de 2009.

Prévisions globales
Les quatre SRES-familles de scénarios[12],[13],[14] du quatrième rapport et les prévisions des hausses de températures globales moyennes en 2100
AR4

Objectifs plus économiques

Objectifs plus environnementaux
Mondialisation
(Monde homogène)
A1
Croissance économique rapide
(groups: A1T/A1B/A1Fl)
1.4 - 6.4 °C
B1
Durabilité environnementale globale 
1.1 - 2.9 °C
Régionalisation
(Monde hétérogène)
A2
Développement économique
avec une orientation régionale

2.0 - 5.4 °C
B2
Durabilité environnementale locale
1.4 - 3.8 °C
Partie : la session de Paris

La session regroupant les scientifiques s'est déroulée en février 2007 à Paris.

Deuxième partie : la session de Bruxelles
Troisième partie : la session de Bangkok
Fumées échappées d'une cheminée d'usine.

La réduction des gaz à effet de serre peut s'opérer sur des secteurs très variés de l'économie et de l'environnement de vie humain. Les scientifiques du GIEC ont fait la synthèse des différentes études présentant des scénarios d'émissions, classés par gamme d'augmentation de température à l'équilibre. En particulier, pour la catégorie de hausse de température comprise ente 2 et 2,4 degrés, cette synthèse montre que dans la grande majorité des études le pic d'émissions mondiales se situe avant 2015[15]. Pour infléchir sur le long terme la tendance du réchauffement et atteindre une stabilisation des taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, il est ensuite nécessaire de diminuer fortement les émissions (dans la gamme de -50 à -85% en 2050 par rapport à l'an 2000, pour une température à l'équilibre de 2 à 2,4°C).

Cinquième Rapport d'évaluation : « Changements Climatiques 2014 »

Le GIEC travaille actuellement à la préparation de rapport prévu pour être livré en 2014.

Rapports méthodologiques

  • Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre[16]
  • Recommandations en matière de bonnes pratiques pour le secteur de utilisation des terres, changements d’affectation des terres et foresterie (2003)
  • Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux (2000)
  • Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre – version révisée 1996 (Manuel simplifié, volume 2[17])
  • Logiciel d’utilisation du Manuel de référence pour les inventaires de gaz à effet de serre

Rapports spéciaux

  • Rapport spécial sur les scénarios d’émissions (RSSE)[18]

Ces rapports portent sur l'évaluation d'une thématique particulière ou visent à répondre à une question précise :

  • Incidences de l'évolution du climat dans les régions (1997)
  • L'aviation et l'atmosphère planétaire (1999)
  • Questions méthodologiques et techniques dans le transfert de technologie (2000)
  • Utilisation des terres, changements d'affectation des terres et foresterie ; (2000)
  • Captage et stockage du dioxyde de carbone (2006)
  • Préservation de la couche d’ozone et du système climatique planétaire : questions relatives aux hydrofluorocarbures et aux hydrocarbures perfluorés (en cours)

Crédibilité et critiques du GIEC

Les publications officielles du GIEC ont pour objet de proposer une synthèse des connaissances scientifiques. Ces synthèses incluent les publications qui font l'unanimité et celles qui sont contestées par des scientifiques. Ces rapports sont le fruit d'un long débat qui aboutit à un consensus : l'approbation de la version finale du rapport par tous les scientifiques et tous les gouvernements faisant partie du GIEC (la quasi totalité des pays du monde sont représentés et ont signé l'approbation de la version finale, y compris les USA). Le GIEC a reçu le prix Nobel de la paix 2007, conjointement avec Al Gore.

Critiques du GIEC

Démission de Christopher Landsea

En janvier 2005, Christopher Landsea a démissionné de son rôle du GIEC AR4, disant qu'il avait vu le processus comme étant aussi bien motivé par des prévisions préconçues que scientifiquement défectueux à cause du contentieux public créé par Kevin Trenberth qui avait avancé la thèse que le réchauffement planétaire contribuait à la récente activité des ouragans de l'Atlantique Nord[19]. Cependant, il ne s'agit pas d'une démission du GIEC stricto sensu car Christopher Landsea n'était pas membre du GIEC, mais seulement « contributing author ». Roger A. Pielke qui a publié la lettre de Landsea écrit : « Nier que les facteurs politiques étaient plus que présents dans les négociations est un manque d'attention, mais note que le rapport actuel maintient la cohérence avec l'équilibre des opinions actuelles dans la communauté des experts[réf. nécessaire]. »

Utilisation du graphique en crosse de hockey

Article détaillé : Graphique en crosse de hockey.

Le troisième rapport a utilisé la reconstitution climatique de Mann, Bradley et Hugues (MBH98). On y fait souvent référence sous le nom de « graphique en crosse de hockey ». Ce graphique était la première reconstitution de la température nord-hémisphérique durant les 1000 dernières années ; il diffèrait radicalement d'un premier rapport schématique qui montrait des températures plus élevées durant la période médiévale qu'aujourd'hui. La présence de MBH98 dans le TAR a largement contribué à démontrer que la période de réchauffement actuelle est inhabituelle en comparaison aux températures de 1000 à 1900, jusqu'à ce que la méthodologie utilisée pour produire ce graphique soit la cible de critiques fondées, détaillées et pertinentes[20],[21]. Dans une lettre au magazine Nature en 2005, Bradley, Hugues, et Mann indiquent que leur article original indiquait que plus d'information est nécessaire avant d'en venir à des conclusions et que les incertitudes étaient le point de l'article. Mais cette prudence n'était pas reprise dans le rapport 2001 (« Climate change 2001 : The scientific basis »). Les critiques du GIEC ont alors déclaré que cela a nui à sa crédibilité en mettant ce graphique douteux en tant que preuve d'un changement climatique inhabituel[réf. nécessaire].

Lors de l'AR4, ces différentes critiques émises à l'encontre de la reconstitution de Mann ont été évaluées par le Groupe de travail I[22]. Cette réévaluation basée notamment sur l'ajout de nouvelles données paléoclimatiques rendues disponibles depuis le précédent rapport, aboutit à un graphique relativement similaire à celui de la crosse de hockey[23] dans lequel il apparait, selon le texte du rapport, qu'« il est très probable que les températures moyennes dans l’hémisphère Nord ont été plus élevées pendant la seconde moitié du XXe siècle que durant n’importe quelle autre période de cinquante ans au cours des cinq derniers siècles, et il est probable qu’elles ont été les plus élevées depuis 1 300 ans au moins ». Bien que cette conclusion soit répétée dans le rapport de synthèse de l'AR4[24], le nouveau graphique, lui, n'y est pas repris.

Fonte des glaces en Himalaya

En 2007, dans le résumé technique de son quatrième rapport, le groupe II du GIEC avait estimé que les glaciers de l'Himalaya reculaient plus vite que les autres glaciers du monde et « pourraient disparaître d'ici 2035, voire avant»[25]. Absent des travaux de synthèse du GIEC[26] et initialement peu repris dans les médias[27] , ce chiffre sera mis en avant de façon alarmiste à la fin de l'année 2009, avec la perspective de la Conférence de Copenhague sur le climat et la médiatisation du thème du réchauffement climatique. Dès lors, plusieurs enquêtes journalistiques[28],[29] vont montrer que cette projection est erronée. Et finalement, le 20 janvier 2010 le GIEC publie un communiqué de presse qui reconnait une erreur concernant ce point précis mais qui maintient l'intégralité des conclusions présentées par ailleurs dans les rapports de synthèse (notamment sur la fonte des glaciers)[30].

Le communiqué souligne aussi que cette erreur ponctuelle est le résultat d'une mauvaise application des règles de validation scientifique. En effet, cette date inexacte provient d'un rapport du WWF qui l'attribue erronément à une étude de la Commission Internationale de la Neige et de la Glace alors qu'en réalité elle est issue d'un article du New Scientist[31], une revue de vulgarisation scientifique britannique qui ne fait pas l'objet d'une évaluation par les pairs comme c'est le cas pour les revues proprement scientifiques. La date de 2035 serait une coquille sur un chiffre plus réaliste mais controversé : 2350, date à laquelle le géographe russe Vladimir Kotlyakov a calculé que les glaciers extra-polaires pourraient avoir disparu à 80% si le rythme du réchauffement se maintenait[32]. Fred Pearce, l'auteur du New Scientist, a de son côté confirmé que ce chiffre lui avait été donné lors d'une interview par un scientifique indien, Syed Hasnain, qui rédigeait à l'époque une étude sur la question qui resta non-publiée[29]. Après la finalisation du texte de 2007, mais avant sa publication officielle, cette erreur avait été signalée par Georg Kaser, glaciologue et membres du groupe I du GIEC mais trop tard, semble-t-il, pour être corrigée[33],[34].

Fin 2009, une étude du ministère indien de l'environnement et des forêts avait alimenté la controverse en critiquant la vitesse de fonte des glaciers himalayens suggéré par le rapport du GIEC et en niant que la conclusion plus générale que ces glaciers fussent menacés par le réchauffement climatique[35]. Le président du GIEC, Rajendra Pachauri y avait d'abord répondu sévèrement, en reprochant à cette étude de n'avoir pas de solides bases scientifiques pour nier le rôle du réchauffement dans la fonte glaciaire[36]. Au mois de janvier suivant, un groupe de scientifiques, dont Georg Kaser, feront paraître une lettre pour rectifier le paragraphe incriminé du rapport du GIEC et expliquer l'origine de l'erreur concernant la date de 2035 tout en confirmant les conclusions générales[37]. Ces auteurs accréditent l'hypothèse d'une erreur de transcription de l'étude de ICSI par le fait que le texte mentionne que la surface des glaciers concernés passerait de 500 000 à 100 000 km², ce qui ne peut correspondre à l'Himalaya dont les glaciers couvrent 33 000 km².

La présence de cette erreur dans les travaux du GIEC a parfois été interprétée comme une tentative délibérée de présenter le réchauffement climatique sous un jour plus alarmant auprès du grand public. Il ne s'agit toutefois que d'une hypothèse[réf. nécessaire].

Niveau de la mer aux Pays-Bas

Dans un exemple relatif aux pays vulnérables, l'AR4 indique que les Pays-Bas ont "55% de leur territoire en dessous du niveau de la mer". En réalité, environ 26% du territoire sont sous le niveau moyen de la mer. Les 55% cités par le GIEC réfèrent soit à la portion du territoire qui est à risque d'inondation[38], soit à la fraction qui est sous le niveau qui peut être atteint par l'eau lors de tempêtes extrêmes (5m au dessus du niveau moyen).

Production agricole en Afrique du Nord

La synthèse de l'AR4 indique que dans certains pays Africains, le rendement des cultures pluviales pourrait décroître de plus de 50% durant les deux premièrs décennies du troisième millénaire[39]. Cette affirmation aurait dû être présentée dans son contexte, tel que précisé dans la partie du rapport rédigée par le groupe de travail II : la possibilité de pertes de rendement atteignant 50% est le résultat de la combinaison de la variabilité climatique naturelle et des changements climatiques.

Critique épistémologique

Le physicien Said Rachafi et le philosophe Drieu Godefridi ont développé une critique épistémologique du GIEC, fondée sur l'idée que, par sa structure hybride de politique et de science, le GIEC est condamné à ne produire que des résultats scientifiques sujets à caution[40],[41]. Suite à la découverte d'erreurs dans le quatrième rapport de l'organisation, le journaliste Etienne Dubuis a dénoncé une série de faiblesses méthodologiques et, au-delà, la difficulté éprouvée par le GIEC à communiquer avec les médias et à remettre ses pratiques en question[42].

Notes et références

  1. a et b Site web du GIEC : section Qui sommes-nous?
  2. http://www.bbcc.su.se/about-bert-bolin.html
  3. (en) The Independant
  4. Site web du GIEC : section Publications
  5. Résumé pour les décideurs I
  6. Rapport complet AR4 WG1
  7. Résumé pour les décideurs II
  8. Rapport complet AR4 WG2
  9. Résumé pour les décideurs III
  10. Rapport complet AR4 WG3
  11. Rapport de synthèse
  12. according to: Canadian Institute for Climate Studies, CCIS project: Frequently Asked Questions
  13. IPCC Special Report on Emissions Scenarios, Chapter 4: An Overview of Scenarios / 4.2. SRES Scenario Taxonomy / Table 4- 2: Overview of SRES scenario quantifications.
  14. Figure 2.11: Schematic illustration of SRES scenarios (IPCC)
  15. Résumé pour les décideurs, GTIII, tableau RID 5
  16. Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre (5 volumes téléchargeables, versions françaises, 2006
  17. Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre – version révisée 1996
  18. http://www.ipcc.ch/ipccreports/sres/emission/index.php?idp=0
  19. (en)Christopher Landsea, « Chris Landsea Leaves », Lettre ouverte, Université du Colorado. Consulté le 2009-04-13
  20. (en)Corrections to the Mann et al.(1998) Proxy data base and northern hemispheric average temperature series Energy&Environment, Volume 14, number 6, 2003
  21. (en)Ad hoc Committee report on the ‘Hockey stick’ global climate reconstruction
  22. [PDF]Résumé pour les décideurs pp.466 sqq.
  23. [PDF]Résumé pour les décideurs Fig 6.10c
  24. [PDF]Résumé pour les décideursp.31
  25. (en)The Himalayan glaciers
  26. [PDF]Un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental
  27. (fr)News Articles - Timeline sur Google. Consulté le 9 mars 2010
  28. (fr)[PDF]Himalaya : le recul des glaciers pèse sur l'avenir de l'Asie. Consulté le 9 mars 2010
  29. a et b (en)http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article6991177.ece World misled over Himalayan glacier meltdown
  30. (en)IPCC statement on the melting of Himalayan glaciers
  31. (en)Flooded out sur Newscientist. Consulté le 9 mars 2010
  32. (en)[PDF]V.M. Kotlyakov, « Variations of Snow and Ice in the past and at present on a Global and Regional Scale », International hydrological programme sur UNESCO Documents and publications, UNESCO, 1996. Consulté le 11 février 2010. « The extrapolar glaciation of the Earth will be decaying at rapid, catastrophic rates—its total area will shrink from 500,000 to 100,000 km² by the year 2350. »
  33. (fr)Glaciers de l'Himalaya: un nouveau coup dur pour les experts du climat sur Google. Consulté le 9 mars 2010
  34. Rapport de l'IAC sur le GIEC
  35. (en)V. K. Raina, « Himalayan Glaciers : A State-of-Art Review of Glacial Studies, Glacial Retreat and Climate Change », 2009-11-05. Consulté le 20 janvier 2010[PDF]
  36. Erreur dans la syntaxe du modèle Article(en) Randeep Ramesh, « India 'arrogant' to deny global warming link to melting glaciers », dans The Guardian [texte intégral (page consultée le 20 janvier 2010)] 
  37. (en)Tracking the Source of Glacier Misinformation sur Sciencemag.. Consulté le 9 mars 2010
  38. Communiqué de l'Agence de l'Environnement des Pays-Bas (PBL)
  39. Changements climatiques 2007, Rapport de synthèse, pages 11 et 50
  40. Le GIEC est mort, vive la science !
  41. LE « CONSENSUS DU GIEC » DU POINT DE VUE D’UN PHYSICIEN (PBL)
  42. http://www.amazon.fr/Sale-temps-pour-GIEC-décadence/dp/2828911713

Voir aussi

Bibliographie

Synthèses de Rapports du GIEC, traduites en Français 

Rapport 2007:

Articles connexes

Liens externes



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat de Wikipédia en français (auteurs)

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