Harpes

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Harpe

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La harpe est un instrument de musique à cordes pincées de forme le plus souvent triangulaire muni de cordes tendues de longueurs variables dont les plus courtes donnent les notes les plus aigües. C'est un instrument asymétrique, contrairement à la lyre dont les cordes sont tendues entre deux montants parallèles. La harpe a la particularité d'avoir des cordes perpendiculaires à la caisse de résonance.

Une joueuse de harpe celtique
Danseuses et musiciennes de l’Antiquité égyptienne

Sommaire

Historique

Dans l'Antiquité, il existait deux sortes de harpes : la harpe arquée et la harpe angulaire. Elle est, avec la flûte et certains instruments à percussion, l'un des plus anciens instruments de musique. Elle est peut-être née de l’arc musical dont la corde, tendue et relâchée, vibre et émet un son.

D'origine orientale, les premiers vestiges datent d’environ 3500 ans avant Jésus-Christ, elle est connue des musiciens de l'Égypte antique, comme de Sumer et de Babylone. La harpe s'est répandue à travers les diverses civilisations et tous les continents sous des formes différentes.

La harpe était un instrument universel : on la célèbre sur tous les continents et toutes les catégories sociales s'expriment à travers son art.

En Europe, elle est signalée au sud-est de l'Écosse sur les pierres « pictes » aux alentours du IXe siècle après J.-C., et en Irlande pendant le haut Moyen Âge. Elle a alors pris sa forme moderne : triangulaire, apparemment posée sur la pointe, et dotée de la colonne qui relie la console (où s'accrochent les cordes) au bas de la caisse de résonance. Son usage se répand ensuite sur tout le continent.

Le nombre de cordes et la forme variaient en fonction de l’évolution des civilisations, des besoins de la musique, de la technique de fabrication et de l'exigence d'inépuisables raffinements musicaux.

Le roi David avec des musiciens, Chroniques de Rudolf von Ems

La harpe médiévale reste immuablement diatonique (échelle diatonique), alors que le chromatisme envahit peu à peu la musique. Sous la Renaissance on utilise encore des harpes diatoniques (Gargantua de Rabelais apprend à jouer de la harpe). Mais le manque de chromatisme entraîne une désaffection de l'instrument au profit du luth et des instruments à clavier en train de naître. Pour pallier ce handicap, les luthiers italiens construisent la arpa doppia, la harpe double contenant deux rangées de cordes parallèles. C'est alors que, en 1697, un luthier bavarois, Hochbrücker, imagina un mécanisme qui, à l'aide de pédales permit d'effectuer certaines modulations.

Cette harpe fut introduite en France en 1749. C'est une harpe à simple mouvement. C'est vers 1800 que le célèbre facteur de pianos, Sébastien Érard, invente le fameux mouvement à fourchettes qui va permettre à la harpe, de rivaliser à nouveau avec les autres instruments chromatiques. Pour des raisons pratiques, en privilégiant de passer une pédale au lieu d'une autre, les harpistes ont souvent recours aux homophones ou notes enharmoniques (homophonie). Pour répondre à ces critiques, en 1894, Gustave Lyon, directeur de la maison Pleyel, essaya de reprendre le principe des harpes chromatiques à double rangées de cordes croisées. Debussy composa pour cet instrument ses Danses sacrées et profanes. Le succès de cette harpe fut cependant de courte durée et à la mort de Gustave Lyon en 1936, elle disparut presque complètement de la vie musicale. Les danses sont maintenant jouées sur la harpe à pédales (double mouvement), car le système de fourchettes s'est considérablement amélioré.

Les harpes triangulaires occidentales

La harpe diatonique, ou à pédales

Harpe à pédales

La harpe à pédales, ou harpe classique, est celle que l'on utilise dans les orchestres symphoniques et dans les formations de musique de chambre dites classiques. Elle est la plus sophistiquée des harpes.

Elle possède de 40 à 46 cordes (pour les harpes d'étude) et 47 cordes (pour les harpes de concert), ce qui lui donne une tessiture de six octaves. Ces cordes sont principalement en boyau, à l'exception des cordes les plus graves (les deux dernières octaves) qui sont en métal, elles sont appelées cordes filées (filetage cuivre sur âme acier), les cordes les plus aigues sont en nylon. Certaines harpes n'ont pas de cordes en boyau mais des cordes en nylon les remplacent, ce qui donne une autre sonorité à l'instrument ; les concertistes (et les instrumentistes) préfèrent souvent les cordes en boyau, qui donnent une sonorité plus « ronde » et franche, ce qui donne aussi une harmonie de matière à l'orchestre. Certaines cordes sont colorées pour permettre de repérer les notes principales : les do sont rouges et les fa sont noirs ou bleus. Les autres cordes sont incolores.

La harpe à pédales peut être à simple mouvement ou à double mouvement. Dans les deux cas, on fait allusion au mécanisme reliant les pédales aux cordes pour en modifier la longueur et permettre de jouer les altérations musicales, c'est-à-dire les dièses et les bémols. Ces mécanismes ne font que réduire la longueur vibrante de la corde et n'en changent pas (idéalement) la tension.

Sur une harpe double mouvement, inventée par Sébastien Érard en 1810, chaque corde peut jouer trois hauteurs : bémol si la pédale est relâchée (= en haut), bécarre si elle est bloquée sur le cran du milieu, et dièse si elle est tout à fait enfoncée.

Il y a 7 pédales qui modifient les 7 notes de la gamme sur toutes les octaves. De gauche à droite, elles correspondent aux notes , do, si, mi, fa, sol, la pour la grande harpe. Les trois premières pédales sont réservées au pied gauche, les 4 dernières au pied droit. Sur certains modèles, notamment sur les harpes Érard, une huitième pédale servait à actionner les volets de fermeture de la caisse de résonance. La harpe Erard de la photo ci-contre en possedait originellement (ouïes rectangulaires).

La harpe à simple mouvement, tout comme la harpe celtique, ne permet que deux hauteurs par corde. L'invention de la harpe à simple mouvement est attribuée au facteur allemand Hochbrücker (1699 - 1763). On accorde la harpe à simple mouvement généralement en mi bémol majeur - toutes pédales relâchées - ce qui permet par la suite de jouer jusqu'à 3 bémols ou jusqu'à 4 dièses. Le nombre des tonalités est donc limité, mais le mécanisme, plus simple, permet la fabrication d'instruments moins coûteux.

La harpe éolienne

Article détaillé : Harpe éolienne.

La harpe chromatique

Inventée en 1894 par Gustave Lyon, directeur de la firme Pleyel, pour concurrencer la harpe diatonique à pédales, elle comporte deux plans de cordes croisés : un plan de cordes pour les bécarres, un plan pour les bémols et dièses. Elle permet l'exécution de tous les traits chromatiques avec une grande vitesse, mais contrairement à la harpe diatonique, elle ne permet pas les glissandi dans tous les modes et tonalités.

Pour montrer les possibilités de l'instrument, la firme Pleyel commanda en 1904 une œuvre à Claude Debussy qui composa les Danses sacrée et profane pour harpe chromatique et orchestre à cordes. Mais cette œuvre est aussi jouable sur harpe diatonique, avec toutefois de très difficiles passages de pédales. Notons qu'André Caplet composa une première version de son Conte fantastique pour harpe chromatique et orchestre en 1908, intitulée Légende. Il adaptera ensuite l'œuvre pour harpe diatonique et quatuor à cordes en 1924.

En riposte et afin de promouvoir les possibilités de la harpe diatonique, la firme Érard passa commande en 1905 d'une œuvre à Maurice Ravel qui composa l'Introduction et Allegro pour harpe avec accompagnement d'un quatuor à cordes, d'une flûte et d'une clarinette.

Il avait été prévu une évolution de la harpe chromatique en y ajoutant des pédales, permettant ainsi à la fois les chromatismes rapides et les glissandi de la harpe diatonique. Cette harpe devait voir le jour en 1914, mais la première guerre mondiale mit fin au projet et la harpe chromatique tomba dans l'oubli progressivement dans les années d'après-guerre.

Une classe de harpe chromatique a existé au Conservatoire national supérieur de musique de Paris de 1903 à 1933.

Une classe de harpe chromatique a perduré au Conservatoire royal de Bruxelles jusqu'en 2005. Elle avait été ouverte en 1900, fermée en 1953, puis rouverte en 1978. Il est à noter qu'une association a été nouvellement créée à l'initiative de Vanessa Gerkens.

La harpe celtique

Article détaillé : Harpe celtique.

Quelques citations irlandaises du XIIIe siècle :

  • « tout gentilhomme doit avoir un coussin sur sa chaise, une femme vertueuse et une harpe bien accordée »[1]
  • « trois objets ne sont pas saisissables par voie de justice : le livre, la harpe et l'épée »[1]

La harpe celtique est un instrument central du monde celte ; plus que « traditionnelle », elle est une expression d'une culture classique celtique et, maintenant, d'une musique celtique contemporaine ; elle possède généralement 32 à 38 cordes. Elle est reconnaissable à son arc, toujours cintré. Très répandue en Irlande au Moyen Âge, elle a peu évolué depuis (sauf certaines créations modernes). Elle sert à présent aussi pour apprendre à jouer de la harpe.

De nos jours, les cordes sont le plus souvent en nylon, mais on trouve aussi des instruments montés en boyau (de mouton) ou encore en métal. Certaines cordes sont généralement colorées, comme pour la harpe à pédale, de façon à repérer les notes de la gamme. Ainsi, les do sont rouges et les fa sont noirs ou bleus.

Harpe troubadour

Des taquets (ou palettes), fixés près de la partie supérieure de chaque corde, permettent de modifier la hauteur d'un demi-ton pour jouer les altérations (dièses/bémols). On accorde généralement la harpe celtique en mi bémol majeur avec les taquets en position basse, ce qui permet ensuite de jouer dans les tonalités ayant jusqu'à quatre dièses ou jusqu'à trois bémols.

La harpe celtique correspond à tout un répertoire, traditionnel ou savant, irlandais, écossais et, depuis les années 50, breton. Mais elle s'adapte aussi à des répertoires classiques et contemporains (jazz, folk-rock, « world », électro-rock, pop, new age…). Elle accompagne idéalement le chant soliste. Sa petite taille en fait un instrument de choix pour débuter l'apprentissage de la harpe à pédales, bien qu'elle possède une technique de jeu propre, différente du jeu sur harpe classique. La plupart des instruments sont acoustiques mais il existe des harpes électro-acoustiques et purement électriques (cf Alan Stivell).

La harpe troubadour ou bardique

Il existe également de petites harpes, pouvant être sanglées, dont on peut jouer debout et en se déplaçant. Traditionnellement, cette harpe dite bardique possède des cordes métalliques. Sa période de référence est le Moyen Âge, du Ve siècle au XVe siècle. Son répertoire s'oriente autour de la musique ancienne et traditionnelle celtique.

On rencontre aussi un petit instrument moderne au son dynamique et brillant possédant le plus souvent 22 cordes en nylon, dans le registre aigu. Dite « harpe troubadour », elle fait référence aux musiciens qui utilisaient ce type d’instrument pour accompagner chants, danses et récits.

La harpe double (arpa doppia), ou à double rang de cordes

Cette harpe médiévale comporte deux rangs de cordes parallèles correspondant l'un aux notes naturelles et l'autre aux altérations (comme les touches blanches et les touches noires d'un clavier). Elle n'a rien à voir avec la grande harpe chromatique.

Harpe troubadour sanglée permettant de jouer debout.

La harpe triple (arpa tripla), ou à triple rang de cordes

Cette harpe est jouée au Pays de Galles comme un instrument traditionnel. Son enseignement, hors académie, s'est transmis confidentiellement. Dans ce pays, elle bénéficie aujourd'hui d'un regain d'intérêt, avec des joueurs comme Llio Rhydderch ou Robin Huw Bowen qui interprètent un répertoire traditionnel tout en s'ouvrant à d'autres cultures musicales.

La harpe des Andes

Cette harpe (arpa) est un instrument important du patrimoine musical péruvien et sur toute la Cordillère des Andes. Importée par les Conquistadores, elle a été adaptée pour répondre aux besoins d'expression musicale propres à la région. Notamment, sa caisse de résonance a été agrandie et la tension sur les cordes est plus faible que sur la harpe occidentale. Instrument diatonique, elle n'a pas de pédale. Essentiellement en bois, elle varie de taille et de forme selon les régions. Elle comporte de 32 à 38 cordes, et l'on trouve sur la même harpe aussi bien des cordages de nylon, de métal ou de boyaux (ces derniers, pour les notes basses seulement, sont en voie de disparition). La harpe est conçue pour être facile à transporter, et certains musiciens en jouent en marchant. Elle est utilisée en instrument soliste, en accompagnement de petits ensembles ou avec de grands orchestres, essentiellement dans un registre de musique folklorique.

Contrairement à la harpe occidentale qui utilise le système tonal, les musiciens andins jouent de la harpe en utilisant un système modal basé sur une échelle pentatonique.

Chang iranien

Les harpes angulaires

Certainement l'une des plus anciennes formes de harpe connue, répandues en Égypte ancienne et en Asie. La caisse de résonance forme avec la console un angle plus ou moins droit, qui n'est pas fermé par un joug.

  • La harpe chinoise ou khonghou : Cette harpe a disparu depuis des siècles alors qu'elle avait pourtant une position importante en Chine.
Article détaillé : Konghou.
  • La harpe iranienne ou chang : Cette harpe fut aussi prééminente en Iran mais a disparu depuis trois siècles.
Article détaillé : Chang (harpe).
  • La harpe turque ou çeng : disparue elle aussi depuis deux siècles.
  • la harpe géorgienne ou changi :

Les harpes arquées

Appelées aussi "harpes coudées", elles sont aussi fort anciennes et leurs conceptions assez rudimentaires.

  • La harpe birmane ou saung : datant du VIIIe siècle, c'est l'une des plus anciennes harpes encore jouée de nos jours. C'est un instrument rare et précieux, très ornementé et réservé autrefois à la Cour.
Article détaillé : Saung.
  • La harpe arquée des Khantys (Ostiaks)
Harpe Ituri
  • Les harpes africaines : C'est le type de harpe le plus courant rencontré sur le continent africain. Les harpes arquées sont fort nombreuses et réparties sur plusieurs ethnies et pays. Elles se déclinent en divers types elles-mêmes : naviforme, anthropomorphe, semi-ovoïde, ovale, rectangulaire, etc. Elles accompagnent le chant.
Articles détaillés : Ennanga, Kundi, Ngombi et Seto (harpe).

Les harpes fourchues

Ce sont des hybrides de harpe arquée et de harpe angulaire avec deux ou plusieurs manches. On en renconre en Nouvelle-Guinée et en Afrique. Il ne faut pas les confondre avec les lyres dont le sens des cordes est différent.

Article détaillé : Do (harpe).

Les harpes-luths

On en rencontre plusieurs variétés en Afrique noire. Comme leurs noms l'indiquent, il s'agit de harpes hbrides ayant la forme et les caractéristiques d'un luth, mais utilisées avec une technique de jeu de harpe.

Articles détaillés : Kora, Bolon et N'goni.

La harpe-cithare

Cet instrument hybride d'Afrique noire se présente sous la forme d'une variété d'arc musical ou de cithare mais avec des éléments propres à la technique de jeu de la harpe, notamment grace à un haut chevalet similaire à celui des harpes-luths.

Article détaillé : Mvett.

Les harpes-guitares

Article détaillé : Guitare-harpe.

Il existe depuis deux siècles une multitude de variétés de guitares ornées d'un second manche non fretté et dont on joue en partie avec une technique de harpe.

Instrumentistes célèbres

Harpe classique

  • Voir la Catégorie:Harpiste classique.

Harpe celtique : anciens

  • Turlough O'Carolan, né en 1670, dernier harpiste professionnel d'Irlande, contemporain et admirateur de Vivaldi. Ses compositions sont encore très jouées par les harpistes actuels.
  • Ruairi Dall O'Cathain autre harpiste aveugle irlandais né vers 1570 et décédé vers 1650. Aurait servi à la cour de Jacques Ier d'Angleterre. Il nous a laissé une œuvre moins abondante que O'Carolan, mais certaines de ses pièces, en particulier Tábhair dom do Lámh (Donne-moi la main) restent des classiques du répertoire traditionnel.

Harpe chromatique : contemporains

  • Francette Bartholomée, harpiste belge, elle a enseigné les harpes chromatique et diatonique au Conservatoire Royal de Bruxelles, à celui de Maastricht et a dirigé l’Académie de Grez-Doiceau.
  • Vanessa Gerkens, harpiste belge formée au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, professeur de harpe à l'académie de Schaerbeek (Bruxelles).
  • Paola Chatelle, harpiste belge formée au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, concertiste et professeur aux académies de Schaerbeek et Tervuren.

Harpe celtique : contemporains

  • Alan Stivell, Breton dont le père Jord Cochevelou et Denise Mégevand, ont (avec lui) déclenché une renaissance de l'instrument en Bretagne, à partir de 1953, en construisant la première harpe bretonne du XXe siècle. Alan Cochevelou , devenu Alan Stivell, a ensuite popularisé l'instrument dans le monde, à partir de la fin des années 1960.
  • Myrdhin, Breton au nom de scène gallois, fondateur des Rencontres Internationales de Harpe Celtique qui se déroulent chaque année à Dinan (Côtes d'Armor).
  • Derek Bell, Irlandais ex-membre du groupe The Chieftains.
  • Loreena McKennitt, Canadienne d'origine irlandaise, célèbre pour sa « World Celtic Music ».
  • Dominig Bouchaud, premier prix de harpe classique au Conservatoire National Supérieur de Paris, compositeur et professeur de harpe celtique au Conservatoire National de Région de Quimper.
  • Les frères Quefféléant, du groupe breton « Triskell ».
  • Katrien Delavier
  • Tristan Le Govic, Master de Musique, DE de professeur de Musique Traditionnelle, compositeur et arrangeur, considéré comme une personnalité artistique de premier plan.
  • Et aussi : Mariannig Larc'hantec, Kristen Nogues, Violaine Mayor, Françoise Cornwell, Anne Auffret ; aux USA : Kim Robertson, Alice Coltrane
  • Armelle Gourlaouën est une des seules harpistes en France à jouer de trois harpes différentes en concert. Elle utilise la harpe classique, la harpe celtique et la harpe troubadour.
  • Gwenaël Kerléo, harpiste depuis 10 ans. Diplôme de fin d'études au Conservatoire de Brest. Compte 3 albums dont Terre celte, Chemin de brume et Yelenn.
  • Cécile Corbel harpiste, réside aujourd'hui à Paris et se produit en spectacle en France et à l'étranger dans un spectacle de « musique celtique éclectique ». Sa musique mêle traditions celtique et méditerranéenne à des compositions inspirées.
  • Joanna Newsom, harpiste, chanteuse de Psyché folk. Elle se définit plutôt comme une « harpeuse ».
  • Keltia (groupe), chanteuse et harpiste belge de style folk-rock gothique Heavenly voices. Accompagnée de ses musiciens, elle utilise la harpe celtique et la harpe électrique dans des compositions sombres.
  • Christophe Saunière, harpiste, accompagnateur du joueur de dulcimer Cristian Huet et de la joueuse de cornemuse Joanne McIver. Ancien harpiste de l'orchestre philharmonique national d’Écosse. Joue sur harpe celtique et sur grande harpe de concert.
  • Sophie Clavel, harpiste, premier prix au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Master of Music Juillard School of Music New York. A enseigné pendant 20 ans à Taï peï (Taiwan), elle se produit avec le trio Glinka et enseigne en France.

Bibliographie

  • (fr) Charnassé Hélène et Vernillat France, Les instruments à cordes pincées - PUF Paris, 1970
  • Élisabeth et Rémi Chauvet et alii (Myrdhin, Alan Stivell, Dominig Bouchaud, Tristan Le Govic…), Anthologie de la harpe : La harpe des Celtes, éditions de la Tannerie, avec un CD audio et un historique de la harpe.
  • Alan Stivell et Jean-Noël Verdier, Telenn, la Harpe Bretonne , éditions Le Télégramme.
  • Michel Faul, Nicolas-Charles Bochsa : harpiste, compositeur, escroc, éditions Delatour 2003. ISBN 2-7521-0000-0.
  • Michel Faul, Les tribulations mexicaines de Nicolas-Charles Bochsa, harpiste, editions Delatour 2006. ISBN 2-7521-0033-7.
  • Christine Y Delyn, dessins de Denis Brevet, Clairseach, la harpe irlandaise : aux origines de la harpe celtique, éd. Hent Telenn Breizh, 1998. Ouvrage de référence, abondamment illustré, sur l'histoire de la harpe irlandaise ancienne, et son rôle dans la civilisation gaélique. 175 pages.
  • H. Avelot , « L'art et la mode chez les Pahouins », in Arts d'Afrique noire, Villiers le Bel, 2001.

Liens externes

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Notes et références

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