Henri d'Orleans (1908-1999)

Henri d'Orleans (1908-1999)

Henri d'Orléans (1908-1999)

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Henri d'Orléans
« comte de Paris »
Defaut.svg
Portrait du prétendant au trône
Dynastie Maison d'Orléans
Naissance 5 juillet 1908
France Le Nouvion-en-Thiérache (France)
Décès 19 juin 1999
France Cherisy (France)
Prétendant au trône de France
Titres comte de Paris
Père Jean d'Orléans, duc de Guise
Mère Isabelle d'Orléans
Conjoint Isabelle d'Orléans et Bragance
Enfant(s) Isabelle d'Orléans
Henri d'Orléans, comte de Clermont
Hélène d'Orléans
François d'Orléans, duc d'Orléans
Anne d'Orléans
Diane d'Orléans
Jacques d'Orléans, duc d'Orléans
Michel d'Orléans, comte d'Evreux
Claude d'Orléans
Chantal d'Orléans
Thibaut d'Orléans, comte de la Marche

Armoiries
link=PrédécesseurJean d’Orléans, duc de Guise Prédécesseur
Jean d’Orléans, duc de Guise
Successeur
Henri d'Orléans, comte de Paris, duc de France
link=SuccesseurHenri d'Orléans, comte de Paris, duc de France

Henri Robert Ferdinand Marie d’Orléans, « comte de Paris », est un prince français, né le 5 juillet 1908 au Nouvion-en-Thiérache, dans l'Aisne, et est décédé le 19 juin 1999 à Cherisy, en Eure-et-Loir.

De 1940 à 1999, il est le prétendant au trône de France. Il est alors considéré par les monarchistes orléanistes comme roi de France » sous le nom d'« Henri VI ».

Sommaire

Biographie

Sa jeunesse (1908-1940)

Henri d'Orléans naît au Nouvion-en-Thiérache, dans l'Aisne le 5 juillet 1908, quatrième enfant et seul fils de Jean d’Orléans (1874-1940), d'une branche cadette de la maison royale de France, et de sa cousine germaine Isabelle d'Orléans (1878-1961), sœur du chef de la maison d'Orléans, le « duc d'Orléans », Philippe d'Orléans (1869-1926), le « Philippe VII » des orléanistes, soit la grande majorité des monarchistes de l'époque. Son prénom de Henri, jusque-là peu courant dans cette maison princière, rappelle celui de son oncle l'explorateur Henri d'Orléans, mort quelques années plus tôt. Le jeune prince a également trois sœurs aînées.

Il est baptisé au Nouvion-en-Thiérache le 25 novembre 1908 et reçoit pour parrain son oncle, le prince Ferdinand d'Orléans (1884-1924), et pour marraine sa tante, la princesse Marie d'Orléans (1865-1909).

Le principe royal français porté par ses cousins le duc d'Orléans et son frère le « duc de Montpensier » finit par faire de lui leur jeune héritier. Ni le premier ni le second n'ont de fils. C'est pourquoi, à la mort du duc d'Orléans, le « duc de Guise » et son fils âgé de 18 ans sont contraint à s'exiler. Il devient en effet interdit de territoire national en vertu de la loi d'exil de 1886 qui interdit le territoire national au chef des maisons royales ou impériales ayant régné en France, ainsi qu'à leur fils aîné. Il habite donc en Belgique, au Maroc, en Espagne et enfin au Portugal.

En 1929 son père le proclame « comte de Paris », qu'il conservera jusqu'à sa mort. C'est le titre sous lequel il est connu.

En 1931, Henri d’Orléans épouse, à Palerme, sa cousine la princesse et écrivain Isabelle d'Orléans-Bragance (1911-2003), connue sous le titre de « comtesse de Paris ». Leur première fille, aînée de leurs 11 enfants, naît dès 1932.

En dépit de la loi d'exil, il séjourne en France clandestinement à plusieurs reprises, dont la première fois en 1938. En octobre 1938, il organise une conférence de presse clandestine près de Pontoise avec l'aide de ses partisans, dont Louis Emery, chez qui a lieu cet événement qui fera la « Une » de tous les journaux. Ainsi, dans Le Populaire du 22 octobre 1938, le journaliste raconte comment il a « été "kidnappé" par le comte de Paris » : « On répartit une vingtaine de journalistes entre six ou sept voitures. Chacune de celles-ci prend une route différente... Près de Pontoise... Une gentilhommière en briques rouges, au milieu d'un grand parc. Tout le monde descend. Un homme se précipite à notre rencontre. C'est le propre frère du colonel de La Rocque, l'homme de confiance de la maison. »[1] Paris-Soir raconte aussi cet événement à la Une de son édition du 22 octobre 1938 : « Malgré la loi d'exil, le comte de Paris revient en France pour lancer une proclamation. Il arrive secrètement en avion aux environs de Paris, prend une coupe de champagne avec les journalistes convoqués et repart aussitôt par la voie des airs ». Le journaliste, Rochat-Cenise, ajoute : « Un petit village, un village de France avec des maisons grises au milieu d'arbres encore verts. Un château charmant avec un grand parc et quinze journalistes dans ce château... J'ai une seconde demande à vous adresser, c'est de ne jamais dévoiler l'endroit où vous êtes réunis ici. » Pour le prince, commentant les accords de Munich, « le diktat allemand est une humiliation sans précédent dans notre histoire » [2].

En 1940, il succède à son père, mort en exil. En tant que prétendant au trône de France, il fait usage des pleines armes de France (d’azur à trois fleurs de lis d’or). Jusqu'en 1926, il portait les armes traditionnelles de princes de la maison d'Orléans (de France au lambel d'argent à trois pendants), puis celles de dauphin de 1926 à 1940.

Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

Désireux de servir son pays, alors que la loi d'exil le lui interdisait, il s’engagea dans la Légion étrangère, au début de la Seconde Guerre mondiale, sous le nom d'Henri Orliac, nom emprunté en 1909 par le duc de Guise, prétendant au trône de France et son épouse, lors de leur installation au Maroc (Orliac était le nom du clairon du duc d’Aumale).

Il se rend clandestinement à Vichy , rencontre peut être Pétain, et se voit éconduire par Laval qui lui propose le cadeau empoisonné du ministre du Ravitaillement.

Par la suite, On a évoqué, sans aucune preuve,sa participation à Alger, en novembre-décembre 1942, à une conspiration organisée par le résistant Henri d'Astier de La Vigerie. Ce complot visait à permettre à Henri d'Orléans de prendre la place de l’amiral Darlan. Ce dernier, en effet, après avoir fait tirer sur les Alliés qui débarquaient en Algérie et au Maroc, du 8 au 11 novembre 1942 (voir Opération Torch), avait changé de camp, et, en qualité de haut-commissaire de France en Afrique, y avait maintenu intégralement le régime vichyste, sous un protectorat américain. En outre, la présence de Darlan à la tête des autorités d’Alger empêchait l’unification, pour libérer la France, des forces de la France combattante et de celles de l’armée d’Afrique.

Cette conspiration ne visait pas, en principe, à une restauration, mais à constituer sous l’égide d'Henri d'Orléans, un gouvernement d’union, dans lequel De Gaulle aurait dirigé les affaires politiques et Giraud les affaires militaires, jusqu’à la libération de la métropole. Une fois cette libération réalisée, il aurait appartenu aux Français eux-mêmes de choisir, par la voie électorale, le régime ayant leur préférence.
C’est alors que Fernand Bonnier de La Chapelle abattit l’amiral.

Certains rendirent Henri d'Orléans responsable de cet acte, à travers Henri d'Astier. D’autres, toujours à travers Henri d'Astier, prétendirent y voir un geste du général de Gaulle. Or l’exécution de Darlan n'a pas profité à Henri d'Orléans, qui regagne aussitôt le Maroc espagnol.[réf. nécessaire][non neutre]

L'après-guerre (1945-1950)

" (...) son destin aurait pu être autre si son comportement avait été différent pendant la guerre, en particulier s'il avait porté les armes de la France au combat. Le prince Napoléon, lui, avait saisi l'occasion en venant me demander de servir au front".

Charles de Gaulle à François Flohic, mai 1969 (pour mémoire, dès le 28 décembre 1940, celui-ci avait décidé d'ouvrir la porte "aux chefs français, quelles qu'aient été leurs fautes, qui décideront de tirer l'épée qu'ils ont remise au fourreau" - cité par François Broche, op. cit, p.117).

Le retour en France et l'action politique (1950-1967)

Après l'abrogation de la loi d'exil, par l'Assemblée nationale en 1950, Henri d'Orléans rentra en France et s'installa à Louveciennes avec sa famille. La famille de France y mène une vie brillante sous l'oeil des médias, et tout paris défile à Louveciennes, résidence des princes proche paris.

Hostile à l'impuissance de la Quatrième République, il tenait un "bulletin politique" mensuel de quatre pages dans lequel il livrait ses analyses et cherchait à combiner le souci monarchique du long terme avec le respect des règles démocratiques.Ce bulletin recueille une réelle audience dans les milieux influents et l' on peut voir chez le Comte de Paris Pierre Mendès-France, edgar Faure....

Un des fils du « comte de Paris », François « duc d'Orléans » à titre posthume, est mort pour la France, en Algérie, en 1960.

Une fois acquise l’élection du président de la République au suffrage universel (1962), le « comte de Paris » se rallia au général de Gaulle. Celui-ci lui aurait laissé entendre, en 1962, au début de la Cinquième République, qu'il souhaitait le retour de la monarchie. Georges Pompidou aurait déclaré à ce propos, que le général de Gaulle aurait affirmé dans un mot resté célèbre : « Le comte de Paris ? Et pourquoi pas la reine des gitans ? ». Ce mot est cependant nié par certains historiens, ainsi que par l'amiral Philippe de Gaulle, fils du général de Gaulle. Quoi qu'il en soit, l'"Express en 1962 fera sa couverture avec le portrait du comte de Paris et ce seul titre" le successeur est désigné!". Déçu dans ses espoirs, le « comte de Paris » décida en 1967 de mettre fin à ses activités politiques et cessa la publication de son Bulletin qui était envoyé gratuitement à plusieurs milliers de personnes. [3].

La retraite (1968-1999)

En 1975, le « comte de Paris » crée la fondation Saint-Louis pour préserver les biens de la famille d'Orléans. Il administre aussi la fondation Condé, centre de gériatrie à Chantilly avec le concours de Monique Friesz, sa gouvernante, secrétaire et dame de compagnie qui lui fut présentée en 1974 lors d'un dîner parisien par sa fille Chantal de Sambucy de Sorgue.

Monique Friesz devint par la suite la compagne du comte de Paris jusqu'à la fin de sa vie.

Le dernier fils du Comte de Paris, Thibaut, fut impliqué dans une affaire ténébreuse de cambriolage qui ne sera jamais parfaitement élucidée.

Lors de la première cohabitation (1986-1988), le « comte de Paris » se prononça à plusieurs reprises en faveur de François Mitterrand. Le président Mitterrand était une vieille connaissance (jeune étudiant, il avait fait le voyage du Manoir d'Anjou, près de Bruxelles, résidence des Orléans en exil, durant les années 1930). Henri d'Orléans lui était également reconnaissant de lui avoir prouvé une certaine considération, lors des cérémonies du Millénaire capétien (1987).

En septembre 1987, très médiatiquement et à l'occasion du Millénaire des Capétiens, devant des milliers de fidèles invités, le « comte de Paris » titre ses petits-fils les princes Jean et Eudes, respectivement « duc de Vendôme » et « duc d'Angoulême », lors d'une grande cérémonie solennelle célébrée au château royal d'Amboise. Le « comte de Paris » présente alors le prince Jean, son petit-fils, comme son successeur spirituel à la tête de la Maison de France.

En 1992, avec un an de retard, le « comte » et la « comtesse de Paris », quoique séparés de corps et de biens depuis 1986, ont fêté publiquement en la chapelle royale Saint-Louis de Dreux leurs "noces de Diamant" (60 ans de mariage).

Le 5 juillet 1998, le « comte de Paris » célébrait avec un faste certain ses 90 ans au château d'Amboise. Ce fut la dernière réunion de famille du vieux prince, entouré du gotha et de bon nombre des siens, malgré les querelles familiales déjà largement étalées dans la presse française et internationale.

Le 19 juin 1999, jour du mariage civil célébré à Dreux de son petit-fils le prince Eudes , Duc d' angoulême,avec Marie-Liesse de Rohan-Chabot, "l'ultime prétendant" (François Broche) meurt au domicile de sa dernière compagne, Monique Friesz, à Cherisy, en Eure-et-Loir.

Ses obsèques furent célébrée le 21 juin 1999 à la Chapelle royale Saint-Louis de Dreux, où il est inhumé dans la crypte centrale auprès de son fils François.L'ensemble des maisons souveraines européennes y seront présentes ou représentées, notamment le prince des Asturies représentant son père le Roi d' espagne. La « comtesse de Paris » y sera inhumée en juillet 2003 auprès de ce même fils décédé en 1960.

Querelles dynastiques françaises

Henri d'Orléans était contesté dans son état de successeur, pour ses partisans, des rois de France et de Navarre par les bonapartistes et les légitimismes :

Article détaillé : Querelles dynastiques françaises.

Succession (1999-2008)

En raison de ses activités politiques, qu'il finançait avec son argent, et de regrettables erreurs de gestion financière, alors qu'il avait hérité de son père en 1940 d'une fortune encore importante mais déjà très diminuée par les nombreuses successions soumises au code civil français, et aux erreurs de gestion de « Philippe VIII, duc d'Orléans » (c'est pure légende de tenter de faire passer son patrimoine comme le premier patrimoine foncier français) composé notamment des restes non encore partagés du domaine forestier du duc d'Aumale en Thiérache, il laisse à ses neuf enfants survivants un patrimoine très amoindri, évalué en 2003 à la mort de sa veuve - dotée d'un patrimoine personnel - à près de 20 millions d'euros (?) de forêts, objets d'art, bijoux et valeurs financières.

Le reste du "patrimoine Orléans" fait partie de la Fondation Saint-Louis et demeure inaliénable (châteaux d'Amboise et de Bourbon-l'Archambault, domaine de Dreux, immeubles de rapport, collections d'art et 40 tonnes d'archives familiales mises en dépôt aux Archives nationales).

Le prince échoua dans sa revendication du "legs Montpensier" composé d'un lot important d'argenterie et de bijoux de famille, de la part de la veuve espagnole (1895-1958) de son oncle paternel, Ferdinand, duc de Montpensier (1884-1924), qui aurait fait alors intervenir - selon son neveu Michel de Grèce - le général Franco, chef de l'État, mort à Madrid, la duchesse de Montpensier s'étant secrètement remariée, d'où héritiers espagnols.

Sur le démembrement méthodique de cet héritage familial par des ventes aux enchères publiques de ces mobiliers, objets d'art, souvenirs historiques ayant parfois une valeur de patrimoine national provenant de Louis-Philippe Ier, de son fils le duc d'Aumale, de la succession du duc de Guise au manoir d'Anjou, du "palais Orléans" de Palerme, de la "Quinta de Anjinho" au Portugal, enfin du manoir du "Cœur-Volant" à Louveciennes[4]

Depuis 1993, cinq de ses neuf enfants, Michel, Diane, Isabelle Hélène et Jacques, surnommés alors "les conjurés d'Amboise", se sont opposés à la gestion par leur père "des affaires familales", et en 2007 tentent encore de négocier la part qui leur revient des biens donnés par leurs parents à la Fondation Saint-Louis, notamment concernant les collections d'art, dont le don n'a jamais été enregistré.

Lorsqu'il créa la Fondation Saint-Louis en 1975, Le « comte de Paris » avait racheté toutes les parts de ce patrimoine historique dont il était copropriétaire avec ses cousins, descendants du roi Louis-Philippe. Même si certains d'entre eux offrirent à Henri d'Orléans leur part, il n'en demeure pas moins que la création de cette fondation fut un important sacrifice financier fait par le prince, lui permettant de lui confier librement cet inestimable patrimoine historique, s'en assurant au passage la présidence.

Son fils aîné lui a succédé comme président d'honneur de la fondation. On doit conclure ici ce chapitre en rappelant que l' ensemble de ces informations financières relevant du domaine privé ne sont qu' aléatoires et ne sont fondées sur aucun document public.

Descendance

Henri d’Orléans est le seul fils de Jean d’Orléans (1874-1940), « duc de Guise » et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Jean III », et de son épouse et cousine germaine, la princesse Isabelle d'Orléans (1878-1961).

En 1931, Henri d’Orléans épouse, à Palerme, sa cousine la princesse franco-brésilienne Isabelle d'Orléans-Bragance (1911-2003). De ce mariage naissent onze enfants :

1. Isabelle d'Orléans (1932-) - épouse en 1964 Friedrich-Karl, comte de Schönborn-Buchheim (né 1938) - dont :

  1. - Damian von Schönborn-Buchheim épouse Deirdre Mary Ascough - dont :
    1. - Isabelle von Schönborn-Buchheim
  2. - Vincenz von Schönborn-Buchheim, épouse Katharina Graf - dont :
    1. - Philipp von Schönborn-Buchheim
    2. - Clemens von Schönborn-Buchheim
  3. - Lorraine von Schönborn-Buchheim, épouse Wilhelm Graf von Spee - dont :
    1. - August Graf von Spee
    2. - Paul Graf von Spee
    3. - Eloise Graf von Spee
    4. - Cosima Graf von Spee
    5. - Ludmilla Graf von Spee
  4. - Claire Marie von Schönborn-Buchheim ;
  5. - Melchior von Schönborn-Buchheim ;

2. Henri d'Orléans (1933-), fils aîné, « comte de Clermont » puis « comte de Paris » et « duc de France » - dont :

  1. - Marie d’Orléans, épouse Gundakar von Liechtenstein - dont :
    1. - Léopoldine von Liechtenstein
    2. - Maria Immaculata von Liechtenstein
    3. - Johann Wenzel von Liechtenstein
    4. - Marguerite von Liechtenstein
    5. - Gabriel von Liechtenstein
  2. - François d'Orléans, « dauphin de France », « comte de Clermont ». Handicapé mental, son frère cadet Jean est considéré par beaucoup comme le successeur de son père ;
  3. - Blanche d'Orléans ; titrée « Mademoiselle de Valois » ; handicapée mentale
  4. - Jean d'Orléans, épouse Philomena de Tormos, « duc et duchesse de Vendôme » ;
  5. - Eudes d'Orléans, épouse Marie-Liesse de Rohan-Chabot, « duc et duchesse d'Angoulême » - dont :
    1. - Thérèse d'Orléans
    2. - Pierre d'Orléans

3. Hélène d'Orléans (1934-), épouse le comte Évrard de Limburg Stirum (1927-2001) - dont :

  1. - Catherine de Limburg Stirum, épouse Ortiz Galrao (divorcés) - dont :
    1. - Céleste Ortiz y de Limburg Stirum
    2. - Orian Ortiz y de Limburg Stirum
  2. - Thierry de Limburg Stirum, épouse Katia della Faille de Leverghem, comte et comtesse de Limburg Stirum - dont :
    1. - Angélique de Limburg Stirum
    2. - Gloria de Limburg Stirum
  3. - Louis de Limburg Stirum, épouse Belén López Montero (comte et comtesse de Limburg Stirum) - dont :
    1. - Jean-Thierry de Limburg Stirum
    2. - Inès de Limburg Stirum
  4. - Bruno de Limburg Stirum, épouse Christine de Lannoy (comte et comtesse de Limburg-Stirum) - dont :
    1. - Gaspard de Limburg Stirum
    2. - Félix de Limburg Stirum
    3. - Achille de Limburg Stirum
    4. - Rose de Limburg Stirum

4. François d'Orléans (1935-1960), « duc d'Orléans », « mort au champ d'honneur » (guerre d'Algérie) - sans postérité ;

5. Anne d'Orléans (1938-), épouse Carlos de Borbón-Dos Sicilias, « duc de Calabre » et infant d'Espagne - dont :

  1. - Cristina de Borbón-Dos Sicilias y Orléans, épouse Pedro López Quesada - dont :
    1. - Victoria López y de Borbón-Dos Sicilias
    2. - Pedro López y de Borbón-Dos Sicilias
  2. - María de Borbón-Dos Sicilias y Orléans, épouse l'archiduc Simeon von Österreich-Este - dont :
    1. - Johannes von Österreich-Este
    2. - Ludwig von Österreich-Este
    3. - Isabelle von Österreich-Este
    4. - Carlotta von Österreich-Este
    5. - Philipp von Österreich-Este
  3. - Pedro de Borbón-Dos Sicilias y Orléans, épouse Sofía Melgarejo Landaluce, (duc et duchesse de Noto) - dont :
    1. - Jaime de Borbón-Dos Sicilias y Melgarejo
    2. - Juan de Borbón-Dos Sicilias y Melgarejo
    3. - Pablo de Borbón-Dos Sicilias y Melgarejo
    4. - Pedro de Borbón-Dos Sicilias y Melgarejo
    5. - Sofia de Borbón-Dos Sicilias y Melgarejo
  4. - Inés de Borbón-Dos Sicilias y Orléans, épouse le comte Michele Carrelli Palombi - dont :
    1. - Teresa Carrelli Palombi
    2. - Blanca Carrelli Palombi
  5. - Victoria de Borbón-Dos Sicilias y Orléans, épouse Márkos Nomíkos - dont :
    1. - Anastasios Nomíkos
    2. - Ana Nomíkos
    3. - Carlos Nomíkos

6. Diane d'Orléans (1940), épouse en 1960 de Carl von Württemberg (1936), duc de Wurtemberg - dont :

  1. - Mathilde von Württemberg, épouse comte Erik von Waldburg-Zeil - dont :
    1. - Marie-Thérèse von Waldburg-Zeil
    2. - Elisabeth von Waldburg-Zeil
    3. - Charlotte von Waldburg-Zeil
    4. - Marie-Hélène von Waldburg-Zeil
    5. - Marie-Gabrielle von Waldburg-Zeil
  2. - Friedrich von Württemberg, épouse Marie de Wied, duc et duchesse de Wurtemberg - dont :
    1. - Wilhelm von Württemberg
    2. - Marie-Amélie von Württemberg
    3. - Sophie-Dorothée von Württemberg
  3. - Eberhard von Württemberg, duc de Wurtemberg ;
  4. - Philipp von Württemberg, épouse Marie-Caroline de Bavière, duc et duchesse de Wurtemberg - dont :
    1. - Sophie von Württemberg
    2. - Pauline von Württemberg
    3. - Karl Theodor von Württemberg
    4. - Anne von Württemberg
  5. - Michael von Württemberg, épouse Julia Storz, duc et duchesse de Wurtemberg - sans postérité ;
  6. - Fleur von Württemberg, épouse comte Moritz von Goëss - dont :
    1. - Zeno von Goëss
    2. - Flaminia von Goëss

7. Jacques d’Orléans (1941-), « duc d'Orléans », frère jumeau cadet de Michel[5],[6], épouse en 1969 Gersende de Sabran-Pontevès - dont postérité :

  1. - Diane d'Orléans, épouse Alexis, vicomte de Noailles - dont :
    1. - Céline de Noailles
  2. - Charles-Louis d'Orléans, époux Iléana Manos (« duc et duchesse de Chartres ») - dont :
    1. - Philippe d'Orléans, « duc de Valois »
    2. - Louise d'Orléans
    3. - Hélène d'Orléans
    4. - Constantin d'Orléans
    5. - Isabelle d'Orléans
  3. - Foulques d'Orléans, (« duc d'Aumale et comte d'Eu ») ;

8. Michel d’Orléans (1941-), frère jumeau aîné de Jacques[7] [8], placé après lui dans l'ordre du succession dynastique orléaniste par son père, l'ancien « comte de Paris »[9], confirmé par l'actuel, son frère[10] à moins que la restitution des droits dynastiques « sans pour autant défaire les avantages donnés précédemement » (donc à un rang inférieur) ne soit le fait que du seul nouveau « comte de Paris »[11] ; « comte d'Évreux » ; épouse en 1967 Béatrice Pasquier de Franclieu (divorcés) - dont postérité :

  1. - Clotilde d'Orléans, épouse Édouard Crépy - dont :
    1. - Charles-Édouard Crépy
    2. - Louis-Nicolas Crépy
    3. - Gaspard Crépy
    4. - Augustin Crépy
    5. - Éléonore Crépy
  2. - Adélaïde d'Orléans, épouse Pierre-Louis Dailly - dont :
    1. - Diego Dailly
    2. - Almudena Dailly
  3. - Charles-Philippe d'Orléans, « duc d'Anjou », marié à Diana Álvares Pereira de Melo, « duchesse de Cadaval » ;
  4. - François d'Orléans;

9. Claude d'Orléans (1943-), épouse en 1964 Amedeo di Savoia-Aosta, duc d'Aoste (mariage annulé en 1982) ; en 1982 Arnaldo La Cagnina (divorce en 1996) et en 2006 Enrico Gandolfi - dont postérité du premier lit :

  1. Bianca di Savoia-Aosta, épouse comte Giberto Arrivabene Valenti Gonzaga - dont :
    1. - Viola Arrivabene Valenti Gonzaga
    2. - Vera Arrivabene Valenti Gonzaga
    3. - Mafalda Arrivabene Valenti Gonzaga
    4. - Maddalena Arrivabene Valenti Gonzaga
    5. - Leonardo Arrivabene Valenti Gonzaga
  2. Aimone di Savoia-Aosta, « duc des Pouilles », épouse la princesse Olga de Grèce (1971-) - dont :
    1. - Umberto di Savoia-Aosta
  3. Mafalda di Savoia-Aosta, épouse le baron Francesco Lombardo di San Chirico - dont :
    1. - Anna Egizia Lombardo di San Chirico
    2. - Carlo Ferrante Lombardo di San Chirico
    3. - Elena Lombardo di San Chirico

10. Chantal d'Orléans (1946-), épouse du « baron » Francois-Xavier de Sambucy de Sorgue - dont :

  1. Axel de Sambucy de Sorgue, « baron de Sambucy de Sorgue » ;
  2. Alexandre de Sambucy de Sorgue, épouse Anne-Cécile Berteau, « baron et baronne de Sambucy de Sorgue » - dont :
    1. - Côme de Sambucy de Sorgue
  3. Kildine de Sambucy de Sorgue, épouse Antoine Stevenson - dont :
    1. - Jean Stevenson
    2. - Sarah Stevenson

11. Thibaut d'Orléans (1948-1983), « comte de la Marche », mort en République centrafricaine - épouse en 1972 Marion Gordon-Orr – dont postérité :

  1. Robert d'Orléans, « comte de la Marche » ;
  2. Louis-Philippe d'Orléans (1979-1980).

Œuvres

Tous ces ouvrages ont « Comte de Paris » comme nom d'auteur

  • La maîtrise de l'Air (tiré à part d'un article paru dans La Revue universelle), Plon, 1933 ;
  • Essai sur le gouvernement de demain (Flammarion, 1936);
  • Le Prolétariat (Œuvres Françaises, 1937);
  • Programme 38, plaquette éditée par le Secrétariat du Prince (?) 1938; un ex. édité par Ernest Flammarion cette même année(archives privées) porte la mention 3ème mille - réédition par la Nouvelle Action française, 1972);
  • Entre Français (Lefevbre, 1947);
  • Textes - 1934-1948, plaquette éditée par le Secrétariat du Prince, 1948 - plusieurs rééditions aux éditions « Royaliste » à partir de 1987:
  • Raison garder (Éditions internationales, 1951 - réédition par la Nouvelle Action française en 1974);
  • Mémoires du roi Louis-Philippe (Perrin, 1973 - préface);
  • Au service de la France : Mémoires d'exil et de combats (Atelier Marcel Jullian, 1979 - rééd. Le Livre de Poche, 1981);
  • Lettre aux Français (Fayard, 1983);
  • L'avenir dure longtemps (Grasset, 1987);.
  • Dialogue sur la France, correspondance et entretiens avec le général De Gaulle - 1953-1970 (Fayard, 1994);
  • Les rois de France et le Sacré (éditions du Rocher, 1996);
  • Mon album de famille textes de Michel de Grèce (Perrin, 1996).

Bibliographie

  • François Broche, Le comte de Paris, l'ultime prétendant, Perrin, 2001
  • Renée Pierre Gosset, Expédients provisoires, Fasquelle, 1945
  • Xavier Walter, Un roi pour la France : Henri, comte de Paris 1908-1999, François-Xavier de Guibert, 2002
  • Philippe Delorme, L'Homme qui rêvait d'être roi, entretiens avec Henri, comte de Paris, Buchet-Chastel, 2006
  • Vincent Meylan, Contre-enquête sur le comte et la comtesse de Paris, Pygmalion, 2007
  • Merry Bromberger, Le Comte de Paris et La Maison De France, Plon, 1956
  • Collectif, Le Mariage du Dauphin, Librairie de l'Action Française, 1931
  • Philippe de Montjouvent, Le comte de Paris et sa descendance, édition du Chaney, 478 pages, copyr. 1998 (ISBN 2-913211-00-3)
  • Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, première édition 1993, nouvelle édition augmentée et mis à jour 2002, éditeur : Le Petit Gotha, 989 pages (ISBN 2-9507974-3-1)
  • Bottin mondain

Voir aussi

Liens internes

Sur les titres octroyés à ses fils :

Liens externes

Notes et références

  1. J. F., « Comment j'ai été "kidnappé" par le comte de Paris », Le Populaire, organe central de la SFIO, 22 octobre 1938, p. 1 et 2.
  2. Rochat-Cenise, Et « pour la première fois le comte de Paris lit sur le sol français une proclamation », Paris-Soir, n° 147, 22 octobre 1938, p. 1 et 5.
  3. Grâce à l'entremise de Michel Debré, ministre de l'Économie et des Finances et maire d'Amboise, Pierre Longone, ancien secrétaire du comte de Paris, alla créer à l'Ined, en 1968, Population et sociétés, bulletin gratuit de 4 pages, qui reprenait la maquette et le fichier de destinataires du bulletin du comte de Paris. Voir à ce sujet la notice nécrologique de Pierre Longone, dans Population & Sociétés n° 444, avril 2008
  4. cf. Jacques d'Orléans, op.cit.
  5. Philippe de Montjouvent indique que Jacques est le « jumeau cadet » de Michel page 325 in Le comte de Paris et sa descendance, édition du Chaney, 478 pages, copyr. 1998 (ISBN 2-913211-00-3) ; cet auteur place le chapitre consacré à Michel (pages 307 à 324) avant le chapitre consacré à Jacques (pages 325 à 342).
  6. Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval énumèrent les jumeaux dans cet ordre : Michel (page 469) et Jacques (page 471) in Le Petit Gotha, première édition 1993, nouvelle édition augmentée et mis à jour 2002, éditeur : Le Petit Gotha, 989 pages (ISBN 2-9507974-3-1).
  7. Philippe de Montjouvent indique que Michel est le « jumeau aîné » de Jacques page 307 in Le comte de Paris et sa descendance, édition du Chaney, 478 pages, copyr. 1998 (ISBN 2-913211-00-3) ; cet auteur place le chapitre consacré à Michel (pages 307 à 324) avant le chapitre consacré à Jacques (pages 325 à 342).
  8. Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval énumèrent les jumeaux dans cet ordre : Michel (page 469) et Jacques (page 471) in Le Petit Gotha, première édition 1993, nouvelle édition augmentée et mise à jour 2002, éditeur : Le Petit Gotha, 989 pages (ISBN 2-9507974-3-1).
  9. Bottin mondain (Société du Bottin Mondain, Paris. Toutes les éditions de 1968 à 2008).
  10. Bottin mondain (Société du Bottin mondain, Paris. Toutes les éditions de 1968 à 2008).
  11. Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval indiquent « Le 24 juin 1999, le nouveau chef de la Maison royale restitue au prince Michel les titres et droits dynastiques correspondants aux princes d'Orléans » page 470 in Le Petit Gotha, première édition 1993, nouvelle édition augmentée et mis à jour 2002, éditeur : Le Petit Gotha, 989 pages (ISBN 2-9507974-3-1)
Précédé par Henri d'Orléans (1908-1999) Suivi par
Jean Ier
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Henri Ier
Succession orléaniste (non revendiquée)
1940-1999
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1940-1999
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