Henry de Montherlant

Henry de Montherlant
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Henry de Montherlant
Envoi de Henry de Montherlant
Envoi de Henry de Montherlant

Nom de naissance Henry Marie Joseph Frédéric Expedite Millon de Montherlant
Activités Écrivain, académicien français
Naissance 20 avril 1895
Paris, Drapeau de France France
Décès 21 septembre 1972 (à 77 ans)
Paris, Drapeau de France France
Langue d'écriture Français
Genres Roman, essai, théâtre, poésie
Distinctions Prix Northcliffe (1934)
Œuvres principales

Henry de Montherlant, de son nom complet Henry Marie Joseph Frédéric Expedite Millon de Montherlant, né le 20 avril 1895 à Paris, mort le 21 septembre 1972 à Paris, est un romancier, essayiste, auteur dramatique et académicien français.

Sommaire

Biographie

Enfance et études

Issu d'une famille bourgeoise du côté de son père et noble du côté de sa mère[1], Henry Millon de Montherlant envisage très tôt de faire œuvre d'écrivain. Ce sera d'abord l'expérience du journal intime (détruit à la fin de sa vie). Son père décédé, son éducation est laissée à la charge de sa mère qui lui donnera le goût de la littérature. Quo Vadis ? de Henryk Sienkiewicz, dont elle lui fait la lecture, marquera l'ensemble de sa vie et lui fournira les thèmes qu'il abordera tout au long de son œuvre (l'amitié, la corrida, Rome et le suicide).

Son renvoi en 1912 du collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine lui fournit le thème de deux de ses œuvres, La Ville dont le prince est un enfant (1951) et Les Garçons (1969). C'est à Sainte-Croix qu'il rencontra Philippe Giquel, dont il écrira peu avant de mourir qu'il fut le seul être qu'il ait aimé de sa vie entière[2].

Le culte des vertus antiques

Nourri dans sa jeunesse par la lecture de Nietzsche, de Barrès et de Plutarque, il trouve un idéal dans le courage et les vertus antiques. Il torée en Espagne avant 1914.

Durant la Première Guerre mondiale, il ne combat pas, mais est affecté (tardivement) au service auxiliaire, ce qui lui vaudra une blessure par éclat d'obus. Sa première pièce, L'Exil, écrite dès la fin 1914, traite de l'engagement volontaire. En 1919, il devient secrétaire de l’Œuvre de l’ossuaire de Douaumont.

Dans les années 1920, il se tourne vers le sport, notamment l'athlétisme et le football, et fréquente les stades, où il renoue avec la fraternité des tranchées et s'exalte à la vue des corps des athlètes (cf. Les Olympiques).

Le goût des voyages

Admirateur des civilisations du bassin méditerranéen (Rome antique, Espagne, civilisation arabe), il y fait de nombreux voyages. Il vit même quelques années durant dans l'Algérie coloniale et cohabite un temps avec André Gide à Alger, dans les années 1930. Son œuvre intitulée La Rose de Sable, où il dénonce les excès de la France coloniale, verra sa publication étalée sur une trentaine d'années jusqu'en 1968.

Montherlant se défie de l'amour et des femmes, avec lesquelles il est toujours sur la défensive. Il analyse la psychologie féminine dans les quatre romans qui forment le cycle romanesque des Jeunes Filles et qui seront vendus à des millions d'exemplaires, grâce au public féminin.

La réputation fausse de collaborationniste

Patriote sans être nationaliste, il décrit dans Le Songe le courage et l'amitié des combattants. Dans les années 1930, il invite par de nombreux articles et ouvrages à intervenir contre l'Allemagne nazie (1936, puis 1938). L'Équinoxe de Septembre sera interdit par l'occupant. Le Solstice de Juin, consacré à la bataille de France en mai-juin 1940, qu'il couvre comme reporter, lui vaudra la réputation de collaborateur et des ennuis à la Libération, ennuis d'ailleurs très passagers, et qui se révéleront infondés[3].

Le retrait après la Guerre

En rupture avec la société contemporaine, cherchant à transcender les luttes partisanes, il se consacre à l'écriture de son théâtre depuis la Seconde Guerre mondiale. Il y peint la grandeur et la misère des hommes et des femmes d'honneur, tiraillés par leurs passions, souvent trahis et perdus.

Durant la période de l'après-guerre, il est également l'auteur de nombreux dessins réalisés à la mine de plomb, des esquisses représentant tour à tour des scènes de tauromachie, des hommes en habits de lumière et quelques nus féminins ou masculins. Il renoncera cependant au dessin, expliquant que « tout ce qui n'est pas littérature ou plaisir est temps perdu ».

Fait rare, mais non pas unique dans l'histoire du Quai Conti, Montherlant est élu en 1960 à l'Académie française sans en avoir fait expressément la demande.

La mort volontaire

Devenant quasiment aveugle à la suite d'un accident, il se suicide le jeudi 21 septembre 1972 à son domicile du 25, quai Voltaire à Paris, en avalant une capsule de cyanure et, simultanément, en se tirant une balle dans la bouche, de crainte que le cyanure ne soit éventé[4]. Montherlant laisse un mot à Jean-Claude Barat, qui devient son légataire universel : « Je deviens aveugle. Je me tue. »[5] De cette mort volontaire, Julien Green écrit quelques jours plus tard : « Ayant inventé un personnage tout de bravoure et d'éclat, [Montherlant] a fini par le prendre pour lui et s'y est conformé jusqu'à la fin. »[6]

Ses cendres sont dispersées à Rome, sur le Forum, entre les pierres du temple de Portunus (ou temple de la Fortune virile) et dans le Tibre, par Jean-Claude Barat et Gabriel Matzneff[7].

Montherlant et les garçons

Durant sa vie, Montherlant s’est toujours efforcé de minimiser les rapports autobiographiques que l’on pouvait supposer entre ses œuvres traitant des garçons et sa vie sentimentale. Cependant ce n’était un secret pour personne que son roman Les garçons reflétait assez précisément ses amours de jeunesse. Il s’en est d’ailleurs expliqué plus ouvertement dans ses derniers écrits, par exemple dans Mais aimons-nous ceux que nous aimons ? (publié en 1973). Les Garçons a été publié en 1969, mais des passages significatifs avaient été mis de côté et ne sont apparus que dans la version de La Pléiade (1982, Romans, tome II, voir par exemple p. 550).

Comme le met en évidence son principal biographe, Pierre Sipriot, Montherlant, durant sa vie, s'est souvent avancé masqué, cultivant une forme de secret. Par exemple sur sa date de naissance, qu'il a falsifiée, se rajeunissant d'un an (il a, de plus, voulu naître le 21 avril, jour de la fondation de Rome et même l'Académie française s'y est perdue puisqu'elle donne dans sa notice officielle la date du 30 avril), ou dans le domaine de sa vie privée : il entretenait une double vie, comme l'a dévoilé son ami Roger Peyrefitte[8] avec qui il partageait une passion pour les adolescents.

La biographie de Sipriot, appuyée entre autres sur le témoignage de Peyrefitte, ne laisse aucun doute sur le fait que Montherlant, au moins sur la fin de sa vie, entretenait des relations sexuelles avec des garçons de 9 à 14 ans, qu'il rencontrait à la sortie des cinémas. D'autre part, Peyrefitte et Montherlant faisaient des virées ensemble et « entretenaient » à eux deux des mères de familles complaisantes. Peyrefitte prétend que Montherlant s'est suicidé parce que des parents de garçons commençaient à faire du bruit et qu'il craignait un procès infamant.

La révélation posthume de ces faits a grandement modifié l'image qui dominait à son sujet de son vivant, contraignant certains à renoncer à un Montherlant idéalisé, et d'autres à le relire de plus près[9].

Œuvres

L'essentiel de son œuvre est disponible aux éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade (deux tomes de romans, un tome de théâtre, un tome d'essais).

Romans
  • La Jeunesse d'Alban de Bricoule :
  • Les Célibataires (1934)
  • Les Jeunes Filles :
    • Les Jeunes Filles (1936)
    • Pitié pour les femmes (1936)
    • Le Démon du bien (1937)
    • Les Lépreuses (1939)
  • Le Chaos et la Nuit (1963)
  • Une première version, tronquée, de La Rose de Sable a été publiée en 1938 ; une autre en 1954[10]
  • La Rose de sable (1968)
  • Un assassin est mon maître (1971)
  • Publications posthumes :
Théâtre
Récits
  • Les Voyageurs traqués :
    • Aux fontaines du désir (1927)
    • La Petite Infante de Castille (1929)
    • Un voyageur solitaire est un diable (1961)
  • Publications posthumes :
    • Mais aimons-nous ceux que nous aimons ? (1973)
    • Le Fichier parisien (1974)
    • Coups de soleil (1976)
    • Quelques mois de féerie, quelques jours de galère. Inédits nord-africains (1926-1940) (1995)
Essais
  • La Relève du matin (1920)
  • Les Olympiques (1924)
  • La mort de Peregrinos (1927)
  • Mors et vita (1932)
  • Service inutile (1935)
  • L'Équinoxe de septembre (1938)
  • Le Solstice de juin (1941)
  • Textes sous une occupation (1940-1944) (1963)
  • Discours de réception à l'Académie française et réponse du duc de Lévis Mirepoix (1963)
  • Le Treizième César (1970)
  • La Tragédie sans masque. Notes de théâtre (1972)
  • Essais critiques (1995), publication posthume.
Carnets
  • Carnets 1934-1944 (1957)
  • Va jouer avec cette poussière (1958-1964) (1966)
  • La Marée du soir (1968-1971) (1972)
  • Publications posthumes :
    • Tous feux éteints (1965, 1966, 1967, 1972 et sans dates) (1975)
    • Garder tout en composant tout (Derniers carnets, 1924-1972) (2001)
Poésie
  • Encore un instant de bonheur (1934)
Correspondance
  • Henry de Montherlant - Roger Peyrefitte, Correspondance (1938-1941), présentation et notes de R. Peyrefitte et Pierre Sipriot, Robert Laffont, 1983
  • Henry de Montherlant, Lettres à Michel de Saint-Pierre, préface de Michel de Saint-Pierre, Albin Michel, 1987
  • Correspondance avec Philippe de Saint Robert, in Bibliographie.
Divers
  • Pages catholiques, recueillies et présentées par Marya Kasterska, Plon, 1947
  • Dessins, préface de Pierre Sipriot, Copernic, 1979

Illustrateurs

Certaines œuvres de Henry de Montherlant ont donné lieu à des éditions d'art illustrées atteignant des prix de vente élevés aux enchères ou chez les libraires de bibliophilie, comme "Les Jeunes Filles", illustrées par Mariette Lydis ou d'autres par Cocteau, Cami, Édouard Georges Mac-Avoy, Pierre-Yves Tremois...

Bibliographie

  • Mathilde Pomès, Deux aspects de Montherlant, Paris, 1934
  • J.-N. Faure-Biguet, Les Enfances de Montherlant, Plon, 1941
  • Michel de Saint-Pierre, Montherlant, bourreau de soi-même, Gallimard, 1949
  • Simone de Beauvoir, « Montherlant ou le pain du dégoût », in Le deuxième sexe, Gallimard, 1949
  • Jeanne Sandelion, Montherlant et les femmes, Plon, 1950
  • Jean-Louis Curtis, "Montherlant ou la Fureur du rien" in Haute École, Julliard, 1950
  • Georges Bordonove, Henry de Montherlant, Editions Universitaires, 1958
  • Jean de Beer, Montherlant, homme encombré de Dieu, avec des commentaires de Henry de Montherlant, Flammarion, 1963
  • John Cruickshank, Montherlant, Edimbourg-Londres, 1964
  • André Blanc, Montherlant, un pessimisme heureux, Le Centurion, 1968
  • Robert B. Johnson, Henry de Montherlant, New York, 1968
  • André Blanc (dir.), Les Critiques de notre temps et Montherlant, Garnier, 1973
  • Lucile Becker, Montherlant, a critical biography, Londres-Amsterdam, 1970
  • John Batchelor, Existence et imagination. Essai sur le théâtre de Montherlant, Mercure de France, 1970
  • Paule d'Arx, La Femme dans le théâtre de Henry de Montherlant, Librairie A.-G. Nizet, 1973
  • Pierre Sipriot, Montherlant par lui-même, Le Seuil, 1953 (nouv. éd., 1975)
  • Jacqueline Michel, L'Aventure janséniste dans l'œuvre de Henry de Montherlant, Nizet, 1976
  • Manuel Sito Alba, Montherlant et l'Espagne, Klincksieck, 1978
  • Pierre Sipriot (sous la direction de), Album Montherlant, Pléiade, Gallimard, 1979
  • Michel Raimond, Les Romans de Montherlant, CDU-SEDES, 1982
  • Pierre Sipriot, Montherlant sans masque, Robert Laffont, t.1, L'Enfant prodigue, 1982, t.2, Écris avec ton sang, 1990 (rééd. en un volume au Livre de Poche)
  • Claudio Vinti, Il Ventaglio del Samurai. H. de Montherlant e l'ideologia della guerra, Napoli, ESI, 1985.
  • Pierre Duroisin, Montherlant et l'Antiquité, Les Belles Lettres, 1987
  • Pierre Sipriot (sous la direction de), Montherlant et le suicide, Editions du Rocher, 1988
  • Michel Mohrt, Montherlant, "homme libre", La Table Ronde, 1989
  • Philippe de Saint Robert, Montherlant ou La Relève du soir, avec 93 lettres inédites, Les Belles Lettres, 1992
  • Paule d'Arx, Henry de Montherlant ou Les Chemins de l'exil, Librairie A.-G. Nizet, 1995
  • André Blanc, L'Esthétique de Montherlant, SEDES, 1995
  • Romain Lancrey-Javal, Le Langage dramatique de La Reine morte, PUF, 1995
  • Sabine Hillen, Le Roman monologue. Montherlant, auteur, narrateur, acteur, Minard, 2002
  • Henri Perruchot, Montherlant, Collection La bibliothèque idéale, Gallimard, 1959
  • Philippe Alméras, Montherlant, une vie en double, Via Romana, 2009, (ISBN 978-2-916727-51-6).
  • Michel Monnerie, La dramaturgie catholique de Henry de Montherlant / La tentation du christianisme "pris au sérieux" , Séguier, nov. 2009.
  • Michel Mourlet, "Montherlant ou le démon des possibles", suivi de "Le Solstice d'hiver, dernier entretien avec Montherlant" et de "Montherlant retrouvé", in Ecrivains de France, XXe siècle, édition augmentée, France Univers, Paris, 2011.
  • Christian Chabanis, Montherlant encombré de Dieu ?, Nouvelles Littéraires, 23 janvier 1964
revues :
La Table ronde n°16, Avril 1949 ( L'étoile du soir )
Matulu n° 12, mars 1972, Paris : "Spécial Montherlant" (entretien, dessins inédits, textes de Gilbert Chateau, Michel Ciry, Yves Martin, Gabriel Matzneff, Michel Mourlet, extraits de travaux universitaires).
La Nouvelle Revue française n° 242, février 1973, Paris : "Henry de Montherlant" (Jean Grosjean, Jacques Borel, Gabriel Matzneff, Michel Mourlet, Jean d'Ormesson, Patrick Grainville, Dominique Aury, Henri Thomas, Roger Caillois, etc.)
L'Atelier du roman, revue trimestrielle, juin 2009, Paris : "Montherlant Derrière les masques, l'écrivain", Flammarion, n°58

Notes et références

  1. La famille Millon, devenue Millon de Montherlant en 1864, par la voie gracieuse (adjonction de nom par l'autorité administrative), vit certains de ses membres adopter les qualifications réservées à ceux du second ordre, sous l'Ancien Régime, sans toutefois parvenir à s'y agréger, comme Montherlant l'a lui-même signalé. Cf. Philippe du Puy de Clinchamps, la Noblesse, PUF, 1959. Cf. Pierre Sipriot, Montherlant sans masque, tome 1, pp. 484-485. Cf. également, édité par Pierre Sipriot, l' Album Montherlant, Pléiade, Gallimard, 1979. En revanche, selon les deux dernières sources, les origines nobles de la famille maternelle de l'écrivain sont incontestables.
  2. Voir "Philippe Giquel, de Sainte-Croix de Neuilly aux Croix-de-feu", de Christian Lançon
  3. Son dossier sera successivement examiné par la Direction générale des services spéciaux du Deuxième Bureau, par la Commission d'épuration de la Société des gens de lettres, par la Haute Cour et par la Chambre civique ; il sera à chaque fois classé sans suite. Cf. Pierre Sipriot, Montherlant sans masque, Le Livre de poche, p. 521.
  4. Voir "La Dernière journée de Montherlant", de Christian Lançon
  5. Cette lettre est reproduite dans l'Album Montherlant de la Pléiade.
  6. Cf. Julien Green, La Bouteille à la mer, Journal, 1er octobre 1972.
  7. Voir Gabriel Matzneff, "Le Tombeau de Montherlant", in Le Défi, La Table Ronde, collection "La Petite Vermillon", 2002.
  8. in : Propos secrets, (tome 1), Éd. Albin Michel, 1977
  9. Voir le livre de Henry-Jean Servat et Cyrille Boulay : Les nouvelles amours particulières - ISBN 2-84228-189-6, 2005 - Henry de Montherlant et les garçons du faubourg, pages 205-214°
  10. La guilde du livre, Lausanne, 1955

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