Alexandre Adler

Alexandre Adler
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Alexandre Adler
Alexandre Adler-2009(1).jpg

Naissance 23 septembre 1950
Paris
Nationalité Drapeau de France France
Profession Historien, journaliste (spécialiste des relations internationales)

Alexandre Adler (né à Paris le 23 septembre 1950) est un historien et journaliste français, spécialiste des relations internationales.

Sommaire

Biographie

D'origine juive allemande et russe, Adler signifie aigle en allemand, la famille maternelle d'Alexandre Adler réside en Turquie depuis le début du XXe siècle et échappe ainsi aux persécutions nazies. En revanche, tous les membres de sa famille paternelle, à l'exception de son père Emeric, sont morts en déportation.

Son père Emeric Adler, est décédé en 2003 à l'age de 95 ans, il a servi à la Légion Étrangère entre 1939 et 1945. Originaire de la République Tchèque, ingénieur de formation et parlant parfaitement sept langues étrangères, il s'était installé en France dans le courant des années trente.

Alexandre Adler est reçu major 1er, cacique, à l'École normale supérieure (1969-1974) et il est ensuite reçu à l'agrégation d'histoire.

Universitaire spécialiste de l'Union soviétique et de l'Europe de l'Est, il enseigne successivement à l'Université Paris VIII, et est détaché par la suite auprès de l'enseignement militaire supérieur, notamment au Collège interarmées de défense jusqu'en 2000. Après cette date, il n'a plus qu'une activité journalistique.

Alexandre Adler est marié à Blandine Kriegel, philosophe et historienne, fille du résistant, puis dirigeant communiste, Maurice Kriegel-Valrimont.

Chevalier de la Légion d'honneur en mai 2002[1], il est fait officier de l'Ordre national du Mérite[2] le 19 janvier 2007, par le président de la République, Jacques Chirac, en personne. Franc-maçon, il confie avoir été initié à la Grande Loge nationale de France en 2000[3].

Carrière journalistique

Celle-ci commence en 1982, à Libération, où il suit les affaires soviétiques, avec un bref passage en 1983 - 1984 au quotidien, Le Matin de Paris. En 1992, il quitte Libération pour participer à la direction de Courrier international, pendant 10 ans. Il sera successivement rédacteur en chef, puis directeur éditorial. Parallèlement, il collabore deux ans au magazine Le Point, deux ans à l'Express, où il tient une chronique de politique internationale, et enfin cinq ans au Monde comme conseiller proche de Jean-Marie Colombani. En désaccord avec la ligne éditoriale du Monde, il quitte le quotidien et Courrier international, devenu filiale à 100 % du Monde, et entre au Figaro, fin 2002. Il est aujourd'hui membre du comité éditorial du Figaro.

Figure bien connue des médias audiovisuels, Alexandre Adler est apparu souvent sur les écrans de la télévision et les antennes de la radio. En 1993-1995 il est chroniqueur à Europe 1. En 1995-1996 il chronique la politique étrangère sur RTL. De 1994 à 2003, il présente l'émission Les mercredis de l'Histoire sur Arte. Enfin en 1998, il a réalisé une série de chroniques historiques de 13 minutes sur le XXe siècle, intitulée Histoire de comprendre, initialement réalisée pour La Cinquième. Alexandre Adler a aussi collaboré à TV5MONDE et à Direct 8, la chaîne de la TNT appartenant à Vincent Bolloré ("Le monde d'Adler", présenté avec Mikaël Guedj).

Depuis septembre 2002, il présente chaque matin une chronique dans Les Matins de France Culture.

Alexandre Adler est réputé pour sa connaissance des différents acteurs internationaux de la géopolitique et d'événements locaux rarement évoqués dans l'ensemble des médias français. Comme il le rappelle fréquemment, par exemple dans ses chroniques sur France Culture, il était proche du bloc soviétique pendant les années 1970, tout en ayant une vision fortement critique, notamment après l'invasion de la Tchécoslovaquie en 1968.

Sa vision de l'histoire est largement inspirée par la méthodologie de Fernand Braudel, comme en atteste son intérêt pour la longue durée. Ses analyses géopolitiques montrent son goût pour les anticipations audacieuses (certaines se révélant exactes, d'autres non, comme la victoire de John Kerry à l'élection présidentielle de 2004) et pour les théories parfois surprenantes, comme lorsqu'il affirme, dans J'ai vu finir le monde ancien, que lors de la guerre contre l'Angleterre en 1812, les États-Unis auraient renoncé assez vite à conquérir le Canada car ils ne voulaient pas en fin de compte intégrer un bloc de population francophone aussi important. Par ailleurs, il a annoncé à plusieurs reprises, dès 1987, l'imminence d'une réunification allemande, qu'il souhaitait, la chute de Mikhaïl Gorbatchev, trois mois avant le coup d'État de 1991[4], la chute de Slobodan Milošević en Serbie deux mois avant qu'elle ne survienne, la victoire du Parti des travailleurs brésilien, le triomphe des idées de Deng Xiaoping en 1992-1993. Cette même année, il inspirait six mois avant les accords d'Oslo, une couverture de Courrier international sur le dialogue israélo-palestinien. Sur Les Matins de France Culture, il avait annoncé les pressions américaines contre le secret bancaire suisse[5] avant que les démêlées de l'UBS[6] et du Crédit suisse[7] soient au menu des journaux européens.

Recherche universitaire

Alexandre Adler est le directeur scientifique de la chaire de géopolitique de l'Université Paris-Dauphine créée en novembre 2009. La chaire comprend un volet enseignement et un volet recherche portant notamment sur les points suivants : mondialisation et gouvernance, géopolitique, énergie et matières premières et politique européenne.

Action politique

Dès 1965, Alexandre Adler adhère à la SFIO pendant la campagne présidentielle de François Mitterrand.

Après 1968, il quitte le Parti socialiste pour le PCF dont il restera militant pendant onze ans. Il entretient également des rapports très étroits avec le Parti communiste italien à son apogée, ainsi qu'avec plusieurs de ses dirigeants dont Pietro Ingrao, Bruno Trentin, Giorgio Napolitano et, tout à la fin de sa vie, Enrico Berlinguer.

Il aura été dans ces années professeur à l'École centrale du Parti et rédacteur en chef adjoint de la revue La Pensée. Il est le co-auteur d'un ouvrage (très modérément) critique[8] sur l'Union soviétique, L'URSS et nous, paru en 1978[9].

Après la rupture de l'Union de la gauche, il démissionne du Parti communiste en 1980 et participe à la contestation externe aux côtés de son beau-père Maurice Kriegel-Valrimont et de l'ancien secrétaire de la Fédération de Paris, Henri Fiszbin.

En 1984, il est recruté par le Parti socialiste pour travailler à sa commission de politique extérieure. Il rejoint presqu'au même moment le mouvement des Transcourants créé par François Hollande et Jean-Pierre Jouyet. Après 1988, il s'éloigne du Parti socialiste, tout en restant proche de Jean-Pierre Chevènement et de Philippe Séguin, dont il souhaite la conjonction. Membre du club Phares et Balises de Régis Debray et Max Gallo, il soutient aux côtés de Philippe Séguin, la candidature de Jacques Chirac en 1995 et à nouveau en 2002. Proche de Jacques Chirac sur un plan personnel, il n'en a pas moins pris nettement position en faveur de la politique générale de George W. Bush au Moyen-Orient.

Dénonçant régulièrement « le simplisme » dont les médias et certains intellectuels français font preuve à l'égard des États-Unis[10], il soutient la guerre en Afghanistan et la guerre en Irak en 2001 et 2003. Il regrette par la suite les erreurs commises dès les débuts de l'occupation américaine et en 2004 apporte un soutien réticent à John Kerry contre George W. Bush, saluant « le courage dont avait fait preuve ce dernier »[11]. Il affirme cependant « ne pas croire au choc des civilisations » entre le judéo-christianisme et le monde musulman[12].

Alexandre Adler a participé à une réunion du Bilderberg en mai 2003 à Versailles[13].

Il soutient le oui au référendum de 2005 sur la constitution européenne : « La bataille pour le “oui” sera dans ces conditions évidemmment la grande bataille pour la liberté de notre continent, et je l'espère la grande défaite de tous ces altermondialistes qui ont tout à la fois la candeur et l'impudence de se déclarer “antilibéraux”, disons simplement ennemis de la liberté[14]. »

Il est critique envers les altermondialistes en qui il voit des « illuminés communautaristes[15] ».

En 2007, il appelle à voter Nicolas Sarkozy dans sa chronique éditoriale au Figaro[16] et en 2008, soutient, avec des réserves, la candidature de Barack Obama contre celle de John McCain lors des élections présidentielles américaines.

Soutien à la politique de l'État d'Israël

Administrateur de l'Union libérale israélite de France (ULIF) et conseiller du précédent président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman. Il figure aussi au comité éditorial de L'Arche et participe à de nombreuses activités de l'Appel unifié juif de France.

Il est l'un des rares intellectuels français à souhaiter la victoire de George W. Bush contre Al Gore lors de la première candidature de Bush fils à la présidence des États-Unis. En 2004, il souhaite la victoire de John Kerry face au même George W. Bush[17].

Il s'engage en 2002 au côté de l'avocat de droite Gilles-William Goldnadel, ainsi que du philosophe Alain Finkielkraut, contre le journaliste (engagé à gauche) de France Inter, Daniel Mermet, accusé de « provocation antisémite » . Celui-ci est cependant acquitté.

Interrogé sur ses positions à l'endroit de l'intellectuel musulman Tariq Ramadan, il l'exonère pour partie de l'accusation courante d'antisémitisme et affirme le préférer aux « traîtres juifs[18] ». Quelques mois plus tard, il affirmera sur France Culture que la préface de Rony Brauman au livre américain de Norman G. Finkelstein, dénonciateur du Shoah-business, et les positions convergentes d'Esther Benbassa[19], ont largement ouvert la voie aux « agressions verbales » d'un Dieudonné, qu'il qualifie d’« ignoble personnage ». Il affirme dans l'émission Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddeï, le 8 janvier 2009, qu'il ne condamne pas les frappes aériennes maritimes et terrestres effectuées à Gaza depuis le 27 décembre 2008 en réponse aux roquettes lancées sur Israël depuis Gaza.

Polémiques

Alexandre Adler s’est attiré des critiques sévères. Les principaux reproches qui lui sont faits sont de plusieurs types :

  • depuis son passage politique vers la droite, et pas seulement de la part des milieux intellectuels de gauche. Son approbation de la guerre en Irak et son soutien à la politique étrangère du président Bush et des néoconservateurs de l'administration américaine sont critiqués par une partie des intellectuels français. Alexandre Adler, qui s'honore de l'amitié personnelle d'Henry Kissinger et qui a toujours défendu une politique d'ouverture des États-Unis et de l'Occident tant vis-à-vis de la Russie de Poutine que de la Chine actuelle, qui a exprimé les plus extrêmes réserves[réf. nécessaire] sur le projet de démocratisation du Moyen-Orient du président Bush, ne se situe pas sur l'essentiel dans la ligne du courant néoconservateur, bien qu'il soit l'ami personnel de Richard Perle et plus lointainement de Paul Wolfowitz[20]. Adler est par exemple opposé au bombardement de l'Iran, pays chiite, considérant que le principal problème est le jihadisme sunnite d'Al Qaïda, hostile au régime de Téhéran. En janvier 2009 cependant, Alexandre Adler sera critiqué sévèrement pour avoir prononcé la phrase « bien sûr que non, je ne la condamne pas », parlant de l'offensive israélienne sur la bande Gaza ayant coûté la vie à plus d'un millier de civils en une semaine seulement, sur le plateau de Ce soir (ou jamais !) sur France 3.
  • Pour Pierre Rimbert, intervenant dans le cadre de l'affaire Siné[21], Alexandre Adler serait un « gardien de l'ordre social » faisant partie d'un « tribunal de l’Inquisition » aux côtés d'Alain Finkielkraut, de Ivan Rioufol, de Philippe Val ou encore de Bernard-Henri Lévy.
  • Commentant l'affaire Ilan Halimi après le verdict, il évoque « l'assassin tortionnaire Fofana qui aurait peut-être pu être condamné plus lourdement encore si l'on avait tenu compte de ses déclarations idéologiques antisémites au tribunal  » [22] - alors que Fofana a écopé de la plus lourde peine possible[23], comme le lui rappelle Philippe Bilger[24].

Anecdotes

Alexandre Adler était également surnommé « Triple Crème » par le journal Le Plan B.

Annexe

Publications

  • Sociétés secrètes, Grasset, 2007.
  • Comment sera le monde en 2020 ? (rapport de la CIA), 2005.
  • Rendez-vous avec l'Islam, 2005.
  • L'Odyssée américaine, Grasset, 2004.
  • Au fil des jours cruels : 1992-2002 - Chroniques, Grasset, 2003.
  • J'ai vu finir le monde ancien, Grasset, 2002 (prix du livre politique 2003).
  • Le Communisme, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2001.
  • Pour l'amour du peuple : un officier de la Stasi parle, Albin Michel, 1999.
  • L'URSS et nous, Éditions sociales, 1978.
  • Comment sera le monde en 2025 ? (le nouveau rapport de la CIA), Robert Laffont, 2009.
  • Le monde est un enfant qui joue, Grasset, 2009.
  • Berlin 9 novembre 1989 : la chute, XO Éditions, 2009.
  • Le Big bang et après ?, avec Marc Fumaroli, Blandine Kriegel et Trinh Xuan Thuan, Albin Michel, 2010
  • L'internationale et le genre humain, avec Jean Rony, Paris, Mazarine, 1980.
  • Le peuple-monde : destins d'Israël, Albin Michel, 2011.
  • Le monde après Ben Laden, Grasset, 2011.

Liens externes

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Notes et références

  1. Décret du 29 mars 2002 portant promotion et nomination, JORF no 77 du 31 mars 2002, p. 5702, texte no 3, NOR PREX0200003D, sur Légifrance.
  2. Décret du 14 novembre 2006 portant promotion et nomination, JORF no 264 du 15 novembre 2006, p. 17122, texte no 7, NOR PREX0609679D, sur Légifrance.
  3. « Les nouveaux francs-maçons », Le Point, 24 janvier 2008.
  4. « La fin du moment Gorbatchev », in Libération.
  5. Swiss Federal Department of Finance. http://www.efd.admin.ch/00468/index.html?lang=en&msg-id=25863. Retrieved 2010-06-11.
  6. UBS#Fraude fiscale aux États-Unis
  7. (en) Credit Suisse Group
  8. Qui n'est pas le premier puisqu'il y a au moins La Chute finale d'Emmanuel Todd en 1976.
  9. Fonds Thorez, Ivry Foreign Affairs
  10. « L’antiaméricanisme français est une version politiquement correcte de l’antisémitisme », entretien d'Alexandre Adler au quotidien israélien Yediot Aharonot, repris par Courrier international, 11 octobre 2004.
  11. Chronique parue dans Le Figaro en octobre 2004.
  12. « Arrêt sur images » du 26 avril 2004.
  13. Selon Sourcewatch et le journaliste indépendant Bruno Fay.
  14. Le Figaro, 20 octobre 2004
  15. Dans Le Monde du 23 novembre 2000, Alexandre Adler écrit : « Ce que les violences agitatoires des illuminés communautaristes de Seattle et de Prague révèlent comme un symptôme grossissant c’est la mise en place à l’échelle planétaire d’un front anti-mondialiste qui rappelle trait pour trait le front anti-libéral de la Révolution conservatrice née de la crise européenne des années 1872-1896. »
  16. Samuel Rousseau, « Entretien avec Alexandre Adler », le 19 janvier 2008.
  17. « Les nouvelles cartes du monde », par Alexandre Adler et Alain Minc, Le Figaro, 2 novembre 2004
  18. Sur http://www.proche-orient.info, 14 octobre 2003, Alexandre Adler aurait affirmé : « Au fond, Tariq Ramadan, il n’est ni affreux, ni sympathique. Je suis beaucoup plus choqué par des traîtres juifs comme les Brauman et autres ». Cf. « Les “traîtres juifs” d'Alexandre Adler », communautarisme.net, 1er novembre 2003.
  19. Selon le Nouvel Observateur (« Racisme, antisémitisme : Alerte ! », 11 décembre 2003]), Alexandre Adler a également qualifié Rony Brauman de « traître juif ».
  20. Ibid
  21. « Siné et l'Inquisition », Le Monde diplomatique, août 2008.
  22. lefigaro.fr
  23. article 132-23 du code pénal
  24. « En partant d'Alexandre Adler

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Alexandre Adler de Wikipédia en français (auteurs)

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