Hijab

Hijab
Différentes formes de hijab

Le hijab (arabe : حِجَاب, hijâb) désigne « tout voile placé devant un être ou un objet pour le soustraire à la vue ou l'isoler ». Il désigne plus particulièrement le voile que certaines femmes musulmanes se placent sur la tête en laissant le visage apparent. Lorsque le visage est couvert, on parle de niqab, de burqa ou encore de sitar.

Le hijab est également appelé « voile islamique ».

Sommaire

Terminologie

Le terme hijab (arabe : حِجَاب, hijâb) est issu de la racine hajaba qui signifie « dérober au regard, cacher ». Par extension, il prend également le sens de « rideau », «  écran ». Le champ sémantique correspondant à ce mot est plus large que pour l'équivalent français «  voile » qui couvre pour protéger ou pour cacher, mais ne sépare pas.

Selon les pays et les courants religieux, sa forme diffère : en Iran, par exemple, il s'appelle tchador et ne cache pas le visage ni les vêtements de la femme; par contre, en Afghanistan, dans certaines régions du Pakistan ou d'Inde où il s'appelle tchadri, il cache tout le corps ne laissant voir que le bas de ses jambes couvertes d'un pantalon (la femme sous son voile est habillée d'un pantalon recouvert d'une robe tombant légèrement sous les genoux) et à l'occasion ses bras et ses mains. Quand il s'appelle burqa, au sens qu'on lui donne depuis la fin des années 1980, il ne laisse rien voir du corps de la femme, ni ses mains, ni ses pieds : les Occidentaux l'appellent « voile intégral ». Traditionnellement, tchadri et burqa étaient des termes synonymes bien que le second ne soit connu que de l'intelligentsia afghane.

Dans un contexte non arabophone, il désigne plus particulièrement le voile que certaines femmes musulmanes portent, couvrant la tête et laissant le visage découvert. Il est aussi appelé « voile islamique ». C'est le cas de pays comme la Malaisie ou l'Indonésie.

Prescriptions et débats

Généralités

Musulmanes avec le hijab accomplissant la prière du Joumou'a (prière du vendredi)
Boutique vendant des hijabs à Damas en Syrie

Dans les sociétés musulmanes, la question a rarement eu l'importance qu'elle revêt aujourd'hui et le thème du voile n'a été abordé généralement dans la littérature musulmane que d'un point de vue théologique, obstacle offusquant la vision de Dieu et non comme tenue vestimentaire[1].

Pendant longtemps, les légistes musulmans ont invariablement affirmé le caractère obligatoire du port du voile pour les femmes musulmanes nubiles de condition libre, en s'appuyant essentiellement sur l'interprétation du verset 31 de la sourate 24, ainsi que sur le verset 59 de la sourate 33, plus précis mais mentionnant le jilbâb, forme de manteau ou de châle. Le débat et les interprétations portent généralement sur la partie à cacher qui relève de l'interprétation du concept coranique de 'awra, les parties à dissimuler au nom de la pudeur à la vue des autres, après la puberté[2]. Pour les femmes nubiles, il s'agit, pour la plupart des commentateurs, du corps entier à l'exception du visage et des mains, parfois des pieds[1].

Dans l'idée du respect du principe général de la pleine qualification des femmes à la participation de la vie publique, la plupart des légistes tempèrent également l'obligation de se voiler[1] si elle entre en contradiction avec cette participation[3].

Le Coran présente le voile comme un signe de reconnaissance des femmes de musulmans qui les met à l'abri des agressions extérieures. Néanmoins, les commentateurs musulmans ont souvent abordé le sujet sous l'angle de l'éthique musulmane qui favorise la primauté masculine[1].

Depuis quelques années, la question du voile est devenue l'objet d'un large débat, l'importance des codes vestimentaires sharaïques se posant de manière paradigmatique dans le cadre de la réaffirmation de la normativité musulmane face à l'influence supposée néfaste des mœurs et discours permissifs occidentaux. Ainsi, dans nombre de pays à majorité musulmane où il était l'exception, comme l'Égypte et la Turquie, il tend à se généraliser depuis le milieu des années 1980[1].

Considéré, selon différentes réalités, par certains comme un signe d'appartenance librement consenti et par d'autres comme un outil de réclusion et d'humiliation, il soulève des questions largement débattues ou commentées pour des points de vue largement divergents, s'écartant de la question plus générale de l'éthique vestimentaire dont il relevait traditionnellement[1].

La dénomination « voile islamique » elle-même prête à confusion : elle suggère explicitement que le port du voile est une prescription de la religion musulmane, alors que, d'une part, il ne semble pas s'imposer dans toutes les communautés musulmanes, et que, d'autre part, il a existé et il existe encore dans des communautés non musulmanes. En réalité, le lien entre religion et « voile islamique » n'est pas formellement établi; il repose sur des interprétations qui varient selon les lieux et les époques. Si le « voile islamique » existe bien en tant que coutume, et s'il joue un rôle indiscutable de symbole identitaire pour certaines communautés musulmanes, son fondement théologique n'est pas établi de façon certaine.

Dans les textes

Dans le Coran

En ce qui concerne le sens religieux, le mot hijab est utilisé cinq fois[4] dans le Coran. Dans aucun cas il ne fait référence au vêtement féminin, pour lequel deux formules sont utilisées (khoumour et jalâbîb).

Le mot voile veut dire « rideau », il est devenu le symbole d'une séparation entre la femme et l'homme. En revanche, le mot hijab a le sens de « rideau » pour désigner l'isolement des épouses de Mohammed : « Et si vous leur demandez (aux femmes du prophète) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau : c'est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs »[5]. Cette séparation, d'abord réservée aux femmes de Mohammed, se serait ensuite postérieurement étendue aux femmes musulmanes en général.

Le terme « voile » en français, celui que l’on porte sur la tête est abordé (indirectement) deux fois dans le Coran :

  • Dans la sourate XXXIII, verset 59 :

« Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de resserrer sur elles leurs voiles : c'est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées. - Dieu est celui qui pardonne, il est miséricordieux ; traduction Denise Masson. »

Le mot traduit par « voile » ici et dans beaucoup de traductions est le mot arabe jalabibihenna (جَلَابِيبِهِنَّ), de jalâbib qui est le féminin pluriel de jilbab (la djellaba maghrébine ou la galabeyya égyptienne) qui signifie donc « robe » , « habit », « châle » ou « mante ». Ce verset coranique constituerait donc davantage un appel à la bienséance et à la préservation sociale qu'une injonction vestimentaire spécifique.

  • Dans la sourate XXIV, versets 30,31 :

« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs (...) (versets 30, 31) ; traduction Muhammad Hamidullah. »

Le mot traduit par « voile » ici est le mot arabe « khimar » qui signifie « mante » ou « mantille ». Quant au terme rendu ici par « poitrines », il s'agit du terme arabe « juyub », que d'autres traducteurs ont rendu par échancrure, gorges, seins, ou encore décolletés[6]. Le terme juyub est utilisé par le Coran au singulier jayb (qui veut dire corsage, chemisier ou blouse[6]) à propos de Moïse (27:12 ; 28:32) dans le sens de l'ouverture de la chemise.

Chronologiquement, la sourate XXXIII précède la sourate XXIV[7].

Dans les hadiths

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Le hadith : « Un jour, la belle sœur du Prophète, Asma fille d'Abu Bakr rendit visite au Prophète, tout en portant des vêtements fins (riqâq). Alors le prophète dit : Ô Asma, quand une fille est pubère, il lui sied de ne laisser voir d'elle que le visage et les deux mains »[8], rapporté par le compilateur Abu Dawud, est invoqué par la majorité des théologiens sunnites, chiites et ibadites, pour justifier l'obligation de voilement.

Ce hadith se classe dans la catégorie des hadiths faibles (il ne figure pas dans les recueils canoniques comme ceux d'al-Boukhari et de Muslim, et sa chaîne de transmission est absente, ou à tout le moins incomplète) ; or dans la jurisprudence musulmane, un hadith faible ne saurait former la base d'une disposition obligatoire. Certains libéraux avancent cet argument et d'autres pour remettre en question l'existence d'une prescription du voile.

Le compagnon de Mohammed, Abd Allah ibn Abbas, ainsi que son élève Mujahid et également Hasan Al Basri et d'autres, définissent l'expression « ce qui en parait » de la sourate XXIV, verset 31 comme désignant le visage et les mains qu'il n'est pas obligatoire de couvrir. Aicha, une des épouses de Mohammed, aurait quant à elle indiqué que l'expression désigne le visage, les mains et les pieds.

Chez les traditionalistes eux-mêmes, il y a débat sur l'étendue de la awra (la partie à cacher) de la femme. Abu Hanifa est d'avis que les pieds de la femme ne sont pas une awra tandis que Mâlik ibn Anas ou Ahmad Ibn Hanbal considèrent eux que les pieds de la femme doivent être cachés en se basant sur des avis postérieurs à Mohammed.

Débats

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Bien que les prescriptions vestimentaires n'occupent qu'une place très marginale dans le Coran, cet aspect est mis au premier plan par les traditionnalistes actuels qui tentent de clore le débat sur la question en affirmant que l'obligation de voilement n'est contestée par aucune source islamique et que la question ne se pose pas. Cependant, les libéraux revendiquent ce débat. Par ailleurs, il y a eu dans l'histoire contemporaine des différents pays musulmans certaines périodes de dévoilement.

Interprétations traditionalistes

Suivant certaines tendances traditionalistes, le Hijab doit correspondre en tout ou en partie à certains critères[réf. nécessaire] :

  • Couvrir tout le corps à l'exception du visage et des mains (et des pieds chez la majorité des hanafites)
  • Ne pas être une belle parure en lui-même
  • Être opaque
  • Être large, non moulant
  • Ne pas être parfumé
  • Ne pas ressembler aux habits des hommes
  • Ne pas symboliser les habits des non-musulmane
  • Ne pas attirer le regard

Contestation de l'interprétation traditionaliste

Plusieurs penseurs libéraux contemporains, spécialistes de l'islam, se sont employés à remettre en question l'obligation du hijab :

  • À partir des sources religieuses elles-mêmes : en contestant le sens donné par les traditionalistes à certains termes coraniques, dont aucun ne réfère explicitement aux cheveux, en rappelant que les trois versets du Coran utilisés par certains théologiens pour affirmer que le voile des femmes est une obligation ont été révélés pour remédier à des situations spécifiques : pour l'un imposer le respect de l'intimité et du domicile du prophète de l'islam Mahomet, l'autre aux femmes de Mahomet qui doivent s'habiller d'une certaine façon afin d'être reconnues et de ne point être importunées et la troisième au fait qu'il faut couvrir la poitrine (entre les seins); ou encore en remettant en cause l'authenticité du hadith invoqué par les traditionalistes à l'appui de leur démonstration; enfin en notant que, si elle existe, cette prescription n'est assortie, ni dans le Coran ni dans les hadith, d'aucune sanction.
  • À partir d'une analyse du contexte socio-culturel : les libéraux estiment que les Anciens ont tenu le voilement pour une évidence parce qu'ils baignaient dans un contexte socio-culturel où les normes vestimentaires d'inspiration bédouine étaient très ancrées. Si les oulémas qui leur ont succédé (depuis ceux des grandes écoles jurisprudentielles sunnites, chiites, ibadites jusqu'à ceux d'aujourd'hui) n'ont jamais songé à prendre leurs distances avec les Anciens sur cette question, c'est justement, selon les libéraux, parce que leur mode d'apprentissage et de pensée consiste à assimiler les arguments développés par ces Anciens sans les remettre en cause, alors même que l'évolution de nos sociétés contemporaines nécessiterait une réévaluation de la signification de cette norme vestimentaire.

De tous les éléments ci-dessus, ces libéraux déduisent que le voile n'est pas un principe fondamental de l'islam, et encore moins une prescription. On peut citer par exemple l'historien Mohamed Talbi, Iqbal Baraka (journaliste égyptienne), Muhammad Sa'îd al-'Ashmawi (ancien magistrat et spécialiste de droit musulman et comparé) ou encore Gamal El Banna (frère du fondateur des Frères musulmans). En revanche, les libéraux s'accordent tout de même avec la majorité des théologiens sur l'obligation de bienséance dans les vêtements et de pudeur dans les attitudes (aussi bien pour les hommes que pour les femmes du reste).

Dévoilement

En Égypte, on considère que la première remise en cause du voile a lieu à la fin du XIXe siècle : Qasim Amin, qui appartient alors au courant de pensée moderniste qui cherche à interpréter l'islam pour le rendre compatible avec la modernisation de la société, s'exprime en faveur d'une évolution du statut de la femme dans son ouvrage Tahrîr al-mar'a (La libération de la femme) publié en 1899. Il s'exprime notamment pour l'éducation des femmes, la réforme de la procédure de divorce et la fin du voile et du confinement des femmes. En ce temps là, Amin fait référence au voile facial (burqu : voile de mousseline blanche qui recouvrait le nez et la bouche) que portent les femmes de classe aisée en ville, qu'elles soient chrétiennes ou musulmanes. Le hijab d'alors est effectivement lié à l'isolement des femmes. On considère généralement que c'est à ce moment que le hijab cesse d'être le symbole d'un statut social et de richesse pour devenir un symbole d'arriération, selon ses détracteurs, et un enjeu social, politique et religieux.

En 1923, Huda Sha'arawi, considérée comme l'une des premières féministes, retire son voile facial en rentrant d'une rencontre féministe à Rome, lançant ainsi, d'après de nombreux auteurs, un mouvement de dévoilement (al-sufûr).

En Turquie et en Iran, le dévoilement est imposé au début du XXe siècle par Mustafa Kemal Atatürk et le chah d'Iran, qui voient l'adoption de la tenue occidentale comme un signe de modernisation. En février 2008, le Parlement turc, dominé par le Parti pour la justice et le développement, vote une loi autorisant les femmes à porter le voile dans les universités[9].
Cet amendement est annulé par la Cour constitutionnelle, de majorité CHP, qui interprête la laïcité dans le sens de l'interdiction du voile sur la base de l'article 2 de la Constitution.

En Tunisie, Habib Bourguiba interdit le port du voile dans l'administration publique et déconseille fortement aux femmes de le porter en public.

Au Maroc à l'avènement de l'indépendance, le roi Mohammed V, père du roi Hassan II, demande à sa propre fille d'ôter le voile en public, comme symbole de la libération de la femme.

Au cours des dernières années de la guerre d'Algérie, les Français organisent des cérémonies de dévoilement collectif censées démontrer l'œuvre civilisatrice de la France en Algérie en faveur de l'émancipation des femmes algériennes[10]. Elles ne rencontreront que peu de succès.

En Afghanistan, le port du voile est rendu facultatif en 1959 par décret royal pris par Mohamed Zaher Chah. Les femmes des milieux aisés, intellectuels ou diplomatiques seront nombreuses à Kaboul, notamment, à profiter de cette largesse. Les tâlebân, au pouvoir de Septembre 1996 à Novembre 2001 rétablirent l'obligation du port du tchadri. A la libération du pays par les Américains, les Britanniques et les Français, notamment, des femmes à Hérât, Mazâr-é Sharîf et particulièrement Kaboul abandonnèrent à nouveau le tchadri pour ne conserver qu'un simple foulard sur la tête. Dans les écoles, les collèges et les lycées, les élèves portent un uniforme veste/pantalon généralement noir et un foulard blanc; leurs femmes professeurs portent un uniforme vert clair ou gris et aussi un foulard.

À partir des années 1960, le port du voile ne fut ni imposé et ni fortement recommandé dans la plupart des pays à majorité musulmane, à l'exception de l'Arabie saoudite. Depuis la révolution islamique de 1979, le port du voile en public est redevenu obligatoire pour toutes les femmes en Iran (tandis que l'Arabie saoudite oblige les femmes non musulmanes à porter l'abaya sans qu'elles soient obligées de se couvrir les cheveux)[11]. En avril 2007, la police a interpellé des dizaines de contrevenantes et a distribué 10 000 avertissements[11].

Aujourd'hui

Le hijab désigne donc une tenue aux justifications coraniques confuses. Il se veut symbole de modestie et de piété, mais il désigne aussi, et surtout, une nouvelle manière de se couvrir la tête, contrainte ou revendicative, et se distingue des formes utilisées traditionnellement ou à la campagne. C'est ce que A.E. Mac Leod désigne par l'expression new veiling, le « nouveau voilement ».

Celui-ci se diversifie au fur et à mesure que cette nouvelle manière de se couvrir la tête se répand si bien que hijab ne désigne plus seulement la tenue traditionnelle, mais l'ensemble des nouvelles manières de se voiler adoptées, principalement par les femmes appartenant à la classe moyenne au cours des années 1970 et 1980, et dont la tenue est devenue courante dans l'ensemble du monde arabe et du monde musulman.

Le terme renvoie à une diversité de phénomènes : le hijab n'est pas le même et n'a pas le même sens en Arabie saoudite, dans la Turquie laïque ou en France.

Polémiques

Les circonstances entourant le port du voile en public sont communément appelées les « affaires du voile islamique ».

Un exemple de lier le port du hijab (foulard)

Autres noms

Notes et références

  1. a, b, c, d, e et f Éric Chaumont, article Voile, in M. A. Amir-Moezzi (dir.), Dictionnaire du Coran, éd. Robert Laffont, 2007, pp. 924-926
  2. Il faut noter que la notion est dialectique : elle se définit objectivement ou subjectivement selon qu'il s'agisse du point de vue du/de la regardé(e) ou du/de la regardant(e)
  3. Notamment, par exemple, pour commercer, ce qui ne peut se faire anonymement et nécessite que l'on montre son visage et ses mains
  4. Asmaa Godin et Roger Foehrlé, Coran Thématique, Editions Al Qalam,2004, p.1019
  5. Sourate XXXIII, verset 53 ; traduction de Régis Blachère)
  6. a et b Mohamed Talbi, L'islam n'est pas voile, il est culte, éditions Cartaginoiseries, 2011, p.39
  7. Asmaa Godin, Les sciences du Coran, édition Al Qalam, 1999, p.120
  8. Muhammad Hamidullah, Le Prophète de l'Islam, Edition El-Najah,1998, p962,
  9. « En Turquie, le Parlement autorise le port du voile à l'université », dans Le Monde du 07-02-2008, [lire en ligne]
  10. Todd Shepard, « La bataille du voile pendant la guerre d'Algérie », in Le foulard islamique en questions, sous la direction de Charlotte Nordmann, Paris, éditions Amsterdam, 2004
  11. a et b Dépêche de l'AFP, « En Iran, les touristes devront mieux respecter le voile islamique », dans Libération du 01/05/2007, [lire en ligne]

Annexes

Articles connexes

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Liens externes

Bibliographie

  • Les citations sont issues de J. Chelhod, « Hidjâb », in Encyclopédie de l'Islam, 1975, t. III, p 370 ;
  • Arlene Elowe Mac Leod, accommodating Protest, New Veiling and Social Change in Cairo, 1992 (pour une interprétation du phénomène du nouveau voile dans la classe moyenne urbaine égyptienne).
  • Françoise Gaspard et Farhad Khosrokhavar, Le Foulard et la République, Paris, Éditions de La Découverte, 1995.
  • Leïla Djiti, Lettre à ma fille qui veut porter le voile, Paris, La Martinière, 2004 ISBN 2-84675-136-6
Pour compléter la réflexion, on peut lire avec attention l'importante littérature parue ces dernières années :

Voir aussi


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