Hipólito Yrigoyen

Hipólito Yrigoyen
Hipólito Yrigoyen
Yrigoyen en ventanilla del ferrocarril viaje a Santa Fe campaña electoral de 1926..jpg
Hipólito Yrigoyen en 1926.

Mandats
Coat of arms of Argentina.svg
Président de la Nation argentine
12 octobre 19286 septembre 1930
Vice-président Enrique Martinez
Prédécesseur Marcelo T. de Alvear
Successeur José Félix Uriburu (de facto)
Coat of arms of Argentina.svg
Président de la Nation argentine
12 octobre 191612 octobre 1922
Vice-président Pelagio Luna (1916-1919)
Aucun (1919-1922)
Prédécesseur Victorino de la Plaza
Successeur Marcelo T. de Alvear
Biographie
Nom de naissance Juan Hipólito del Sagrado Corazón de Jesús Irigoyen Alem
Date de naissance 12 juillet 1852
Lieu de naissance Buenos Aires, Argentine
Date de décès 3 juillet 1933 (80 ans)
Lieu de décès Buenos Aires, Argentine
Parti politique Union civique radicale
Conjoint Aucun
Profession Avocat
Liste des chefs d'État argentins

Hipólito Yrigoyen (12 juillet 1852 - 3 juillet 1933), homme politique argentin et grande figure de l'Union civique radicale, fut président de son pays à deux reprises, du 12 octobre 1916 au 12 octobre 1922 et du 12 octobre 1928 au 6 septembre1930. Il fut le premier président de l'histoire de l'Argentine à être élu par suffrage secret et universel (masculin).

Sommaire

Enfance et jeunesse

Juan Hipólito del Sagrado Corazón de Jesús Irigoyen Alem, connu comme Hipólito Yrigoyen[1], est le troisième fils de Martín Yrigoyen et de Marcelina Alem, sœur de Leandro N. Alem, fondateur de l'Union civique radicale. Son père, un immigré du Pays basque français qui travaillait comme gardien et palefrenier, épousa la fille de son patron, Leandro Antonio Alén, qui fut un des chefs de la Mazorca, force parapolicière de Juan Manuel de Rosas, et qui fut pendu sur la Plaza de Mayo après la chute de Rosas.

Hipólito naquit et grandit dans le quartier de Balvanera à Buenos Aires, en Argentine. Il fit ses études au Collège San José de Buenos Aires, fondé vers 1858.

Débuts dans la vie politique

Hipólito Yrigoyen et son oncle Leandro N. Alem, qui changea la dernière lettre de son nom de famille pour ne pas subir de discrimination à cause de son père, commencèrent leur vie politique au Parti autonomiste, parti populaire dirigé par Adolfo Alsina qui affrontait le Parti national de Bartolomé Mitre.

Quand Alem fut élu député provincial en 1872, Hipólito Yirigoyen fut nommé commissaire de police de Balvanera à 20 ans grâce à l'influence de son oncle. En 1877, Alem et Yrigoyen affrontèrent le secteur officiel du Parti autonomiste en présentant leur propre candidat, Aristóbulo del Valle, et en s'opposant fermement aux accords entre dirigeants. L'année suivante, Yrigoyen fut élu député provincial du Parti républicain, mais après la mort d'Alsina, il revint à l'autonomisme.

Yrigoyen fut aussi reçu dans la franc-maçonnerie par son oncle.

Lorsque Buenos Aires et le pays se fédéralisèrent et que Julio A. Roca accéda à la présidence en 1980, Alem abandonna la politique, de sorte qu'Yrigoyen accepta la fédéralisation et fut élu député national du Parti autonomiste national réorganisé de Roca. Deux ans plus tard, désenchanté par ce dernier, il abandonna aussi la politique. À ce moment, Yrigoyen n'est encore que le neveau d'Alem[2].

En 1882, Yrigoyen avait terminé les cours théoriques du programme de droit à l'Université de Buenos Aires, mais il lui manquait les cours pratiques. Par le passé, il avait travaillé dans l'étude de son oncle et d'Aristóbulo del Valle, mais il n'exerça jamais la profession d'avocat.

À 30 ans, Yrigoyen était un homme peu fortuné qui avait commencé à travailler comme professeur d'histoire, d'instruction civique et de philosophie à l'École normale après avoir été désigné par Sarmiento et qui vivait encore chez son oncle. Il faisait don de son salaire à l'hôpital pour enfants.

À cette époque, Yrigoyen découvrit la pensée philosophique de Karl Krause, qui influa considérablement sur sa pensée, par l'intermédiaire, entre autres, des krausistes espagnols Julián Sanz del Rio et Francisco Giner de los Ríos.

Au cours de la décennie, il allait s'enrichir en se consacrant à l'engraissement de bovins pour les vendre à l'industrie frigorifique. Pour cela, il loua une ferme et en acheta trois autres : El Trigo, près de Las Flores, dans la province de Buenos Aires, l'une des meilleures zones de pâturage du pays ; La Seña, à Anchorena, dans la province de San Luis ; El Quemado, près de General Alvear, dans la province de Buenos Aires. Il réalisa ainsi une fortune de plusieurs millions de pesos qu'il dépensa presque tout entière dans ses activités politiques, au point qu'il mourut en laissant des dettes à ses héritiers[3].

Ses relations avec le sexe féminin furent fort débattues et attaquées publiquement par ses adversaires. Yrigoyen entretint quantité de liaisons. Dans l'une d'elles, il eut une fille, Elena, qui l'accompagna toute sa vie. Il n'admit jamais avoir d'autres enfants bien qu'on sache qu'il en eut beaucoup plus. Selon les recherches consignées dans Los amores de Yrigoyen par Araceli Bellota, il en aurait eu cinq[4] : Helena, l'aïnée, avec Antonia Pavón (servante de sa tante Tomasa Alem, qui vécut un temps dans la maison familiale) ; Sara Dominga ; un fils qui mourut peu après sa naissance ; Eduardo Abel, avec Dominga Campos, fille du commandant Pedro Campos (qui accompagna Roca dans sa « Conquête du désert ») ; Luis Hernán, avec sa chère Luisa Bacichi. Bien qu'il ne se mariât jamais ni ne vécût avec Antonia et Dominga, il s'opposa à la loi du divorce, car il affirmait que la famille était la base qui soutenait le pays.

En 1889, Yrigoyen déménagea dans sa propre maison, dans la rue qui porte son nom, à la hauteur du no 1600, face à ce qui est de nos jours la Place du Congrès, à Buenos Aires. C'est à cette époque qu'il noua une profonde amitié avec deux amis de son frère qui avait connu une mort tragique, Carlos Pellegrini et Roqueé Sáemz Peña, qui auraient beaucoup à voir dans les changements constitutionnels qui allaient le porter à la présidence de la Nation.

La lutte armée (1890-1912)

Hipólito Yrigoyen, chef révolutionnaire en 1893. Dessin de Demócrito (Eduardo Sojo) publié dans la revue Don Quijote

Yigoyen participa activement à la révolution de 1890 et à celle de 1893. Lors de la première, il aurait été candidat au poste de chef de police si la révolution avait réussi; lors de la seconde, il organisa, dirigea et finança une armée radicale de 8 000 hommes. Il fut l'un des fondateurs, avec son oncle et Aristóbulo del Valle, tant de l'Union civique que de l'Union civique radicale, qui seront dirigées par Leandro N. Alem.

Malgré l'affection qu'il lui portait, Yrigoyen doutait des qualités de chef de son oncle, ce qui l'amena à l'affronter sur la scène politique et à organiser l'Union civile radicale de la province de Buenos Aires en parti politique autonome.

Après le suicide de son oncle Leandro Alem et la mort d'aristóbulo del Valle en 1896, Yrigoyen exprima son profond désaccord sur l'entente avec les mitristes que le président du Comité national, Bernardo de Irigoyen, imposait comme tactique pour affronter Roca lorsque ce dernier s'acheminait vers sa seconde présidence, en 1898. Quand le Congrès national de l'UCR sanctionna ladite politique des parallèles pour participer aux élections avec les mitristes, Yrigoyen décida de dissoudre le Comité de l'UCR de la province de Buenos Aires et contra ainsi la stratégie des bernardistes. Dès lors, le radicalisme entra dans une période de désorganisation jusqu'à la réorganisation du parti de 1904.

En 1903, Yrigoyen commença la réorganisation institutionnelle de l'UCR. Il commença et finança aussi de ses propres deniers la révolution de 1905, qui échoua. Cependant, tant la conviction qu'il fallait supprimer les abus que la crainte d'un nouveau soulèvement armé d'Irigoyen amenèrent son ami le président de la Nation, Roque Sáenz Peña, à promulguer en 1912 la Ley del Voto Secreto (Loi sur le scrutin secret), mieux connue sous le nom de loi Sáenz Peña, qui devait porter Yrigoyen à la présidence en 1916.

Première présidence (1916-1922)

Yrigoyen, le jour de son élection
Première urne employée aux élections de 1916, exposée au Musée du bicentenaire

Aux élections, le ticket formé par Hipólito Yrigoyen et Pelagio Luna l'emporta facilement sur ceux du Parti conservateur (Ángel Rojas et Juan Eugenio Serú), du Parti démocrate progressiste (Lisandro de la Torre et Alejandro Carbó) et du Parti socialiste (Juan B. Justo et Nicolás Repetto).

L'élan initial donné à la conquête des droits démocratiques s'est vu freiné, car l'UCR ne dominait pas le Sénat ni n'était maître du gouvernement de nombreuses provinces. Yrigoyen recourut dans divers cas à l'intervention fédérale et aggravat ainsi l'affrontement avec les secteurs conservateurs.

Sur le plan économique, l'Argentine ne profita pas beaucoup de la Première Guerre mondiale : la réduction des exportations et des importations créa du chômage dans le secteur des exportations. Mais en 1918, la demande croissante de produits d'exportation argentins généralisa vite l'inflation, qui profita aux terriens exportateurs, grâce au meilleur prix qu'ils recevaient pour leurs produits, et nuisit aux travailleurs salariés.

Avec l'aval d'Yrigoyen, le candidat radical aux élections de 1922 fut Marcelo Torcuato de Alvear. Il fut élu et prit vite la tête de la faction antipersonnaliste[5] de son parti.

 Étendard présidentiel
Composition du ministère pendant le premier mandat d'Yrigoyen
Portefeuille Titulaire Période
Ministère de l'Intérieur Ramón Gómez
Francisco Beiró
12 octobre 191610 avril 1922
11 avril 1922 - 12 octobre 1922
Ministère des Affaires étrangères et du Culte Carlos A. Becú
Honorio Pueyrredón
12 octobre 191630 janvier 1917
30 janvier 191712 octobre 1922
Ministère des Finances Domingo Salaberry 12 octobre 191612 octobre 1922
Ministère de la Justice et de l'Instruction publique José Salinas 12 octobre 191612 octobre 1922
Ministère de l'Agriculture Honorio Pueyrredón
Alfredo Demarchi
Eudoro Vargas Gómez
Carlos J. Rodríguez
12 octobre 1916 – septiembre 1917
septembre 1917 – mars 1922
mars 19229 août 1922
9 août 192212 octobre 1922
Ministère des Travaux publics Pablo Torello 12 octobre 191612 octobre 1922
Ministère de la Guerre Elpidio González
Julio Moreno
12 octobre 19161917
191712 octobre 1922
Ministère de la Marine Federico Álvarez de Toledo
Tomás Zurueta
12 octobre 1916 – février 1921
février 192112 octobre 1922

Seconde présidence (1928-1930)

Yrigoyen accède au pouvoir en 1928.

En 1928, Yrigoyen fut réélu président, aux dépens d'une coalition des conservateurs et des radicaux antipersonnalistes, pour un mandat qui devait aller de 1928 à 1934.

En 1929, ce fut la Grande Dépression. Le radicalisme dirigé par Yrigoyen ne sut pas répondre aux nouvelles tendances socio-politico-économiques signalées par cette crise à une époque où tout un paradigme économique se désintégrait à l'échelle mondiale.

Yrigoyen fit intervenir le fédéral dans les provinces de Mendoza et de San Juan, gouvernées par des adversaires radicaux (lenciniste dans la première, partisan du bloquisme des Cantoni dans la seconde). En fin d'année, le sénateur mendocin Carlos Washington Lencinas fut assassiné par un militant yrigoyeniste. Ce crime provoqua la stupeur dans le pays ; on accusa logiquement Yrigoyen de l'avoir ordonné, mais il est improbable qu'il l'ait fait. Un mois plus tard, on commit un attentat anarchiste contre Yrigoyen lorsqu'il quitta la maison pour se rendre à la Casa Rosada.

Coup d'État : saccage de la maison d'Yrigoyen par des manifestants

L'année 1930 débuta par l'assassinat d'un autre adversaire, l'avocat bloquiste Manuel Ignacio Castellano, dans une province où le fédéral était intervenu. Aux élections législatives du 2 mars, l'Union civique radicale perdit de façon fracassante dans la ville de Buenos Aires avec 83 000 voix, contre 100 000 pour le Parti socialiste indépendant et 84 000 pour le Parti socialiste original. À l'échelle du pays, elle perdit une partie de son électorat, ayant obtenu 655 000 voix, contre 695 000 pour l'opposition[6].

En pleine crise économique et politique, alors qu'il restait quatre ans avant l'élection présidentielle, la faiblesse du gouvernement d'Yrigoyen devint critique. Le radicalisme était complètement divisé, et le gouvernement ne dialoguait pas avec l'opposition.

Le fait le plus important et le plus durable de la seconde présidence d'Yrigoyen fut la décision que la société pétrolière d'État YPF prit, le 1er août, d'intervenir sur le marché pétrolier pour fixer le prix et rompre les trusts.

Trente-six jours après, le 6 septembre 1930, il fut déposé par le premier coup d'État de l'époque constitutionnelle, qui était appuyé par la presse, l'armée et l'opposition conservatrice. La classe moyenne, qui avait été la clé de son accession au pouvoir, avait cessé de l'appuyer après l'effondrement économique[7]. Divers historiens relient, au moins en partie, ce coup d'État à la décision d'YPF. Pendant ce dernier, des groupes de manifestants entrèrent dans la maison d'Yrigoyen pour la saccager. Le général Uriburu quitta le pouvoir deux ans plus tard pour permettre l'arrivée d'un nouveau gouvernement démocratique.

 Étendard présidentiel
Composition du ministère pendant le second mandat d'Yrigoyen
Portefeuille Titulaire Période
Ministère de l'Intérieur Elpidio González 12 octobre 19286 septembre 1930
Ministère des Affaires étrangères et du Culte Horacio Oyhanarte 12 octobre 19286 septembre 1930
Ministère des Finances Enrique Pérez Colman 12 octobre 19286 septembre 1930
Ministère de la Justice et de l'Instruction publique Juan de la Campa 12 octobre 19286 septembre 1930
Ministère de l'Agriculture Juan B. Fleitas 12 octobre 19286 septembre 1930
Ministère des Travaux publics José Benjamin Ábalos 12 octobre 19286 septembre 1930
Ministère de la Guerre Luis Dellepiane 12 octobre 19283 septembre 1930
Ministère de la Marine Tomás Zurueta 12 octobre 19286 septembre 1930

Dernières années

Après son renversement, Yrigoyen fut détenu et confiné dans l'île Martín García. Après sa mort à Buenos Aires le 3 juillet 1933, il fut accompagné à sa dernière demeure par l'un des rassemblements spontanés les plus grands et les plus surprenants de l'histoire de l'Argentine. Sa dépouille repose au Cimetière de Recoleta, à Buenos Aires.

Dans la ville autonome de Buenos Aires, au 948, calle Sarmiento, la plaque de bronze fixée à l'une des colonnes de granit qui y soutiennent l'immeuble de 14 étages indique qu'Hipólito Yrigoyen mourut le 3 juillet 1933 à cet endroit, déclaré lieu historique par l'administration de la ville de Buenos Aires.

L'héritage politique d'Yrigoyen

Des groupes et des mouvements de la plupart des partis politiques argentins ont revendiqué l'héritage politique d'Hipólito Yrigoyen, l'yrigoyenisme. Parmi eux, on peut mentionner la FORJA, créée en 1935 ; le Mouvement intransigeant et rénovateur de l'UCR, créé en 1945 ; Perón lui-même, qui invoqua plus d'une fois l'axe populaire San Martín-Yrigoyen-Perón. Quelques socialistes, tels Guillermo Estévez Boero et Hermes Binner, et communistes, tel Rodolfo Puiggrós, ont aussi revendiqué cet héritage.

En 2005, par la loi 26.040, le gouvernement argentin créa l'Instituto Nacional Yrigoyeneano, personne morale sous le nom de laquelle une institution créée en 1940 allait poursuivre ses activités et qui est présidée par Victor Martínez, ancien vice-président d'Argentine[8].

Voir aussi

Références

  1. En 1965, l'Académie nationale d'histoire s'est prononcée pour la graphie Yrigoyen à la suite des recherches de Roberto Etchepareborda.
  2. Luna, p. 41.
  3. Luna, p. 58.
  4. Selon Luna (p. 62), il en aurait eu six, et selon d'autres auteurs, neuf, dont trois sont décédés.
  5. Les partisans pro-Yrigoyen étaient appelés « personnalistes » ; et les éléments anti-Yrigoyen, « antipersonnalistes ». Hipólito Yrigoyen, Wikipedia anglaise.
  6. Luna, p. 349.
  7. David Rock, Argentina, 1516-1987. Desde la colonización española hasta Alfonsín, Buenes Aires: Allianza, 1988, p. 129.
  8. (es) Instituto Nacional Yrigoyeneano.

Bibliographie

  • LUNA, Félix (1964). Yrigoyen. Buenos Aires: Desarrollo.
  • GALVEZ, Manuel (1939). Vida de Hipólito Yrigoyen. Buenos Aires: El elefante blanco.
  • OYANHARTE, Horacio Bernardo (1934). El hombre. Buenos Aires: Tor.
  • FELISATTI, Antonio (1984). Hipólito Yrigoyen.
  • ZANINI, Eduardo (2003). Hipolito Yrigoyen, a 150 de su nacimiento (biographie). Quintana Ediciones.
  • ROCK, David (1988). Argentina, 1516-1987. Desde la colonización española hasta Alfonsín. Buenos Aires: Alianza.

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