Histoire de l'armée de terre française

Histoire de l'armée de terre française
Logotype de l'armée de terre

L’histoire de l'armée de terre française couvre plus de 1 000 ans d'histoire à travers la France, l'Europe et les anciennes colonies françaises.

L'Armée de terre est l'une des quatre composantes des forces armées françaises. Comme les deux autres armées, Marine nationale et Armée de l'air ainsi que la Gendarmerie Nationale, elle est placée sous la responsabilité du président de la République, chef des armées.

Au sens strict, s'il a existé des armées sur ce territoire, « l’'Armée française » ne naît que dans les dernières phases de la guerre de Cent Ans avec la création de ses premières unités permanentes. Elle prend cependant rapidement de l'importance et occupe régulièrement, au cours des siècles qui suivent, le premier rang européen, voire mondial.

Sommaire

Les prédécesseurs

La Gaule

Article détaillé : Gaule.

Au sortir, de la préhistoire, toute la partie occidentale de l'Europe, est occupée par des peuples d'origine indo-européennes, qui développent plusieurs civilisations différentes, au gré de la diffusion des nouvelles technologies et de l'arrivée de nouvelles vagues migratoire. Ainsi, vers -1300, le passage de sépultures tumulus à l'utilisation de la crémation et l'utilisation d'urnes, donne naissance à ce que l'on appelle de nos jours, la civilisation des champs d'urnes. Entre -900 et -800, ce territoire connaît une mutation très rapide avec la généralisation de l'emploi du fer, donnant naissance à la civilisation dite d'Hallstatt, que l'on peut considérer comme gauloise. Cette époque, voit l'apparition d'une classe aristocratique, liée au commerce entre la Méditerranée et la Baltique, utilisant le char de combat, les épées en bronze et la fortification de leur lieu de résidence, ce qui leur permet le contrôle des routes commerciales.

De nouveaux bouleversements, au VIe siècle av. J.‑C., voit la réapparition des tumulus, mais aussi, la multiplication des Oppida, qui semble indiquer un morcellement de l'autorité politique, et une période d'instabilité, qui précède l'apparition d'une nouvelle civilisation dite de la Tène. L'expansion de cette nouvelle civilisation, va être marquée par de grand raids, qui parfois mené avec toute la population, étendent la civilisation gauloise vers d'autres zones. Une partie des Boïens, des Insubres, des Cénomans, des Sénons et des Lingons s'installe dans la vallée du , au cours du VIe et du IVe siècle av. J.‑C., où ils combattent les Étrusques et les Romains. Plus vers l'Est, les Tolisboii, s'installe en Asie mineure, fondant un ensemble de royaume en Galatie, au passage ils pillent le temple de Delphes, au cours de la Grande expédition.

Les Romains

Article détaillé : Gaule romaine.

La première armée professionnelle à fouler le sol français est l'armée romaine qui envahit le sud de la Gaule (Gaule transalpine) de -125 a -121. Puis, en -60, César engage des moyens importants pour aider les Gaulois à repousser Helvètes et Belges. Mais le comportement odieux des légionnaires poussent les Gaulois à se révolter en -52. César écrase les insurgés à Alésia. Toutefois, la pacification ne sera effective que sous Auguste. Dans la foulée, la romanisation commencera en Gaule celtique dans les années 10 av. J.-C.

Durant l'époque romaine, la Gaule fournira des légionnaires à Rome et beaucoup d'auxiliaires, aussi bien entrainés et ayant un équipement plus léger mais de qualité. Ils ne servirent pas en Gaule où il y avait peu de soldats. On aura 17 unités d'auxiliaires de cavalerie de 500 à 1 000 hommes, et 29 d'infanterie avec le même nombre de soldats. Dans les légions où les citoyens de droit romain de Gaule s'engageaient, les Gaulois étaient mélangés avec les Italiens. La Narbonnaise fut la plus productrice de légionnaires chez les Gaules mais elle ne recrutait pas d'auxiliaires. Durant l'année 68, par exemple, 65% des auxiliaires recrutés en Occident viennent de Gaule et 25% des légionnaires de tous l'empire inscrit cette année-là sont Gaulois (Gaule narbonnaise comprise).

A partir d'Hadrien, les troupes auxiliaires provinciales sont assignés à la défense de leur province. Les auxiliaires gaulois seront ainsi cantonnés à l'est du Rhin, et les Gaulois engagés dans les légions iront dans les légions du limes, à l'est du Rhin aussi. Aux Gaulois et Italiques s'ajoute alors un nombre croissant de Germains, grands guerriers et excellents cavaliers.

Aux IIe et surtout IIIe siècles ap. J.-C., les barbares commencent à attaquer l'Empire. Ils ne sont pas assez forts pour envahir la Gaule mais l'empire romain commence à connaitre des crises financières et d'autorités. Les légions de Gaule en profiteront pour proclamer leur propre empereur, Postumus, qui se nomme empereur des Gaules mais aussi de l'Hispanie et la Bretagne. Cette crise sera résolue par Aurélien mais au IVe siècle, l'armée romaine n'est plus souveraine. Elles a en son sein de nombreux germains et au Ve siècle, d'autres peuples germaniques apparaissent, venus de l'Est.

Les Francs commencent à servir les Romains comme fédérés. D'ailleurs plusieurs généraux romains du bas-empire sont d'origine franque. Les Francs commencent à acquérir une discipline importante sous les ordres des Romains. Vers la fin du Ve siècle, la plupart des troupes romaines quittent la Gaule, laissant les Francs vaincre Syagrius.

Les Francs

Article détaillé : Francs.

Sous les Francs, l'histoire de France peut se décrire selon trois grandes périodes: la période mérovingienne, la période carolingienne et la période capétienne.

Les Mérovingiens

Article détaillé : Mérovingiens.
Le baptême de Clovis Ier d'après Saint-Gilles.

À la fin du IIIe siècle, les empereurs Constance Chlore et Constantin Ier, permettent, à un peuple germanique, les Francs saliens de s'installer sur le territoire de l'empire, dans la province de la Gaule belgique. Leurs successeurs poursuivront cette politique d'incorporation dans l'Empire de groupes de Francs. Les Francs deviennent alors un peuple fédéré de l'empire, et le restent, jusqu’à la chute de l'Empire d'occident, en 476. Ils combattent ainsi les envahisseurs, aux côtés de leur alliés romains, en particulier, en 451, sous le commandement de Flavius Aetius, contre les Huns, à la bataille des champs Catalauniques. Néanmoins, ils étendent aussi leur territoire. Un de leurs rois Clovis, se retrouve en position de force, lors de la désagrégation de l'Empire d'Occident, et ayant rassemblé une grande partie des populations d'origine franque, va réussir à s'imposer face à ses rivaux. En 486, il défait Syagrius, le dernier représentant du pouvoir gallo-romain, à la bataille de Soissons, prenant le contrôle de la Gaule au nord de la Loire. Sa victoire à la bataille de Tolbiac contre les Alamans lui assure une frontière nord sur le Rhin. Vers la fin de son règne, il repousse les Wisigoths, vers la péninsule ibérique, en les battant, en 507 à la bataille de Vouillé. Ses fils, malgré leur défaite à Vézeronce, finissent par éliminer le royaume burgonde, en 534, chassent les Ostrogoths, au-delà des Alpes et étendent leur influence en Germanie, au détriment des Alamans et des Saxons.

L'armée des Francs, est surtout composée de fantassins, qui utilisent des armes traditionnelles des Germains occidentaux. Comme chez leurs adversaires, on trouve des armes d’hast, comme les framées ou les angons, l'épée longue, spatha et sa version plus courte semi-spatha, mais un modèle à un seul tranchant, la scramasaxes. Par contre, une arme est caractéristique des Francs, leur hache de jet, la francisque, si bien qu'elle est souvent considérée comme l'origine du nom du peuple. Cependant, la seule francisque, n'explique pas les succès des armées franques, on considère de plus en plus, que l'influence précoce romaine, en apportant une discipline plus importante au sein des troupes, a eu une influence déterminante, l'existence de revues de troupes, comme semble l'indiquer l'épisode du vase de Soissons. Leur expérience militaire en tant qu'auxiliaires de l'armée romaine, aurait donnée aux Francs une plus grande cohésion au combat, par rapport à leurs adversaires, aux mœurs plus barbares. Tous les hommes libres, en pratique les Francs, sont soumis au service militaire, une fois mobilisés, ils sont alors menés par les membres de l'aristocratie.

Les Carolingiens

Charlemagne perfectionna l'organisation mérovingienne: les levées étaient désormais faites par les Missi dominici, les envoyés spéciaux de l'empereur, et le ban était annoncé, dans chaque paroisse, par les prêtres en chaire. En outre les comtes convoquaient les hommes libres, dont la réunion formait une sorte de réserve à l'armée active qui se composait des guerriers assurant la garde rapprochée de l'empereur et des grands de l'Empire carolingien.

Les « champs de mars » devinrent les « champs de mai » ; ce qui signifiait que l'on ne se rassemblait qu'après que l'herbe des prairies ait pu fournir assez de fourrage pour nourrir les chevaux. Car, fait significatif, la cavalerie avait augmenté et devait, de plus en plus, jouer un rôle de premier plan dans les combats.

Le Moyen Âge

Système féodal et institutions militaires

Le service militaire fourni par la population paysanne est poussée à l'extrême et la hiérarchie s'établit désormais, à un niveau individuel, du suzerain au vassal ou au tenancier. Au cours de cette longue période, la guerre devient endémique et locale. Par ailleurs, les villes instituées en Communes vont former des milices bourgeoises destinées à s'auto-défendre, sans avoir besoin de faire appel aux seigneurs locaux; et c'est, paradoxalement, sur ces troupes urbaines, composées de volontaires non professionnels, que la royauté va prendre l'habitude de s'appuyer pour lutter contre les grands féodaux, ou du moins faire contrepoids à leurs exigences et menaces. Ceux-ci vont, de leur côté, former une nouvelle aristocratie guerrière: la chevalerie.

En temps de guerre, d'autre part, les rois prenaient à leur solde des troupes de mercenaires étrangers, venus de l'Europe entière, et dont certains contingents, principalement allemands, suisses ou irlandais, finiront par leur fournir une garde personnelle.

Les premières armées royales

Après avoir repoussé les Anglais, Charles VII établit des compagnies d'hommes d'armes dites « Compagnies d'ordonnance », qui furent les premiers essais de la mise sur pied d'une force armée réellement permanente. En outre il essaya de fonder une infanterie nationale en créant les « compagnies de francs-archers ». Il poursuivit son effort en tentant d'établir que le roi seul avait le droit de lever des gens de guerre et, par le paiement d'une solde régulière, il améliora la discipline au sein de ces troupes. C'est aussi sous son règne que se développa une arme nouvelle qui allait bouleverser le cours des conflits futurs : l'artillerie.

La Renaissance et les Guerres de Religions

L'Ancien Régime

D'Henri IV à Louvois

Le régiment, en tant qu'unité militaire, date de Charles IX. Henri IV, puis Richelieu, régulariseront cette innovation organique, en y affermissant la discipline. L'armée se démocratisera quelque peu dans son mode de recrutement et l'on assistera à des anoblissements de soldats roturiers méritants, qui pourront ainsi accéder à des grades élevés, réservés à la seule noblesse.

Un important élément de faiblesse des armées du début du XVIIe siècle résidait principalement dans la médiocrité des levées, effectuées, en hâte et par trop nombreuses, au moment d'une guerre et que l'on licenciait avec trop d'empressement les combats sitôt terminés. En outre, l'irrégularité du versement des soldes, plaie endémique de l'organisation royale en matière militaire, nuisait à la discipline générale; ainsi se dessinait le spectacle d'une armée royale à double vitesse: d'une part, une sorte de corps d'élite disponible et permanent, composé de quelques régiments solides, des compagnies d'ordonnance et de la Maison du roi et, de l'autre, une masse de manœuvre, nombreuse, mais gangrené par l'indiscipline et le manque total de la moindre motivation, autre que pécuniaire.

Organisation de Louvois

Sous le règne de Louis XIV, c'est à Louvois, digne continuateur de l’œuvre de rénovation militaire entreprise avant lui par son propre père, Michel Le Tellier, que revient le mérite d'avoir forgé pour la plus grande gloire du Roi-Soleil, la première armée digne de ce nom qu'ait jamais possédé la France, et qui, par le nombre et la qualité de ses officiers et de son règlement ainsi que par sa professionnalisation poussée, peut être considérée comme la première réelle puissance royale militaire en Europe : seules les troupes napoléoniennes devaient leur ôter cette suprématie historique.

En premier lieu, Louvois fit de la maison militaire du roi une sorte d'école de formation des futurs cadres, officiers et sous-officiers. Il rendit le port de l’uniforme obligatoire et imposa, de manière administrative, un équipement uniforme de toutes les unités en matière d'armement. Les officiers demeurèrent certes propriétaires de leurs compagnies, mais ils se devaient de rendre des comptes quant à l'application d'une stricte discipline et la régularité du versement des soldes. Il est à l’origine d’autres innovations importantes :

  • le système d'avancement par ordre de tableau ;
  • il permet que la Croix de Saint Louis fut attribuée au mérite ;
  • il créa l'institution de l’Hôtel des Invalides, destiné à accueillir les vieux soldats et les grands mutilés de guerre ;
  • il commence l’encasernement des troupes, qui permet d’éviter les désordres que le passage des troupes causait dans la traversée des pays amis et de mettre progressivement fin au XVIIIe siècle au logement des troupes chez l’habitant.

Cependant, il n'en demeurait pas moins que la vénalité des charges s'opposait encore et toujours à l'autorité absolue du roi. Les armées de Louis XIV atteignirent des effectifs, jusqu'alors inconnus en Europe ; elles comptèrent jusqu’à 200 000, voire plus de 300 000 hommes en armes, ce qui eut pour effet pervers de faire croître les vices et défauts du système de recrutement tant pour les hommes que pour leurs officiers. Louvois tenta d'y remédier, vers la fin de sa vie, par l'institution des milices provinciales.

De Louis XV à 1789

La période révolutionnaire et l'empire

Le Premier Empire

Durant le Premier Empire, l’armée française a prouvé tout son génie, conférant à Napoléon la maîtrise de la presque totalité du continent européen. L’armée française est restée imbattable pendant plus de dix ans, de la bataille de Ballinamuck en 1798 jusqu’à la reddition de Bailén en 1808.

La plus grande victoire française reste, sans conteste, celle d’Austerlitz, le 2 décembre 1805, durant laquelle Napoléon écrasa les forces austro-russes de l’empereur François Ier d'Autriche et du tsar Alexandre, pourtant supérieures en nombre.

Au plus fort des guerres napoléoniennes, lors de la campagne de Russie en 1812, la Grande Armée qui comptait 690 000 hommes ne parvint pas à conquérir la Russie et dut battre en retraite avec de très lourdes pertes.

Cela a permis à la Sixième Coalition de finalement battre l'Empire français lors de la campagne de France de 1814 puis lors de la campagne de Belgique de 1815.

Les armées de 1815 à 1871

La reconstruction d'une armée 1815 et 1848

Après l'effondrement de l'empire Napoléonien, les Alliés occupent le territoire français au nord, les armées françaises sont désarmées et réduite et doivent se repliées derrières la Loire, le roi Louis XVIII paye les dettes de la guerre et reprend en main le redressement de la France. Le roi parvient à obtenir le départ des Alliés du territoire, et le réarmement des forces royales. En 1830, le roi Charles X après le réarmement de l'armée française envahit l'Algérie et l'Afrique du nord, la France devait en 1814 abandonnée l'Égypte et les territoires dont ses troupes occupées. Très vite l'Afrique du nord se rend montrant le redressement des forces armées françaises, l'Afrique du nord restera occupée par les troupes françaises jusqu'en 1962. En Afrique, une armée coloniale est crées, les africains désormais français peuvent si engagés. Des usines de guerres sont créés, pour produire des fusils et artillerie.

l'armée du Second Empire 1852 à 1871

En 1848, la révolution renverse le roi louis Philippe, en décembre 1848 Louis Napoléon Bonaparte et élu premier président de la république française. En 1852, le Second Empire et rétablit par le président Bonaparte qui devient Napoléon III. l'armée impériale rétablit participe sur tous les théâtres de guerre en Russie à Sébastopole au Mexique.

En 1870, l'armée française possède plus de 3 000 canons mais qui se charges par la bouche et peut mobiliser 1 000 000 de soldats, alors que l'armée allemande alignes 2 400 canons qui se charges par la l'arrières et peut mobiliser 1 700 000 soldats. Lorsque l'empereur déclare la guerre à l'Allemagne, il aligne le gros des troupes françaises en position défensive, mais l'armée allemande oblige les troupes frontalières de se repliés au niveau de Sedan et Metz, les réserves sont envoyés pour barrés la route au troupes allemandes, les armées allemandes encerclent les forces françaises et celle ci capituleront et livreront 600 000 prisonniers et 2 000 canons. A Paris la III ème république et proclamé, le général Trochu nouveau chef du gouvernement et proclamé commandant en chef des armées françaises, li reconstitue sur la seine une ligne de défense pour défendre la capitale. le gouvernement se replie à bordeaux, les armées françaises reconstitués des 4 000 soldats rescapés de Sedan et des 400 000 soldats restant avec 1 200 canons se battent avec courage, mais les lignes françaises rompt et Paris et encerclais. l'avance rapide des armées allemandes mais en déroute l'armée française. En janvier, malgré le courage des unités françaises la Loire et atteint la Bretagne est envahit, et Paris capitule. l'armistice est signée livrant l'Alsace et la Lorraine et obligeant à payé les indemnités de guerre à l'Empire allemand et entrainant l'occupation du territoire du nord.

L'armée de la Revanche (1871-1914)

A partir de 1875, l'état major décide de créer et de renforcés les forteresses au nord est du pays, et de se développé et améliorer l'artillerie française, la défaite des forces armées à démontrer que l'artillerie et l'arme principale de l'offensive , et une nouvelle l'arme est devenue nécessaire à l'infanterie la mitrailleuse. En 1892, l'empire britannique et russe et la France se lie ensemble par un traité militaire qui s'appellera la Triple-Entente. Au début des années 1900, l'armée française décide de s'engager dans une stratégie l'offensive à outrance. En somme cette offensive, doit engager toute ses forces en avant l'infanterie appuyer par la l'artillerie ( la cavalerie sert de contre-attaque). En 1911, le général Joffre modernise une armée du XIXe siècle en armée du XXe siècle, l'armée de l'air est envoie de création, l'armée française se dote en artillerie avec le nouveau canon 75 mm qui avec les mitrailleuse appui les attaques de l'infanterie, le service militaire est rétablie depuis 1909, ramenant les effectifs à 850 000 hommes face à 840 000 à l'armée impériale allemande.

Deux Guerres mondiales (1914-1945)

la Première guerre mondiale

Barricades à Paris durant la bataille de France en 1940 ; la ville étant déclaré ville ouverte, il n'y a aucun combat lors de l'arrivée de la Wehrmacht le 14 juin 1940.

En août 1914 l'armée française atteignait 1 300 000 soldats; Suite à la mobilisation mit en œuvre lors de la Première Guerre mondiale l'armée française atteignit 8 300 000 soldats, environ 300 000 d'entre eux venaient des colonies.

Sur 1 540 000 combattants fin octobre 1918, l'armée de terre dispose alors de 761 000 fantassins, 525 000 artilleurs, 66 000 cavaliers, 103 000 sapeurs et 45 000 aviateurs et aérostiers[1].

Durant la guerre environ 1 400 000 soldats furent tués. Ce fut le plus meurtrier conflit que connût la France dans son histoire.

Les principaux généraux furent :

Joseph Joffre, Foch, Mangin, Degoutte, Pétain, Nivelle, Franchet d'Esperey, Raspail, Sarrail...

Au début de la guerre, l'armée française, avait l'uniforme de la guerre franco-prussienne de 1870, mais cet uniforme était mal adapté au tranchés, dès 1915 l'armée française remplaça l'uniforme, avec le casque Adrian qui remplaça le képi, un uniforme avec une capote, couleur bleu-horizon adapté au tranchées, l'uniforme était pour les soldats des colonies couleur kaki.

Au début de la guerre, tous commence mal comme en 1870, les armées allemandes envahissent la Belgique, malgré une forte résistance de l'armée belge, les forces françaises sont pris à revers, et les forces ennemies foncent sur Paris, la voie est ouverte, mais Joffre crée une 5e et 6e armées françaises pour renforcer le flanc gauche et droit de l'armée britannique. Au nord l'armée belge s'est repliée derrières l'Yser. les autres armées françaises ayant subies des pertes importantes dans l'offensive en Lorraine se replie au niveau du fort de Verdun et de la Marne. Du 2 au 5 septembre, la Bataille de la Marne fait rage.Les armées franco-britanniques luttent avec énergie face aux armées allemandes, et sur le front de l'est les armées russes lancent une offensive en Pologne soulageant le front à l'ouest. Le 6 septembre, la bataille de la Marne et remportée stoppant l'invasion de la France et de la Belgique: depuis 1814, la France remporte une bataille face au allemands.

Fin 1914, les armées s'enterrent et la guerre de position commence. Pourtant, dans la Bataille de la Somme ou la Bataille du Chemin des Dames, les Alliés lancent des offensives meurtrières pour seulement quelques kilomètres de gagnés. les armées allemandes lanceront une offensive sanglante sur le Fort de Verdun. la Bataille de Verdun durera 8 mois et les armées françaises et allemandes restent au point mort pour la perte de 400 000 hommes. La France devient la premières puissance Européennes, en envoyant des troupes en Serbie et en Roumanie, en fournissant aux forces armées belges le matériel de guerre. La flotte française devient la seconde flotte dominante.

En 1917, les États-Unis entrent en guerre au côté des alliés. l'armée française possède plus de 2600 avions, 3000 chars et 4000 pièces d'artillerie et 8 millions de soldats dont 600 000 dispersés dans l'empire. Les armées allemandes lancent une nouvelle offensive en France, les alliés se repli sur la marne et résiste. Le maréchal Foch qui commande les Troupes Alliés lancent une contre-offensive. Et enfin l'Allemagne signe l'armistice le 8 novembre.


la Seconde guerre mondiale

La IVe République et la décolonisation (1946-1958)

La Ve République

En 2008, le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale prévoit de nouvelles coupes dans les effectifs et les équipements à l'horizon 2015 avec un effectif en baisse de 17 % par rapport aux chiffres de 2008.

Le volume de forces terrestres projetables est évalué à environ 30 000 hommes déployables en six mois pour une durée d’un an, sans renouvellement[2]

En permanence, la France conservera en outre une capacité de réaction ou de renfort autonome, avec un dispositif d’alerte opérationnelle de l’ordre de 5 000 hommes pour les forces terrestres[3].

Avec un format général de 131 000 personnes, les forces terrestres constitueront une force opérationnelle de 88 000 hommes[4].

La nombre de chars de combat sera réduit à 250 soit 4 régiments équipé de 60 char Leclerc contre 80 en 2008.

Références

  1. Louis Klein, L'encyclopédie de la Grande Guerre, E/P/A Editions, 22 octobre 2008, (ISBN 978-2851207043)
  2. p. 209 du Livre Blanc
  3. p. 209
  4. p. 222

Voir aussi

Liens externes

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