Hôpital maritime de Cherbourg

Hôpital maritime de Cherbourg

Hôpital des armées René le Bas

Hôpital des armées René le Bas
Centre hospitalier des armées
Hospital sign.svg
Situation
Lieu :  Cherbourg-Octeville (France)
Organisation
Université Affiliée : École du service de santé des armées de Lyon-Bron
École du service de santé des armées-Bordeaux
Services
Service des Urgences : 24h sur 24 et 7j sur 7
Nombre de lits : 500
Histoire
Fondation : 15 février 1869
Fermeture : 26 juin 2002
Liens
Site web : Inconnu
Voir aussi :

L'Hôpital des armées René-Le-Bas, connu localement comme hôpital maritime de Cherbourg fut construit en 1871 à Cherbourg, sur décision de l'Empereur Napoléon III.

Le site héberge désormais le Campus des Métiers de la Culture et du Multimédia (Campus MCM), regroupement de plusieurs centres de formation partenaires dans les domaines de la photographie, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, des musiques actuelles, et du multimédia.

Sommaire

Historique

Façade de l'ancienne Hôpital des Armées René Le Bas

C’est après la guerre d'Amérique et l'échec des opérations navales en Manche sous le premier Empire qu’il fut décidé de construire à Cherbourg le grand port qui manquait en France. La nécessité d'un hôpital en cette même place devint évidente.
Sous la Révolution française, on transforma l'ancienne abbaye, en hôpital. 500 malades pouvaient y loger.

En août 1858, l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie viennent inaugurer la dernière tranche des travaux du port de Cherbourg. L'empereur décide alors la construction de l'hôpital militaire qui sera inauguré le 15 février 1869 et vraiment achevé en 1871.

Il comportait des salles de 40 m de long, 9 de large et 4,5m de hauteur sous plafond et jusqu’à 44 malades par salle. Un pavillon des contagieux fut construit pour héberger les malades atteints de typhoïde, rougeole, scarlatine, tuberculose et choléra dans une ville qui comptait à la fin du dix-neuvième siècle 6000 militaires et 4500 ouvriers.

L'hôpital vécut les grandes découvertes médicales : l'anesthésie, les découvertes pasteuriennes, l'électricité médicale et la radiographie. Un bloc opératoire moderne fut installé en 1913. Tout le long la guerre 1914-1918, 700 à 800 blessés étaient soignés dans l’hôpital sans discontinuer. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupèrent les lieux et y construisirent un blockhaus qui existe toujours.

Le 9 novembre 1982, ce centre hospitalier des armées a été baptisé « René Le Bas », du nom du premier médecin à rallier les forces navales françaises libres et décédé en 1942 lors du naufrage du Surcouf dans la mer des Caraïbes.

L'hôpital des armées cesse de fonctionner le 26 juin 2002 pour des raisons politiques (livre blanc en 1994), une grosse partie des activités médicales sont transferées à l'hôpital Louis Pasteur, le reste des activités sont transferées au CHU de Caen.

Rénovation

En 2002, Jean-François Le Grand, président du Conseil général de la Manche, propose à Jean-Paul Vuillin, directeur de l'EICAR, qui cherche à développer une antenne à son école parisienne, de s'implanter à Cherbourg-Octeville. Autour de cette opportunité, Jean-François Le Grand développe un projet de campus spécialisé dans le cinéma et l'audiovisuel, le Centre international des métiers artistiques et techniques de l'image et du son (CIMATIS), campus universitaire de 30 000 mètre carrés dans un parc de 10 hectares, comportant 225 chambres d'étudiants et un guest house de 30 appartements. Les collectivités locales ainsi que l'Europe investissent des sommes importantes (environ 33 millions d'euros) dans la réhabilitation et la modernisation du lieu.

L'EICAR devient en 2003 le premier locataire avec l'installation de quatre BTS audiovisuels (« image », « son », « montage » et « production »)[1]. Mais en septembre 2006, l'EICAR-Cherbourg est mis en liquidation judiciaire, en raison d'un passif estimé à 1,5 millions d'euros[2]. L'Institut des métiers du cinéma de Normandie naît sur les cendres de l'EICAR, à l'initiative des professeurs et d'administratifs de l'ancien établissement, mais sans lien avec la direction de l'EICAR.

En 2008, le Campus des métiers de la culture et du multimédia s'installe dans l'ancien hôpital. Il héberge plusieurs centres de formation partenaires qui dispensent des enseignements dans les domaines de la photographie, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, des musiques actuelles, et du multimédia[3]. Une formation photographie, de niveau Mastère (bac +5), ouvrira en septembre 2008, sous la forme d'une résidence d'artiste en Mastère 2. Coordonnée par des enseignants expérimentés issus d'écoles comme Gobelins, Louis Lumière ou Paris VIII, la première cession Mastère 2 ouvrira en septembre 2008 avec 12 artistes photographes résidents. L'année suivante, la formation devrait être ouverte à 16 candidats en Mastère 1 ainsi qu'en Mastère 2. Le Campus proposera d'autre part une formation de Technicien supérieur en intégration de données multimédia (diplôme homologué de Niveau III) pour 20 étudiants, une de Chef de projet multimédia et un Bachelor Live marketing, des formations en spectacle vivant (éclairagiste architectural, formateur intervenant en cirque, régisseur de piste), en musiques actuelles (administrateur de lieu et de production, régisseur d’accueil en musiques actuelles...). Développé par l'Institut international de l'image et du son, Campus MCM proposera des formations de journaliste reporter d'images pour la conception de news et de magazines, des formations à la réalisation de documentaires grâce à la création d’une école de documentaristes.

Sur le même site, depuis novembre 2006, l'Institut des Métiers de Cinéma (IMC Normandie), parrainée par le réalisateur Jean Pierre Jeunet, propose trois formations : Réalisation, Animation et effets spéciaux et une formation d'acteur.


Depuis 2008 et jusque fin 2009, le site accueille également une partie des services techniques de la Communauté urbaine de Cherbourg, en attendant la construction d'un nouveau bâtiment dédié à ceux-ci dans le centre-ville.

Références

  1. Présentation de l'EICAR-Cherbourg, site de l'EICAR. Consulté le 20 décembre 2003
  2. Louis Laroque, « Clap de fin pour l'école de cinéma de Cherbourg », Le Figaro, 12 juillet 2006
  3. « Culture et multimédia : ouverture d'une école », Ouest France, 4 mars 2008

Annexes

Articles connexes

Lien externe

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Hôpital maritime de Cherbourg de Wikipédia en français (auteurs)

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