- Il fortunato inganno
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Il fortunato inganno Genre opera buffa Nb. d'actes 2 actes Musique Gaetano Donizetti Livret Andrea Leone Tottola Langue
originaleItalien Dates de
compositionmars-août 1823 Partition
autographeNaples, Conservatorio di San Pietro a Majella (manuscrit autographe) Création 3 septembre 1823
Naples, Teatro NuovoPersonnages - Lattanzio Lattrughelli, chef d'une troupe de chanteurs d'opéra (basse buffo)
- Aurelia, sa femme, prima donna (soprano)
- Fulgenzia del Folletto, seconde chanteuse (soprano)
- Eugenia, nièce d'Aurelia (soprano)
- Fiordelisa, chanteuse (mezzo-soprano)
- Ortensio Franceschetti, colonel de cavalerie (basse)
- Edoardo, lieutenant, neveu du colonel (ténor)
- Bequadro, compositeur de la troupe (basse)
- Vulcano, poète de la troupe (ténor)
- Biscaglino, basse (basse)
- Ascanio, domestique de Lattanzio (basse)
- Chœur de la troupe
Il fortunato inganno (L'heureuse tromperie) est un opéra-bouffe (opera buffa[1]) en 2 actes, musique de Gaetano Donizetti, livret d'Andrea Leone Tottola, représenté pour la première fois au Teatro Nuovo de Naples le 3 septembre 1823.
Sommaire
Histoire
De retour à Naples en mars 1823, Donizetti entreprit de travailler sur deux livrets du prolifique Andrea Leone Tottola : Alfredo il grande, un opera seria pour le San Carlo et Il fortunato inganno, opera buffa en deux actes destiné au Teatro Nuovo. Ce dernier eut sa première le 3 septembre et ne tint l'affiche que pendant trois représentations.
Distribution
Rôle Type de voix Distribution lors de la première
le 3 septembre 1823Lattanzio Lattrughelli, primo buffo e capo di una compagnia di cantanti
Lattanzio Lattrughelli, première basse bouffe et chef d'une troupe de chanteursbasse buffo Carlo Casaccia Aurelia, sua moglie, prima attrice
Aurélie, sa femme, première chanteusesoprano Teresina Melas Fulgenzia del Folletto, seconda attrice
Fulgence du Follet, seconde chanteusesoprano Francesca Checcherini Eugenia, pupilla di Lattanzio e nipote d'Aurelia
Eugénie, pupille de Lattanzio et nièce d'Auréliesoprano Sra d'Auria Fiordelisa, attrice
Fleurdelis, chanteusemezzo-soprano Clementina Grossi Il colonello cavalier Ortensio Franceschetti
Le colonel de cavalerie Ortensio Franceschettibasse Giuseppe Fioravanti Il tenente Edoardo, suo nipote
Le lieutenant Édouard, son neveuténor Marco Venier Il signor Bequadro, maestro di cappella impiegato presso la compagnia Lattrughelli
M. Bécarre, maître de musique attaché à la compagnie Lattrughellibasse Carlo Moncada Vulcano, poeta della indicata compagnia
Vulcain, poète de la troupeténor Raffaele Casaccia Biscaglino, basso della compagnia
Biscaglino, basse de la troupebasse Giuseppe Papi Ascanio, avvisatore della compagnia e cameriere di Lattanzio
Ascanio, aboyeur de la troupe et domestique de Lattanziobasse Raffaele Sarti Coristi della compagnia.
Chœur de la troupe.Argument
L'action se déroule dans une troupe d'opéra dirigée par Lattanzio Lattrughelli dont la pupille, Eugenia, est amoureuse d'un jeune lieutenant de cavalerie, Edoardo. Mais l'oncle de ce dernier, le colonel Franceschetti, ne veut pas le voir épouser une actrice. Aurelia, femme de Lattanzio et tante d'Eugenia, parvient à vaincre sa résistance grâce à l'« heureuse tromperie » évoquée dans le titre.
Analyse
Selon Kaminski : « Le livret contient trop de dialogue parlé, mais Donizetti parvient à y [sic] montrer sa griffe satirique qu'il développera dans les Convenienze teatrali »[2]. L'action de cet ouvrage de 1827, sur un livret du compositeur cette fois, se situe également dans une troupe d'opéra.
Dès le lever du rideau, l'ouvrage tourne en dérision le monde de l'opéra : le compositeur Bequadro (littéralement : bécarre), assis au piano, chante un air de son dernier opéra, Bella dea (Belle déesse), aux ornements particulièrement fleuris, en particulier une longue divagation sur l'explétif sans signification particulière deh ! (allegretto, 3/8). Il explique à Vulcano ses idées pour orchestrer son aria en imitant la clarinette, le hautbois et le trombone. Ensuite, le compositeur demande à Vulcano des conseils sur la manière de composer des roulades sur la voyelle U, ce qui donne à Vulcano l'occasion d'expliquer que, en rupture avec les usages passés, il est désormais permis de vocaliser sur I, O et U.
Entre ensuite la seconda donna Fulgenzia del Foletto, furieuse de son air qu'elle considère un aria di sorbetto (un air sans importance) et refusant de chanter ce qu'elle juge être des sottises (frottole). La basse, pour sa part, exige que son rondo soit transposé en la. Selon Ashbrook : « l’introduzione met en scène les personnages de cette troupe avec de la vivacité et Donizetti prend un plaisir évident à exploiter les possibilités offertes par cette satire, illustrant les idées musicales avec netteté et esprit. »[3]
Deux des personnages (Lattanzio et le poète Vulcano) parlent et chantent en dialecte napolitain, selon les conventions en usage à l'époque.
Discographie
Année Distribution
(Lattanzio, Aurelia, Fulgenzia, Eugenia, Fiordelisa, Franceschetti)Chef d'orchestre,
Orchestre et chœurLabel 1998 Domecio Colaianni,
Stefania Donzelli,
Magali Damonte,
Eun-Joo Lee,
Madia Todisco,
Nicolas RivenqArnold Bosman,
Orchestra Internazionale d'Italia,
Chœur de chambre de BratislavaCD Audio : Dynamic Italy
Référence : B00000J2U2Notes et références
- L'ouvrage, qui contient des dialogues parlés en dialecte napolitain, devrait plus exactement être qualifié de farsa.
- Kaminski, p. 340
- Ashbrook, p. 293
Voir aussi
Sources
- (en) William Ashbrook, Donizetti and his operas, Cambridge University Press, 1982 (ISBN 0-521-27663-2)
- (fr) Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Paris, Fayard, coll. Les Indispensables de la musique, 2003 (ISBN 978-2-213-60017-8)
Liens externes
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- 1823 en Italie
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