Impérialisme américain

Impérialisme américain

L’impérialisme américain évoque la perception de l'influence des États-Unis dans les domaines politiques, militaires, économiques et culturels à l'échelle mondiale. Ces termes impliquent généralement une appréciation défavorable, notamment lorsqu'ils évoquent la suprématie militaire américaine. Pour Tommaso Padoa-Schioppa[1], après la fin de la guerre froide, l'Amérique d'abord de « façon raffinée »[1], sous la présidence de Bill Clinton, puis de façon plus brutale sous Georges W. Bush devient plus impériale qu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale, où elle avait contribué à bâtir des organisations multilatérales qui, d'une certaine façon, jouaient un rôle de contre-pouvoir[Notes 1].

Si les auteurs associent la notion d'empire à l'Empire romain[2], les théoriciens du début du XXe siècle tel Alfred Zimmern[3] se référaient plutôt au siècle de Périclès et à l'impérialisme athénien, quand Athènes dut constituer une marine puissante dans le cadre de la ligue de Délos pour sécuriser ses approvisionnements en grains en provenance de la mer noire.

L'exercice interarmes Valiant Shield, regroupant trois groupes aéronavals dans la partie ouest de l'Océan Pacifique le 18 juin 2006, mobilisa 28 navires dont trois porte-avions nucléaires, 300 aéronefs et environ 20 000 militaires.
La démonstration, par son ampleur, concerne autant la coordination de forces combinées sur le terrain que la géopolitique[4] sur le plan médiatique ; elle est à corréler à la crise de juillet 2006, la Corée du Nord s'apprêtant en outre à effectuer son premier essai nucléaire opérationnel durant l'automne.

Sommaire

Interprétation des termes

Le débat sur le concept d'un empire américain pose habituellement trois questions :

  1. Est-ce que les États-Unis d'Amérique sont, ou ont été, un empire ?
  2. Si les États-Unis d'Amérique sont, ou ont été, un empire, quand le sont-ils devenus ?
  3. Si les États-Unis d'Amérique sont actuellement un empire, est-ce bien ou mal ?

Les partisans de l'idée que les États-Unis constituent un empire affirment qu'il est approprié en raison du statut incontesté de superpuissance sans rivale depuis la fin de la Guerre froide qui s'exprime dans le domaine culturel, dans le concept de « Destinée manifeste » et de l'exceptionnalisme américain. Ils invoquent également, à tort ou à raison, des ingérences politiques du gouvernement américain ou des interventions militaires dans des États étrangers, notamment lors de la guerre froide, comme :

Selon les opposants à l'usage de ce terme, les États-Unis ont eu la possibilité de devenir un empire au moment des guerres hispano-américaines, mais ont depuis abandonné cette idée. Ils ajoutent que comparer la superpuissance des États-Unis avec celle d'un empire serait incorrect, d'autant qu'ils perdent de l'influence dans la phase actuelle de recomposition des pôles politiques, économiques et culturels mondiaux. Ils soulignent également que la domination américaine est non « la résultante d'un dessein » mais la conséquence des guerres fratricides entre Européens et de l'incapacité de ces derniers à faire face à la menace communiste. Thérèse Delpech considère ainsi que « le rêve américain est plutôt de poursuivre une expérience sur son continent que de courir le monde », en particulier à cause de l'histoire du pays, qui s'est construit contre un empire et reste rétif à l'autorité centrale ou fédérale[5].

Partant, l'usage de l'expression « empire américain » est souvent considéré comme révélateur de préjugés antiaméricains.

Après la chute de l'URSS et la fin de la Guerre froide, de nouveaux termes sont apparus pour désigner la domination américaine :

Également, les anti-fédéralistes, tel que Jefferson, et plus généralement des démocrates comparent Washington à Rome. Cela dit, c'est important noter qu'on fait souvent cette comparaison pour comparer les systèmes gouvernementaux des deux pays ; c'est-à-dire, républicains.

Évolution de la notion dans le temps

L'Empire colonial américain

Carte de « greater America » de 1899
Article détaillé : Expansion outremer des États-Unis.

Par rapport aux grandes puissances européennes, les États-Unis eurent tard des territoires outre-mer, les plus importants furent les Philippines après la guerre hispano-américaine de 1899.

La notion d'Empire américain après la fin de la guerre froide

Après la guerre froide, la menace représentée par l'impérialisme soviétique disparaît. Ne s'y subsiste qu'une géostratégie de la Russie, plus régionale, qui ne se distingue pas des puissances émergentes voisines[Notes 2].

L'expression de « nouvel empire américain » fait référence à une forme de gouvernance internationale sous l’égide unilatérale des États-Unis d’Amérique, telle qu'elle aura été tentée principalement pendant le premier mandat du président Georges W. Bush et à travers la mise en œuvre de sa doctrine stratégique. Celle-ci, d'inspiration néo-conservatrice, envisage ouvertement le déclenchement la guerre préventive à l’endroit de gouvernements hostiles aux intérêts américains ou pour favoriser l'émergence d'un système démocratique dans d'anciennes dictatures[7], quitte à passer pour cela, comme pour l'invasion de l'Irak en 2003, outre la nécessaire autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies.

Cette doctrine est essentiellement le fruit de think tanks tels que l'Heritage Foundation ou le Project for the New American Century, hérauts d’une politique étrangère d’hégémonie planétaire, fondée sur la suprématie militaire et l’imposition d’une Pax Americana par les armes si nécessaire[8].

L'empire existe-t-il ?

Présentation de la question

Un empire se caractérise par les pays obéissant à ses directives, soit du fait de l'influence douce (soft power) soit par la contrainte dure (hard power). Vu le nombre de moins en moins grand de pays pouvant être considérés comme acceptant cette soumission, il semble que l'empire américain soit, au XXIe siècle, sinon une illusion, du moins une réalité en net recul. Une marginalisation croissante des États-Unis - dans certains cas voulue par ce pays lui-même (refus d'adhérer à divers accords internationaux) - a lieu dans le cadre de la recomposition actuelle du monde sur les plans politique, économique et culturel. Il est ainsi de moins en moins pertinent de confondre mondialisation et américanisation, on peut même parler d'antinomie entre les deux concepts.

Controverse

L'histoire a montré que les pays disposant d'une forte puissance ont toujours cherché à étendre leur territoire. Il en a été pour l'Empire romain, l'Empire russe, l'Empire ottoman, la Chine, mais plus encore pour les empires coloniaux européens tels que l' Empire espagnol de Charles Quint, où le soleil ne se couchait jamais, l'Empire britannique et l'Empire colonial français, que ce soit par les conquêtes napoléoniennes ou la colonisation. Ainsi, la question de l'existence de l'empire américain est plus que jamais d'actualité, car par rapport à l'hyperpuissance des États-Unis, son utilisation de force coercitive est bien plus faible que ne l'ont effectuée le Royaume-Uni ou la France à l'époque de leur puissance : Adrien Lherm reprend cette idée que les Américains profitent de la mondialisation sans l’imposer par la contrainte (théorie du soft power) :

« […] L’exportation du modèle américain répond moins à un programme impérialiste qu’à la pure et simple logique du profit – gourmand, oui, mais pas conquérant au sens militaire et politique. Ce qu’ils s’emploient aujourd’hui à faire, à l’échelle de la planète, c’est moins à imposer un exemple […] qu’à assurer des débouchés à leur puissant secteur culturel […][9]. »

Lorsqu'il y a une intervention sur un territoire étranger conduisant à une prise de contrôle politique, la volonté américaine a toujours été de pouvoir partir au plus vite, jusque la dernière présidence tout au moins : Washington rendit rapidement sa souveraineté aux Philippines, l'occupation du Japon après 1945 fut également temporaire. Pendant la guerre froide, le gouvernement américain n'a pas souvent utilisé la force pour réduire au silence les oppositions dans son camp : en France, Charles De Gaulle pouvait critiquer la puissance américaine et doter son pays de l'arme atomique. Lors de la deuxième guerre en Irak, l'Arabie Saoudite interdit le survol de son espace aérien par les avions américains et la Turquie refusa le passage des troupes américaines[10]. D'autre part, le personnel politique et administratif américain présent dans le monde est relativement faible[10].

Ce peu d'utilisation du « hard power », en dépit d'une puissance qui n'a eu que peu d'équivalent dans l'histoire de l'humanité, s'expliquant sans doute par le fait que l'espace américain est clos depuis la fermeture de la « Frontier » : le peuple américain, sans doute satisfait de l'étendue de son pays[11], ne veut pas agrandir son territoire par des conquêtes[10]. En 1845, le journaliste John O'Sullivan pouvait encore proclamer que les États-Unis sont destinés à devenir l'empire universel propre à intégrer toutes les nations de la terre. Mais, à partir du début du XXe siècle, la cohérence du territoire américain était telle qu'il semblait absurde d'envisager une politique de conquête, qui n'aboutirait qu'à une dénaturation de l'identité américaine.

Par ailleurs, chaque pays agissant via sa politique étrangère selon ses intérêts portant sur la sphère d'influence qu'il s'est identifiée, il convient d'être prudent sur l'utilisation du concept d'empire[12], lorsque les États-Unis ne font qu'exercer leur influence sur le monde.

Le relevé des oppositions à la politique étrangère des États-Unis permet de percevoir que, si l'emploi d'un galvaudé correspondant à l'Empire est dépassée[13], l'impérialisme prend des formes nouvelles elles-mêmes objet de controverse, l'Histoire ne se répétant jamais à l'identique[Notes 3].

« Les États-Unis n'ont pas une politique impériale dans le sens où ils ne cherchent pas à contrôler ou à annexer directement des territoires un peu partout dans le monde. On parle d'empire, faute de trouver meilleur qualificatif, alors que cette notion même est très controversée chez les politologues. En revanche, on peut dire que les États-Unis mènent une politique hégémoniste, qui vise à asseoir leur démocratie sur le reste du monde de manière plus subtile et par des moyens plus indirects (comme la diplomatie, l'économie, la culture, la présence de bases militaires, etc.)[14]. »

Pour l'universitaire Johan Höglund, « nier la dimension impériale de la politique étrangère des États-Unis peut être commode pour ceux qui servent cette politique, mais cela n'est d'aucune utilité dès lors qu'il s'agit d'étudier sérieusement le passé historique de l'Amérique et son présent politique »[15].

Impérialisme culturel

Article détaillé : Américanisation.

Les débats sur l'« impérialisme culturel », généralement assimilé au « soft power », sont largement dissociés des débats sur l'histoire militaire américaine.

Un restaurant McDonald's au Japon

Celui-ci se marquerait par plusieurs vecteurs, parmi lesquels la diffusion linguistique, la musique, le cinéma[16], et les marques :

  • la pratique du « globish » (« Global English ») comme vecteur de communication entre non-anglophones;
  • la musique anglo-saxonne domine largement le marché occidental[17] ;
  • les films (productions hollywoodiennes notamment) ont une distribution mondiale prépondérante (près de la moitié des films à l'affiche en Europe sont américains et cette proportion monte jusqu'à 70–80 % en Allemagne et au Royaume-Uni)[18]. Les séries télévisées américaines sont aussi très diffusées;
  • l'exportation de grandes marques reconnues mondialement, telles que Coca-Cola, Levi's ou Nike. Cette diffusion a participé à la diffusion d'un style de vie américain à travers le monde.

Déploiement militaire global

Le déploiement des Forces armées des États-Unis dans des bases militaires à travers le Monde selon le schéma mouvant des sphères d'influence est perceptible au travers de la répartition géographique du commandement Interarmées de Combat. Cette présence globale permettant la projection de la puissance armée, sous la forme la plus adaptée à l'action requise par la géostratégie et la tactique, fournit la base arrière des interventions militaires depuis 1947. Ce déploiement contribue pour beaucoup, dans l'opinion publique mondiale, à la perception d'un « empire américain ».

Situation de fait, les États-Unis constituent depuis la fin de la guerre froide la seule puissance héritière du clivage géopolitique contemporain qui ait maintenu une capacité de projection de sa puissance militaire sur l'ensemble du globe. Le United States Transportation Command est un des moyens permettant cette projection avec efficacité et volume.

Notes et références

Notes

  1. On trouve la même idée chez (Fareed Zakaria, p.236-237).
  2. lire Émergence de la Russie comme superpuissance, à comparer à ses homologues pour l'Inde et la Chine.
  3. Cet aspect est notamment développé au travers de l'œuvre majeure d'Howard Zinn, Histoire populaire des Etats-Unis (voir bibliographie de l'article Historiographie des Etats-Unis.

Références

  1. a et b Tommaso Padoa-Schioppa, 2009, p.112
  2. Voir notamment Zakaria, 2009, p.222
  3. Voir Zimmern 1911, pp.366-370
  4. Retour à une logique d'endiguement par la paix armée[réf. nécessaire]
  5. Delpech, 2003, p.871-872
  6. Anne Deysine, Les États-Unis aujourd’hui. Permanence et changements, Paris, La Documentation française, 2006, ISSN 17936191, page 182
  7. Gary Schmitt, « Has the Iraq War Made Us Safer? », 11 septembre 2005. Consulté le 8 décembre 2008
  8. NeoCon 101, The Christian Science Monitor, 2004. Consulté le 8 décembre 2008
  9. Adrien Lherm, La culture américaine, Paris, Le Cavalier Bleu, 2002 (ISBN 2-8467-0047-8), page 20
  10. a, b et c Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005 (ISBN 2-0207-9950-2), p.214
  11. Les États-Unis sont le troisième pays le plus étendu du monde
  12. de par la connotation négative associée au terme depuis les exactions coloniales et la période de ressentiment nommée désenchantement du monde observée dans les métropoles.
  13. puisque l'hégémonie perçue est incompatible avec le rôle de gendarme du Monde attribué à l'hyperpuissance au sortir de la Guerre froide[réf. nécessaire].
  14. Pascal Boniface, Charlotte Lepri, 50 idées reçues sur les États-Unis, Hachette Littératures, 2008 (ISBN 978-2-0123-7638-0) , p.17-18
  15. « Imperial denial may be convenient for the servants of the US government, but it is hardly practical for any serious student of America’s historical past and political present. » dans (en) Johan Höglund, « Taking up the White Man’s Burden? American Empire and the Question of History », European Journal of American Studies, EJAS 2007-2. [lire en ligne]
  16. Violaine Hacker, “ Cultiver la créativité, corollaire de la diversité culturelle européenne ”, Revue Géoéconomie : Cinéma: le déclin de l'empire américain?, numéro 58 - été 2011
  17. Selon le directeur de la FNAC à propos de la France [1] « il s'agit en effet du seul pays occidental où la musique anglo-saxonne représente 50 % du marché (contre 90 % ailleurs) »
  18. Source : Base Lumiere[2]

Bibliographie

  • (en) Andrew Bacevich, American Empire: The Realities and Consequences of U.S. Diplomacy, 2002
  • (fr) Gérard Chaliand, D'une guerre d'Irak à l'autre - Violence et politique au Moyen Orient 1990-2004, Métailié, 2004 (ISBN 2-8642-4506-X)
  • (fr) Noam Chomsky, L'an 501. La conquête continue, Écosociété, 1993
  • (en) Niall Ferguson, Empire: How Britain Made the Modern World, 2003, et Colossus: The Price of America's Empire, 2004
  • (fr) Michel Gueldry, Les États-Unis et l’Europe Face à la Guerre d’Irak, 2005 (ISBN 2-7475-9186-7)
  • (fr) Alain Hertoghe, La Guerre à outrance, comment la presse nous a désinformés sur l'Irak, Calmann-Lévy, 2003 (ISBN 2-7021-3422-X)
  • (en) Chalmers Johnson, Nemesis: The Last Days of the American Republic , 2006
  • (en) Ryan Mauro, Death to America : The Unreported Battle of Iraq, 2005 (ISBN 1-4137-7473-3)
  • (fr) Claude Revel et Éric Denécé, L'autre guerre des États-Unis, les secrets d'une machine de conquête, Robert Laffont, 2005 (ISBN 2-2211-0368-8)
  • (fr) Erik Svane, La Bannière Étalée, 2005 (ISBN 0-9774-2241-0)
  • (fr) Emmanuel Todd, Après l'empire : Essai sur la décomposition du système américain, Gallimard, 2002 (ISBN 2-0707-6710-8)
  • (fr) Rodrigue Tremblay, Le Nouvel Empire Américain, Causes et conséquences pour les États-Unis et pour le monde, L'Harmattan, 2004 (ISBN 2-7475-6287-5)
  • (en) Mark Zepezauer, Boomerang! : How Our Covert Wars Have Created Enemies Across the Middle East and Brought Terror to America, 2002 (ISBN 1-5675-1222-4)
  • (fr) Tommaso Padoa-Schioppa, 2009, avec Beda Romano, Contre la courte vue, Odile Jacob
  • (fr) Fareed Zakaria, 2009, L'Empire américain: l'heure du partage, Saint-Simon
  • (en) Alfred Zimmern, 1911, The Greek Commonwealth Politics and Economics in Fifth Century Athens, version utilisée 5e éd., 1931, Oxford, reprint 1977

Articles :

Films et documentaires

Annexes

Articles connexes

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des États-Unis
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Conquête de l’Ouest
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