13e Division SS de montagne Handschar (1ère Croate)

13e Division SS de montagne Handschar (1ère Croate)

13e division de montagne de la Waffen SS Handschar

13e Waffen-Gebirgs-Division der SS Handschar
Handschar-13th-SS-Division-Emblem.png

Insigne de la 13e division de montagne de la Waffen-SS Handschar
Période 19431945
Pays Bosnie
Allégeance Flag of Germany 1933.svg Allemagne Nazi
Branche Schutzstaffel SS SVG1.1.svg Waffen-SS
Guerres Seconde Guerre mondiale

La 13e division de montagne de la Waffen-SS Handschar (en bosnien, Handžar) était l'une des 38 divisions des Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale. Elle était composée presque entièrement de musulmans de Bosnie, alors annexée par l'État indépendant de Croatie. La division fut nommée Handžar en référence au cimeterre turc, usuel dans la région[1].

Sommaire

Formation de la 13e division de montagne de la Waffen SS Handschar

Hadj Amin al-Husseini passant en revue une unité de la 13e division de montagne de la Waffen-SS Handschar (Silésie, novembre 1943).

La division Handschar était composée de musulmans bosniens (appelés désormais Bosniaques depuis l'indépendance de la Bosnie-Herzégovine et les guerres de Yougoslavie), en partie recrutés dans les rangs des milices autonomistes musulmanes malgré les réticences de l'État indépendant de Croatie d'Ante Pavelić[réf. nécessaire] et de catholiques croates.

La formation d'une division SS musulmane est étrange au vue des critères raciaux, physiques et psychologiques très stricte des Waffen-SS. En juillet 1942, Heinrich Himmler s'inquiétait déjà de la diminution de ces critères d'incorporation dans la Waffen-SS. Mais la réalité de la guerre a modifié celà. La défaite de Rommel à El-Alamein, le débarquement en Afrique du Nord et la reddition de la VIe armée de Friedrich Paulus à Stalingrad ont mené à une évolution dans la composition des divisions Waffen-SS en février 1943 avec l'approbation d'Adolf Hitler. Pour justifier cette décision en contradiction avec les théories qu'il défendait, Heinrich Himmler prétendit que les musulmans bosniaques étaient à l'origine des Goths donc Aryens[2],[3].

L'uniforme de la division Handschar présente deux particularités :

  • le port du Fez musulman, avec la tête de mort, traditionnel emblème des SS ;
  • sur le col de chemise, les Sieg Rune sont remplacées par un cimeterre et une croix gammée.

Contrairement aux autres divisions de SS, qui n'étaient pas particulièrement religieuses, la division Handschar est encadrée par des imams et les soldats font régulièrement les prières musulmanes[4].

Histoire

Après la chute de Sarajevo, le 16 avril 1941, l'État indépendant de Croatie (Nezavisna Država Hrvatska, NDH) fut créé sur une partie des territoires des actuelles Croatie, Bosnie-Herzégovine et Serbie (la Syrmie). Ante Pavelić, chef des Oustachis, y est installé à sa tête.

Dés le 6 juillet 1941, Mile Budak, ministre de la culture et de l'éducation du nouvel État proclame que les musulmans sont partie intégrante du NDH en temps que Croates converti à l'Islam. Une mosquée est construite sous ordre de Pavelić.[réf. nécessaire]

Au même moment le Bosniens musulmans proclameront trois fatāwa dénonçant les mesure prise par les Oustachis envers les Serbes et les Juifs, à Sarajevo en octobre 1941, à Mostar en 1941, et à Banja Luka le 12 novembre 1941[5].

Dès la fin 1942, le Reichsführer SS Heinrich Himmler propose à Hitler de former une division SS musulmane en Bosnie-Herzégovine, à l'instigation du Grand Mufti de Jérusalem, el-Hadj Amin al-Husseini. C’est seulement le 10 février 1943 que Hitler donnera son accord quant à la constitution de cette formation de la Waffen-SS. Le 13, Himmler charge le SS-Gruppenführer Artur Phleps, alors commandant de la division Prinz Eugen, de mener à bien le recrutement de la nouvelle unité SS. Malgré les réticences des autorités croates, Phleps obtient finalement de celle-ci leur accord à condition que les effectifs soient prélevés au sein des Oustachis, le parti de Pavelić, et que la nouvelle division prenne la dénomination de « SS-Ustascha Division Kroatien » voire division « Bosnien-Herzegovinien ». La campagne de recrutement est lancée dans le centre de la Bosnie grâce aux réseaux islamistes de la JMO et de la JMM, deux composantes politiques de bosnien musulman[réf. nécessaire].

Très vite, cette unité de montagne prend des attributs distinctifs : cimeterre recourbé et croix gammée au col des uniformes à la place des S runiques, port du fez, etc. Au mois d’avril 1943, le Grand Mufti de Jérusalem se rend sur place afin d’inciter les Musulmans (nationalité) à rejoindre la Waffen-SS. Environ 10 000 volontaires se présentent mais le recrutement stagne, face à l’obstruction de Pavelić. En effet, celui-ci accuse les Allemands de lui prendre les recrues dont il a besoin pour sa propre armée. Il suppose surtout que cette unité risque de développer certaines idées autonomistes chez les musulmans de Bosnie et remettre en cause l'unité de son État indépendant de Croatie. Finalement, ce sont les unités Musulmans (nationalité) oustachies qui sont affectées dans les rangs de la nouvelle unité de Waffen SS (Cadres verts, bataillon de Hussein Miljkovic, etc.).

L’organisation de la nouvelle division de montagne de la Waffen-SS est confiée au SS-Standartenführer Herbert von Obwurzer. L’encadrement devait être assuré par des officiers Musulmans (nationalité) mais, à défaut de ceux-ci, il sera assuré par des Volksdeutsche yougoslaves (du Banat) provenant de la division « Prinz Eugen » auxquels sont adjoints des officiers Musulmans (nationalité) formés dans les écoles de la SS, Sennheim (Cernay en Alsace) et Bad Tölz en Bavière.

Face au manque de tact de Obwurzer envers ses volontaires, il est démis de ses fonctions de commandant de la division. Il est remplacé par le SS-Oberführer Sauberzweig, le 1er août 1943[6].

Le représentant de Himmler dans l'État indépendant de Croatie, le SS-Gruppenführer und Generaleutnant der Polizei Konstantin Kammerhofer est chargé par celui-ci de reprendre en main le recrutement. Le Reichsführer-SS lui accorde un mois pour lever les 26 000 hommes nécessaires à la constitution de la division, plus 2 millions de Reichsmarks pour relancer la campagne de recrutement. Kammerhofer finit par convaincre Pavelić ; il donne son accord quant à l’enrôlement des Musulmans. Malgré tout, le nombre de volontaires demeure insuffisant et recours est fait à la conscription (rétablie par le gouvernement croate) mais aucun recrutement forcé n'est à noter, comme en attestent les archives militaires allemandes (BA/MA, RS 3-13). Des Albanais du nord sont incorporés, ainsi que 2 800 catholiques croates, ce qui ne manque pas de provoquer des tensions au sein de l’effectif. Il est nécessaire de préciser que le nombre maximal de soldats au sein de la Handschar sera de 21 065 hommes (fin 1943).

Entraînements et constitution finale de l'unité

Des soldats de la division Handschar dans le sud de la France lisant une brochure intitulée L'Islam et le Judaïsme (juin 1943).

Face aux risques de désertions et surtout à l’hostilité des populations locales, il sera décidé que l’entraînement aura lieu en France répartis sur six départements (Puy de Dôme, Cantal, Haute Loire, Aveyron, Lozère et Corrèze) dans le Massif Central, région rappelant le relief yougoslave. Le transfert a lieu tout au long du mois de juillet. Le P.C. de la division se situe au Puy et son dépôt à Mende.

C’est durant cette période d’instruction que des frictions apparaissent entre les officiers Volksdeutsche de la division et les volontaires musulmans. Ceux-ci sont affublés du surnom de « Mujos », et subissent vexations et humiliations de la part de leurs officiers. La rude discipline imposée aux volontaires de la SS ne semble pas convenir aux jeunes Bosniens. Himmler est amené à réagir et c’est en ce sens qu’il adresse une lettre à Phleps et Kammerhofer dans laquelle il insiste sur le fait que les Musulmans « doivent être en mesure d’accomplir les préceptes de leur religion » et que les auteurs de plaisanteries à l’égard des Musulmans soient punis : une véritable exception dans un corps national-socialiste très influencé par la mystique germano-païenne.

Les musulmans de l'unité sont autorisés à suivre les preceptes de l'Islam : d’abord proscription de viande de porc et d’alcool ; des vivres de remplacement doivent leur être attribués (ordre d’Himmler). Les impératifs religieux : prière cinq fois par jour tourné vers La Mecque, l’encadrement religieux : un mollah (docteur de la loi coranique) par régiment et un imam (chef religieux) par bataillon. Le 6 août 1943, Hitler promulgua les dispositions suivantes :

« On doit garantir à tous les membres musulmans des Waffen-SS et de la police le droit indiscutable, prévu par leur religion, à ne pas manger de la viande de porc et à ne pas boire de boissons alcooliques. Il faudra leur garantir des menus équivalents. (…) Je ne veux pas que, par la stupidité et l'étroitesse d'esprit de quelques individus isolés, un seul de ces héroïques volontaires eut à ressentir une gêne et à se croire privé des droits qui leurs ont été assurés. (…) J’ordonne que chaque infraction à ces dispositions soit punie sans la moindre hésitation et qu'on m'en rende compte »[7].

Du point de vue de son armement, la 6e division SS de montagne Nord a reçu l'ordre de l'Office principal de commandement SS (SS-Führungshauptamt - SS-FHA) de cèder une partie de son armement et de son personnel pour la constitution de la 13e division de montagne de la Waffen SS Handschar mais aussi pour la 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen et la 10e Panzerdivision SS Frundsberg au grand dam de la 20e armée dont la 6e division SS de montagne Nord faisait partie en Scandinavie[8].

La mutinerie de Villefranche-de-Rouergue (17 septembre 1943)

Dans la nuit du 16 au 17 septembre 1943 un peu après minuit, pendant que l'un des bataillons de la division (SS-Gebirgs-Pionier-Bataillon 13) était en garnison à Villefranche-de-Rouergue (France), un groupe de recrues menées par Ferid Džanić, Eduard Matutinović, Luftija Dizdarević et Nikola Vukelić ont organisés une mutinerie. Ils ont capturé la plupart des Allemands et ont exécuté cinq officiers allemands. Apparemment, les mutinés ont cru que beaucoup de soldats les rejoindraient. La révolte a été réprimée avec l'assistance de SS-imam Halim Malkoc et le Dr Schweiger. Environ vingt des rebelles ont été tués sommairement ou après un procès. Les Allemands ont été convaincus qu'ils étaient des communistes qui avaient infiltré l'unité pour le perturber. Quand la ville a été libérée en 1944, les habitants ont décidé de rendre hommage aux mutins en appelant une de ses rues Avenue des Croates. Selon Louis Erignac, Villefranche-de-Rouergue était la première ville libre de la France occupée. Un livre consacré au soulèvement, Les révoltés de Villefranche (le Soulèvement de Villefranche) par Mirko Grmek et Louise Lambrichs, a été publié en 1998. Le SS-Reichsfuhrer Heinrich Himmler a décerné personnellement au Dr Schweiger la Croix de fer et à SS-imam Halim Malkoc, la Croix de fer (2e Classe).

Retour en Bosnie

À la fin du mois de septembre 1943, les premières unités commencent à quitter la France, les autres suivent durant le mois d’octobre. Elles prennent leurs quartiers à Neuhammer, en Silésie, pour y parfaire leur entraînement. Heinrich Himmler est intervenu personnellement pour empêcher l'envoi de la division en Bosnie malgré l'ordre de l'OKW. Cela permet à la division de continuer son entraînement encore plusieurs mois[9].

En décembre, la division est envoyée en Autriche, elle y stationne jusqu’à son retour dans les Balkans en février 1944.

Février 1944 : la division stationne en Bosnie centrale. Elle est rattachée à la 2. Panzer Armee (Groupe d’armée F), son P.C. est situé dans le nord de la Bosnie, à Brčko. Les Bosniens musulmans sont engagés dans des opérations de lutte contre les partisans de Tito dans le secteur de Vinkovci (40 kilomètres au nord de Brčko). La division est alors rattachée au V. SS Gebirgs Korps.

Les opérations de lutte anti-partisans menées par les SS musulmans se poursuivront jusqu’en septembre 1944, notamment dans la région de Mostar-Sarajevo et dans le sandjak de Novi Pazar. Les troupes SS se distinguent dans des opérations de combat contre les partisans communistes et dans des opérations de représailles contre les civils serbes, faisant de plusieurs centaines à quelques milliers de morts parmi ces derniers[1].

Sauberzweig étant appelé à commander le futur corps de montagne SS musulman, le commandement de la Handschar est confié au SS-Standartenführer Desiderius Hampel au mois de juin 1944. La Handschar repasse durant cette même période sous contrôle du V.SS Geb. Korps, pour rejoindre à la fin septembre-début octobre le IX. Waffen Gebirgs Korps der SS avec la nouvelle division « croate » musulmane Kama. Début octobre 1944, le commandement SS prend la décision de se séparer de ses volontaires musulmans en tant qu'unité constituée.

Éclatement de l'unité et dispersions

Octobre 1944 : l’Armée rouge pénètre en Serbie. Les désertions au sein de l’effectif croate musulman se sont multipliées ; de nombreux soldats désertent pour retrouver et protéger leurs familles restées en Bosnie et en Croatie. Un accord de Tito amnistie partiellement les volontaires musulmans qui rejoignent les rangs de la NOV, l'Armée Populaire de Libération yougoslave communiste.

Le 11 octobre, les volontaires musulmans sont donc réorganisés et dispersés au sein de diverses unités de la Waffen-SS (dont la 7e division SS de volontaires de montagne Prinz Eugen ; et la mutinerie du 17 octobre 1944 (touchant aussi la Kama), à la veille de la libération de Belgrade le 20, marque la fin officielle de la division SS musulmane Handschar en tant que division constituée.

Liste des commandants successifs

Début Fin Grade Nom
9 mars 1943 1er août 1943 Standartenführer Herbert von Obwurzer
1er août 1943 1er juin 1944 Oberführer Karl-Gustav Sauberzweig
1er juin 1944 8 mai 1945 Standartenführer Desiderius Hampel

Désignations successives

La division devait être nommée SS Ustasa Division puisque cette formation ne devait pas tant être une division SS qu'une unité croate levée avec l'aide des SS. Ses régiments devaient recevoir des noms régionaux tels que Bosna, Krajina, Una, etc.[10].

  • 1er mars 1943 : Kroatische SS-Freiwilligen-Division
  • 2 juillet 1943 : Kroatische SS-Freiwilligen-Gebirgsdivision
  • 9 octobre 1943 : SS-Freiwilligen Bosnien-Herzegowina Gebirgsdivision (Kroatien)
  • 22 octobre 1943 : 13. SS-Freiwilligen Bosnien-Herzegowina Gebirgsdivision (Kroatien)
  • 15 mai 1944 - 8 mai 1945 : 13. Waffen-Gebirgsdivision der SS Handschar (Kroatische Nr.1)

Le dernier changement de titre met en lumière le fait que la division était composée de nationaux étrangers, puisque l'on parle d'une division « de la SS » et non plus « SS »[11].

Hymne de Division

Sur l'air de Bomben auf Engeland (« Bombes sur l'Angleterre »)[12] :

Sa Pjesmom u Boj


Pjesma jeci, sva se zemlja trese,

SS-vojska stupa roj u roj,

SS-vojska sveti barjak vje.

SS-vojska sve za narod svoj.


Daj mi ruku ti, draga Ivana,

Oj s Bogom sad, oj s Bogom sad, oj s Bogom sad

idem branit, idem branit, idem branit mili,

Rodni kraj, rodni kraj.


U boj smjelo vi SS-junaci

Pokazite domovini put!

Podjite putem slavnih pradjedova

Dok ne padne tiran klet i ljut.


Ljubav nasa nek u srdcu plamti,

I sa pjesmom podjimo u boj.

Za slobodu mile domovine

Svaki rado datce zivot svoj.

Dans la bataille en chanson


Une chanson est dans l'air, la terre entière tremble,

Les colonnes de SS marchent au pas,

Les SS agitent les bannières sacrées.

Les SS font tout pour le peuple.


Donne-moi la main, chère Ivana,

Suis Dieu maintenant, suis Dieu maintenant, suis Dieu maintenant

Je défendrai, je défendrai, je défendrai ma bien-aimée

Patrie, patrie


Les SS sont des héros dans la bataille

Montre le chemin à notre patrie

Suis la route de nos glorieux aïeux

Jusqu'à ce que tombe la tyrannie, maudite et amère


Que l'amour brûle en nos coeurs

Et sur une chanson entrons dans la bataille

Pour libérer notre bien-aimée patrie

Pour laquelle chacun sacrifierait sa vie avec joie.

Notes et références

  1. a  et b Noel Malcom, Bosnia a short history, Pan books, 2002, p 189-191.
  2. Amandine Rochas, La Handschar. Histoire d'une division de Waffen-SS bosniaque, Paris, L'Harmattan, 2007, pp. 35
  3. Jean-Luc Leleu, La Waffen SS-SS, Soldats politiques en guerre, Paris, Perrin, 2007, p. 72
  4. Amandine Rochas, La Handschar. Histoire d'une division de Waffen-SS bosniaque, Paris, L'Harmattan, 2007, pp. 55
  5. (en) Stephen Schwartz, The Jews, the Serbs, and the Truth, front page mag
  6. Amandine Rochas, La Handschar. Histoire d'une division de Waffen-SS bosniaque, Paris, L'Harmattan, 2007, pp. 68
  7. (en) Roger James Bender et Hugh Page Taylor, Uniform Organisation and History of the Waffen-SS, Bender publ., Mountain View, California 1971, pp. 144-145
  8. Jean-Luc Leleu, La Waffen SS-SS, Soldats politiques en guerre, Paris, Perrin, 2007, p. 596
  9. Jean-Luc Leleu, La Waffen SS-SS, Soldats politiques en guerre, Paris, Perrin, 2007, p. 598
  10. Amandine Rochas, La Handschar. Histoire d'une division de Waffen-SS bosniaque, Paris, L'Harmattan, 2007, pp. 47
  11. Amandine Rochas, La Handschar. Histoire d'une division de Waffen-SS bosniaque, Paris, L'Harmattan, 2007, pp. 144
  12. Chanson allemande de 1940. Amandine Rochas, La Handschar. Histoire d'une division de Waffen-SS bosniaque, Paris, L'Harmattan, 2007, pp. 191

Bibliographie

  • Archives militaires allemandes : BA/MA, RS-3 - 13.
  • (en) George Lepré, Himmler's Bosnian Division, Atglen, coll. « Shiffer Military History », 1997 
  • Roger Faligot et Rémi Kaufer, Le croissant et la croix gammée ou les secrets de l'alliance entre l'Islam et le nazisme d'Hitler à nos jours, Albin Michel, Paris, 1990 (ISBN 978-2-2960-3117-3) 
  • (de) Amandine Rochas, La Handschar. Histoire d'une division de Waffen-SS bosniaque, L'Harmattan, Paris, 2007 (ISBN 978-2-2960-3117-3) 
  • (de) Simon Wiesenthal, Grossmufti grossagent der Achse, 1947 
  • Jean-Luc Aubarbier, Le Chemin de Jérusalem, Éditions du Pierregord, 2007 (ISBN 978-2-3529-1009-1) 
  • Mirko Grmek & Louise Lambrichs, Les Révoltés de Villefranche: Mutinerie d'un bataillon de Waffen-SS septembre 1943, Éditions du Seuil, 1998 (ISBN 2-02-029910-0) 

Voir aussi

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