Inteligent design

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Dessein intelligent

Le dessein intelligent (Intelligent Design en anglais[1]) est la croyance selon laquelle « certaines observations de l'univers et du monde du vivant sont mieux expliquées par une cause intelligente que par des processus aléatoires tels que la sélection naturelle »[2]. Cette thèse a été développée par le Discovery Institute, un cercle de réflexion conservateur chrétien américain. Le dessein intelligent est présenté comme une théorie scientifique par ses promoteurs, mais dans le monde scientifique, il est considéré comme relevant de la pseudo-science, tant par des arguments aussi bien internes à la biologie (les promoteurs du dessein intelligent apparaissant aux biologistes comme ne tenant pas compte de nombreuses observations) qu'épistémologiques (en particulier le critère de réfutabilité de Karl Popper).

La plupart des commentateurs et des scientifiques y voient une résurgence du créationnisme, dissimulée sous une apparence de scientificité. Le dessein intelligent est désormais classé aux États-Unis dans les théories néo-créationnistes, en particulier suite à la publication du Wedge document (voir objectifs et stratégie). D'un point de vue idéologique, les deux thèses sont apparentées (intervention d'une puissance supérieure).

Sommaire

Concept

Les défenseurs de ce concept, dans le domaine de la biologie et de la biochimie, affirment que la théorie scientifique traditionnelle de l'évolution par voie de sélection naturelle ne suffit pas pour rendre compte de l'origine, de la complexité et de la diversité de la vie. En particulier, les partisans de ce concept estiment qu'il existe des exemples de complexité irréductible qui ne peuvent être expliqués par l'évolution, et plaident donc pour la théorie du dessein intelligent.

Objectifs et stratégie

Article détaillé : Stratégie du coin.

Les objectifs du dessein intelligent ont été clairement définis par le think tank à l'origine du mouvement, le Discovery Institute, dans un document à usage interne The Wedge. Des fuites permettront finalement sa diffusion en 1999.

Les objectifs du Discovery Institute et du dessein intelligent sont de nature politique et religieuse et ont un lien sans équivoque avec le dessein intelligent et le fondamentalisme religieux ; ils se retrouvent de manière chiffrée en termes de retombées médiatiques et législatives avec des délais pour les atteindre [3] :

  • Objectifs principaux :
    • Vaincre le matérialisme scientifique et ses héritages moraux, culturels et scientifiques ;
    • Remplacer les explications matérialistes par la compréhension théistique que la nature et l’être humain sont créés par Dieu.
  • Objectifs sur cinq ans :
    • Voir la théorie du dessein intelligent devenir une alternative acceptée dans les sciences, et des recherches scientifiques menées depuis la perspective de la théorie du dessein ;
    • Assister au commencement de l’influence de la théorie du dessein dans des sphères autres que la science naturelle ;
    • Voir de nouveaux débats majeurs dans l’éducation, les sujets relatifs à la vie, la responsabilité pénale et personnelle poussées au front de l’agenda national.
  • Objectifs sur vingt ans :

Le principe est de faire passer la doctrine religieuse pour une science et de semer la confusion dans les cercles scientifiques, avant de rayonner dans toutes les sphères de la société grâce en particulier à une campagne de publicité et de façonnage d'opinion (« publicity and opinion making »).

L'exposition au grand public des visées fondamentalistes du dessein intelligent a porté un coup majeur à ses promoteurs qui, faute de pouvoir nier l'existence du document, en ont proposé une relecture édulcorée sur leur site où le Discovery Institute se défend entre autres de vouloir l'établissement d'une théocratie[4].

Caractère scientifique

L'Académie nationale des sciences des États-Unis et le Centre national pour l'éducation scientifique des États-Unis (National Center for Science Education) ont décrit le dessein intelligent comme étant de la pseudo-science. Les critiques affirment que le dessein intelligent est une tentative pour réexprimer les dogmes religieux sous forme pseudo-scientifique, afin de forcer les institutions scolaires à enseigner la théorie du créationnisme. Le chef astronome du Vatican, le révérend George Coyne, a affirmé que le dessein intelligent « n'est pas de la science, même s'il en a la prétention »[5].

Alors que le modèle scientifique de l'évolution est corroboré par des faits observables et reproductibles, comme le principe des mutations, du flux génétique, de la dérive génétique, de la sélection naturelle et de la spéciation, les critiques démontrent que l'hypothèse du dessein intelligent repose sur des éléments qui ne peuvent être reproduits ni observés, et ne répond donc pas au principe de réfutabilité de Karl Popper : une théorie ne peut être qualifiée de scientifique que si elle permet des prédictions pouvant être invalidées par l'expérimentation.

En introduisant une explication externe, le dessein intelligent ne respecte pas non plus un autre principe scientifique, celui du Rasoir d'Occam, car il crée une entité supplémentaire pour expliquer un phénomène sans que cela apporte de lumière supplémentaire en l'état.

L'hypothèse du dessein intelligent ne fournit par ailleurs aucune explication sur les anomalies manifestes de la nature (point aveugle de l'œil humain, chiasma optique, risque de fausse route, grossesse extra-utérine, pouce du panda, etc.).

Cette hypothèse ne fait pas davantage l'unanimité dans les milieux religieux, les libéraux considérant que la démarche scientifique n'est pas censée être mise sur le même plan que le dogme, et en sens inverse certains dogmatiques considérant qu'une Vérité révélée ne requiert pas de preuves d'ordre scientifique.

Enfin, la démarche adoptée par les tenants du dessein intelligent s'oppose à la démarche scientifique en ce qu'ils ne tentent pas de démontrer que leurs arguments sont valables mais demandent à leurs détracteurs de prouver qu'ils ne le sont pas.

Récentes tentatives scientifiques

Article détaillé : Néo-créationnisme.

Ces critiques assez solides ont provoqué des dissensions dans les rangs mêmes des tenants du dessein intelligent, dont une frange érige cette notion en principe théorique au sein des raisonnements scientifiques plutôt qu'en une science en elle-même. C'est ainsi que l'on voit poindre, depuis quelques années, des tentatives plus rigoureuses – qu'on évoque souvent sous le nom de « créationnisme vieille terre » (Old-Earth Creationism), par opposition au « créationnisme terre jeune » (Young-Earth Creationism) – et plus séparées des raisonnements dogmatiques (auxquels on préfère un enseignement des « implications théologiques » du modèle de la création « à côté » de ce modèle), des tentatives qui se veulent prétendument réfutables et testables – scientifiques, donc –, et tentent de démontrer une certaine intégrité scientifique.

Le courant, porté par des érudits rationalistes, mais exclusivement chrétiens (puisqu'il prétend pouvoir appuyer la véracité de la Bible), est notamment représenté aux États-Unis et au Canada par l'astrophysicien Hugh Ross, le biochimiste Fazale Rana, mais également par le théologien et exégète Walter Kaiser Jr et le philosophe, épistémologue et théologien Kenneth Samples. Leur approche répond (quoique partiellement) aux avis des autorités judiciaires et académiques qualifiées par eux de « non sectaires », et donc dignes de foi. Préférant du coup distinguer leur modèle qui se veut scientifique, des implications théologiques de ce modèle, avec pour visée de promouvoir à la fois, et de manière séparée, une démarche scientifique et un enseignement religieux.

Cet extrait d’un texte par Hugh Ross[6] indique d'ailleurs l'aspect novateur et quelque peu dissident que ce mouvement veut donner au concept du dessein intelligent (toutes les parenthèses sont ajoutées) :

« Dans les échelons les plus hauts de la recherche et de l'érudition, la fragilité des théories naturalistes est de plus en plus librement admise. Même si les tenants [du dessein intelligent] ne font rien pour exposer les inadéquations et les incohérences de l'explication [des théories naturalistes] sur le cosmos et sur la vie, le naturalisme peut s'autodétruire.

Gagner l'argument du dessein sans identifier l'auteur du dessein offre, au mieux, un modèle des origines brouillon. Un tel modèle n'a qu'un impact positif léger, si tant est qu'il en ait un, sur la communauté des scientifiques et des autres érudits. Un tel modèle ne s'offre pas à la vérification, ni ne peut faire de prédictions spécifiques et crédibles. De chaque côté, les érudits, et en particulier les scientifiques, seraient réticents à admettre la viabilité du concept et à lui accorder une attention sérieuse. Cette approche ne leur offre pas, non plus, de direction spirituelle.

[…]

L'expérience me persuade du fait que le moment est idéal pour une approche directe, un saut unique dans la bataille des origines. Introduire un modèle de la création bibliquement fondé et scientifiquement vérifiable représente un tel saut. Il allie un dynamisme à la fois scientifique et spirituel. Il bâtit la confiance, stimule la discussion, relâche une tension inutile au sujet d'un agenda religieux caché, et dirige l'attention de manière rapide et fructueuse vers la mise à l'épreuve et les prédictions.

[…]
Une discussion et une critique honnêtes des divers modèles des origines, y compris des divers modèles chrétiens des origines, peuvent avoir un impact positif sur la poursuite de l'effort scientifique dans son ensemble. Les dogmes retranchés et le « politiquement correct » ont depuis de trop nombreuses années entravé le progrès vers un corps de savoir. […]

Il y a ici une opportunité d'exemplifier la liberté qui existe en Christ. La vérité ne constitue pas une menace pour le chrétien. La vérité dans le domaine scientifique, qui peut être directement ou indirectement mise à l'épreuve, sera toujours cohérente avec la vérité dans le domaine spirituel. Et, malgré les protestations de toutes parts, la vérité dans la nature doit être reliée à quelque chose, ou Quelqu'Un, au-delà du monde naturel – le quelque chose ou Quelqu'Un responsable de l'existence et des caractéristiques de la nature. »

— Dr Hugh Ross, More Than Intelligent Design

Travaillant depuis une quinzaine d'années, ce courant ne rencontre pas la même opposition érudite ni la même focalisation médiatique que le créationnisme terre jeune, puisqu'il est d'une part plutôt épars, ne jouissant que beaucoup plus faiblement d'une structure de lobby (des scientifiques soutiennent cette vision des choses sans être engagés dans un mouvement structuré), et d'autre part parce qu'il s'oppose clairement, que ce soit sur des bases religieuses exégétiques ou scientifiques empiriques, à des conceptions (pseudo)scientifiques phares des milieux protestants fondamentalistes (suprématie de la Bible sur la science, non-valeur des méthodes scientifiques de datation, inexistence du Big Bang, Terre vieille de 6 000 ans, génération spontanée et simultanée des animaux et des êtres humains ensemble le même jour (de 24 heures), Déluge historique et mondial, etc.) en se souciant plus d'une harmonie avec les procédures et le monde scientifiques. Il faut croire que ces traits, à des degrés divers, expliquent probablement le succès grandissant que le mouvement remporte chez les scientifiques, les étudiants et dans les communautés chrétiennes, s'essaimant jusqu'en Amérique du Sud, en Europe orientale, en Afrique du Sud et en Australie et Nouvelle-Zélande.

Un puissant lobbying

Dans les années 1990 et 2000, suite à un important lobbying et alors que le créationnisme était depuis 1987 retiré officiellement de tous les manuels scolaires après une longue bataille juridique, de nombreux États américains (Pennsylvanie, Kansas, Géorgie, Mississippi, etc.) sont revenus sur la question et ont tenté de faire en sorte que les théories issues du darwinisme soient présentées aux écoliers comme de simples théories concurrentes, mais en rien supérieures, au dogme créationniste, cette démarche a été soutenue notamment par George W. Bush. Certaines de ces démarches ont été renversées au niveau des conseils d'État sur l'éducation.

Article détaillé : Kitzmiller v. Dover Area School.

À Dover, en Pennsylvanie, le bureau de l'éducation locale a décidé en octobre 2004 de dire à tous les élèves de 14 ans que la théorie de l'évolution n'est qu'une simple théorie en proposant qu'un texte leur soit lu avant le début du cours de biologie abordant le sujet. Un livre de vulgarisation du dessein intelligent, Of Pandas and People (Des pandas et des Hommes), est même proposé à ceux désirant approfondir la question. Cependant le tribunal fédéral de Harrisburg en Pennsylvanie a conclu le 20 décembre 2005 que l'enseignement du dessein intelligent comme une alternative à la théorie de l'évolution de Darwin dans les classes de science des écoles est anticonstitutionnel. Pour rendre ce jugement, le juge John Jones s'est basé sur le fait que le dessein intelligent n'est qu'une forme déguisée de croyance religieuse et l'enseigner enfreint la séparation de Cultes et de l'État et l'interdiction de promouvoir une religion quelconque dans l'éducation publique aux États-Unis[7]. Il a été très critique sur le comportement du bureau d'éducation de Dover en déclarant que « les citoyens de la région de Dover sont mal servis par les membres de leur bureau d'éducation ayant voté en faveur du dessein intelligent ». Il a également accusé certains parents du conseil scolaire de Dover d'avoir menti et déclare à ce sujet qu'« il est ironique que plusieurs de ces individus, qui affichent ouvertement et fièrement leurs convictions religieuses en public, aient menti systématiquement pour déguiser leur véritable but. » Suite à ce jugement, le juge John E. Jones III a reçu plusieurs menaces de mort de tenants du dessein intelligent[8].

En Europe, en mai 2005, la ministre néerlandaise de l'éducation, Maria van der Hoeven, a tenu des propos à ce sujet en invoquant elle aussi la théorie du dessein intelligent qui cherche d'abord à établir « scientifiquement » le fait que la nature semble être « pensée » avant de se hasarder à sous-entendre par qui elle l'a été. Cependant, elle n'a pas été suivie par le reste de son gouvernement.

Le dessein intelligent et le créationnisme sont des théories qui connaissent un certain succès auprès des protestants, mais relativement peu auprès des catholiques pour qui l'Ancien Testament ne doit pas se lire au premier degré et où le pape Jean-Paul II, en 1996, a admis que la théorie de l'évolution était « plus qu’une hypothèse ». Son successeur Benoît XVI semble en revanche promouvoir le retour de la religion au cœur de la démarche scientifique. [réf. nécessaire]

En Europe

Plusieurs établissement scolaires belges[9], français[10] et suisses[11] ont reçu en 2007 un livre s'intitulant l'Atlas de la création[12]. Son auteur Harun Yahya (de son vrai nom Adnan Oktar) est un turc musulman qui a écrit nombre de livres sur le sujet et conteste l'évolution et toute idéologie s'opposant à « Dieu ». De nombreuses références au Coran et l'affirmation fausse, répétée à longueur de pages, qu'il n'existerait aucune preuve scientifique de l'évolution servent d'argumentation. Pour appuyer sa thèse, il utilise nombre de photos de fossiles et d'animaux actuels ressemblant aux restes fossilisés, mis côte à côte. Il affirme qu'il s'agit d'animaux identiques et que par conséquent, il n'y a pas eu d'évolution. Notons cependant que Harun Yahya a aussi accusé le dessein intelligent d'être un instrument de Satan[13].

Le sénateur français Guy Lengagne (PS) a vu son rapport Les dangers du créationnisme dans l'éducation retiré au dernier moment de l'agenda de la réunion du Conseil de l'Europe en juin 2007, sous la pression du parlementaire belge ultraconservateur Luc Van den Brande, président du Conseil[14]. Ses travaux, qui s'inscrivaient dans la continuité de ceux d'Andrew McIntosh, ont finalement fait l'objet d'une résolution intitulée : « Dangers du créationnisme dans l’éducation ». Celle-ci, adoptée le 4 octobre 2007, marque la position du Conseil de l'Europe vis-à-vis du dessein intelligent de la façon suivante :

« Le créationnisme présente de multiples facettes contradictoires. L’intelligent design (dessein intelligent), dernière version plus nuancée du créationnisme, ne nie pas une certaine évolution. Cependant l’intelligent design, présenté de manière plus subtile, voudrait faire passer son approche comme scientifique, et c’est là que réside le danger[15]. »

En Belgique

En Belgique, une enquête publiée en 2008 a montré que 20 % des Flamands croyaient en la théorie du créationnisme[9]. Des résultats similaires avaient été trouvés en 2007 pour l'ensemble de la population belge[16].

En Suisse

En Suisse, on estime qu'en 2006, 28% des Suisses ne croyaient pas à l'évolution, taux parmi les plus élevé en Europe occidentale [16],[17].

En France

En raison de la tradition laïque de la France, on n'y trouve pas de chercheurs soutenant clairement le dessein intelligent ou proposant des théories ouvertement appuyées sur une évolution guidée par une puissance divine. En revanche, il existe différents courants que les biologistes considèrent comme relevant de la même mouvance ou de la même démarche. Pour les biologistes les plus engagés, ces penseurs sont même des néocréationnistes non avoués[18]. Guillaume Lecointre, paléanthropologue au Muséum national d'histoire naturelle, parle de « créationnisme doux » pour qualifier ce mouvement[19]. La même expression a été employée par le théologien dominicain Jacques Arnould lors d'une émission sur Canal Académie portant sur les différentes formes de créationnismes en France et en Europe[20].

Jean Staune, chercheur autodidacte et secrétaire général de l'Université Interdisciplinaire de Paris, est l'un des principaux porte-parole d'une mouvance anti-darwinienne religieuse et notamment du débat autour du dessein intelligent[21]. Il en est de même pour l'Inside Story, théorie controversée portant sur l'origine de la bipédie dans le genre Homo, développée par la paléontologue française Anne Dambricourt-Malassé. Cette dernière rejette la récupération de sa théorie par certains créationnistes, comme William Demsky, et déclare qu'« en tant que paléontologue, [elle] ne peut adhérer à un tel mouvement de pensée »[22].

Parodies

Le pastafarisme est une parodie de religion[23] créée par Bobby Henderson, pour protester contre la décision du Comité d'Éducation de l'État du Kansas, soutenue par le président des États-Unis George W. Bush et le sénateur Bill Frist[24], de permettre au dessein intelligent d'être enseigné dans les cours de science au même titre que la théorie de l'évolution.

Notes et références

  1. La traduction en français de design par dessein est devenue usuelle dans ce cadre. Une traduction par conception serait plus exacte et permettrait de traduire intelligent designer par concepteur intelligent plutôt que par cause intelligente
  2. Voir site du Discovery Institute, un des promoteurs du dessein Intelligent, Questions About Intelligent Design
  3. (fr) The Discovery Institute, « The Wedge », p. 4. Consulté le 22 janvier 2008
  4. (fr) The Discovery Institute, « The “Wedge Document”: “So What?” », The Discovery Institute. Consulté le 22 janvier 2008
  5. (en) Propos du chef astronome du Vatican sur le dessein Intelligent
  6. (en) More Than Intelligent Design de Hugh Ross
  7. Ruling, Kitzmiller v. Dover Area School, Cas No. 04cv2688. 20 December 2005
  8. Le juge John E. Jones III menacé de mort par les tenants du dessein Intelligent
  9. a  et b (fr) Jean-Pierre Stroobants, « En Belgique, le combat contre le créationnisme s'organise », 7 février 2008, Le Monde. Mis en ligne le 7 février 2008, consulté le 8 février 2008
  10. (fr) Marc Mennssier, « Offensive du créationnisme islamique en France », 15 octobre 2007, Le Figaro. Mis en ligne le 15 octobre 2007, consulté le 8 février 2008
  11. Rachad Armanios, « La propagande créationniste débarque en Suisse romande », dans Le Courrier du 28/03/2007, [lire en ligne]
  12. (fr) Harun Yahya, « L'Atlas de la création ». Consulté le 8 février 2008
  13. The "Intelligent Design" Distraction, Harun Yahya, Harun Yahya International © 2007
  14. mms://coenews.coe.int/vod/070625_w04_w.wmv (Conférence de presse de Guy Lengagne au sujet de son rapport retiré)
  15. Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, « Dangers du créationnisme dans l’éducation » sur Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, 4 octobre 2007
  16. a  et b Jon D. Miller, Eugenie C. Scott et Shinji Okamoto, « Public Acceptance of Evolution », dans Science, vol. 313, no 5788, 2006, p. 765–766 [texte intégral lien DOI (pages consultées le 14 janvier 2009)] 
  17. Tribune de Genève, « Un Suisse sur trois renie ses origines animales », 5 octobre 2006. Consulté le 14 janvier 2009
  18. Le jeu de masques du néocréationnisme français
  19. Guillaume Lecointre répond à Jean Staune au sujet de l’UIP et du sens des actions à mener contre elle
  20. Emission de Radio Canal Académie du 27 janvier 2007
  21. Voir notamment ses articles Les mécanismes de l'évolution et Le matérialisme méthodologique
  22. L'os de la discorde, entretien avec Anne Dambricourt, Historia d'août 2006.
  23. (fr) Guy Lengagne, « Les dangers du créationnisme dans l’éducation », 8 juin 2007, Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Consulté le 1er août 2008
    Le paragraphe #52 de l'exposé des motifs est consacré au Pastafarisme.
  24. (fr) Bush: Intelligent Design Should Be Taught, 2 août 2005, Associated Press. Consulté le 7 février 2008

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Dialogues sur la religion naturelle, David Hume
  • Cyrille Baudouin et Olivier Brosseau, Les Créationnismes, une menace pour la société française ?, Éditions Syllepse, Paris, 2008 (ISBN 978-2-84950-16-72) [présentation en ligne] 
  • Rouvière, Jean-Marc (2006), Brèves méditations sur la création du monde, L'Harmattan.
  • Gould, S. J. (2000), Et Dieu dit : Que Darwin soit ! : Science et religion, enfin la paix ?, préface de Dominique Lecourt, Éditions du Seuil.
  • Lecourt, D. (1992, 3e éd. « Quadrige » 2007), L'Amérique entre la Bible et Darwin : Suivi de Intelligent design : science, morale et politique, PUF.
  • Lecourt, D. (dir) (1999, 4e réed. « Quadrige » 2006), Dictionnaire d’histoire et philosophie des sciences, PUF.

Liens externes

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