Intelligence Community

Intelligence Community
United States Intelligence Community
Logo de l'Intelligence Community depuis 2008.

Création 4 décembre 1981
Siège Washington
Drapeau des États-Unis États-Unis
Budget 49,8 milliards de USD (2009)
Membre(s) 17 agences de renseignement
Effectifs ~ 100 000
Directeur du renseignement national James R. Clapper depuis le 5 août 2010
Affiliation(s) Administration américaine
Site Web http://www.intelligence.gov/index.shtml

L’United States Intelligence Community, créée le 4 décembre 1981 par le président des États-Unis Ronald Reagan [1], regroupe, en 2010, 17 services de renseignements des États-Unis appartenant à plusieurs ministères : pour la défense, on trouve ainsi la Defense Intelligence Agency (DIA, agence de renseignement de la défense), la National Security Agency (NSA, Agence de sécurité nationale), la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA, anciennement NIMA, agence nationale d’imagerie et de cartographie), le National Reconnaissance Office (NRO, Bureau national de reconnaissance) et les services de renseignement des forces armées des États-Unis.

La fonction de coordinateur de ces divers services est assurée par le directeur du renseignement national suite a la Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act of 2004.

Sommaire

Membres

Emblèmes des 17 services de renseignement.

La communauté est constituée en 2010 de 17 membres (ou éléments). La CIA est un service indépendant du gouvernement fédéral. 15 autres éléments sont des services ou bureaux à l'intérieur de départements de l'exécutif. La Communauté est dirigée, depuis la création de ce poste en 2004, par le directeur du renseignement national dont le bureau n'était pas listé comme membre de la communauté jusqu'en 2010 :

Programmes

Organisation

Le secteur du renseignement aux États-Unis

Ancien logo de l’IC.

L'ensemble des acteurs participant, d'une façon ou d'une autre, dans le domaine du renseignement comprend, selon un dossier du Washington Post parue en juillet 2010, un total de 1 271 agences gouvernementales et 1 931 compagnies privées (110 d’entre elles se partagent 90% du marché et 800 sont spécialisées dans les technologies de l’information) impliquant 854 000 personnes disposant d’accès à des informations secrètes dont 265 000 appartenant au secteur privé, (agents fédéraux, fonctionnaires civils et militaires, contractants privés, chargés de mission …) travaillant dans environ 10 000 sites. Celui-ci a vu le nombre d'acteurs se multiplier depuis la priorité donnée à la lutte contre le terrorisme suite aux attentats du 11 septembre 2001[2] avec un minimum de 263 organisations qui ont été créées ou réorganisées en réponse à ces attentats et un budget en très forte hausse[3].

Concernant le nombre d'accréditations, il faut relever que les principales agences de renseignement américaines comptent environ 100 000 employés, le FBI plus de 30 000, le DHS regroupe plus de 200 000 personnes au sein de plusieurs agences, les forces armées des États-Unis comptent un total de 1,4 million de militaires d'active. Plusieurs ministères de l'administration américaine ont également accès à des documents classifiés. Le Congrès et le Sénat américain compte également un certain nombre de ces accréditations, au même titre que les administrations locales dans chacun des cinquante États des États-Unis [4].

Budget

Satellites espion à imagerie radar Lacrosse 4 du National Reconnaissance Office en cours de construction.
Un IBM 7950 Harvest spécialement créé par la NSA ; il servit de 1962 à 1976 dans cette agence.

Le budget du renseignement américain, selon une divulgation exigée en vertu d'une loi créée suite aux recommandations de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis[réf. nécessaire], s'est élevé pour l'année fiscale 2010 à 80,1 milliards de dollars, divisés en deux programmes : le National Intelligence Program qui totalise 53,1 milliards de dollars[5], et le Military Intelligence Program, qui se monte à 27 milliards[6].

Le National Intelligence Program était durant l'année fiscale 2007 était de 43,5 milliards de dollars américains[7], en 2008 de 47,5 milliards de dollars[8], en 2009 de 49,8 milliards de dollars[9].

L'argent est réparti entre les 17 agences de renseignement. Il comprend les salaires pour environ 100 000 personnes, les programmes de satellite-espion, les avions, les armes, les capteurs électroniques, l'analyse du renseignement, des ordinateurs et des logiciels, etc.

Environ 70 pour cent du budget du renseignement va aux entrepreneurs pour l'achat de technologies et de services (y compris l'analyse), selon un graphique de mai 2007 du bureau du DNI[10].

Concernant ces chiffres, il faut noter qu'en septembre 2009, le directeur du renseignement national, Dennis Blair, déclare que l'ensemble des seize agences de l'Intelligence Community a un budget annuel de 75 milliards de dollars et emploie quelque 200 000 personnes dans le monde, y compris des entrepreneurs privés [11]; chiffres cumulant le National Intelligence Program et le Military Intelligence Program.

Rôle dans l'économie

Le Lockheed A-12 Oxcart de reconnaissance trisonique et le drone Lockheed D-21 allant à Mach 3,5 furent conçus à la demande de la CIA[12]. La demande d'engins extrêmement sophistiqués pour la surveillance a permis au complexe militaro-industriel des États-Unis d'accomplir de grands progrès technologiques.

Ce budget doit inclure l'ensemble des acteurs privés et des entreprises jouant un rôle dans le renseignement ainsi que la recherche et développement.

La CIA, par exemple, a contrôlé au travers de la holding Pacific Corporation (originellement Airdale Corporation) comprenant environ 10 000 personnes, plusieurs compagnies aérienne dont la plus célèbre est la Air America qui possédait dans les années 1960 la plus grande flotte aérienne privée en nombre d'avions et a employé jusqu'à 6 000 salariés qui furent utilisés dans de multiples missions en Asie du Sud-Est avant et pendant la guerre du Viet-Nam ; après la fermeture de celle-ci, elle continue d'avoir de multiples sociétés écran et utilisent de nombreux prestataires de services pour ses activités telles Vision Airlines[13].

Autre exemple, la NSA a participé au développement du premier superordinateur imaginé par Seymour Cray en 1977[14] et quand, dans les années 1980, lorsque les entreprises électroniques américaines, choisiront de recourir presque exclusivement aux composants japonais alors plus compétitifs, elle décide de fabriquer elle-même avec l'aide de National Semiconductor, les composants nécessaires à ses propres ordinateurs[15].

En 1999, la CIA crée In-Q-Tel, un fonds d'investissement destiné à soutenir les entreprises créant des technologies innovantes utilisable pour le renseignement[16].

Plusieurs sociétés militaires privée travaille en contrat avec les services de renseignement. Des gardes de Xe protégeant en autre des installations de la CIA en Afghanistan. En juillet 2010, on fait état de 22 employés de la CIA dont 8 membres de sociétés privés tués dans la guerre contre le terrorisme[17].

Budget et effectifs en 1974

Victor Marchetti et John D. Marks, anciens hauts fonctionnaires américains, ont publié en 1974 le livre La CIA et le culte du renseignement indiquant les effectifs et budgets suivant concernant les agences de renseignement des États-Unis[18]. La guerre du Viet-nam n'était pas alors terminé, ce qui explique en partie les effectifs des renseignements militaires :

  • Air Intelligence Agency : 56 000 employés et un budget de 2,7 milliards de dollars (12 milliars de dollars valeur 2011);
  • National Security Agency : 24 000 employés et un budget de 1,2 milliards de dollars (5,36 milliards de dollars valeur 2011;
  • United States Army Intelligence : 35 000 employés et un budget de 700 millions de dollars (3,13 milliards de dollars valeur 2011);
  • CIA : 16 500 employés avec un budget de 750 millions de dollars (3,35 milliards de dollars valeur 2011) ;
  • Office of Naval Intelligence : 15 000 employés et un budget 600 millions de dollars de budget (2,68 milliards de dollars valeur 2011) ;
  • Defense Intelligence Agency : 5 000 employés et 200 millions de dollars de budget (893 millions de dollars valeur 2010). Elle passe des marchés propres et compile les rapports des services de renseignement militaire pour le ministère de la Défense, le gouvernement et d'autres services;
  • International Security Department du Federal Bureau of Investigation : 800 agents et 40 millions de dollars de budget (179 millions de dollars valeur 2010) ;
  • Office of Intelligence and Analysis de la Commission de l'énergie atomique : 300 employés et 20 millions de dollars de budget (90 millions de dollars valeur 2010) ;
  • Office of Intelligence and Analysis du Département du Trésor : 300 agents et 10 millions de dollars de budget (45 millions de dollars valeur 2010).

Affaires d'espionnages aux États-Unis

Avant de devenir une superpuissance, le renseignement n'était pas une préoccupation majeure du gouvernement américain en temps de paix et il n'existait de service de renseignement global. Il a fallu la guerre froide pour que cet aspect des relations internationales soit intégré à une large échelle par celui-ci par, en autre, la National Security Act de 1947.

Les débuts

Le United States Secret Service fondé en 1862 est chargé de protéger le Président des États-Unis et lutte contre la fausse-monnaie ; l'United States Navy avait créé en 1882 l'Office of Naval Intelligence pour suivre l'évolution des marines de guerres ; le FBI avait développé un petit réseau en Amérique Latine dans les années 1930 ; la Black Chamber, première structure permanente de cryptanalyse des États-Unis créée en 1917 par les États-Unis pendant la Première Guerre mondiale fut fermée par exemple en 1929 car le Secrétaire d'État de l'époque, Henry Lewis Stimson, abhorrait l'espionnage.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la création d'un service de renseignement pouvant agir sur le terrain se fait sentir, l'OSS fut créé avec l'aide des services britanniques, relations qui continuèrent après-guerre avec en autre le United Kingdom - USA Security Agreement, souvent appelé traité UKUSA.

Les États-Unis furent espionnés dès l'entre-deux-guerres par sa rivale idéologique, l'URSS puis durant la Seconde Guerre mondiale par les réseaux de l'Allemagne nazie, mais l'Abwehr ne fut guère efficace sur le continent nord-américain.

La Guerre Froide

Au sortir ce conflit, les relations avec le nouveau bloc de l'Est se refroidirent très vite et se transformèrent en guerre froide. Les régimes communistes, essentiellement l'Union Soviétique, lancèrent des missions de renseignement continuels à tous les niveaux, essentiellement du renseignement sur le potentiel militaire, mais également l'espionnage industriel et scientifique, la politique en passant par la désinformation et recrutèrent plusieurs centaines de citoyens américains acceptant d'espionner leur pays, en majorité pour des raisons mercantiles ou idéologiques, ou contraints par un chantage ainsi le journaliste communiste américain Whittacker Chambers révéla en 1948 devant la House Un-American Activities Committee qu'au moins 75 fonctionnaires de l'administration américaine dont Alger Hiss[19], membre de la délégation américaine lors de la conférence de Yalta et Harry Dexter White, bras droit du Secrétaire au Trésor des États-Unis de l'époque ont livré des informations capitales durant la Seconde Guerre mondiale[20].

Voici quelques chiffres sur les 150 affaires d'américains (dont 11 femmes) travaillant avec une puissance étrangère dévoilé entre 1950 et 2001 [21]:

Décennie Travaillant pour le bloc soviétique Travaillant pour un autre pays adversaire Travaillant pour un pays neutre ou allié
Années 1950 15 1 1
Années 1960 21 0 1
Années 1970 22 2 2
Années 1980 54 2 9
Années 1990 7 3 9

Les années 1990 et le début du XXIe Siècle

Dans le domaine du renseignement, les alliances politiques n'empêche pas de d'espionner ses alliés comme le montre les relations entre les États-Unis et la France. Ainsi en 1989, le FBI a démantelé un réseau d'agents de la DGSE française infiltrés dans des compagnies américaines dont IBM, Texas Instruments et Corning Glass[22] tandis que Richard L. Holm? le chef de station de la CIA à Paris et plusieurs de ses collègues furent expulsé de France par le gouvernement français, en compagnie d'autres supposés diplomates américaines, suite à la découverte d'une affaire d'espionnage économique, publiquement révélée en février 1995 par Charles Pasqua[23].

Plusieurs affaires d'espionnage ont troublé les relations américano-israéliennes, dont la plus célèbre est celle de Jonathan Pollard découvert en 1985, a été condamné à une peine d'emprisonnement à vie 4 mars 1997. Les médias ont rapporté qu'il existerait un accord tacite entre Washington et Jérusalem à ne pas mener d'opération d'espionnage contre les intérêts de son allié[24], mais les services israéliens ont régulièrement été remarqués comme actifs sur le territoire américain. Un rapport de la CIA datant de mars 1979 notait déjà qu'Israël avait utilisé des micros, des écoutes téléphoniques et des tentatives de chantage ou de corruption pour espionner sur le territoire américain[25]. En 1986, des officiers de l'armée de l'air israélienne travaillant sur un contrat avec la société US Recon Optical transmirent des informations confidentielles à une firme concurrente israélienne[26]. En janvier 1997, la NSA intercepta une communication d'un officier de renseignement israélien à Washington faisant référence à une source appelée « Mega » qui pourrait être un important officiel américain[27]. Le FBI trouve régulièrement des écoutes installées sur les lignes téléphoniques de missions diplomatiques de pays arabes[28]. Un rapport américain signale qu'Israël est considéré comme particulièrement agressif et n'hésitant pas à approcher les personnes ayant des informations sensibles[29].

Le contre-espionnage américain, malgré la fin de la guerre froide, doit redoubler de vigilance car le nombre d'acteurs souhaitant effectuer du renseignement pour raisons politiques, économiques ou idéologique s'est accrut, et la fuite d'information via des acteurs privé comme WikiLeaks augmente considérablement.

Outre les États, dont la République populaire de Chine qui a fait parler d'elle suite au rapport Cox en 1999 et dans une douzaine d'affaires d'espionnage militaire, technologiques et commerciales en 2007 et dont ses services de renseignement sont très actifs[30], des entreprises privées font de l'espionnage économique auprès de leurs concurrents et des organisations criminelles et/ou terroristes tentent de s'infiltrer ou de recruter aux États-Unis et la guerre contre le terrorisme déclenchée suite à l'impuissance des services de sécurité à prévenir les attentats du 11 septembre 2001 a déclenché une vaste remise remise en cause de ses structures.

Voici quelques affaires du début du XXIe siècle :

  • Noshir Gowadia, un des principaux ingénieurs ayant conçu le Northrop B-2 Spirit, notamment le système de propulsion et le système de défense contre les missiles à auto-directeurs infrarouges est arrêté en 2005. Il est accusé d'avoir livré des informations confidentielles sur celui-ci à plusieurs États (incluant l'Allemagne, la République populaire de Chine, Israël, l'Iran, l'Inde et la Suisse) à partir de 1999 [31].
  • Hassan Abujihaad, un ancien marin de l'United States Navy, a été arrêté en 2007 après avoir donné la localisation et les missions de navires de guerre américains à Al Qaeda[32].
  • Walter Kendall Myers, travaillant pour le département d'État, et son épouse ont espionné depuis 1980 au profit de Cuba avant d'être arrêtés en juin 2009 et condamné à, respectivement, 30 et 7 ans de prison et à la confiscation de 1,7 million de dollars le 16 juillet 2010[33].
  • Stewart Nozette (en), un scientifique travaillant pour le Département de la Défense et la NASA, est accusé en octobre 2009 d'avoir transmis de l'information classifiée à un agent du FBI se faisant passer pour un agent israélien[34], comptant obtenir ainsi deux millions de dollars[35].

Le 27 juin 2010, le FBI annonce le démantèlement d'un réseau russe comprenant au moins onze illégaux[36] dont certains opèrent depuis plus de 10 ans[37]. L'affaire fut réglé rapidement par un échanges de dix agents (dont une Péruvienne) - le onzième s'étant échappé à Chypre - contre trois russes ayant travaillé pour les États-Unis et d'un travaillant pour le Royaume-Uni le 9 juillet 2010[38],[39],[40].

De l'arrivée de l'administration Obama en 2008 jusqu'en 2011, au moins cinq personnes ayant communiqué des informations sensibles à des personnes privées ont fait l'objet de poursuites :

Il faut signaler l'intense activité de lobbying effectué par des acteurs privés et/ou étatiques aux États-Unis qui confie le recueil d’informations politiques et diplomatiques à des cabinets dont certains emploient d'ancien membres de la communauté du renseignement américaine. Ceux-ci sont théoriquement tenus de se déclarer en tant que représentant d’un État étranger auprès du gouvernement fédéral, mais beaucoup ignorent cette obligation sans être inquiété. Taïwan a ainsi privatisé depuis longtemps sa collecte d’informations aux États-Unis tandis que la République Populaire de Chine n’a commencé à employer des lobbyistes privés qu’à partir de 2005. L'État russe reste en 2010 l’un des très rares pays à ne pas recourir à des lobbyistes, pourtant les entreprises publiques russes telles Gazprom les utilisent massivement[46].

Notes et références

  1. (en) Executive Order 12333, National Archives and Records Administration
  2. (fr) Jean-Dominique Merchet, « L'Amérique privatise son renseignement » sur http://secretdefense.blogs.liberation.fr/, Libération, 23 juillet 2009. Consulté le 23 juillet 2010
  3. (fr) The Washington Post, « Dans la nébuleuse des services secrets » sur http://www.courrierinternational.com/, Courrier international, 29 juillet 2010. Consulté le 1er mars 2010
  4. (fr) Une Amérique pas si secrète sur http://zonedinteret.blogspot.com/, Zone d'intérêt, 23 juillet 2010. Consulté le 23 juillet 2010
  5. DNI Releases Budget Figure for 2007 National Intelligence Program
  6. DOD Releases Military Intelligence Program 2010 Topline Budget
  7. (en) DNI Releases Budget Figure for 2007 National Intelligence Program
  8. (en) DNI Releases Budget Figure for 2007 National Intelligence Program
  9. (en)DNI Releases Budget Figure for 2009 National Intelligence Program
  10. http://www.globalsecurity.org/intell/library/budget/index.html FY2010 Intelligence Budget]
  11. (en)[PDF] Media Conference Call with the Director of National Intelligence Mr. Dennis C. Blair, 2009 National Intelligence Strategy sur http://www.dni.gov, Office of the Director of National Intelligence, 15 septembre 2009. Consulté le 17 décembre 2009
  12. (en) Archangel: CIA's Supersonic A-12 Reconnaissance Aircraft, David Robarge, septembre 2007
  13. (fr) Document de travail n° 8 sur les sociétés liées à la CIA, les avions utilisés par la CIA et les pays européens dans lesquels les avions de la CIA ont fait escale, Commission temporaire sur l'utilisation alléguée de pays européens par la CIA pour le transport et la détention illégale de prisonniers
  14. (en) A View from the Quarter-Deck at the National Security Agency, amiral William Studeman
  15. James Bamford, Body of Secrets - Anatomy of the ultra secret National Security Agency, from the cold war through the dawn of a new century, First Anchor Books Edition, 2001, (ISBN 0-385-49907-8)
  16. (en) Historique de In-Q-Tel
  17. (en) National Security Inc., Washington Post, 20 juillet 2010
  18. Victor Marchetti et John D. Marks, La Cia et le culte du renseignement, Robert Laffont, 1er février 1975, 363 p. (ISBN 978-2221030615) 
  19. (en) Douglas O. Linder, « The Alger Hiss Trials », University of Missouri-Kansas City, 2003
  20. (en)FBI file: Underground Soviet Espionage Organization (NKVD) in Agencies of the United States Government, October 21, 1946, p. 78-79 (PDF pp. 86-87)
  21. (en)[PDF] Defense Personnel Security Research Center, « Espionage Against the United States by Americans Citizens 1947-2001 » sur http://www.fas.org/, Juillet 2002. Consulté le 27 novembre 2009
  22. Jean Lesieur, « CIA-DGSE: la drôle de guerre », dans [[1]], 6 mai 1993 [texte intégral (page consultée le 25 juillet 2010)]  ; Guillaume Dasquié, Secrètes affaires : Les services secrets infiltrent les entreprises, Paris, Flammarion, 1999, 323 p. (ISBN 2-08-067608-3) [lire en ligne (page consultée le 25 juillet 2010)], chap. 4  ; (en) Center for Conterintelligence and Security Studies, Intelligence Threat Handbook, Interagency OPSEC Support Staff (IOSS), juin 2004, 102 p. [lire en ligne (page consultée le 25 juillet 2010)], « Economic Espionage: The Outsider Threat - From Foreign Intelligence Services », p. 37 
  23. Tim Weiner, C.I.A. Confirms Blunders During Economic Spying on France, New York Times, 13 mars 1996
  24. (fr) Alain Rodier? États-Unis - Israel : Un apprenti espion piégé par le FBI, 24 novembre 2009
  25. David Wise, « What Did Mossad Know, and When? », New York Times, 7 octobre 1990 [2]
  26. (en) Center for Conterintelligence and Security Studies, Intelligence Threat Handbook, Interagency OPSEC Support Staff (IOSS), juin 2004, 102 p. [lire en ligne (page consultée le 30 avril 2011)], « Economic Espionage: The Outsider Threat - From Foreign Intelligence Services », p. 38-38 
  27. Nora Boustany et Brian Duffy, « A Top U.S. Official May Have Given Sensitive Data to Israel », The Washington Post, 7 mai 1997
  28. (en) Ronald Kessler, The Bureau : The Secret History of the FBI, New York, St. Martin's Press, juillet 2003, 375 p. (ISBN 0312989776 et 978-0312989774), p. 249  (première édition mai 2002)
  29. National Counterintelligence Center, Foreign Collection Against the Department of Energy: Threat to U.S. Weapons and Technology, automne 1998, p. 10-11 [3]
  30. (en) Joby Warrick et Carrie Johnson, « Chinese Spy 'Slept' In U.S. for 2 Decades », dans [The Washington Post], 3 avril 2008 [texte intégral (page consultée le 25 juillet 2010)] 
  31. (en) Dossier sur Noshir Gowadia du Centre for Counterintelligence and Security Studies
  32. (en)Fiche sur Hassan Abujihaad du Centre for Counterintelligence and Security Studies
  33. (fr) USA: un couple condamné pour espionnage pour Cuba, RTBF, 16 juillet 2010
  34. Del Quentin Wilber et Maria Glod, Scientist accused of espionage to remain in jail, judge decides, Washington Post, 21 octobre 2009
  35. Del Quentin Wilber, Scientist offered U.S. secrets for $2 million, prosecutors say, Washington Post, 29 octobre 2009
  36. (en)Operation Ghost Stories Inside the Russian Spy Case sur FBI, 31 octobre 2011. Consulté le 8 novembre 2011
  37. (en)[PDF] Acte d'accusation États-Unis contre Anna Chapman et Mikhail Semenko, 27 juin 2010
  38. (fr) Les États-Unis et la Russie troquent leurs espions, Le Figaro, 9 juillet 2010
  39. (fr) Une affaire d'espionnage qui fait pschitt, Philippe Randrianarimanana, Le Courrier International, 9 juillet 2010
  40. (fr) Une affaire d'espionnage qui fait pschitt, Anne Applebaum, The Washington Post, 8 juillet 2010
  41. (en)(en) Maria Glod, « Former FBI employee sentenced for leaking classified papers », dans [Washington Post], 25 mai 2010 [texte intégral (page consultée le 8 février 2010)] 
  42. AFP, « USA: un agent de la NSA inculpé », Le Figaro, 15 avril 2010. Consulté le 8 février 2010
  43. (en) U.S. analyst charged with leak to news reporter, 27 août 2010. Consulté le 8 février 2010
  44. (en) US will press criminal charges against Manning, alleged Wikileaks source Xeni Jardin, « US will press criminal charges against Manning, alleged Wikileaks source », Boing Boing, 6 juillet 2010
  45. Agence France-Presse, « Fuites à un journaliste américain: un ancien agent de la CIA transféré », France-Amérique, 10 janvier 2011. Consulté le 8 février 2011
  46. (fr) Les lobbyistes font le travail des "illégaux" à Washington, Intelligence Online, 22 juillet 2010

Voir aussi

Lien interne

Bibliographie

  • (en) Dr. Douglas F. Garthoff, Directors of Central Intelligence as Leaders of the US Intelligence Community, 1946-2005, Washington, DC, Center for the Study of Intelligence, CIA, 2005 (ISBN 1-929667-14-0) [lire en ligne] 

Liens externes

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