Jacques Pauthe

Jacques Pauthe
Autoportrait de Jacques Frédéric Antoine Pauthe

Jacques Frédéric Antoine Pauthe est un peintre français né en 1809 à Castres, mort en 1889 à Perpignan. Élève de Léon Cogniet[1], Paul Delaroche et Thomas Couture[2], il fut sans doute en tout premier lieu élève de son père Antoine. Dans un registre de copiste des archives du musée du Louvres on le présente comme peintre présenté par Cicéri (Charles Cicéri) en 1847.

Sommaire

Biographie

D'abord, maître de pension à Capestang et st Chinian (34) [3] (professeur de dessin), puis artiste en peinture murale religieuse, il a réalisé de nombreuses œuvres dans le Tarn[4], l'Hérault[5], le Roussillon et dans d'autres prestigieux édifices (Issoudun, Richelieu, Orléans...)[6]. Il a d'abord copié (toiles de grands maîtres, groupes entiers ou personnages caractéristiques) comme bon nombre d'artistes ; il a ensuite défini sa propre ligne de conduite en s'inspirant principalement des maîtres de l'école française (XVIIe-XVIIIe siècles), de peintres allemands contemporains et de la nouvelle spiritualité de son époque.

Cet artiste est extrêmement intéressant dans le réseau de commandes qu'il s'est constitué dans le midi et au niveau national ; il a d'ailleurs connu de grands noms du clergé français, principalement grâce à Mgr Ramadié . Il acquit, grâce à ces prélats, un nombre impressionnant de contrats. L'importance des relations épistolaires, le développement des moyens de transport et la cohésion de la majorité des membres du clergé permirent à Jacques Pauthe d'entretenir plusieurs foyers de commandes tout au long de sa vie (Castres, Béziers, Perpignan, Orléans...).

Décor de la collégiale saint Rémi de Lautrec (81) en 1852

Il s'agit sans doute du plus prolifique des artistes religieux français du XIXe siècle : près de 50 monuments religieux ont été décorés de sa main dont plus de la moitié subsistent. Mgr de La Tour d'Auvergne , évêque de Bourges, lui fit obtenir vers 1872 la croix de l'ordre de saint Sylvestre par le pape Pie IX pour services rendus à l'Église.

Voûte du chœur de l'église saint Étienne et saint Vincent d'Estagel, petite commune près de Perpignan.
Signature peinte dans le sanctuaire d'Estagel

Un nombre relativement important d'œuvres de Jacques Pauthe a aujourd'hui disparu[7]. Heureusement on assiste depuis plusieurs années à une réhabilitation de cet art religieux du XIXème siècle tant décrié, on voit apparaître des publications ou des restaurations qui permettent de lui redonner place dans l'histoire de l'art français autant au niveau historique et spirituel qu'artistique[8].

La peinture de Pauthe est aussi emblématique par son évolution et sa pérennisation tout au long du siècle ; en effet, on peut parler d'une famille d'artistes, car son père Antoine est attesté comme ancien peintre[9] (il fut surtout professeur de dessin au collège de Revel et instituteur sur Azille dans l'Aude). Il aurait notamment collaboré avec son fils sur certains décors[10]. Il fut sans aucun doute le premier maître de Jacques ; il lui conféra vraisemblablement les convictions et le goût pour se lancer dans la peinture religieuse.

Jacques Pauthe eut deux fils. Ils participèrent eux aussi à la tradition familiale du grand décor. Le fils aîné Henri travailla avec son père pour quelques contrats mais aucun de ses travaux personnels ne nous sont parvenus (il aurait été apparemment actif sur Agde et Béziers). Le dernier, Paul Pauthe fut pour sa part peintre d'histoire, il aida son père dans bon nombre de réalisations, de manière sporadique et limitée vers 1870, mais plus promptement à partir de 1875[11].

Peintures murales de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan

Les peintures murales de Pauthe dans la cathédrale St Jean Baptiste de Perpignan constituent un des plus grands ensembles iconographiques réalisé par un seul artiste (son fils le seconda néanmoins pour deux ou trois chapelles). Les décors ont été restaurés au début des années 2000. Par son originalité et le grand nombre de ses œuvres, Jacques Pauthe est représentatif de l'art religieux provincial du XIXe siècle[12].


Édifices décorés

  • Azille (11) égl. st Julien et ste Basilisse x4, (décors en partie disparus) 1826-1836-1855-1870
  • Coursan (11) égl. Notre Dame, 1886
  • Narbonne (11) basil. st Paul-Serge x3, 1867-1870-1886
  • Bourges (18) égl. des carmélites (chapelle Saint-Joseph), (chapelle murée) 1868
  • Bourges (18) chap. de l'archevêché, (décors disparus dans l'incendie de 1871) 1869
  • Ornans (25) chap. de l'ancien séminaire, (bâtiments détruits, groupe scolaire aujourd'hui) 1874
  • Béziers (34) égl. Saint Jacques,(décors disparus vers 1960) vers 1860
  • Cazouls-les-Béziers (34) égl. st Saturnin, (décors disparus) 1856
  • Pézenas (34) égl. ste Ursule, (église effondrée en partie, décors disparus) 1857
  • Villeneuvette (34) ancienne chap. privée Maistre, (restaurée, une peinture a disparu) 1870-1871[13]
  • Ganges (34) égl. st Pierre, (décors en partie restaurés et détruits) 1864
  • Gignac (34) égl. Saint-Pierre-aux-Liens, (décors brûlés) 1864
  • Lodève (34) cathéd. st Fulcran, 1860
  • Issoudun (36) basil. N-D du Sacré-Cœur, (décors en partie détruits notamment dans la chapelle absidiale de la Vierge) 1867-1869
  • Richelieu (37) égl. N-D de l’Assomption, 1869
  • Gien (45) égl. st Louis, (détruite par un bombardement) 1879
  • Orléans (45) chap. du petit séminaire ste Croix, (ancien couvent des minimes, bombardé) vers 1875
  • Orléans (45) chap. du grand séminaire, (actuel lycée Jeanne d'Arc, décors disparus) vers 1875
  • Orléans (45) égl. st Laurent, vers 1882
  • Banyuls sur mer (66) égl. de 1871, (église détruite en 1968) 1874
  • Perpignan (66) cathéd. st Jean-Baptiste, (décors restaurés) 1866-1874
  • Perpignan (66) chap. du Dévot Christ, (décors disparus vers 1950) 1865-1866
  • Perpignan (66) égl. st Matthieu, (chap. des stes Epines) 1870
  • Perpignan (66) égl. st Jacques, 1876-1877
  • Estagel (66) égl. st Vincent et st Étienne,(x2, sanctuaire et ensuite chapelles latérales mais le décor de ces dernières ont disparu) 1867 et 1868
  • Paris VIe (75) chap. de l’ancien séminaire st Sulpice, (actuel annexe du ministère des finances) 1868
  • Mazamet (81) égl. st Sauveur, (décors disparus vers 1950) 1863
  • Castres (81) chap. de l'hospice Saint-Jacques, 1849-1850
  • Vielmur (81) égl. st Géminien, 1845-1846
  • Castres (81) chap. de l'hospice Saint-Joseph, (chapelle disparue vers 1970) 1853
  • Valence d'Albigeois (81) chap. de l'institut Saint-Étienne, (décors en partie restaurés) 1880-1881
  • Castres (81) chap. des Jésuites, (détruite en 1957, cf. article dans la Revue du Tarn n°206 de l'été 2007) 1844 et 1871
  • Navès (81) égl. st Jean, (décors restaurés) vers 1855
  • Aguts (81) égl. Pierre, (décors disparus vers 1955) vers 1850
  • Vénès (81) égl. st Jean-Baptiste, (peintures du chœur en partie détruites vers 1960) 1875
  • Lautrec (81) collég. st Rémy, (décors restaurés) 1852
  • Puylaurens (81) égl. N-D du lac, (badigeonnée vers 1930) 1881-1882
  • Peyregoux (81) égl. st Pierre, (décors restaurés) 1884-1885
  • St Amans Soult (81) chap. de l'hospice, trois toiles marouflées, vers 1860
  • Choisy-le-Roi (94) égl. Saint-Louis, 1877


Édifices présumés décorés par Pauthe

  • Narbonne (11) cathéd. st Just (chapelle N-D de la Salette)
  • Vias (34) égl. st Jean Baptiste, 1858
  • Florensac (34) égl. st Jean Baptiste,
  • Montpellier (34) ancienne chap. de l'école Normale des institutrices tenue par les sœurs de Nevers (EMSAM) 1857-1858
  • Lodève (34) chap. de l'hôpital, (décors disparus) 1857-1858
  • Orléans (45) égl. des carmélites, (décors disparus) vers 1875
  • Collioure (66) égl. N-D des Anges, vers 1874
  • Montredon Labessonnié (81) égl. st Jean, (décors disparus en 1943) 1847
  • Viviers-les-Montagnes (81) égl. Saint-Martin, (décors en grande partie disparus) vers 1850


Tableaux religieux

  • Narbonne (11) (x1, cathédrale st Just), 1847 (à Paris)
  • Béziers (34) (x1, église ste Madeleine), vers 1855
  • Béziers (34) (x4, cathédrale st Nazaire), 1862-1863
  • St Chinian (34) (x2, église paroissiale), 1840
  • Ferrières (45) (x1, église abbatiale st Pierre, st Paul), 1877-1878
  • Albi (81) (x2, centre Saint-Amarand), vers 1870
  • Aguts (81) (x1, église st Pierre ; perdu, non localisé), vers 1855
  • Lautrec (81) (x2, collégiale Saint-Rémi), 1852
  • Réalmont (81) (x4, église N-D du Taur), 1845
  • Vielmur sur Agoût (81) (x3, église paroissiale), vers 1845.
  • Trois dessins religieux de Pauthe (signés non datés) ont été achetés début 2008 par le musée Goya de Castres,

dont l'un a été publié dans le bulletin de la société des sciences, arts et belles lettres du Tarn de 2007 (p.33).


Décors profanes

  • Café Gau (Castres), 1872
  • Café Bonsirven (Castres), 1868
  • Salle du comice agricole (une des salles de l'hôtel de ville, actuel musée Goya de Castres) 1847-1848
  • Plafond de salle à manger dans une cage d'escalier (projet présenté à l'exposition de Montpellier en 1858), non localisé


Tableaux profanes

  • Portrait de Jacques Gaches (copie), vers 1850, musée Goya de Castres.
  • Portrait de Pierre Borel (copie), vers 1850, collection particulière.
  • Portrait de l'abbé Sabatier (copie), vers 1850[14].
  • Portrait de Mgr de Castries archevêque d'Albi (copie), vers 1850.
  • Portrait d'Anne Veaute (copie), musée Goya de Castres[15].
  • Portrait de Paul Milhau (copie).
  • Portrait de Pierre de Galibern (copie)[16].

Tous ces portraits-copies ci-dessus ont été commandés par Anacharsis Combes et ont été légués à la mort de celui-ci en 1877 au musée de Castres.

  • Portrait de Mgr Caraguel évêque de Perpignan, secrétariat de l'évêché de Perpignan, 1880.
  • Jean le Bon et le dauphin à la bataille de Poitiers[17], vers 1850.
  • La prise de Castres en 1574, vers 1850, non localisé[18].
  • Quatre autres tableaux, Tobie guérissant son père ; le retour d'un fils dans sa famille ; les chrétiens dans les arènes ; les effets de la guerre civile sont mentionnés par Estadieu[19] mais n'ont à ce jour pas été localisés.
  • Dessin de la couverture du recueil de "Chants maçonniques du frère Edouard Bruguière[20] de l'Harmonie Universelle de Castres", 1848-1849.
  • Dessin de la couverture du chant lithographié "Donnez ! Donnez!" d'A. Combes et d'E. Bruguière pour l'incendie des Salvages du 6 décembre 1847, 1847 et réédition vers 1860[21].

Expositions

Jacques Pauthe a participé à plusieurs expositions[22] : à Toulouse en 1850 avec un tableau ayant pour sujet Léonard de Vinci mourant dans les bras de François Ier ; dans la même ville en 1865 avec une grande toile intitulée Massacres de Syrie ; à Montpellier en 1858, avec deux œuvres, "épisodes de la guerre civile" et "plafond de salle à manger" (dans une cage d'escalier)". De celles-ci, il a remporté une médaille d'argent (catégorie histoire) à Toulouse en 1850 et une médaille de bronze (catégorie histoire) à Montpellier en 1858.


Notes et références de l'article

  1. Pauthe est désigné comme tel dans la Gazette des Beaux Arts de 1870 (p.51) ainsi qu'élève de Couture.
  2. BENEZIT (E), Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs ; Notice de Pauthe Jacques Frédéric Antoine (celle de Pauthe sans prénom fait aussi référence à l'artiste)
  3. Voir la série des Almanach de l'Université Royale de France de 1830 à 1840. Il aurait même été séminariste vers 1829 d'après son recensement militaire.
  4. Dictionnaire biographique Les TARNAIS, et l'article de G. L. Marchal, A propos de..Jacques PAUTHE, dans la revue Sud-Tarn Tribune d'avril-mai 1981.
  5. CLAIR (P), Dictionnaire de biographies héraultaises ; étude particulière d'une œuvre de pauthe dans l'Hérault dans l'ouvrage L'église de Villeneuvette, Notre Dame de l'Assomption lieu de mémoire par l'association des Amis de Villeneuvette) ; et cf. aussi sur la cathédrale de Lodève au site http://www.latribunedelart.com/Nouvelles_breves/Breves_2006/02-06/Lodeve_510.htm
  6. CAPEILLE (Abbé), Dictionnaire de biographies roussillonnaises
  7. Inventaire des décors disparus dans le département du Tarn dans l'article Jacques PAUTHE, Itinéraire d'un peintre tarnais ou l'illustration d'un art religieux singulier au XIXe siècle, par Samuel TOUTAIN, dans le Bulletin de la société des sciences, arts et belles lettres du Tarn de 2007, p. 5 à 43.
  8. Un récent projet a mis en valeur l'oeuvre des Pauthe en Languedoc Roussillon à l'occasion des journées du patrimoine 2010. Il s'agissait d'un parcours organisé autour des édifices décorés par Jacques et Paul Pauthe. Il donna lieu à l'édition d'une plaquette : Sur les traces de Jacques et Paul Pauthe dans les Pyrénées Orientales, l'Aude et l'Hérault, travail réalisé par Nadège Bonnet-Ligeon et édité par la DRAC Languedoc Roussillon. http://www.languedoc-roussillon.culture.gouv.fr/fr/0index/01actu/2010_%20DP_JEP_pdf.pdf Résumé du projet et de la publication page 18 du document en lien.
  9. Acte de décès de l'état civil sur Castres en 1846.
  10. Article de la Revue du Tarn n° 206, L'œuvre de Pauthe dans la chapelle des jésuites de Castres, p. 207-234 par Samuel TOUTAIN
  11. TOUTAIN (S), Les Peintures murales de Pauthe à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan, mémoire de master 2 à l'UFR de Perpignan (2005)
  12. Les peintures murales de Jacques Pauthe à Perpignan, entre authenticité religieuse et particularisme pictural, par Samuel TOUTAIN, dans les Actes du colloque de Perpignan, Les Catholiques dans la ville du Moyen Âge à nos jours de mai 2007
  13. Une étude a été entreprise sur les décors de cette chapelle dans Etudes Héraultaises n°39 - 2009, Un ensemble iconographique unique : le cycle pictural de Pauthe à Villeneuvette, p.171 à 183 et illustrations en couleur p.187-188-189 par Samuel TOUTAIN. Un guide de l'église de Villeneuvette a aussi été mis en vente par l'association des Amis de Villeneuvette : L’église de Villeneuvette, Notre Dame de l’Assomption, Lieu de mémoire (48 pages), voir http://www.les-amis-de-villeneuvette.fr/content/view/50/73/
  14. Agendas d'Anacharsis Combes, manuscrits conservés à la médiathèque de Castres
  15. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_3=AUTR&VALUE_3=PAUTHE%20Jacques%20Fr%e9d%e9ric%20Antoine%20&DOM=All&REL_SPECIFIC=1
  16. Cf. article d'Olivier Cèbe de Sud-Tarn Tribune n°42-43 de juin 1981
  17. http://www.etude-gestas-carrere.com/Annonce/archives01/210701/1.htm
  18. Agendas d'Anacharsis Combes, manuscrits conservés à la médiathèque de Castres, cette toile faisait notamment partie d'une exposition consacrée aux ouvrages de Jacques Pauthe à Castres en décembre 1850
  19. Annales du Pays castrais, p.123
  20. Lien sur l'auteur E. Bruguière avec une image de la couverture du chant cité : http://musicmac.ifrance.com/docs/brug.html
  21. Agendas d'Anacharsis Combes, manuscrits conservés à la médiathèque de Castres et Chants populaires du pays castrais d'A. Combes
  22. Dans l'ouvrage de Jean Lepage : Dictionnaire Des Peintres, Sculpteurs, Graveurs, Dessinateurs Et Architectes Du Languedoc-Roussillon (1800-1950), l'auteur évoque d'autres expositions auxquelles Jacques Pauthe aurait participé à Béziers en 1859 et à Poitiers en 1861.

Voir aussi

Articles connexes


Liens et documents externes

Base Palissy, (http://www.culture.gouv.fr).

http://catholique-tarn.cef.fr/spip.php?article479

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_4=AUTR,ATEL&VALUE_4=PAUTHE%20JACQUES%20FREDERIC%20ANTOINE&NUMBER=3&GRP=0&REQ=((PAUTHE%20JACQUES%20FREDERIC%20ANTOINE)%20:AUTR,ATEL%20)&USRNAME=nobody&USRPWD=4$%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_4=AUTR,ATEL&VALUE_4=PAUTHE%20JACQUES%20FREDERIC%20ANTOINE&NUMBER=4&GRP=0&REQ=((PAUTHE%20JACQUES%20FREDERIC%20ANTOINE)%20:AUTR,ATEL%20)&USRNAME=nobody&USRPWD=4$%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous

Relevé du travail en cours sur les artistes PAUTHE à l'institut national d'histoire de l'art (INHA). http://tschaa.inha.fr/INHA_Indexation_Memoires/webSearch-BiblioExport?idThesis=SC20080424-W86-155929-000120

Site sur l'œuvre de Pauthe dans la chapelle privée des Maistre de Villeneuvette : http://www.les-amis-de-villeneuvette.fr/


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