Jay-Jay Okocha

Jay-Jay Okocha
Augustine Okocha
Jay jay okocha.jpg
Situation actuelle
Club actuel retraité
Biographie
Nationalité Drapeau du Nigeria Nigeria
Naissance 14 août 1973 (1973-08-14) (38 ans)
à Enugu, Nigeria Drapeau : Nigeria
Taille 1,75 m
Période pro. 1989 - 2008
Poste Milieu de terrain offensif
Parcours professionnel *
Saisons Club M. (B.)
1989-1991 Drapeau : Nigeria Enugu Rangers
1991-1992 Drapeau de l'Allemagne Borussia Neunkirchen 35 (7)
1992-1996 Drapeau de l'Allemagne Eintracht Francfort 90 (18)
1996-1998 Drapeau de la Turquie Fenerbahçe 63 (30)
1998-2002 Drapeau de la France Paris SG 84 (13)
2002-2006 Drapeau de l'Angleterre Bolton Wanderers 124 (14)
2006-2007 Drapeau : Qatar Qatar SC 41 (6)
2007-2008 Drapeau de l'Angleterre Hull City 18 (0)
Total 455 (86)
Sélections en équipe nationale **
Années Équipe M. (B.)
1993-2006 Drapeau du Nigeria Nigeria 78 (14)
* Compétitions officielles nationales et internationales.
** Matchs officiels.

Augustine Azuka « Jay-Jay » Okocha (né à Enugu le 14 août 1973) est un ancien joueur de football international nigérian, qui jouait au poste de milieu de terrain offensif.

Sommaire

Biographie

Les débuts

Augustine Azuka "Jay-Jay" Okocha est né le 14 août 1973 à Enugu au Nigeria. Il commence la pratique du football avec les équipes de jeunes des Enugu Rangers. Mais à l’adolescence, en dépit de prestations déjà impressionnantes, sa réputation demeure relativement confidentielle hors des frontières du Nigeria. C’est donc presque par hasard qu'il débarque dans un club européen, lorsque parti visiter un ami en Allemagne il prend part à une rencontre amateur et impressionne considérablement les observateurs. Bluffé par ses qualités, le modeste club allemand de troisième division du Borussia Neunkirchen lui propose alors un contrat professionnel. À seulement 18 ans et à des milliers de kilomètres de son pays natal, Okocha s'impose instantanément comme un élément important de l'équipe première en disputant 35 matchs pour sept buts inscrits. Rapidement les clubs de l'élite lui font les yeux doux, séduits par sa tonicité, ses dribbles déroutants et la puissance de ses frappes. C’est finalement l'Eintracht Francfort qui l'attire dans ses filets en 1992.

Eintracht Frankfurt (1992–1996)

Certes Okocha découvre la Bundesliga, mais c'est surtout la Bundesliga qui va découvrir Okocha. Dans une équipe où officie une autre vedette africaine des années 90, l’avant-centre ghanéen Anthony Yeboah, qui deviendra meilleur buteur du championnat en 93 et 94, Jay-Jay devient très vite le chouchou du public et une des principales attractions de la ligue, en dépit d’une relative inconstance, mal qui le poursuivra tout au long de sa carrière. Sa réalisation en août 93 face à Karlsruher SC où il se joue d'Oliver Kahn, puis se recentre et progresse dans la surface au milieu d'une défense qui semble pétrifiée, avant de placer une frappe tendue du gauche imparable qui crucifie Kahn, sera élu plus beau but de la saison par la presse spécialisée. Très populaire auprès du public - Okocha enregistre un disque et un clip, entouré d'enfants, sous le titre "I'm Jay-Jay", qui se vend à 10.000 exemplaires, il soutient Andreas von Schöller, le leader local du SPD - reconnu et admiré dans un championnat européen côté, il va naturellement voir s'ouvrir à lui les portes de la sélection nationale.

Débuts en équipe du Nigéria

Okocha a fait ses débuts officiels avec les Super Eagles en mai 1993 contre la Côte d'Ivoire, match qui s'est soldé par une victoire par deux buts à un ; le Nigeria est donc en route pour la Coupe du monde aux États-Unis, la première de son histoire. Malgré ses nombreux fans, les vedettes sont alors Emmanuel Amunike, Daniel Amokachi ou encore Rashidi Yékini. En 1994, Jay-Jay remporte la Coupe d’Afrique des Nations et la même année, le Nigeria atteint les 8e de finale de la World Cup, seulement sorti par l‘Italie. Okocha n’a pas encore 21 ans.

Problèmes et fin à l'Eintracht Frankfurt

Cependant, au cœur des années 1990, son club de l’Eintracht Francfort rencontre des problèmes de gouvernance et Okocha, qui sera par ailleurs un temps suspendu pour des problèmes de comportement par le manager général Jupp Heynckes - tout comme Yeboah, ne pourra empêcher la relégation du grand club de la Hesse en Bundesliga 2 à la fin de la saison 95-96. Pour Okocha, il est temps de partir, il aura inscrit 17 buts à l’occasion des 90 rencontres de Bundesliga disputées avec l'Eintracht, et deux buts en quatorze matchs de Coupe de l'UEFA (Francfort a notamment joué les Girondins de Bordeaux de Zinédine Zidane durant la célèbre campagne du club français en 1996).

Jeux Olympiques de 1996

Le club stambouliote de Fenerbahçe l’engage contre un chèque de 22 millions de francs au cœur de l‘été 1996. Seulement Okocha s’envole immédiatement pour les USA avec la sélection nationale olympique pour y disputer les J.O. d‘Atlanta. Jay-Jay, qui deux ans plus tôt était demeuré dans l’ombre d‘Amunike (qui vient pour sa part de signer au Barça) pendant le Mondial sur ce même sol américain, tient ici l’occasion rêvée de montrer qu’il peut s’imposer à court terme comme un incontournable en sélection A.

Le Nigeria élimine le Brésil de Bebeto et remporte la compétition aux dépens de l’Argentine d’Hernan Crespo. La génération en or composé d’Okocha, Kanu, Oliseh, West, est née ; elle peut désormais jouter à armes égales avec celle de Yékini, Amokachi et consort, et constituer avec elle l‘une des plus redoutables sélections nationales de la fin des années 90.

Fenerbahçe SK (1996–1998)

Aussi, c’est avec l’or olympique autour du cou qu’il débarque réellement au sein de sa nouvelle formation, dans le toujours bouillant Şükrü Saracoğlu d'Istanbul, dans un championnat alors en pleine progression. Et le tout frais champion des JO d'Atlanta explose littéralement à Fenerbahçe. se révélant instantanément comme un des joueurs les plus spectaculaires qu’ait jamais connus la Süperlig. Il devient une célébrité - il vend les images de son mariage avec Nkeshi, une mannequin nigériane pour 300.000 francs - boubou africain sur le dos, cheveux rouges, sourire en coin, il déboule sur les plateaux de télé et se met tout le pays dans la poche en deux temps trois mouvements. La Turquie l’adore. C’est l‘"Okochamania". Il se fait par ailleurs naturaliser et adopte le nom de Mohamed Yavuz, patronyme qui restera essentiellement connu des seuls supporters turcs. Pour sa première saison à Fenerbahçe, il termine meilleur buteur du club avec 16 réalisations. Durant la saison 1997/1998, il contribue à faire tomber les Red Devils dans leur antre d’Old Trafford, véritable exploit pour un club turc à l‘époque. Beaucoup plus réaliste devant le but qu’il ne l’était en Allemagne, Okocha est aussi plus régulier dans ses performances, extrêmement déterminant au cœur du jeu des Marine et Jaune. C’est au Şükrü Saracoğlu qu'il aura le plus gros ratio buts par rencontres disputées de toute sa carrière, puisqu’il inscrit pas moins de 30 buts en deux saisons et soixante matchs (1 en Ligue des Champions). Son style singulier, hyper-télégénique, et son attitude décontractée, font de lui une immense star dans le Bosphore, cependant dans le reste du monde le meneur de jeu de 25 ans n’est encore qu’un joueur de talent parmi tant d’autre. La Coupe du Monde en France va lui servir de tremplin.

Mondial 1998

Décisif durant la campagne de qualification et désormais numéro 10 incontesté de l’équipe nationale en raison des blessures persistantes d‘Amunike au FC Barcelone, flanqué de la sentinelle Sunday Oliseh au milieu de terrain pour laisser toute latitude à son jeu créatif, Jay-Jay Okocha débarque sur le sol français convaincu que les Super Eagles peuvent sortir sans difficulté de leur poule ; le tirage au sort leur a réservé l’Espagne, le Paraguay et la Bulgarie, les médias présentent en outre le Nigeria 98 comme la première sélection africaine à pouvoir remporter la Coupe du Monde de football. Le Nigeria va illuminer la phase de poule et faire chavirer les foules par sa fraîcheur et sa folie en sortant en tête du groupe D avec deux victoires à la clef. Okocha est la tête d’affiche de l‘effectif, il éclabousse la compétition, embobine les défenseurs les plus prestigieux avec son style inimitable fait d'invraisemblables tours de passe-passe, de puissants coups de reins, de violentes accélérations, de transversales précises et spontanées et de lourdes frappes. À l’occasion du match contre l’Espagne il livre à l’instar de ses coéquipiers une prestation mythique et les Super Eagles crucifient la Roja de Fernando Hierro par trois buts à deux. Malheureusement, émoussé par le niveau des débats et sans doute un peu grisé par leurs exploits, Okocha et ses partenaires retombent cruellement sur terre en se faisant sortir sèchement par les Danois par 4 buts à 1. Comme quatre ans plus tôt l’aventure s’arrête en 8e de finale et la déception - au vu des espoirs qu‘avaient suscité leur 1er tour, est immense. Reste qu’Augustine Okocha est une des figures marquantes d’un Mondial 98 par ailleurs peu spectaculaire. Jay-Jay est désormais reconnu à la hauteur de son talent : il a démontré qu'il était bien l'un des numéro 10 les plus talentueux de la planète, il est dorénavant une star mondiale.

Paris Saint-Germain (1998–2002)

Il devait rentrer en Turquie, et y rester. Finalement il reviendra en France. En effet, Charles Biétry, alors directeur des sports de Canal + et futur président délégué du PSG cache péniblement à l‘issue du Mondial l’admiration qu‘il porte au meneur de jeu rouquin des Super Eagles. Il veut en faire le successeur de Raï et Leonardo. Une fois nommé à la tête du grand club francilien il engage des négociations avec les dirigeants de Fenerbahçe et un accord est trouvé moyennant un peu plus de 100 millions de francs, ce qui en fait alors le transfert le plus cher de la Division 1 française et le joueur africain le plus cher de l‘histoire du foot. Au siège de Fenerbahçe, l'annonce du départ d’Okocha fait l'effet d'une bombe et les locaux du club stambouliote sont assailli par les fans hystériques. Okocha signe un contrat de quatre ans en faveur du Paris Saint Germain, contrat qu’il honorera jusqu’à son terme. Le temps de retrouver ses marques dans l‘Hexagone - deux minutes, à peine, il touche son premier ballon, élimine deux joueurs bordelais et téléguide un missile à plus de 35 mètres dans la lucarne du jeune Ulrich Ramé ; sur le banc de touche le coach Alain Giresse fait les yeux ronds, le Parc Lescure est médusé. Okocha a signé son entrée, le PSG s’incline 3-1 mais la D1 est sous le choc. Ce coup d’éclat sera le premier d'une longue série - malheureusement entrecoupé par quelques prestations nettement plus insipides et par de trop nombreuses blessures ; au PSG, Okocha renforcera sa réputation d‘artiste du ballon, doté d’une technique individuelle impeccable, très au-dessus de la moyenne, d’un sens du dribble unique - un d’entre eux portant d’ailleurs son nom, le « Jay-Jay » (roulette du pied droit, puis feinte de roulette pied gauche enchaînée à une feinte de corps pour éliminer l'adversaire direct complètement désarçonné), de talent inné, mélange unique du touché de balle le plus soyeux et de la force la plus pure - l’exemple le plus naturel demeurant ses fameuses frappes à la fois très puissantes et précises, de soliste, capable de prestations de haute volée comme de sorties beaucoup plus ternes. Ces dernières étant également à mettre au crédit de l'inconstance extrême du club parisien, alors dans une période de difficile transition avec le départ programmé de Canal +. Durant ses 4 années au PSG, Jay-Jay marquera durablement les esprits des observateurs d’une D1 peu coutumière des joueurs de classe. Durant son bail parisien, Okocha évolue aux côtés de Stéphane Dalmat, Peter Luccin, Nicolas Anelka, Mikel Arteta, Gabriel Heinze et Ronaldinho, l’ensemble constituant souvent de superbes équipes sur le papier. Au fil des ans, des entraîneurs successifs et des compositions d‘équipe, Okocha délaisse son rôle de meneur de jeu pour occuper plus souvent un rôle de premier relayeur devant la défense. Il dispute en tout et pour tout 84 matchs de championnat pour 12 buts et 11 matchs de Coupe d'Europe (C1, C2 et C3) pour 2 buts. Considéré comme l'un des meilleurs joueurs du championnat, il n'a cependant remporté aucun titre avec le PSG. Il abandonne son numéro 10 à Ronaldinho et s’envole pour Bolton au terme de son contrat en juin 2002. On peut considérer que la période parisienne d’Augustine « Jay-Jay » Okocha est la plus contrastée da sa carrière, celle où il aura le moins suscité de dévotion de la part des fans, celle surtout où il aura été le moins décisif alors même qu’il aurait dû être précisément au pic de sa carrière.

Bolton Wanderers (2002–2006)

À la suite d’une Coupe du Monde 2002 très nettement moins reluisante que les précédentes pour les Super Eagles en raison d’une relève générationnelle qui ne s‘opère pas après la fin de la génération Amokachi et d‘une poule compliquée, c’est donc au tour de la Premier League de découvrir l’esthète Jay-Jay Okocha, et à l’image d’un autre ancien Parisien, David Ginola, elle saura reconnaître son génie en devenant un terrain de jeu propice à ses arabesques. À Bolton, il évolue avec des connaissances du PSG, Bernard Mendy et Youri Djorkaeff, mais aussi avec Ivan Campo récent transfuge du Real Madrid, dans un club qui a alors comme politique de recrutement l‘acquisition de joueurs expérimentés plus ou moins au crépuscule de leurs carrières. Comme dans ses précédents clubs il est adopté par les supporters rapidement, et en définitive il met tous les observateurs de la ligue d’accord sur son talent : même trentenaire, Jay-Jay est encore un incroyable footballeur. Comme à ses plus belles heures en Turquie et en Allemagne, le Reebok Stadium va bientôt lui vouer un véritable culte ; si son coup de rein est moins déroutant et ses accélérations plus rares, Okocha reste ce joueur capable de déstabiliser une défense d’un coup de patte, de déclencher des frappes soudaines et violentes à des distances improbables, de sortir le dribble qui va faire le tour des télés britanniques pendant une semaine. Malgré ses coéquipiers prestigieux il est incontestablement la star de l’équipe. Il contribue grandement à sauver le petit club de la banlieue de Manchester en inscrivant sept buts vitaux pour sa première saison en Angleterre. L’année suivante il est désigné capitaine et il emmène l’équipe en finale de la League Cup, elle obtient en outre le meilleur classement en Premier League de l’histoire du club (8e). Okocha est donc à la fois capitaine des Super Eagles et capitaine de Bolton. Il est élu meilleur joueur africain par la BBC en 2003 et 2004, et il est à ce jour le seul joueur à avoir remporté ce trophée deux fois, à fortiori deux fois d’affilé. Il est aussi considéré comme le deuxième plus grand joueur de l’histoire de Bolton après Nat Lofthouse (un international anglais des années 50). Au terme de son contrat avec Bolton et attiré comme d’autres par les pétrodollars des clubs du Moyen-Orient, il décide ne pas prolonger (on l’a aussi destitué du capitanat quelques mois plus tôt) et de s’engager avec le Qatar SC pour la saison 2006-2007. Il aura disputé 124 matchs de Premier League pour Bolton et marqué 14 buts, et pour sa dernière saison Jay-Jay aura eu droit à un baroud d‘honneur en Coupe de l‘UEFA avec les "Wanderers".

Qatar SC (2006-2007)

Dans le golfe Persique, il joue 41 matchs et inscrit 6 buts.

Hull City AFC (2007–2008)

En 2007-2008, il retrouve l'Angleterre avec l'équipe de Hull City en Coca Cola Championship (2nde division anglaise). À 34 ans, Okocha participe à la montée du club en Premier League, disputant 18 rencontres. Il termine ainsi une belle carrière, un peu sur la pointe des pieds mais en vrai amoureux du jeu.

Honneurs

Il apparaît sur la liste des 125 plus grands footballeurs vivants que la FIFA fait paraître en 2004 pour ses cent ans.

Augustine "Jay-Jay" Okocha est une légende du football au Nigeria. À Ogwasi Uku, il y a un stade de football qui porte son nom.

Palmarès

En club

En équipe nationale

Distinctions personnelles

Liens externes

Notes et Références



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jay-Jay Okocha de Wikipédia en français (auteurs)

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