Allier (département)

Allier (département)
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Allier
Blason comte fr Clermont (Bourbon).svg Logo 03 allier.jpg
Localisation de l'Allier en France
Administration
Pays France
Région Auvergne
Code département 03
Création 4 mars 1790
Chef-lieu
(Préfecture)
Moulins
Sous-préfecture(s) Montluçon
Vichy
Président du
conseil général
Jean-Paul Dufregne (PCF)
Préfet de département Jean-Luc Marx[1]
Statistiques
Population totale 342 807 hab. (2008)
Densité 47 hab./km2
Superficie 7 340 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 4
Cantons 35
Intercommunalités 21
Communes 320

L'Allier est un département français (situé dans la région d'Auvergne) dont la préfecture est Moulins. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 03.

Sommaire

Dénomination

Le nom du département provient de celui d'une des rivières qui le parcourent, l'Allier.
L'Allier est appelé, en occitan, Alèir et en latin Elaver.

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'Allier.
Blason Blasonnement
D’azur semé de fleurs de lys d’or à la bande de gueules.
Commentaires : le blason de l'Allier, qui est aussi celui de l'ancienne province du Bourbonnais, est aux armes de la troisième maison de Bourbon issue de Robert de Clermont, sixième fils de Saint Louis, qui épousa Béatrice de Bourbon et fut reconnu sire de Bourbon en 1283[2].

L'histoire du département de l'Allier correspond à celle du duché de Bourbon (Bourbonnais), dont il partage la presque totalité du territoire.

Ce département a été l'un des 83 départements créés à la Révolution française, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir de la majeure partie de l'ancienne province du Bourbonnais.

En 1940, le gouvernement du maréchal Pétain s'installa dans la ville de Vichy, qui obtint alors le statut de sous-préfecture.

Géographie

Article détaillé : Géographie de l'Allier.
Château de Billy

Le département de l'Allier est formé de la presque totalité de l'ancien Bourbonnais. Il fait partie de la région Auvergne et est limitrophe des départements du Cher, de la Nièvre, de Saône-et-Loire, de la Loire, du Puy-de-Dôme et de la Creuse.

Villes principales : Moulins (préfecture), Montluçon, Vichy, Gannat, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Yzeure, Bourbon-l'Archambault, Néris-les-Bains, Commentry, Cusset, Saint-Yorre, Lapalisse.

Il comprend aussi trois villes thermales : Bourbon-l'Archambault, Néris-les-Bains, Vichy. Néris-les-Bains est la seule ville du département à compter plus de 10 % de résidences secondaires : 504 pour 1800 résidences en 1999.

Relief

Le bocage bourbonnais couvre la plus grande partie ouest (englobant la forêt de Tronçais) et centrale du département, suivi de la Sologne bourbonnaise pour la partie est nord-est, la Montagne bourbonnaise (proche de Vichy), qui est le toit du Bourbonnais avec le Montoncel (culminant à 1 287 mètres), enfin le sud de la province, la Limagne bourbonnaise, qui s’étend de Varennes à Gannat, et en est le grenier.

Le Bocage bourbonnais
Au nord, et ne dépassant guère les 500 mètres d'altitude, le bocage bourbonnais occupe un bon tiers du département, avec deux déclinaisons, centre et ouest (pour la partie comprise entre le Val de Cher et les limites occidentales du territoire). Le bocage est notamment remarquable pour sa richesse en forêts et bois, dont la célèbre forêt de Tronçais) mais aussi les forêts de Moladier, Bagnolet, Civrais, Soulongis, Grosbois, Dreuille, Lespinasse ou la Suave. Sur presque tout le sud du bocage s’étend la Combraille, parfois baptisée Haut Bourbonnais, sur un territoire qui va au-delà des limites départementales de la Creuse et du Puy-de-Dôme. Cette zone du département culmine à 778 mètres à la Bosse, et les rivières (Sioule, Bouble et Cher) y ont creusé les gorges les plus pittoresques de l’Allier.
La Sologne bourbonnaise
À l'est, reliant le Val d’Allier et les frontières avec la Nièvre et la Saône-et-Loire, la Sologne Bourbonnaise présente un bel équilibre entre prairies, cultures, bois et étangs, ce compromis entre agriculture et espaces semi-sauvages constituant un écrin très favorable à la faune et à la flore.
La Montagne bourbonnaise
Dans son prolongement au sud, la Montagne Bourbonnaise prend naissance dès le Puy Saint-Ambroise (442 mètres), près de Saint-Léon, pour ensuite s’affirmer sur tout le massif de l’Assise et des Bois Noirs, à la limite du Puy-de-Dôme et de la Loire, jalonnée par le Puy de Montoncel (1 287 mètres), point culminant de l’Allier.
La Limagne bourbonnaise
Communément rassemblées sous la dénomination de Val d’Allier, la Limagne et la Forterre s’étendent de part et d’autre de la rivière, entre Vichy et Saint-Pourçain, avec une qualité essentielle, la fertilité. La première citée, entre Sioule et Allier, s'inscrit dans le triangle Gannat/Escurolles/Saint-Pourçain, tandis que la Forterre couvre le canton de Varennes-sur-Allier, avec une pointe jusqu’à Jaligny.

Hydrographie

Cours d'eau: à l'ouest le Cher, en son centre l'Allier et son affluent la Sioule, à l'est la Loire et son affluent la Besbre.

Climat

Article détaillé : Climat de l'Allier.

Pays frontière au milieu des terres, l’Allier constitue réellement une zone franche entre nord et midi. Largement ouvert aux influences atlantiques le département bénéficie d’un climat doux et humide, dominé par les vents d’ouest, ce qui contribue un peu plus à le démarquer de ses cousins auvergnats. L’humeur du temps s’identifie à la diversité des territoires Bourbonnais, comme les régions plates, et de faible altitude de la Sologne Bourbonnaise et des grandes plaines fluviales ; les pays de collines, à l’altitude moyenne de 300 à 600 mètres, de la partie centrale du département ; ou la semi-montagne des cantons du sud, avoisinant la Combraille et le Forez, entre 700 et 1,200 mètres. On relève deux maxima de précipitations en juin et octobre, et un minimum en janvier-février, avec des moyennes de 694 millimètres à Montluçon (altitude 207 mètres) ; 763 mm à Moulins (245 m.) ; 778 mm à Vichy (251 m.) ; 791 mm à Lapalisse (285 m.) ; et près de 1,200 mm à l’Assise (1,050 m.). Comme on l’a remarqué les vents atlantiques sont dominants, qu’ils soient d’ouest, nord-ouest, ou sud-ouest. L’influence du relief, notamment dans les vals de Cher et d’Allier, donne également des flux sud-nord. On notera enfin que l’insolation moyenne, relevée à la station météo de Vichy-Charmeil, sur la période 1971/2000, est de 1.880 heures par an.

Démographie

Carte de l'Allier

Au 1er janvier 1997, la population de l'Allier était estimée à 357 100 habitants ce qui représente une densité moyenne de 50 hab./km². De nombreuses régions ont une densité inférieure à 20 hab./km².
L'Allier est confronté depuis le début des années 1980 à de nombreux handicaps démographiques. Le taux des personnes âgées est important et le taux de fécondité faible de telle sorte que le solde naturel est déficitaire. Parallèlement le solde migratoire est devenu très négatif.

Au 1er janvier 2009, la population légale est de 343 309 habitants[3]. Le taux de fécondité est légèrement inférieur à celui de la moyenne nationale en 2007, il suffirait pourtant au renouvellement de la population d'Allier mais la pénurie d'emplois incite à l'exode rural des jeunes vers les bassins d'emplois plus propices, confirmant un solde migratoire négatif.

L'Allier compte trois villes importantes, Montluçon, Vichy et Moulins par ordre de taille. Le reste du département comprend quelques petites villes et bourgs dispersés, principalement le long des rivières. Les villages peu nombreux sont éloignés les uns des autres, et c'est dans l'ensemble un département faiblement peuplé. Jusque vers la fin du XIXe siècle pourtant, la population augmenta grâce au développement de ses villes (industries à Montluçon et à Moulins, thermalisme à Vichy) qui compensa l'exode rural. Le département dépassa alors les 420 000 habitants. Après les pertes de la Première Guerre mondiale, la population se stabilisa, puis réaugmenta un peu dans les années 1960. Depuis, en raison de la poursuite de l'exode rural et surtout du déclin des industries anciennes, la population a diminué et vieilli régulièrement, passant de 386 533 habitants en 1968 à 343 309 en 2006.

Politique et administration

Article détaillé : Politique de l'Allier.

Jean-Luc Marx, préfet du Lot, a été nommé le 1er juin 2011 préfet de l'Allier, en remplacement de Pierre Monzani, nommé le 25 mai préfet de Seine-et-Marne.

Pierre Monzani était préfet de l'Allier depuis le 14 janvier 2009. Né le 12 mai 1958 à Villerupt (Meurthe-et-Moselle), Pierre Monzani est titulaire d'une agrégation d'histoire et d'un DEA d'histoire et civilisation. Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (Saint-Cloud) et de l’ENA, il avait été depuis août 2006 directeur de l’INHES (Institut National des Hautes Etudes de Sécurité)[4].

Le 25 novembre 2010, à l'occasion de la visite présidentielle de Nicolas Sarkozy au Mayet-de-Montagne, Frédéric Le Marrec est retenu pendant plusieurs heures dans les locaux de la gendarmerie alors qu'il se rendait à une manifestation. Un gendarme lui confie "Le préfet vous en veut.". D'autres sources citent Pierre Monzani lors de la réunion de préparation de la visite : "Si à 9h30 il va pisser, il faut que je le sache" (à propos de Le Marrec). Frédéric Le Marrec a déposé plainte pour arrestation arbitraire, Pierre Monzani pour diffamation. Dans une interview, le préfet s'emporte contre les gauchistes qu'il qualifie de minables[5].

Deux sénateurs

Aux élections sénatoriales de 2008, la gauche a pris un des deux sièges de sénateurs de l'Allier jusque-là détenu par la droite. C'est Mireille Schurch, maire PCF de Lignerolles (Allier), qui a été élue.

Quatre députés : à gauche, 3 PS et 1 PRG

Les élections législatives de 2007 ont envoyé à l'Assemblée trois socialistes (Bernard Lesterlin à Montluçon, Jean Mallot à Saint-Pourçain et Guy Chambefort à Moulins) et un PRG à Vichy (Gérard Charasse).

Un département : à gauche (PCF)

Depuis les élections cantonales de mars 2008, l'Allier a été repris par une majorité de gauche. L'URB (Union Républicaine pour le Bourbonnais, droite) avait dirigé le département entre 2001 et 2008, les dernières années d'une seule voix d'avance. Désormais, la coalition de gauche est aux manettes, avec également un avantage d'une seule voix (9 PC, 7 PS, 2 PRG, 18 sièges au total), face à 17 conseillers généraux de l'URB. L'Allier est ainsi présidé par un communiste, Jean-Paul Dufregne, à l'instar notamment du Val-de-Marne en Île-de-France. Le Conseil général de l'Allier avait déjà été dirigé - après la décentralisation - par un communiste, Jean-Claude Mairal (1998-2001) dont la perte du mandat s'était inscrite dans une dynamique nationale de victoire de la droite.

Trois grandes villes : à droite

Les trois grandes villes de l'Allier sont gérées par des maires de droite, réélus lors des élections municipales de 2008 au premier tour pour Daniel Dugléry à Montluçon, et au second tour pour Pierre-André Périssol à Moulins et Claude Malhuret à Vichy.

Éléments d'histoire de la gauche dans l'Allier

Le département se signale par un vote rouge précoce, qui se maintient jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour les deux grands partis politiques de gauche, le PCF et la SFIO, aujourd'hui devenue le PS, et même jusqu'à nos jours.

La petite ville de Commentry a ainsi la particularité d'avoir été la première ville de France[6] et du monde[7] à élire, en 1882, un maire socialiste : Christophe Thivrier. Une autre figure locale, Pierre Brizon, député en 1910, est typiquement le député des métayers[8].

Plus anciennement, on peut relever que Ledru-Rollin y fait un très bon score en 1848 (14 %), ainsi que les candidats démocrates et socialistes l’année suivante (44 % des voix, contre 35 % en France)[9]. De même, la résistance au coup d’État du 2 décembre 1851 est importante, après une tentative de soutien à l’insurrection de juin 1849[10]. Les Républicains sont majoritaires dès 1876, et emportent les six sièges de députés[11]. Après des scores voisins de 15 % des inscrits de 1893 à 1906, les socialistes montent à 31 % des inscrits (42 % des exprimés) en 1910, score maintenu en 1914[12]

L'Allier est encore aujourd'hui une des terres du communisme rural (encore 14,66 % aux régionales de 2004, soit le 2e meilleur score du parti derrière la Somme), dans une cohabitation parfois difficile avec le parti socialiste.

Pour les causes, on peut relever qu’historiquement, l’Allier est un département où la grande propriété se combine à un important métayage. Celui-ci, qui se répand seulement au XVe siècle[13], n’est pas contrebalancé par la vente des biens nationaux à la Révolution[14]. Au XIXe siècle, les grandes propriétés (100 ha et plus) occupent environ la moitié des terres, et même plus de 70 % dans le nord du département. Dans le sud, la petite propriété domine[14]. Le métayage se maintient comme forme de mise en valeur des terres, puisqu’il concerne encore 40 % des terres en 1892 (7 % en France)[15]. Les conditions défavorables faites aux métayers favorisent la création de syndicats ruraux, entre 1904 et 1911 (troisième département en France, après l’Hérault et les Landes). Malgré le peu de résultats, la mobilisation est importante et favorise l’élection de candidats de gauche[16].

Économie

Article détaillé : Économie de l'Allier.

Les industries les plus représentées sont les industries agro-alimentaires, les industries du bois et de l'ameublement, la chimie, la fonderie et le travail des métaux, le caoutchouc, la construction mécanique et le matériel électrique, l'automobile, l'armement, le textile, le bâtiment sans oublier le thermalisme.

D'après les études de l'INSEE, l'agriculture représenterait de l'ordre de 7 à 8 du produit intérieur brut départemental.

Tourisme

Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires en 2008

En 2008 le département comptait 7,5 % de résidences secondaires. Ce tableau indique les principales communes de l’Allier dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Le département a attiré de nombreux étrangers, anglais, belges, suisses et néerlandais. Ceux-ci ont acquis de nombreuses résidences secondaires en les rénovant, apportant ainsi à l’Allier une diversité culturelle sans égal.

On retrouve ainsi de nombreuses communes devenues « européennes », comme Pouzy-Mésangy qui accueille aujourd’hui des résidents anglais et suisses.

Culture

Article détaillé : Culture dans l'Allier.

Langues régionales

Article détaillé : Bourbonnais (dialecte).

Le département de l'Allier est traversé par la frontière entre langue d'oc et langue d'oïl[18]. Longtemps la population de l'Allier n'a pas parlé le français standard, mais une des langues locales suivantes :

Interférences :

Notes et références

  1. http://www.lamontagne.fr/editions_locales/moulins/le_nouveau_prefet_de_l_allier_s_appelle_jean_luc_marx@CARGNjFdJSsBER8GAB4-.html
  2. Blasons d'Auvergne
  3. http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/france-departements.asp
  4. http://www.hcfdc.org/trophees/docs/cv/monzani.pdf
  5. http://www.france-info.com/france-justice-police-2010-12-10-arrete-alors-qu-il-s-appretait-a-manifester-contre-sarkozy-un-502431-9-11.html#
  6. Agnès Roche « Un terreau favorable », Études rurales 3/2004 (n° 171-172), p. 111
  7. http://www.amis-musees-castres.asso.fr/jaures/routetouristique/commentry.htm
  8. Agnès Roche, op. cit., p. 108-109
  9. Agnès Roche, op. cit., p. 109
  10. Agnès Roche, op. cit., p. 109-110
  11. Agnès Roche, op. cit., p. 111
  12. Agnès Roche, op. cit., p. 111-112
  13. Agnès Roche, op. cit., p. 105
  14. a et b Agnès Roche, op. cit., p. 106
  15. Agnès Roche, op. cit., p. 107
  16. Agnès Roche, op. cit., p. 107-108
  17. Source INSEE
  18. TOURTOULON Charles de, & BRINGUIER Octavien (1876) Étude sur la limite géographique de la langue d’oc et de la langue d’oïl (avec une carte), Paris: Imprimerie Nationale [rééd. 2004, Masseret-Meuzac: Institut d’Estudis Occitans de Lemosin/Lo Chamin de Sent Jaume]
  19. BRUN-TRIGAUD Guylaine (1990) Le Croissant: le concept et le mot. Contribution à l’histoire de la dialectologie française au XIXe siècle [thèse], coll. Série dialectologie, Lyon: Centre d’Études Linguistiques Jacques Goudet
  20. Par ex. Nicolas QUINT, Le parler marchois de Saint-Priest-la-Feuille (Creuse)
  21. BONIN Marcel (1981), Le patois de Langy et de la Forterre (région de Varennes-sur-Allier), Cagnes sur Mer: Cahiers Bourbonnais
  22. ESCOFFIER Simone (1958) La rencontre de la langue d’oïl, de la langue d’oc et du francoprovençal entre Loire et Allier: limites phonétiques et morphologiques [thèse], Mâcon: impr. Protat [éd. identique de la même année: coll. Publications de l’Institut de Linguistique Romane de Lyon-vol. 11, Paris: Les Belles Lettres]

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

46°25′N 03°10′E / 46.417, 3.167


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