Jean-Luc Moudenc

Jean-Luc Moudenc
Jean-Luc Moudenc à Toulouse en mars 2008
Mandats
Maire de Toulouse
6 mai 2004 – 21 mars 2008
Prédécesseur	Philippe Douste-Blazy
Successeur	Pierre Cohen
Biographie
Nom de naissance	Jean-Luc Moudenc
Date de naissance	19 juillet 1960 (1960-07-19) (51 ans)
Lieu de naissance	Toulouse (France)
Nationalité	Française
Parti politique	UMP (jusqu'en 2007)
Diplômé de	Université des Sciences sociales de Toulouse
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Jean-Luc Moudenc, né le 19 juillet 1960 à Toulouse, est un homme politique français. Il fut maire UMP^[1] de Toulouse de 2004 à 2008.

Biographie

Après des études à l’Université des Sciences sociales de Toulouse (où il obtient un DESS en droit du travail et gestion du personnel), il occupe un poste de journaliste en 1984. La même année, il se présente aux côtés de Dominique Baudis aux municipales.

En 1986, Dominique Baudis, alors président de la région Midi-Pyrénées, le charge de la communication de la région. Il est élu conseiller municipal de Toulouse en 1987, il est alors le plus jeune membre de cette instance. En 1989, il rejoint le maire de Lourdes de l'époque, Philippe Douste-Blazy, en tant que directeur de cabinet et de la communication de la mairie. La même année, il est réélu au conseil municipal de Toulouse.

À partir de 1992, il exerce à temps partiel dans une agence privée en tant que conseil en communication. Il est élu la même année comme conseiller régional de Midi-Pyrénées, aux côtés de Marc Censi, qui la préside. Il y reçoit la charge du Canal du Midi et de l’enseignement supérieur, qu'il conserve jusqu'en 1998.

Il va ensuite à Paris en 1993, comme assistant parlementaire de Dominique Baudis, alors député-maire de Toulouse. En 1994, il devient chef de cabinet pour la campagne européenne de ce dernier, la même année, et est élu au conseil général de la Haute-Garonne (Canton de Toulouse-9).

Jean-Luc Moudenc à un meeting de Nicolas Sarkozy en avril 2007

En 1995, il est de nouveau élu conseiller municipal de Toulouse aux côtés de Dominique Baudis. Il est alors nommé maire-adjoint à la circulation, aux transports, au stationnement et aux pistes cyclables, et se voit aussi confier le dossier du métro toulousain. En juin 1996, il est élu pour un an et demi président de la Semvat, le concessionnaire du réseau de transports en commun de l'agglomération. En parallèle, il devient vice-président du SMTC, aux côtés de Dominique Baudis qui en est alors le président mais qui lui donne une délégation générale.

Il est aussi président de la Société du métro de l’agglomération toulousaine (SMAT), de 1998 à 2001. En 2001, il est réélu conseiller municipal de Toulouse, sur la liste de Philippe Douste-Blazy, et devient adjoint du nouveau maire. Il démissionne alors de son poste de conseiller régional pour cause de cumul des mandats. À la mairie, il se voit confier l’urbanisme, les déplacements urbains et la coordination des maires délégués de quartier. Il est aussi président de la SETOMIP pour l’aménagement de l’agglomération. Il cumule avec le poste de vice-président de la communauté d’agglomération du Grand Toulouse, et celui de président de la commission des Transports.

Il rejoint l'UMP lors de sa constitution en 2002.

En 2004, il devient président du SMTC le 26 avril, puis, après la démission de Philippe Douste-Blazy (nommé ministre de la Santé sous le troisième gouvernement Raffarin, ministre des affaires étrangères sous le gouvernement De Villepin) il est élu maire de Toulouse le 6 mai par le conseil municipal.

Il rendit sa carte de l'UMP début 2007, tout en étant officiellement investi par ce parti aux élections législatives et aux élections municipales suivantes^[2].

Aux élections législatives des 10 et 17 juin 2007, il est battu par la candidate socialiste Catherine Lemorton, qui l'emporte au second tour avec environ 54 % des suffrages exprimés.

Arrivé en tête au premier tour (42,60 %) il est battu à Toulouse au second tour des élections municipales de 2008 par le socialiste Pierre Cohen (49,58 % contre 50,42 %^[3]). Devenu chef de file de l'opposition municipale, le 11 juin 2008, le Conseil des ministres le nomme Contrôleur général économique et financier de première classe, rattaché au Ministre de l'Économie et des Finances et au Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique.

Vie privée

Marié, Jean-Luc Moudenc est le père de deux filles. Il est également Président de la Communauté des Villes d'Ariane (CVA).

Annexes

Notes et références

1. ↑ Il a cependant quitté l'UMP au début de l'année 2007.
2. ↑ (fr) Quand Douste-Blazy « gifle » Moudenc, L'Express, 22 février 2008
3. ↑ (fr) Résultats des élections municipales de 2008 à Toulouse sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur

Lien externe

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• « Jean-Luc Moudenc », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)

• (fr) Blog de Jean-Luc Moudenc
• (fr) Réflexions sur l'œuvre de Jean-Luc Moudenc : [1]