Jean-Léon Gérôme

Jean-Léon Gérôme
Jean-Léon Gérôme
Jean-Léon Gérôme
Jean-Léon Gérôme

Naissance 11 mai 1824
Vesoul
Décès 10 janvier 1904 (à 79 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de France France
Activité(s) Peintre
Maître Paul Delaroche, Charles Gleyre
Élèves (voir en bas)
Mouvement artistique Orientalisme
néogrecs (en)
Le combat de coqs (1847), Musée d'Orsay, Paris
Suites d'un bal masqué (1857), Musée Condé, Chantilly
Pollice Verso (1872), Phoenix Art Museum
Dernières prières des martyrs chrétiens (1883), The Walters Art Museum, Baltimore, Maryland, USA
Cave canem, prisonnier de guerre à Rome (1881), Musée garret, Vesoul
Phryné devant l'aréopage (1861), Hamburg Kunsthalle
Marchand de peaux, Le Caire (1869), Collection privée
L'éminence grise (1873), Museum of Fine Arts, Boston
Bonaparte devant le Sphinx (1867-68), Hearst Castle, San Simeon, Californie
Golgotha Consummatum est, (1867), Musée d'Orsay, Paris
Pygmalion et Galatée (1890), Metropolitan Museum, New York

Jean-Léon Gérôme, né à Vesoul en Haute-Saône le 11 mai 1824 et mort à Paris le 10 janvier 1904, est un peintre et sculpteur français membre de l'Académie des beaux-arts (fauteuil 3).

Emblématique de la peinture académique du Second Empire, il compose des scènes orientalistes, mythologiques, historiques ou religieuses. Il a réintroduit la polychromie dans la sculpture.

Sommaire

La vie et l'œuvre

Jean-Léon Gérôme se rend à Paris en 1841. Il devient l'élève de Paul Delaroche qu'il accompagne en Italie en 1844-1845. À son retour, il se fait connaître au Salon de 1847 par son Combat de coqs, toile qui déjà illustre son souci du détail authentique et pour laquelle il reçut la médaille d'or. Il devient alors chef de file d'une nouvelle école, les néogrecs (en), qui comptait également parmi ses membres les peintres Jean-Louis Hamon et Henri-Pierre Picou[1]. Puis il change de genre et expose La Vierge, L'Enfant Jésus et Saint Jean, et, comme pendant Anacréon, Bacchus et l'Amour. Gérôme obtient en 1848 une deuxième médaille.

Cette même année, il peint La République, prêtée par la Ville de Paris aux Lilas, où elle est exposée depuis 1922 à la mairie[2]. Il réalise ensuite : Bacchus et l'Amour ivres, Intérieur grec et Souvenir d'Italie (1851), Vue de Paestum (1852), Idylle (1853).

Gérôme fait des excursions en Turquie, sur les bords du Danube en 1854 et en Égypte en 1857, tout en remplissant ses carnets de nombreux dessins. En 1855, il envoie à l'Exposition universelle Pifferaro, Gardeur de troupeaux, Concert russe et une grande toile représentant Le Siècle d'Auguste et la naissance de Jésus-Christ, acquise par le ministère d'État. Sa réputation augmente considérablement au Salon de 1857, où il expose sept tableaux d'un genre plus populaire, entre autres La Sortie du bal masqué et Le Duel de Pierrot.

En 1859, il envoie au salon une Mort de César et deux petites compositions, pleines de détails érudits, l'une retraçant un détail de gladiateurs et intitulée Ave Caesar, l'autre représentant Le Roi Candaule. En 1861, il fait paraître : Phryné devant l'aréopage, Socrate venant chercher Alcibiade chez Aspasie, Les Deux Augures.

Au même salon, il envoie une scène orientale très finement observée et rendue, Le Hache-paille égyptien, et une merveille d'exécution minutieuse, Rembrandt faisant mordre une planche à l'eau-forte. Ses meilleures œuvres lui ont été inspirées par le courant orientaliste, sur la base de sujets égyptiens ou ottomans : Le Prisonnier et le Boucher turc (1861), La Prière, La Porte de la mosquée El-Hasanein au Caire (1866), Le Charmeur de serpent (1880), Le Marché d'esclaves, Le Marché ambulant au Caire et Promenade du harem [3].

Il peint souvent des scènes historiques telles que Louis XIV et Molière (1863), La Réception des ambassadeurs du Siam à Fontainebleau (1865), La Mort du Maréchal Ney (1868), L'Éminence grise (1873), Réception du Grand Condé à Versailles (1878), scènes qui privilégient la théâtralisation de l'anecdote et le goût du détail par rapport aux tableaux d'histoire traditionnels [1]. Dès 1862, ses toiles connaissent une large diffusion, notamment due au fait qu'il épouse en 1853 Marie Goupil, la fille d'Adolphe Goupil, un éditeur d'art renommé [1].

Gérôme arrive tardivement à la sculpture. Il débute sa carrière officielle de sculpteur à l'Exposition universelle de 1878 avec Les Gladiateurs, inspirés de groupe central de son tableau Pollice verso (1872), premier exemple des allers-retours permanents entre son œuvre peint et sculpté [1]. Son Rétiaire et son Sagittaire sont deux figurines excellentes. Ses groupes Anacréon, Bacchus et l'Amour, et ses statues d’Omphale (1887) et de Bellone (1892) (cette sculpture polychrome en ivoire, métal et pierres précieuses, est exposée à l'Académie Royale de Londres et attira beaucoup l'attention), Tanagra, sont autant d'œuvres remarquables. La polychromie en est une caractéristique remarquable. Gérome parvient à ses fins soit en variant les matériaux comme dans son Bellone, soit en peignant directement la pierre à l'aide d'une cire teintée (Sarah Bernhardt, 1894-1901). Il entreprend aussi une série de sculptures de conquérants, travaillées dans l'or, l'argent et les gemmes : Bonaparte entrant au Caire (1897), Tamerlan (1898) et Frédéric le Grand (1899). C'est également à Gérôme que l'on doit la statue du duc d'Aumale qui se trouve devant les grandes écuries à Chantilly (1899).

Gérôme s'est souvent représenté dans ses propres tableaux en train de sculpter (Le travail du marbre, 1895, Autoportrait peignant la joueuse de boule, 1901-1902). Il existe également un certain nombre de photographies où il se met en scène devant ses propres œuvres[4]

En 1864, il devient professeur de peinture à l'École des beaux-arts nouvellement créé. Il y enseigne avec Alexandre Cabanel et Isidore Pils. La base de son enseignement repose sur le dessin[5].

Gérôme connaît un large succès de son vivant, si bien qu'il a son buste dans la cour de l'Institut de France. Son mariage avec Marie Goupil, fille d'un des grands marchands de tableaux de l'époque, Adolphe Goupil, contribue à son succès commercial, en particulier aux États-Unis, où son beau-père répand les reproductions photographiques de son œuvre. Pourtant, à la fin de sa vie, sa farouche hostilité envers les impressionnistes, qu'il considérait comme « le déshonneur de l'art français[6] », contribue au déclin de sa popularité, notamment en France où le courant impressionniste a peut-être le plus marqué l'évolution de l'art, à une époque où Paris était le centre de l'art occidental. En France, en tant qu'artiste représentatif de l'école qui précédait l'impressionnisme, il devient le symbole de l'académisme. Cependant grâce aux collectionneurs américains qui l'achetèrent de son vivant, de nombreux musées conservent ses œuvres aux États-Unis. Son influence a été déterminante dans l'esthétique des peplums du cinéma italien et hollywoodien[7].

Un universitaire américain, Gerald Ackermann, a contribué à le rendre à nouveau célèbre en établissant le catalogue de ses œuvres et en organisant la première exposition qui lui était consacrée, en 1981, à Vesoul, ville natale de Gérôme[8]. En 2000, Hélène Lafont-Couturier a organisé une exposition ayant pour thème Jean-Léon Gérôme et son marchand de tableaux, Adolphe Goupil, à Bordeaux, New York et Pittsburgh. Une importante rétrospective lui a été consacrée au musée d'Orsay en 2010[9].

Œuvres

En France

Ile-de-France

  • Le Combat des coqs, 1846, huile sur toile, 143 x 204 cm, Musée d'Orsay, Paris.
  • Corinthe, 1903, sculpture, 47,5 x 33 x 30 cm, Musée d'Orsay, Paris[9].
  • Intérieur grec, 1848, huile sur toile, 155 x 210 cm, Musée d'Orsay, Paris.
  • Golgotha Consummatum est, 1867, huile sur toile, 63.5 x 98 cm, Musée d'Orsay, Paris.
  • La Nuit, vers 1850, huile sur toile, 76,5 x 46 cm, Musée d'Orsay, Paris.
  • Henri II, roi de France, vers 1846, huile sur toile, 220,1 x 143 cm, Musée d'Orsay, Paris.
  • Portrait de la baronne Nathaniel de Rotschild, 1866, huile sur toile, 49,6 x 35,8 cm, Musée d'Orsay, Paris[9].
  • Deux paysannes italiennes et un enfant dit aussi Souvenir d'Italie, 1849, huile sur toile, 88,3 x 67,9 cm, Musée d'Orsay, Paris[9].
  • Frise destinée à être reproduite sur un vase commémoratif de l'exposition universelle de Londres en 1851, dit aussi Les Quatre parties du monde présentant leurs productions à la première exposition internationale de Londres en 1851, 1852, huile sur toile, 55 x 310 cm, Musée d'Orsay, Paris[9].
  • Réception du grand Condé à Versailles par Louis XIV, Versailles, 1674, 1878, huile sur toile, 96.5 x 139,7 cm, Musée d'Orsay, Paris[9],[10].
  • Sarah Bernhardt, vers 1895, sculpture (marbre, polychrome), 69 x 41 x 29 cm, Musée d'Orsay, Paris[9].
  • Tanagra (tenant dans sa main gauche la danseuse au cerceau), 1890, sculpture (marbre et polychromie), 154,7 x 56 x 57,3 cm, Musée d'Orsay, Paris.
  • Rachel, "la tragédie", 1859, huile sur toile, 218 x 137 cm, Collections de la Comédie-Française, Paris[9].
  • Portrait de Charles Garnier, 1877, huile sur panneau, 25 x 22 cm, Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque-musée de l'Opéra, Paris[9].
  • Suites d'un bal masqué, 1857, huile sur toile, 50 x 72 cm, Musée Condé, Chantilly (une autre version identique est présente au musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg).
  • Réception des ambassadeurs siamois par Napoléon III à Fontainebleau le 27 juin 1861, 1864, huile sur toile, 128 x 260 cm, château de Versailles.
  • Le Baron Alphonse Delort de Gléon, 1894, huile sur toile, 39 x 31 cm, Musée du Louvre, Paris[11]
  • Dante méditant dans le jardin des Cascine à Florence, aquarelle, crayon et rehaut de gouache, 51 x 31 cm, Département des arts graphiques, Musée du Louvre, Paris.
  • Deux Têtes de cantatrices et une Tête de chanteur, dessin (mine de plomb), 23 x 18 cm, Département des arts graphiques, Musée du Louvre, Paris.
  • Ephèbe agenouillé, dessin, 13,4 x 13,4 cm, Département des arts graphiques, Musée du Louvre, Paris.
  • Portrait de la tragédienne Rachel en buste, costume antique, 1859, dessin (pierre noire sur papier), 60 x 47,2 cm, Département des arts graphiques, Musée du Louvre, Paris.
  • Tête de garçon, de profil à droite, 1881, dessin (mine de plomb), 23 x 18 cm, Département des arts graphiques, Musée du Louvre, Paris.
  • Tête de profil à droite, 1881, dessin (mine de plomb), 23 x 18 cm, Département des arts graphiques, Musée du Louvre, Paris.
  • La République, 1848, huile sur toile, 292 x 193 cm, Mairie des Lilas, Les Lilas, Seine-Saint-Denis[9].

Musée Garret de Vesoul

  • La Danse, marbre, h. 87 cm, (inspirée de Loïe Fuller (1862-1928), fameuse danseuse et chorégraphe américaine), Musée Garret, Vesoul.
  • Femmes au bain, huile sur toile, 66 x 55 cm, Musée Garret, Vesoul.
  • Les Mouettes, vers 1902, huile sur toile, 60 x 92 cm, Musée Garret, Vesoul.
  • Paysages d’Orient, 1868, huile sur toile, 24 x 32 cm, Musée Garret, Vesoul.
  • Prisonnier de guerre à Rome, dit aussi Cave Canem, 1880, huile sur toile, 108 x 91 cm, Musée Garret, Vesoul[9].
  • Saint Vincent de Paul, 1847, huile sur toile, 175 x 135 cm, Musée Garret, Vesoul[9].
  • Anachréon, Bacchus et l'Amour, 1881, bronze, 75 x 28,5 x 18,9 cm, Musée Garret, Vesoul[9].
  • Nominor Leo, Musée Garret, Vesoul.

Musée des beaux arts de Nantes

Autres lieux en France

  • Jules César en buste, huile sur toile, 38,5 x 32,6 cm, musée national du chateau de Compiègne, Compiègne.
  • Jules César entouré de ses généraux, huile sur toile, 38,5 x 32,5 cm, musée national du chateau de Compiègne, Compiègne.
  • La Joueuse de boules ou la Danseuse aux trois masques, vers 1902, huile sur toile, 63 x 36,5 cm, musée des beaux-arts, Caen.
  • Tête de paysan de la campagne romaine, vers 1843, huile sur toile, 46 x 36 cm, musée national Magnin, Dijon
  • Femme nue allongée, dessin (graphite sur papier velin), 12,7 x 19,2 cm, musée de l'Ancien Evêché, Évreux.
  • Pierre et Jean Gérôme, père et fils de l'artiste, sur le seuil de sa maison de campagne, vers 1866, huile sur bois, 26,8 x 21 cm, musée des beaux-arts, Rouen[9].
  • Anachréon, Bacchus et l'Amour, 1848, huile sur toile, 136 x 211 cm, Musée des Augustins de Toulouse.
  • Portrait de femme, huile sur toile, 114 x 86 cm, Musée Ingres, Montauban.
  • Bacchus et l'Amour ivres, vers 1850, huile sur toile, 149 x 113 cm, Musée des beaux-arts de Bordeaux[9].
  • La Vérité est au fond du puits,1895, huile sur toile, 100 x 72 cm, musée des beaux-arts, Lyon.
  • Les Palmiers, dessin (crayon noir sur papier blanc), 22 x 33 cm, Musée des beaux-arts, Marseille.
  • La Vérité sortant du puits, armée d'un martinet pour châtier l'humanité, 1896, huile sur toile, 91 x 72 cm, Musée Anne de Beaujeu, Moulins[9].
  • L'Idylle, l'innocence, dit aussi Daphnis et Chloë, 1852, huile sur toile, 252 x 156, Musée Massey, Tarbes[9].
  • Le Siècle d'Auguste : naissance de N.S. Jésus-Christ, 1855, huile sur toile, 620 x 1015 cm, Musée de Picardie, Amiens, (dépôt du Musée d'Orsay, Paris)[9].
  • Femme nue allongée, graphite sur vélin collé sur carton, signé en bas à droite : J.L.G., 12,7 x 19,2 cm. Musée d'Évreux.

Aux Etats-Unis

Walters Art Museum à Baltimore

  • Sortie du bal masqué,dit aussi Un Duel après le bal, 1857-1858, huile sur toile,39,1 x 56,3 cm, The Walters Art Museum, Baltimore, Maryland[9].
  • Le Duel à la tulipe dit aussi Folie tulipière, 1882, huile sur toile, 65,4 x 100 cm, The Walters Art Museum, Baltimore, Maryland[9].
  • Diogène, 1860, huile sur toile, 74,5 x 101 cm, The Walters Art Museum, Baltimore, Maryland[9].
  • Mort de César, vers 1859-1867, huile sur toile, 85,5 x 145,5 cm, The Walters Art Museum, Baltimore, Maryland[9].
  • Vente d'esclaves à Rome, 1866, huile sur toile, 64 x 57 cm, The Walters Art Museum, Baltimore, Maryland.
  • Dernières prières des martyrs chrétiens, 1883, huile sur toile, 87,9 x 150,1 cm, The Walters Art Museum, Baltimore, Maryland[9].
  • Bachi-bouzouk chantant, 1868, huile sur toile, 46,3 x 66 cm, The Walters Art Museum, Baltimore, Maryland[9].

Museum of Fine Arts à Boston

Collection Terence Garnett à San Mateo

  • Récréation au camp (souvenir de Moldavie, 1854), 1855, huile sur toile, Collection Terence Garnett, San Mateo, Californie[9].
  • Bischarin, buste de guerrier, 1872, huile sur toile, 29,5 x 21,3 cm, Collection Terence Garnett, San Mateo, Californie[9].
  • Markas Botzaris, 1874, huile sur toile, 70,2 x 54,6 cm, Collection Terence Garnett, San Mateo, Californie[9].
  • Enfant avec un masque, 1861, huile sur toile, diam. 50 cm, Collection Terence Garnett, San Mateo, Californie[9].
  • Socrate venant chercher Alcibiade chez Aspasie, 1861, Collection Terence Garnett, San Mateo, Californie.

New York (ville)

Museum of Art à Cleveland

  • Tête de femme italienne, 1843-1844, huile sur toile, 44,5 x 36 cm, The Cleveland Museum of Art, Cleveland, Ohio[9].
  • Le lion aux aguets, vers 1865, huile sur toile, The Cleveland Museum of Art, Cleveland, Ohio.
  • Le lion aux aguets, vers 1890, huile sur panneau, 72,3 x 100,5 cm, The Cleveland Museum of Art, Cleveland, Ohio[9].

Art Museum de Phoenix

  • Pollice Verso,1872, huile sur toile, 97,5 x 146,7 cm, Phoenix Art Museum, Phoenix, Arizona.
  • Mirmillon, vers 1859-1873, bronze, 38,9 x 13,3 x 12,7 cm, Phoenix Art Museum, Phoenix, Arizona[9].
  • Retiaire, 1859, bronze, 39,9 x 15,2 x 14,6 cm, Phoenix Art Museum, Phoenix, Arizona[9].

Autres lieux aux Etats-Unis

  • Le marché aux chevaux dit aussi Marchands de cheveaux au Caire (le cheval à la montre), vers 1876, huile sur panneau, 57 x 45 cm, Hagggin Museum, Stockton, Californie[9].
  • Le porte-drapeau dit aussi L'étendard du prophète, 1876-1878, huile sur toile, 61,6 x 50,1 cm, Hagggin Museum, Stockton, Californie[9].
  • Boucher turc à Jérusalem, 1862, huile sur panneau, 33 x 27,4 cm, collection privée (Frankel Family trust), Santa Ana, Californie[9].
  • La fin de la séance, 1886, huile sur toile, 45 x 40,6 cm, collection privée (Frankel Family trust), Santa Ana, Californie[9].
  • Promenade du harem, 1869, huile sur toile, 121,4 x 177,8 cm, Chrysler Museum of Art, Norfolk, Virginie[12].
  • Le bain, 1880-1885, huile sur toile, 73,6 x 59,6 cm, Fine Arts Museums of San Francisco[13].
  • Charmeur de serpent, 1880, huile sur toile, 84 x 122 cm, The Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown, Massachusetts[13].
  • Marché d'esclaves, 1866, huile sur toile, 84,6 x 63,3 cm, The Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown, Massachusetts[9].
  • Louis XIV et Molière, 1862, huile sur panneau, 45,7 x 78,7 cm, Malden public library, Malden, Massachusetts[9].
  • Le Siècle d'Auguste : naissance de N.S. Jésus Christ, vers 1853-1854, huile sur toile, 37 x 53 cm, J. Paul Getty Museum, Los Angeles, Californie[9].
  • Pifferari, 1857, huile sur panneau, 25,4 x 18,9 cm, Iris and B. Gerald Cantor Center for Visual Arts, Université Stanford, Palo Alto, Californie[9].
  • Bonaparte devant le Sphinx,dit aussi Oedipe, (1863-1886), huile sur toile, 60,1 x x 101 cm, Hearst Castle, San Simeon, Californie[9].
  • Femme du Caire à sa porte, (date à préciser), huile sur toile, 81 x 71 cm, Syracuse University Art Collection, Syracuse, New York[12].
  • Intérieur de mosquée, 1870, huile sur toile, 57 x 89 cm, Memorial Art Gallery of the University of Rochester, New York[8].
  • La danse du sabre dans un café, 1875, huile sur toile, 58,5 x 80 cm, Herbert F. Johnson Museum, Cornell University, Ithaca, New York[12].

Dans d'autres lieux

  • Phryné devant l'aréopage (1861), huile sur toile, 80,5 x 128 cm, Hamburg Kunsthalle, Hambourg, Allemagne.
  • La prière (au Caire), 1865, huile sur panneau, 49,9 x 81,2 cm, Hamburg Kunsthalle, Hambourg, Allemagne.
  • Le roi Candaule, 1859, 67,3 x 99 cm, Museo de Arte, Ponce, Puerto Rico.
  • Une almée à la pipe, huile sur toile, 53 x 40,5 cm, Mathaf Gallery, Londres[13].
  • Le harem au kiosque, huile sur toile, 76,2 x 115 cm, Mathaf Gallery, Londres[13].
  • Portrait d'Armand Gérôme, 1848, huile sur toile, 50,2 x 43,8 cm, The national Gallery, Londres[9].
  • Portrait de femme, 1850, huile sur toile, 99,4 x 76,3 cm, Musée des beaux-arts du Canada (National Gallery of Canada), Ottawa, Canada[9].
  • Sculpturae vitam insufflat pictura, 1893, huile sur toile, 50,1 x 69,8 cm, Musée des beaux-arts de l'Ontario, Toronto, Canada[9].
  • Le 7 décembre 1815, à neuf heures du matin, l'exécution du maréchal Ney, 1868, huile sur toile, Sheffield Galleries and Museums Trust, Sheffield, Angleterre[9].
  • Bachi-bouzouk dormant dit aussi La dame pyrrhique, 1878, huile sur toile, 81 x 65 cm, Palais national, Ankara, Turquie[9].
  • La porte de la mosquée El-Hasanein au Caire où furent exposées les têtes des beys immolés par Salek-Kachef, 1866, huile sur panneau, 54 x 43,8 cm, Orientalist Museum, Doha, Qatar[9].
  • Femme circassienne voilée, 1876, huile sur toile, 40,7 x 32,6 cm, Orientalist Museum, Doha, Qatar[9].
  • Le Barde noir dit aussi Le Barde africain, 1888, huile sur toile, 61,2 x 50,8 cm, Orientalist Museum, Doha, Qatar[9].

Lieux non précisés

  • La naissance de Vénus ou L’Étoile ou Vénus sortant des eaux, 1890, collection privée.
  • Le Tombeau du Sultan, (date à déterminer), huile sur toile, 65 x 54 cm[14].
  • Quittant la mosquée, (date à déterminer), huile sur toile, 54.5 x 78,7 cm[14].
  • Marchand de peaux, Le Caire, 1869, huile sur toile, 61,5 x 50 cm, collection privée[14].
  • L'Arabe et son coursier, (1872), huile sur toile, 59,7 x 99 cm[14].
  • L'Allumeuse de narguilé, (date à préciser), huile sur toile, 54,6 x 66 cm, collection privée[14].
  • Arabe et ses chiens, (date à préciser), huile sur toile, 55 x 37.5 cm, collection privée[14].
  • Grande piscine de Brousse, 1885, huile sur toile, 70 x 100 cm, collection privée[12], Londres[15].
  • Le Bain de vapeur, (date à déterminer), huile sur toile, 73 x 101 cm, collection privée[12].
  • Femme du Caire, (date à déterminer), huile sur toile, 81,2 x 64,7 cm, collection privée[12].
  • Intérieur grec, 1850, huile sur toile, 64,5 x 89 cm, collection privée (Micheline Connery)[9].
  • Les Deux augures, 1861, huile sur toile, 65,3 x 50,3 cm, collection privée[9].
  • Un Hache-paille égyptien, vers 1859, huile sur panneau, 21 x 36,2 cm, collection privée[9].
  • Le Général Bonaparte et son état-major en Egypte - esquisse, 1867, huile sur toile, 48 x 80 cm, collection Mohammad Ladjevardian[9].
  • Le Lion aux aguets, vers 1890, huile sur toile, 29,2 x 42,3 cm, collection privée[9].
  • Italien jouant du zamponia, 1855, huile sur panneau, 19 x 12 cm, collection privée[9].
  • La Vierge, l'Enfant Jésus et saint Jean, 1848, huile sur toile, 108 x 75 cm, collcetion privée[9].
  • La Rentrée des félins, 1902, huile sur toile, 83,2 x 129,5 cm, collection privée[9].
  • Le Mur de Salomon, dit aussi Le mur des lamentations, 1876, huile sur toile, 92,4 x 73,7 cm, collection privée[9].
  • La Terrasse du sérail, dit aussi le Harem sur la terrasse, 1886, huile sur toile, 82x 122 cm, collection privée[9].
  • Le Derviche tourneur, 1889, huile sur toile, collection privée[9].
  • Les Baigneuses du Harem, 1901, huile sur toile, 99,7 x 80,6 cm, collection privée[9].
  • Socrate venant chercher Alcibiade chez Aspasie - Etude préparatoire, 21 x 33 cm, collection privée.
Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Citations

  • « J'aime mieux trois touches de couleurs sur un morceau de toile que le plus vif des souvenirs. » (Gérôme, notes autobiographiques).
  • « Je crois que je mérite d’être un peu tranquille, j’ai eu quarante-cinq visites et sur quarante-cinq, il y en a eu quarante-deux qui ont parlé du tableau de Gérôme ! » (Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1919, p. 78)

Influence

Élève de Paul Delaroche et de Charles Gleyre, il a eu à son tour de nombreux élèves parmi lesquels : Maxime Faivre, Pascal Dagnan-Bouveret, Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy, Thomas Eakins, Prosper Henri Wirth, Frank Boggs, Frederick Bridgman, Charles Crès, Kenyon Cox, Jules Flour, Paul-Maurice Duthoit, Julian Alden Weir, Dennis Miller Bunker, William DeLeftwich Dodge, Gamba de Preydour, Alexander Harrison, Robert Lee MacCameron, Siddons Mowbray, Émile Nickels, Harper Pennington, Georges Picard, William Picknell, Julius Stewart, Abbott Thayer, Douglas Volk, Wyatt Eaton, Lawton Parker, Fernand Pelez de Cordova, Eugène François Deshayes, François-Maurice Roganeau, Albert Aublet, Albin Meyssat, Vassili Verechtchaguine, Alexandre Bloch, Alexandre Rapin, Henri Rapin, Jean-Richard Goubie,Gaston Simoes de Fonseca, Armand Sigwalt et Léon Bakst.

D'après Louis Barbier, Vincent van Gogh et Henri de Toulouse-Lautrec auraient également été ses élèves.

Il était le beau-père du peintre Aimé Morot.

Voir aussi

Notes et références

  1. a, b, c et d Dépliant de l'exposition Jean-Léon Gérôme (1824-1904), L'histoire en spectacle, musée d'Orsay, du 19 octobre 2010 au 23 janvier 2011.
  2. Le tableau de la mairie des Lilas au musée d'Orsay, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 7 octobre 2010
  3. "L'usage de la photographie , avec l'aide du sculpteur Auguste Bartholdi,lors du premier voyage en Égypte en 1865, puis de son beau-frère Albert Goupil en 1868, vient donner un sens particulier de l'exactitude, derrière lequel il masque subterfuges et anachronismes, en prenant bien des libertés avec les contexte chronologique et géographique" (Dépliant de l'exposition "Jean-Léon Gérôme (1824-1904), L'histoire en spectacle", musée d'Orsay, du 19 octobre 2010 au 23 janvier 2011).
  4. Caillaud L, Les audaces d'une nouvelle carrière, Dossier de l'art, Hors série n°6, 2010, p40-47
  5. Vottero M, L'atelier Gérôme à l'Ecole des Beaux-Arts, Dossier de l'art, Hors série n° 6, 2010, p60-61
  6. Dossier de l'art N°6, p.59
  7. Schlesser T, inspiré par la photographie, inspirateur du cinéma, Dossier de l'art, Hors série n°6, 2010, p62-69
  8. a, b, c et d Dictionnaire culturel de l'orientalisme, Christine Peltre, Editions Hazan, 2008, (ISBN 9782754101929)
  9. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z, aa, ab, ac, ad, ae, af, ag, ah, ai, aj, ak, al, am, an, ao, ap, aq, ar, as, at, au, av, aw, ax, ay, az, ba, bb, bc, bd, be, bf, bg, bh, bi, bj, bk, bl, bm, bn, bo, bp, bq, br, bs, bt, bu, bv, bw, bx, by et bz Jean-Léon Gérôme (1824-1904), l'histoire en spectacle, Laurence des Cars, Dominique de Font-Réaulx, Edouard Papet, Editions Musée d'Orsay et Skira-Flammarion , 2010, (ISBN 9782081241862)
  10. Cette toile faisait partie de la collection de William Vanderbilt, cf Dossier de l'art N°6
  11. Grande Galerie - Le journal du Louvre, sept./oct./nov. 2010, n° 13, page 103.
  12. a, b, c, d, e et f La femme dans la peinture orientaliste, Lynne Thornton, ACR Editions, Poche couleur, 1993,1994, (ISBN 9782867700613)
  13. a, b, c et d Orientalism, Delacroix to Klee, Roger Benjamin (dir.), éd. Art Gallery of New South Wales, (1997), 2001, (ISBN 9780731313440) (une page, en anglais, y est consacrée à chacune des oeuvres référencées)
  14. a, b, c, d, e et f Les orientalistes - peintres voyageurs, Lynne Thornton, ACR Editions, Poche couleur, 1993, 1994, (ISBN 9782867700606)
  15. Dossier de l'art N°6, p. 37, courtesy of Libby Howie
  16. Dossier de l'art N°6, p.7
  • Nouveau Larousse illustré, 1898-1907, publication dans le domaine public.

Bibliographie

  • La Vie et l’œuvre de Jean-Léon Gérôme, Gerald Ackerman, ACR Édition, collection "les orientalistes", 2000,(ISBN 9782867701375).
  • Jean-Léon Gérôme - Monographie révisée- Catalogue raisonné mis à jour, Gerald Ackerman, ACR Editions, (1986), 2000 (ISBN 9782867701376)
  • Jean-Léon Gérôme, 1824-1904 : peintre, sculpteur et graveur, ses œuvres conservées dans les collections françaises publiques et privées, Gilles Cugnier, Gerald Ackerman, catalogue exposition, musée de Vesoul, Vesoul, 1981.
  • Jean-Léon Gérôme (1824-1904), l'histoire en spectacle, Laurence des Cars, Dominique de Font-Réaulx, Edouard Papet, Éditions Musée d'Orsay et Skira-Flammarion , 2010, (ISBN 9782081241862).
  • Les orientalistes - peintres voyageurs, Lynne Thornton, ACR Editions, Poche couleur, 1993, 1994, (ISBN 9782867700606).
  • La femme dans la peinture orientaliste, Lynne Thornton, ACR Éditions, Poche couleur, 1993,1994, (ISBN 9782867700613).
  • Dictionnaire culturel de l'orientalisme, Christine Peltre, Éditions Hazan, 2008, (ISBN 9782754101929).
  • Gérôme, peintre de 1001 histoires, Le Petit Léonard N° 153, Éditions Faton, décembre 2010.(ISSN 1280-9063)
  • Jean-Léon Gérôme, l'histoire en spectacle, Dossier de l'art N°6, éditions Faton, 2010

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jean-Léon Gérôme de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем написать курсовую

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Jean-Léon Gérôme — Jean Léon Gérome Jean Léon Gérôme (11 de mayo de 1824 10 de enero de 1904); pintor y escultor francés academicista cuyas obras son, por lo general, de tema histórico o mitológico . Contenido …   Wikipedia Español

  • Jean Leon Gerome — Jean Léon Gérôme Jean Léon Gérôme (* 11. Mai 1824 in Vesoul, Haute Saône; † 10. Januar 1904 in Paris) war ein französischer Historienmaler und Bildhauer. Sein Werk ist dem akademischen Klassizismus zuzuschreib …   Deutsch Wikipedia

  • Jean-Léon Gérôme — (* 11. Mai 1824 in Vesoul, Haute Saône; † 10. Januar 1904 in Paris), war ein französischer Historienmaler und Bildhauer. Sein Werk ist dem a …   Deutsch Wikipedia

  • Jean-Leon Gerome — Jean Léon Gérôme Jean Léon Gérôme Jean Léon Gérôme Naissance 11 mai 1824 Vesoul Décès 10 ja …   Wikipédia en Français

  • Jean-Léon Gerome — Jean Léon Gérôme Jean Léon Gérôme Jean Léon Gérôme Naissance 11 mai 1824 Vesoul Décès 10 ja …   Wikipédia en Français

  • Jean-Léon Gérome — Jean Léon Gérôme Jean Léon Gérôme Jean Léon Gérôme Naissance 11 mai 1824 Vesoul Décès 10 ja …   Wikipédia en Français

  • Jean-léon gérôme — Jean Léon Gérôme Naissance 11 mai 1824 Vesoul Décès 10 ja …   Wikipédia en Français

  • Jean-Léon Gérôme — Infobox Artist bgcolour = name = Jean Léon Gérôme imagesize = caption = Self portrait, 1866 birthname = birthdate = birth date|1824|5|10|mf=y location = Vesoul (Haute Saône), France deathdate = death date and age|1904|1|10|1824|5|10 deathplace =… …   Wikipedia

  • Jean Leon Gerome Ferris — (1863 ndash;1930) was an American artist who painted The Eve of Discovery , showing a caravel as it may have appeared in the 1400s. He was born in Philadelphia, Pennsylvania. He was the pupil of his father, Stephen James Ferris, portrait painter… …   Wikipedia

  • Jean Leon Gerome Ferris — Jean Leon Gerome Ferris, né le 8 août 1863 à Philadelphie où il est mort le 18 mars 1930, est un peintre américain. Ses prénoms ont été choisis par son père, Stephen James Ferris, peintre lui même et admirateur de l œuvre du peintre français Jean …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”