Jean-Michel di Falco

Jean-Michel di Falco
Jean-Michel di Falco-Leandri
Biographie
Naissance 25 novembre 1941 (1941-11-25) (69 ans)
Marseille (France)
Ordination
sacerdotale
29 juin 1968
Évêque de l'Église catholique
Consécration
épiscopale
10 octobre 1997 par le
card. Jean-Marie Lustiger
Dernier titre ou fonction Évêque de Gap et d'Embrun
Évêque auxiliaire de Paris
Du 4 juillet 1997 au 2 septembre 2003
Évêque de Gap
Depuis le 18 novembre 2003
link= Georges Lagrange Georges Lagrange
 

Blason
« C'est quand je suis faible que je suis fort »
(en) Notice sur catholic-hierarchy.org

Jean-Michel di Falco-Leandri, né le 25 novembre 1941 à Marseille, est un évêque français, évêque de Gap et d'Embrun (Hautes-Alpes) depuis 2003[1].

Sommaire

Biographie

Origine

Jean-Michel di Falco est le fils de Gaston di Falco, technicien de radio-télévision et de Mauricette Léandri[1].

Formation

Après l'obtention d'un C.A.P. de fraiseur au centre d'apprentissage Le Chatelier[1], il suit des études au séminaire des vocations tardives à Rencurel (diocèse de Grenoble), puis au grand séminaire de Marseille et à l'Institut catholique de Paris où il obtient une licence de philosophie[2].

Il débute sa carrière comme publiciste aux films Océanic en 1959[1].

Principaux ministères

Ordonné prêtre le 29 juin 1966[2], pour le diocèse de Marseille, il est ensuite enseignant de 1972 à 1977, puis directeur de l'Institut supérieur de pédagogie de l'Institut catholique de Paris de 1977 à 1982[2].

En parallèle, il est directeur et aumônier des classes élémentaires de l'école Saint-Thomas d'Aquin à Paris de 1968 à 1974, puis des classes élémentaires de l'école Bossuet à Paris de 1974 à 1984[2]. Il a également été aumônier du Cours d'Hulst à Paris et aumônier de l'école des Roches à Verneuil-sur-Avre de 1976 à 1989[1].

Expert auprès de l'Unesco de 1980 à 1985[1], membre de l'équipe du Centre national d'enseignement religieux de 1980 à 1982[1], président de la Commission Enfants et média du Bureau international catholique de l'enfance de 1980 à 1984[1].

Il est ensuite de 1982 à 1987 : directeur de la revue Fiches du cinéma[1], chroniqueur religieux à RTL[1] et délégué général de Chrétiens-Médias[2].

Il est ensuite nommé secrétaire général adjoint et porte-parole de l'Eglise et de la Conférence des évêques de France, fonctions qu'il exerce de 1987 à 1996[2]. En 1996, il est nommé conseiller culturel de l'ambassade de France près le Saint-Siège, à Rome, directeur du Centre d'études Saint-Louis de France à Rome et directeur au séminaire français de Rome[2].

Nommé prélat d'honneur de Sa Sainteté en 1995[1], évêque auxiliaire de Paris le 4 juillet 1997[2], il est consacré le 10 octobre suivant à Notre-Dame de Paris par le cardinal Jean-Marie Lustiger[2]. Il est nommé évêque auxiliaire de Gap et d'Embrun en septembre 2003[2] puis évêque le 18 novembre 2003.

Au sein de la Conférence des évêques de France, il préside le Conseil pour la communication jusqu'en octobre 2010[2]. Il préside en outre la commission des évêques d'Europe pour les médias (CEEM)[2]. Il a été consulteur du Conseil pontifical pour les communications sociales à Rome[3].

Polémiques

En 2001, un homme dépose plainte contre l'évêque pour actes de pédophilie, cependant les faits remontant à trente ans sont prescrits par la loi française. Quelques années plus tard, Renaud Revel, journaliste à L'Express qui avait largement diffusé l'information, reconnait dans son blog un « terrible faux-pas » et affirme que Mgr di Falco Léandri a été « injustement accusé dans [ses] colonnes de pédophilie »[4].

En 2009, il affirme que si l'on a un comportement à risques, on doit recourir au préservatif pour ne pas ajouter le crime ou le comportement suicidaire à un manquement aux recommandations de l'Eglise : "si on a un comportement à risques, on ne doit, ni être criminel, ni être suicidaire, et avoir recours aux outils qui sont à la disposition des personnes, donc au préservatif, pour tenter de limiter les risques ".[5]

Il critique l'attitude de Mgr Sobrinho, archevêque, dans une affaire d'excommunications après inceste au Brésil.

A l’occasion de Pâques, toujours en 2009, il présente dans sa cathédrale la sculpture de Peter Fryer : Le Christ et la chaise électrique [6], ce qui choque les plus fidèles et suscite grand nombre de réactions, Mgr Di Falco cite donc une phrase de Serge Gainsbourg "Si le Christ était mort sur la chaise électrique, tous les petits chrétiens porteraient une petite chaise autour du cou".

Développement du sanctuaire de Notre-Dame du Laus

Au nom de l'Église catholique, Mgr Jean-Michel di Falco a reconnu officiellement le caractère surnaturel des apparitions de Marie à Benoîte Rencurel[7] le 4 mai 2008[8]. Ce sont les premières apparitions reconnues en France par l'Église catholique depuis celles de Lourdes, il y a 146 ans[9]. Par ailleurs, Mgr Jean-Michel di Falco soutient le procès en béatification de Benoîte Rencurel. C'est lui qui en 2003 entame la démarche jamais entreprise de reconnaissance des apparitions, nécessaire au dossier de béatification de Benoîte Rencurel, relancé en 1996. Sous l’égide de Mgr René Combal, six experts (un théologien, un historien, un spécialiste de la Bible, un psychanalyste, un psychologue et un magistrat) ont étudié durant trois ans la véracité biologique, historique et scientifique des faits, à partir des manuscrits et des témoignages d’époque[10].

Les Prêtres

Afin de financer, entre autres, la construction d'une église, il est l'initiateur d'un groupe, « Les Prêtres », composé de trois membres du clergé de son diocèse[11] qui sortent en mars 2010 l'album Spiritus Dei. L'album est vendu à plus de 800 000 exemplaires , il est disque de platine et numéro 2 dans le classement officiel des ventes d'albums en France.

A l'issue des 800 000 disques vendus, Mgr Di Falco a annoncé le financement de travaux à hauteur de 200 000 € à Notre-Dame du Laus, le versement de 100 000 € au père Pedro à Madagascar qui a sorti les enfants des ordures où ils cherchent à manger, et la remise de 50 000 € à l’association d’Yves Duteil qui a créé une école en Inde.

Devise épiscopale

« C'est quand je suis faible que je suis fort ». (2 Co. 12, 10)

Œuvres

Décorations et distinction

Jean-Michel di Falco est chevalier de la Légion d'honneur, et chevalier de l'ordre national du Mérite[1].

Il a reçu le prix Georges Bernanos en 1987[1].

Compléments

Bibliographie

  • Charles de Castries, Père di Falco. L'attaché de presse de Dieu, Editions du Rocher, 1996.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m Who's Who in France, éditions 2008, p. 751
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l évêque : Mgr Jean-Michel di Falco-Léandri sur le site Internet de l'Eglise catholique en France édité par la conférence des évêques de France.. Consulté le 17 décembre 2010
  3. Mgr di Falco au Conseil pontifical pour les communications sociales à Rome sur le site du diocèse de Gap et d'Embrun. Consulté le 17 décembre 2010
  4. Renaud Revel, « Plaidoyer pour Florence Schaal » sur le site du magazine L'Express, 13 août 2008. Consulté le 17 décembre 2010
  5. Société sur le site du quotidien Libération, 23 mars 2009. Consulté le 17 décembre 2010
  6. http://blogs.mediapart.fr/blog/fred-oberson/110409/paques-sanglantes
  7. Décret de reconnaissance, Jean-Michel di Falco, 4 mai 2008, [lire en ligne], consulté le 20 janvier 2008
  8. La foule à Notre-Dame du Laus, lieu de pèlerinage consacré sur le site du quotidien La provence, 5 mai 2008. Consulté le 20 janvier 2009
  9. Les apparitions de la Vierge à Benoîte Rencurel : Reconnaissance officielle sur Zenit, 24 avril 2008. Consulté le 17 décembre 2010
  10. Les apparitions de la Vierge à Benoîte Rencurel : Reconnaissance officielle sur le site du quotidien La Croix, 4 mai 2008. Consulté le 17 décembre 2010
  11. Claire Bommelaer, « Prêtres chanteurs » sur le site du quotidien Le Figaro, 25 mars 2010. Consulté le 17 décembre 2010

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jean-Michel di Falco de Wikipédia en français (auteurs)

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