Jean Gaillot de Mandat

Jean Gaillot de Mandat

Galiot Mandat de Grancey

Antoine Jean Galiot Mandat, dit le Marquis de Mandat, est né le 7 mai 1731 aux environs de Paris, a été baptisé à Saint Sulpice. Il meurt assassiné le 10 août 1792 sur les marches l'Hôtel de Ville de Paris par les insurgés.

Chevalier, seigneur de Berny-en-Santerre et des Pins[1] dans le Vendômois, colonel des Gardes-Françaises, puis commandant-général de la Garde nationale.

Sommaire

Sa famille

Les Mandat portent : D'azur, au lion d'or; au chef d'argent, chargé d'une hure de sanglier de sable, défendue d'argent, accostée de deux roses de gueules.

Ancienne famille noble du Limousin connue depuis 1339[2]

Galiot Mandat, sieur d'Aigre­foin, fut reçu secrétaire du Roi par provisions du dernier octobre 1572 sur la résignation de Louis Guybert et la démission de son père[3].

Sa descendance a formé deux branches, dont l'aînée s'est éteinte en la personne d'Antoine-Galiot Mandat, conseiller au parlement de Metz par lettres du mois de mai 1640, reçu conseiller au parlement de Paris le 14 juillet 1649, mort sans alliance. L'autre branche, dite des barons de Nully (en Champagne), s'est perpétuée jusqu'à nos jours et s'est distinguée depuis plusieurs générations par leur dévouement à la monarchie[4].

Antoine Galiot Mandat est le fils de Galiot V Mandat (1683-1755), Maître des Requêtes ordinaire de l'Hôtel du Roi, reçu au Grand Conseil le 6 mars 1720. Sa mère, Marie Anne Cherouvrier des Grassières, est la belle-sœur du marquis Louis-Urbain-Aubert de Tourny, Intendant de la Généralité de Limoges. Le roi confirme à son père la terre et seigneurie des Pins, dans le nord-est de la Touraine, le 13 juin 1727.

Avant 1789

Le marquis Galiot Mandat de Grancey est un ancien officier de la Maison militaire du roi de France, comme beaucoup de membres de sa famille.

Antoine Galiot Mandat sert dans la 1re compagnie des Mousquetaires de la Garde ordinaire du Roi, depuis le 26 novembre 1753 jusqu'au 2 mars 1755. À cette date il devient Enseigne à drapeau au régiment des Gardes-Françaises, puis il est Enseigne à Pique, le 5 juin 1757, et sous-lieutenant, dans le même régiment, le 23 décembre 1759.

Antoine Galiot Mandat se marie avec Angélique Simone Boucher, fille d'un conseiller au Parlement de Paris, le 21 janvier 1758. Il a deux enfants, dont Alexandre, enseigne au régiment des Gardes-Françaises et une fille mariée à un conseiller au Parlement de Paris. Il partage avec ses frères et sœurs la fortune de leur père le 6 avril 1762.

En 1789, il quitte les Gardes-Françaises, où il est capitaine[5] ou colonel retiré du service, selon La Chenaye-Desbois[6]. Il est aussi chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[7]. Il essaie en vain d'être gentilhomme de la cour, mais doit renoncer à cette place, malgré sa rente annuelle de 180.000 francs[8].

Le marquis Antoine-Jean-Galiot de Mandat est un seigneur aimé de tous aux Pins, dans le nord-est de la Touraine, même des futurs dirigeants révolutionnaires locaux. Il est connu dans l’histoire comme un noble ayant embrassé le parti révolutionnaire[9] et cela correspond à son comportement avec ses paysans et ses voisins.

Antoine Galiot Mandat va succéder au commandant général de la Garde Nationale de Paris, La Fayette, en 1792, un général et homme politique pour lequel il a beaucoup d'admiration. En 1789, il a 58 ans.

L'hôtel du Président Duret, 67 rue de Lille, lui appartient en 1792. Cette somptueuse demeure restera malgré son assassinat la propriété de son fils jusqu'en 1797.

Après 1789

Un officier de la Garde nationale dans les jardins des Tuileries.

Antoine Galiot Mandat est chef de la IVe légion de la Garde nationale[10]. Il demeure rue Chapon, n° 3. C'est un brave militaire, fidèle à son serment de défendre l'inviolabilité du chef de l'état et de son domicile[11]. Partisan des idées nouvelles il reste très dévoué au roi. Il inspire une grande confiance à cause de son énergie et de ses lumières à la Cour, comme l'écrira Adolphe Thiers. D'ailleurs ses propos ne laissent aucun doute sur sa fidélité au roi : Je sais le sort qui m'est réservé, mais je réponds du sort du Roi jusqu'à mon dernier soupir. Je ne quitterai jamais mon poste volontairement. Ses idées favorables à la Constitution font de certains proches du roi des ingrats. Madame Campan, dont le père était l'ami de Mandat, à la question de Louis XVI :

- Qui est ce Mandat qui commande en ce moment la Garde nationale ? lui répond :

- Sire, c'est de vos sujets les plus fidèles, mais avec beaucoup de loyauté et fort peu d'esprit. Il est dans l'engouement de la constitution[12]

L'attitude de la Garde nationale est en 1792 beaucoup moins loyale, quoiqu'elle varie d'un bataillon à un autre :

Un soir, alors qu'arrive aux Tuileries une excellente Garde nationale, la Reine va au petit jardin du Dauphin, dont elle revient par la terrasse de l’Eau. Des fédérés qui passent sur le quai, ayant aperçu la Reine, l’insultent. Marie-Antoinette veut se retirer, mais les Gardes nationaux là supplient de n'en rien faire et de leur laisser « apprendre à ces drôles-là qu'on ne les redoutent pas. » Ils se mettent alors à crier :

- Vivent le Roi et la famille royale!

Les fédérés s'en plaignent le lendemain à l'Assemblée, qui, quoique instruite de leur insolence, les félicite. Les gardes nationaux qui accompagnent la Reine sont du bataillon des Filles-Saint-Thomas.

- Les bataillons des Filles-Saint-Thomas, des Petits-Pères, de Henri IV et celui des Grands Augustins, nous protégeaient des brigands et des factieux[13].

Antoine Galiot Mandat garantit toujours sur sa tête les bonnes intentions du roi, toutefois après la fuite de Varennes et du fait de la propagande révolutionnaire, il ne réussit plus à convaincre tous les gardes nationaux. Les bataillons des faubourgs Saint-Antoine et Saint-Marceau lui sont d'ailleurs franchement hostiles dès 89, et, dans les autres bataillons, les gardes les plus pauvres sont favorables aux idées jacobines.

Mandat remplace La Fayette

La Fayette est remplacé par Mandat

Commandant en chef de la Garde nationale peu avant le 10 août 1792, il y remplace Gilbert Motier, marquis de La Fayette.

Ce dernier victime de fausses rumeurs voit sa conduite mise en accusation. Cette proposition, soutenue par Brissot, et combattue avec chaleur par Vincent-Marie Viénot de Vaublanc et Quatremère de Quincy est repoussée à la majorité de 406 voix contre 224.

Cette décision fait que les députés qui l'avaient provoquée, au sortir de la séance sont assaillis, frappés, menacés de mort, et ne doivent leur salut qu'à la protection de la Garde nationale. Selon Hippolyte Taine: Quant au principal défenseur de La Fayette, M. de Vaublanc, assailli trois fois, il eut la précaution de ne pas rentrer chez lui; mais des furieux investissent sa maison en criant que "quatre-vingt citoyens doivent périr de leur main, et lui le premier". Douze hommes montent à son appartement, y fouillent partout recommencent la perquisition dans les maisons voisines, et, ne pouvant l'empoigner lui-même, cherche sa famille; on l'avertit que s'il rentre à son domicile, il sera massacré".[14]. La Fayette donne sa démission.

L'assaut des Tuileries est préparé pour le 10 août. Les Marseillais se sont fait remettre poudre et balles par la municipalité. La cour le sait.

Mandat, ayant peu de monde, s'est surtout proposé de défendre les cours où il a posté des Suisses et des grenadiers. Il a pourtant massé des gardes nationaux dans le jardin et placé des canons au Pont-Neuf et à l'Arcade Saint-Jean, derrière l'Hôtel de Ville de Paris, pour arrêter les émeutiers à leur descente des faubourgs.

Le 10 août 1792, ce constitutionnel, qui est connu comme un homme et un soldat courageux, doit diriger avec le peu de forces fidèles dont il dispose la défense des Tuileries. Les Suisses, appelés de leur caserne de Courbevoie, sont neuf cents cinquante. La Garde nationale, très douteuse, sauf le bataillon des Filles-Saint-Thomas, a placé onze canons aux abords immédiats du palais. La gendarmerie à cheval, composée surtout d'anciennes Gardes-Françaises, n'est pas plus sûre, que certains canonniers. Des serviteurs qui revêtent l'uniforme des Suisses et quelques centaines de nobles venus défendre la famille royale complètent la défense de la Cour, dont beaucoup d'anciens membres de la Maison militaire du roi de France et des de l'éphémère Garde constitutionnelle du Roi[15]. Ils paraissent parfois en habit brodé, veste de satin et bas de soie blancs et armés de cannes[16]

Mais chez les révolutionnaires seuls les Marseillais sont prêts au combat et seize détachements Garde nationale ont répondu à l'appel de leur commandant-général. Il dispose ces troupes dans le château et aux alentours pensant assurer la victoire de la Cour[17].

Le 10 août 1792, l'assassinat du commandant-général Mandat

Galiot Mandat de Grancey est massacré par la foule sur les marches de l'Hôtel de Ville de Paris

Avant l’attaque, Mandat est convoqué à l’hôtel de ville par la nouvelle Commune de Paris à trois quatre heures du matin. L'idée est de Danton. Il s'y rend avec son aide de camp, après avoir refusé de s'y rendre. Comme lui a dit Roederer : Le commandant de la Garde nationale est aux ordres de la municipalité. Mandat a agi sans recevoir des ordres du maire de Paris. Il lui envoie des billets pour lui demander des ordres[18]. Il est vrai qu'il a à faire à un roi qui ne gouverne pas le royaume et à un maire qui doit faire face à une commune insurrectionnelle et ne sait pas vraiment quel est son camp.

Mandat écrit à Jérôme Pétion de Villeneuve :

Monsieur le Maire,

Votre présence est nécessaire, les apparences sont menaçantes, et comme magistrat du peuple, vous êtes mieux que personne dans le cas de faire entendre raison à ceux qui se sont égarés. Je vous prie donc de joindre vos efforts aux miens.

Le commandant-général.

Mandat[19].

Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly, maréchal de France, avant les combats de la journée du 10 août 1792.

Toutefois quarante-sept sections sur quarante-huit ont adjoint à la municipalité chacune trois commissaires ayant pour missions de se réunir à la commune, et de sauver la patrie. Mandat va donc avoir affaire à une nouvelle municipalité constituée d'insurgés.

Mandat se retrouve au milieu d'une foule qui le pousse aux marches de l'Hôtel de Ville de Paris. Il laisse là son aide de camp qui n'est pas inquiété ; tous les regards sont fixes sur le commandant général. En arrivant dans la grande salle de l'Hôtel de Ville, Mandat se trouve en face de visages inconnus et sévères[20].

Un des membres de la nouvelle Commune s'avance, et lui demande au nom de tous :

- Par quel ordre as-tu doublé la garde du château ? demande-t-il.

- Par ordre du maire de Paris, répond Mandat.

Un membre de la nouvelle Commune apporte une lettre décachetée, et demande à en faire tout haut la lecture. Mandat n'a besoin que de jeter un coup d'œil sur cette lettre pour comprendre qu'il est perdu. Cette lettre, c'est l'ordre envoyé, à une heure du matin, au commandant du bataillon posté à l'arcade Saint-Jean, et enjoignant à celui-ci d'attaquer par derrière l'attroupement qui se porterait sur le château, tandis que le bataillon du Pont-Neuf l'attaquerait en flanc[20].

Les révolutionnaires l’arrêtent, le fouillent et l’interrogent sur l’ordre qu’il avait donné, et ils l’envoient à la prison de l'Abbaye. Le président Sulpice Huguenin, dit Peltier[21], fait un geste horizontal très expressif en disant : Qu'on l'entraîne ! Parmi les nouveaux membres de la Commune, Prudhomme[22] assure lui que c’est Jean Antoine Rossignol qui a donné l’ordre aux émeutiers de massacrer Mandat.

En sortant, à peine Mandat a-t-il descendu trois marches du perron de l'Hôtel de Ville de Paris, qu'au moment où son fils s'élance à sa rencontre, un coup de pistolet lui casse la tête. Le général n'est que blessé, il se relève et, à l'instant même, retombe frappé de vingt coups de pique. Son fils tend les bras, et crie : Mon père ! Mon père !

Le 10 août 1792, les conséquences de la mort de Mandat

Lors de l'assaut final, Galiot Mandat de Grancey, aura été déjà assassiné ce qui désorganisera la défense

On ne fait point attention aux cris du jeune homme. Puis, bientôt, de ce cercle sur la place de Grève, où l'on ne voie que bras plongeant au milieu des éclairs des sabres et des piques, s'élève une tête sanglante et détachée du tronc. C'est la tête de Mandat. L'enfant s'évanouit. Son aide de camp part au galop pour annoncer aux Tuileries ce qu'il a vu.

Les assassins se partagent en deux bandes : les uns vont jeter le corps dans la Seine ; les autres, promener, au bout d'une pique, la tête de Mandat dans les rues de Paris. Malgré les larmes de son fils, les révolutionnaires ne repêchent pas son corps.

Antoine Joseph Santerre, riche brasseur du Faubourg Saint-Antoine, est nommé commandant-général provisoire par les insurgés. Plusieurs sections cassent les commandants de leurs circonscriptions.

Il est à peu près quatre heures du matin. La nouvelle de cet acte sanglant paralyse la défense des Tuileries. M. de la Chesnaye court réveille le roi pour qu'il se montre aux gardes nationaux et, par sa présence, par quelques paroles dites à propos, ranime leur enthousiasme.

Après sa mort

On trouve, dans les papiers de M. François Hue, une note autographe du roi Louis XVI sur Mandat : M. Mandat était un homme peu entreprenant, mais fidèle.

Maximilien de Robespierre écrit à Jérôme Pétion de Villeneuve : Vous me citez l'arrestation du général Mandat, comme un acte décisif pour la liberté ; et vous me dites, c'est Pierre Louis Manuel qui a fait ce grand œuvre, ce sont les anciens municipaux. Eh bien ! je suis bien loin de vouloir contester à Pierre Louis Manuel les services qu'il a rendus ; mais Pierre Louis Manuel est resté avec le conseil général qui l'a maintenu dans ses fonctions : mais c'est le nouveau conseil général qui a étouffé la conspiration du traître Mandat. Mais vous, qui me reprochez de me respecter assez peu, pour déguiser un fait de cette nature, comment pouvez-vous ignorer, ou dissimuler quel est l'homme qui dénonça ce complot aux magistrats du peuple, qui leur remit la lettre même du commandant général, contenant l'ordre de faire égorger le peuple ? [23]

Dans d'autres lettres Maximilien de Robespierre affirme que Jérôme Pétion de Villeneuve aurait donné l'ordre au général Antoine Galiot Mandat de répondre à la force par la force.

En province, le régisseur du marquisde Mandat, Augustin Leclerc, à la mort de Mandat change d’attitude par rapport à la Révolution : Quand il s’aperçut que le gouvernement se lançait sur les voyes de l’iniquité et du crime, il lui manifesta son mépris et sa réprobation. Il conserve en régisseur fidèle le patrimoine des Mandat, qui risque d’être vendu comme biens nationaux. Et en demandant certainement de l’aide à ses frères, en particulier le député à la Convention, Claude-Nicolas Leclerc et à ses amis, il évite l’échafaud aux membres de la famille du général assassiné. Hélas, il ne peut rien faire pour la nièce du marquis, Félicité de Mandat, épouse du Comte de Bienville, qui est arrêtée. Fouquier-Tinville, accusateur public, comme le frère d'Augustin Leclerc, a ces mots terribles en juin 1794, devant le tribunal révolutionnaire : Il n'y a rien contre la citoyenne, mais c'est une Mandat, je conclus à la mort. Elle est guillotinée à l’âge de 24 ans.

Notes et références de l'article

  1. Étrennes à la noblesse, contenant l'état actuel des maisons des princes souverains de l'Europe ..., p. 100
  2. Étrennes à la noblesse, contenant l'état actuel des maisons des princes souverains de l'Europe ... , p. 199
  3. Saint-Allais, t. III, p. 363.
  4. Annuaire de la noblesse de France et des maisons... , 1885, p. 355
  5. État de la France en 1789, Par Paul Boiteau d'Ambly, p. 569
  6. Dictionnaire généalogique... 3e éd. Paris, 1863-1876, Page : 258 et 259, tome : 13
  7. Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons ... - Page 367
  8. AN 03 361, doss. Mandat de Grancey et Mansel Philip, La cour sous la Révolution, p.151
  9. Dictionnaire biographique et historique des hommes marquants de la fin du dix-huitième siècle : et plus particulièrement de ceux qui ont figuré dans la Révolution française. 1800
  10. Almanach royal de 1792, p. 556
  11. Ternaux, Mortimer, Histoire de la Terreur 1792-1794, p. 217 et 218
  12. Ferrand, Jules (1817-1894), Histoire de la Révolution, p. 222n
  13. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, p. 103 et 104
  14. Taine, Les origines de la France contemporaine L'ancien régime, La révolution, L'anarchie, la conquête jacobine, page 691, de l'édition de 1986, Bouquin chez Robert Laffont ISBN 2-221-05186-6 (tome 1)
  15. Ferrand, Jules (1817-1894), Histoire de la Révolution, p. 221
  16. Histoire de la Révolution française, Par Louis Blanc, p. 45
  17. Napoléon Bonaparte affirme à son compatriote, le député Pozzo di Borgo, qu'avec deux bataillons suisses et cent maîtres de cavalerie il repousserait les insurgés de manière de leur ôter pour toujours l'envie d'y revenir
  18. Ternaux, Mortimer, Histoire de la Terreur 1792-1794, p. 218
  19. Ternaux, Mortimer, Histoire de la Terreur 1792-1794, p. 225
  20. a  et b Alexandre Dumas, La Comtesse de Charny, Chapitre CLII
  21. auteur de La Révolution du 10 août 1792
  22. Prudhomme, Louis Marie, 1752-1830. Histoire générale et impartiale des erreurs, des fautes et des crimes commis pendant la Révolution française. ...
  23. ROBESPIERRE, Lettres à ses commettants, 1re série, n°10, 21 décembre 1792, DEUXIÈME LETTRE DE MAXIMILIEN ROBESPIERRE, en réponse au second discours de Jérôme Pétion

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