Jobbik

Mouvement pour une meilleure Hongrie

Le Jobboldali Ifjúsági Közösség-Jobbik Magyarországért Mozgalom (Alliance des Jeunes de Droite – Mouvement pour une meilleure Hongrie), souvent abrégé en Jobbik (Meilleur), est un parti politique hongrois « fondamentalement conservateur, patriotique et chrétien » d'après son site internet. Il est né d’une scission du Parti de la justice et de la vie (MIEP).

Le courant

C'est un mouvement qui insiste sur la préservation des identités historiques, le christianisme et la culture hongroise, la famille, ou encore l'autorité. Il souhaite préserver l'environnement et l'agriculture hongroise. Le parti est aussi contre le libéralisme « sauvage » et l'anticommunisme. Le mouvement dénonce l'injustice sociale, et défend une répression accrue face à la criminalité attribuée aux Roms. Il considère que la situation démographique est grave au point de menacer la survie du pays.

L'enseignement moral et l'éducation religieuse ne doivent être séparés. Ainsi, il s'oppose à l'avortement au nom de la vie humaine et de la dignité. Parti également eurosceptique, anti-immigration, ses détracteurs le qualifiant parfois de xénophobe, notamment envers les Roms et les juifs.

Dirigeants

• Gábor Vona : président du Jobbik.
• Krisztina Morvai : enseignante réputée de droit pénal, avocate féministe notamment engagée contre les violences conjugales, jadis employée par l'ONU dans le domaine des droits des femmes, elle a mené une enquête sur la situation des femmes en Palestine ; son mari, György Baló, est un journaliste, Morvai se présente en tête de la liste du Jobbik pour les élections européennes.

Chronologie

• En 2003, le Jobbik se constitue en parti politique.

• En 2004, le Jobbik ne participe pas aux premières élections européennes organisées en Hongrie, en raison de son opposition à l'adhésion de la Hongrie à l'Union européenne.

• En avril 2006, il participe à une coalition de partis nationalistes (la « Troisième Voie ») avec le MIEP pour les élections législatives. Ensembles, ils obtiennent 2,2% des voix.

• En août 2007, le Jobbik est à l'initiative de la constitution de la Garde hongroise, association de type plus ou moins para-militaire qui provoque un grand scandale en Hongrie. La Garde est dénoncée par le gouvernement et les partis de gauche, tandis que l'opposition conservatrice préfère rester silencieuse sur le sujet, et que la Garde reçoit quelques soutiens de personnalités politiques (l'ancien Ministre de la Défense Lajos Für ; la député conservatrice Maria Wittner).

• En janvier 2009, le Jobbik obtient 8,5% des voix lors d'une élection législative partielle à Budapest.

• En janvier 2009, Gabor Vona annonce que Mme Krisztina Morvai, un professeur réputé de droit des hommes et avocate féministe se présentera en tête de liste du parti aux élections européennes. Selon les sondages, si les élections avaient lieu "le prochain dimanche", Morvai obtiendrait 10-15%.

• En juin 2009 le parti d'extrême-droite hongrois a remporté trois des 22 sièges de la Hongrie au Parlement européen (14,77% des suffrages). ^[1]

Liens externes

• (hu) Site du Jobbik
• (en) Version anglaise
• (hu) Site de la Garde hongroise

Notes

1. ↑ Humanite.fr

Ce document provient de « Mouvement pour une meilleure Hongrie ».