Joseph Martin Kraus

Joseph Martin Kraus
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Joseph Martin Kraus
Joseph Martin Kraus lorsqu'il était étudiant à Erfurt (1775).
Joseph Martin Kraus lorsqu'il était étudiant à Erfurt (1775).

Naissance 20 juin 1756
Miltenberg am Main, Drapeau d'Allemagne Allemagne
Décès 15 décembre 1792
Stockholm, Drapeau de Suède Suède
Activité principale compositeur, chef d'orchestre

Joseph Martin Kraus est un compositeur et chef d'orchestre allemand né à Miltenberg am Main, petite ville bavaroise, le dimanche 20 juin 1756 et mort à Stockholm, où il fit l'essentiel de sa courte carrière, le samedi 15 décembre 1792. Kraus fut éclipsé par son exact contemporain, l'illustre Wolfgang Amadeus Mozart.

Sommaire

Biographie

Formation

Après un bref passage à Osterburken, la famille déménage à Buchen, en 1761. Son père, Joseph Bernhard, y trouve un emploi de fonctionnaire (Stadtschreiber c'est-à-dire greffier municipal). Sa mère, Anna Dorothea Schmidt, met au monde treize enfants, dont six seulement survécurent. Le petit Joseph fait ses classes à Buchen et prend ses premières leçons de musique : piano et violon avec le recteur Georg Pfister (1730-1807) et chante sous la direction du chef de chœur Bernhard Franz Wendler (1702-1782).

En 1768, à douze ans, il entre au Jesuiten-Gymnasium de Mannheim et est enfant de chœur (Sängerknabe) à l'église de la Cour palatine. Il a pour professeur de violon Alexander Keck (1724-1804) et de chant Anton von Klein (1748-1810), auteur du livret d'opéra célèbre, le premier en Allemand[1], Günther von Schwarzburg du viennois Ignaz Holzbauer. Son maître Anton Klein laisse un témoignage précieux :

« Son don pour la musique était si remarquable et si exceptionnel que dès le premier trimestre de l'année, il surpassa la soprano tant au niveau des registres que des compétences et il joua ainsi dans un trio sur son petit violon - car il ne pouvait encore en tenir un grand - la première voix d'une sonate pour trio - moi, son professeur, jouant la seconde, à la stupéfaction de tous ceux qui se tenaient à la tribune. Il progressa ainsi naturellement jusqu’à sa dixième année et l'on peut même dire qu'il était trop doué lorsqu'il fut admis au conservatoire de musique de Mannheim.  »

— Anton Klein

C'est là qu'il est sensibilisé à la musique de son temps notamment de Cannabich et Fränzl.

A la demande de ses parents, en 1773, il entreprend des études de droit et de philosophie à l'université de Mayence, mais en est si peu satisfait qu'il écrit un pamphlet satyrique dont le titre est : Wie der in den letzten Zügen liegenden sogennanten Mainzer Universität noch aufzuhelfen sei und wie ? - c'est-à-dire : la soi-disant Université de Mayence peut-elle être sauvée de la décadence et si oui, comment ? - et poursuit son cycle universitaire à Erfurt (1774). Parallèlement, il poursuit ses études musicales sous la conduite de Johann Christian Kittel, un élève de J.-S. Bach et de Georg Peter Weimar (élève de Carl Philipp Emanuel Bach). Kraus rapporte lui-même : « C'est seulement là que j'ai appris ce qu'était l'art de composer. » Ces voyages lui permettent de faire la connaissance d'autres compositeurs, tels Agricola, Graun, Neffe ou Rolle qui tous exerçaient à Erfurt et lors d'un déplacement à Hambourg, Carl Philipp Emmanuel Bach. Le diplomate suédois Frederik Samuel Silverstolpe (1769-1851), le premier biographe de Kraus, dans un ouvrage écrit en 1833, rapporte les propos que fit CPE Bach :

« Kraus promet de devenir un des plus grands de notre monde musical. Je le préfère à Mozart à bien des égards. »

En 1775, âgé de dix-neuf ans, Kraus compose son Requiem, une de ses premières œuvres et deux oratorios, Der Tod Jesu et Die Geburt Jesu tous deux perdus...

De 1776 à 1778, il poursuit son droit à Göttingen, la plus importante faculté de droit d'Allemagne, et adhère au Göttinger Hainbund, une association littéraire d'étudiants, qui avait pour modèle et fondateur le poète Klopstock. Le jeune homme ne tarde pas à s'emballer pour les idées de ce mouvement.

C'est de cette époque qu'il laisse quelques écrits : un recueil de dix-neuf poèmes, aujourd'hui disparu, Versuch von Schäfergedichten ("Essai de poèmes bucoliques"), une tragédie en 3 actes, Tolon publiée à Francfort en 1776, ainsi qu'un essai Etwas von und über Musik fürs Jahr 1777 ("Quelques observations sur la musique pour l'année 1777"). Kraus y critique vigoureusement le conformisme et les doctrines étriquées de ses contemporains à l'opéra et évoque son admiration pour les musiciens tels Holzbauer (1711-1783), Grétry et plus particulièrement Gluck ; surtout il exprime son adhésion à l'esprit du mouvement Sturm und Drang, dont ce texte est l'une des rares références :

« La musique peut certainement décrire non seulement une émotion donnée, mais aussi le passage de l'une à l’autre. (...) Les aspects musicaux contrastés de ce courant sont désormais assez bien définis : prédominance du mode mineur, changement fréquent de tonalités et de thématique, modulations inusitées dans les tons éloignés, modifications soudaines et violentes de dynamique, et, par-dessus tout, dramatisation constante du discours musical.  »

— Kraus - Phrases extraites du Etwas von und über Musik fürs Jahr 1777.

On sait grâce à sa correspondance que Kraus compose des quatuors et des symphonies par six, ainsi que quelques œuvres concertantes, toutes disparues. Sa période de Göttingen a été déterminante pour sa formation et de son propre aveux il a appris d'autres choses que ce pour lesquelles il y était venu...

Stockholm

En juin 1778, Kraus abandonne sa carrière juridique et gagne la Suède, accompagné par Carl Strinsberg un étudiant suédois en théologie et membre, comme lui, de la Göttinger Hainbund. Âgé de vingt-deux ans, sans but précis, avec la perspective de trouver un emploi de musicien dans le contexte favorable des réformes culturelles entreprises par le souverain, désireux de faire de Stockholm une capitale culturelle reconnue de toute l'Europe. Mais, outre la concurrence d'autres musiciens, il a du mal à se faire accepter par la société suédoise et passe deux années dans la misère, aidé par sa famille.

Son opéra Azire, sur un livret de son ami Carl Strinsberg est refusé par l'Académie Royale de Musique (il ne subsiste que des fragments du ballet final). Kraus confie à sa famille que «la musique est fort estimée mais le poète a des ennemis». Cependant, la nomination d'un nouveau directeur à l'opéra, Leijonhufvud, lui offre une chance nouvelle, ce dernier le prend sous sa protection et le fait élire à l' Académie en novembre 1780.

Gustave III de Suède, passionné des arts et particulièrement d'opéra, commande au jeune compositeur Proserpine, dont le souverain a écrit le livret et que met en vers le poète Johan Kellgren (1751-1795). L'œuvre, présentée à la cour en juin 1781, fut si bien accueillie que Kraus est nommé adjoint Kapellmästere à la chapelle de la Cour royale (juin 1781).

« Enfin, mon œuvre a été représentée devant le roi dans son palais de plaisance d'Ulriksdal[2]. A cette occasion, j'ai moi-même dirigé l’orchestre. La Cour a semblé y prendre plaisir, et la façon dont le roi m'a exprimé sa satisfaction a dépassé toutes mes espérances. La musique à peine terminée, le roi m'a parlé pendant plus d'un quart d'heure, me complimentant d'abord très poliment, me posant des questions sur tout et rien, tandis qu'il me détaillait de la tête aux pieds. Pour ma part, selon ma bonne vieille habitude, je pris la liberté de regarder le monarque droit dans les yeux, et ceci, comme je l'entendis dire plus tard, fut ce qui lui plut le plus. Puisque la poésie n'est pas encore terminée, l'opéra ne pourra pas, il est vrai, être donné avant l'automne : mais alors, je dois pouvoir espérer un beau présent.  »

— Kraus, Lettre à ses parents du 14 juin 1781.

L'opéra n'aura pas d'autres représentation avant nos jours. Cependant, le souverain passe commande d'un Énée à carthage à Kraus et Gustav Vasa à Johann Gottlieb Naumann[3]. Énée devait être monté pour l'inauguration du nouvel opéra de Stockholm, mais la fuite de l'actrice tenant le rôle de Didon empêcha le projet. Ce fut Cora et Alonzo de Naumann qui fut produit à la place (30 septembre 1782).

Kraus peaufina pendant dix ans son Énée, œuvre monumentale en cinq actes.

Voyage Européen

En octobre 1782, juste après l'inauguration du tout nouvel opéra de Stockholm, le Roi envoie Kraus à travers l'Europe, tous frais payés, « non pour étudier la musique, mais simplement pour observer la récente organisation du théâtre » (Gustav III). Il traverse l'Allemagne par Berlin, Dresde, Leipzig, Munich pour atteindre Vienne. A cette occasion il rencontre les figures emblématiques de l'époque, l'organiste Albrechtsberger, Gluck, qu'il admire et devant qui il joue par cœur ! de longs extraits de ses opéra, et Joseph Haydn (1732-1809) qu'il alla voir à Esterhazà - dédicataire et créateur de la magnifique Symphonie en ut mineur (VB 148) - fait un accueil favorable à Kraus et le considère comme un génie[4]. Malgré son séjour à Vienne de plusieurs mois, on ne possède aucun document sur une hypothétique rencontre à Vienne avec Mozart[5].

En 1783, il poursuit son périple en direction de l'Italie : Venise, Florence, Rome, Naples puis Bologne, où il rencontre le Padre Martini, sans doute le plus célèbre maître et théoricien italien du temps - dont Mozart fut élève treize ans plus tôt.

De juin 1784 à 1786, il s'installe à Paris. Ses symphonies en ré mineur et mi mineur sont jouées au Concert Spirituel. La première est publiée en 1786 sous le nom de Haydn et l'autre, en 1787 après le départ de Kraus, sous le nom de Giuseppe Cambini (1746-1825), compositeur en vogue. Cette pratique était courante chez certains éditeurs peu scrupuleux, afin de mieux vendre les œuvres de compositeurs peu connus. Kraus passe aussi quelque temps à Londres pour les fêtes anniversaires de la naissance de Haendel (1785).

Ne recevant plus d'argent de Suède, il décide de rentrer.

Dernières années

Vers Noël 1786, après quatre années de voyage, il est de retour en Suède. Kraus y découvre qu'il a été évincé de son poste par l'abbé Georg Joseph Vogler (1749-1814). Il faudra deux années pour regagner la confiance de son protecteur. Il est d'abord nommé directeur de l' Académie Royale de Musique, puis l'année suivante il cumule ce poste avec celui de Hovkapellmästere (Premier Maître de chapelle, c'est-à-dire chef de l'Orchestre Royal) succédant à l'italien Francesco Antonio Uttini (1723-1795).

Pendant cette période, il fait partie du cercle d'intellectuels regroupés autour de l'architecte Érik Palmstedt (1741-1803) où se débattent toutes les affaires culturelles, littéraires et musicales de Stockholm.

Jusqu'à sa mort, il y est très actif en tant que compositeur, chef d'orchestre, organiste et professeur à l' Académie :

« Mis à part le dîner et le souper, quand je puis dérober quelque temps à ce but, ma journée est celle d'un bagnard aux travaux forcés : sons chantés, piaillés, mesure battue et rebattue, flonflons d'orgue du matin au soir et du soir au matin, sans répit, à tel point que ma sueur est empestée par toutes ces notes.  »

— Kraus, 1788.

Sa symphonie "Per la chiesa" (VB 138) est créé lors de la cérémonie d'ouverture de la session le 9 mars 1789 du Riksdag (Reichstag, ou chambre des députés suédois) à St Nicolaï. La Sinfonia est précédée par une Marche de Mozart extraite d'Idoménée de Mozart[6].

En janvier 1792, Kraus compose l'ouverture, une marche et des interludes pour l' Olympie de Voltaire, joué au Théâtre Royal dans une traduction de Kellgren.

En mars 1792 le Roi Gustave III de Suède meurt des suites d'un attentat au pistolet[7]. Kraus, qui a vu la scène, en est profondément touché. Il compose et dirige une Symphonie funèbre (VB 148), ainsi qu'une Cantate funèbre, lors de la cérémonie d'inhumation du souverain. Des témoins rapportent que pris par l'émotion, le compositeur s'évanouit sur l'estrade.

Kraus, en pleine possession de ses moyens artistiques, à l'âgé de trente-six ans, est emporté par la tuberculose le 15 décembre 1792 - huit mois après la disparition de son protecteur. Il repose dans la presqu'île de Tivoli, près de Stockholm, à Bergshama, dans le parc Haga. Sur la pierre tombale on peut lire : « Ici repose le corps terrestre de Kraus, à travers sa musique vit ce qui est céleste. »

Son grand opéra, Aeneas i Cartago, commandée après Proserpine, toujours sur un livret de Kellgren et en chantier pendant dix ans, n'est donné qu'à titre posthume le 18 novembre 1799 par Hæffner, sous une forme mutilée.

Catalogue des œuvres

Le catalogue a été dressé par le musicologue américain Bertil van Boer en 1998[8], grand spécialiste et éditeur de Kraus (chez Artaria[9]). Il en décompte 208, dont hélas, bon nombre d'œuvres perdues et une quinzaine de numéros supplémentaires, dit en allemand Anhang.

Un autre catalogue établit par Karl Schreiber, est précédé de la lettre A.

VB Œuvre Genre Note
I. Musique vocale et de scène
Musique sacrée
1 Requiem en ré mineur Musique sacrée 1775
2 Messe de jubilé pour le père Alexander Keck Musique sacrée perdu
3 Requiem pour Joseph II Musique sacrée perdu
4 Miserere en ut mineur Musique sacrée 1773, Erfurt
5 Parvum Quando en ré majeur Musique sacrée
6 Te deum en ré majeur Musique sacrée
7 Fracto demum sacramento en ré majeur Musique sacrée
8 Proh Parvule en ut majeur Musique sacrée perdu
9 Mot en alsvoedig magt en mi bémol majeur Musique sacrée
10 stella coeli en ut majeur Musique sacrée 1783
11 In te speravi domine en mi bémol majeur (extrait d'un Te deum) Musique sacrée
12 Miserere (avec Roman Hoffstetter) Musique sacrée
13 Miserere nostri domine en ut mineur (extrait d'un Te deum) Musique sacrée
14 Motet en ré majeur (fragments) Musique sacrée
15 Cantate pour l'installation de Magnus Lehnberg en ré majeur Musique sacrée
16 Der geburt Jesu Oratorio perdu 1776
17 Der tod Jesu Oratorio perdu 1776
Opéra
18 Azire Opéra perdu 1779 (fragments du ballet)
19 Proserpine Opéra en un acte - Livret de Kellgren sur un canevas de Gustave III. 1781
20 zélia, ou l'origine de la félicité Opéra perdu
21 Œdipe Opéra perdu (détruit)
22 Soliman II et les trois sultanes Opéra comique (Singspiel)
23 Aeneas i cartago Opéra en 5 actes et un prologue - Livret de Kellgren d'après Didon (1734) de Jean-Jacques Le Franc Marquis de Pompignan
24 Musik spiel (incomplet) perdu
25 le bon seigneur
26 Hoer Mina Oemna Suckar en la majeur
27 4 intermezzos pour l'Amphitryon de Molière
28 Couplets to Fintbergs Broellop
29 Couplets pour fri-corpsen, eller dalkarkarne perdu
30 Du i hvars oskuldfulla en sol majeur
31 Couplets pour Foedelsedagen perdu
32 Oefventyraren, Eller Resan Till Moenens Oe
33 Olympie pour la pièce de Kellgren d'après Voltaire Orchestre (2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1791
34 Moe Sveafolk Din Tacksamhet en ut majeur
35 Chœur pour Œdipe
36 Marknaden perdu
Ballets
37 Pantomime en ré majeur Orchestre (2 flûtes, 2 hautbois, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1769-1772 Mannheim
38 Pantomime en sol majeur Orchestre (2 hautbois, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1769-1772 Mannheim
39 Mouvements de ballet pour l'Armide de Gluck Orchestre (2 piccolos, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, Timpani, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1787
40 Fiskarena (ballet-pantomime, ouverture & 20 numéros, pour l'œuvre de Bournonville, acte I) Orchestre (2 flûtes, 2 hautbois, 2 bassons, 4 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1789
Cantates
41 Zum Geburtstage Des Koenigs
42 Cantate funèbre pour Gustav III Cantate 1792
43 La scusa
44 La pesca
45 Den frid ett menlöst hjeter njuter Cantate (soprano, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1780 (vers. 1) Stockholm
46 La gelosia
47 La primavera
48 Non più fra sassi algosi en mi majeur
49 In te spero o sposa amata en si bémol majeur
50 T'intendo, si mio cor en mi bémol majeur
51 conservati fedele en sol majeur
52 Duo en sol majeur
53 Aria en la bémol majeur perdu
54 Misero pargoletto en fa mineur
55 Sentimi non partir... al mio béne en mi bémol majeur
56 Innocente donzelletta en si bémol majeur
57 Aure belle che spirate en ut majeur
58 Du temps qui détruit tout en sol majeur
59 Ch'io mai vi possa en ut majeur
60 Del destin non vi lagnate en la majeur
61 Ch'io parta ? m'accheto en fa majeur
62 Se non ti moro al lato en mi bémol majeur
63 Ma tu tremi en mi bémol majeur
64 Non temer non son più amante en si bémol majeur
65 Fermati !... se tutti i mali miei en mi bémol majeur
66 Son pietosa e sono amante en fa mejeur
67 Fra l'ombre un lampo solo en fa majeur
68 Carmen biblicum
69 Meine Mutter Hat Goense en fa majeur
70 Chœur & Canon
71 Aandes sagte, vestenvinde en fa majeur
Mélodies allemandes[10]
72 Schweizer Rundgesang en fa majeur (Matthias Claudius) Mélodie
73 Rheinweinlied en sol majeur (Matthias Claudius) Mélodie
74 An - als ihm die - starb en mi bémol majeur (Matthias Claudius) Mélodie
75 An die quelle en mi bémol majeur (Matthias Claudius) Mélodie
76 Die welt nach Rousseau en sol majeur (Carl F. Hensler) Mélodie
77 Die henne en sol mineur (Matthias Claudius) Mélodie
78 Hans und hanne en ut majeur (Gottlob W. Burmann) Mélodie
79 An den wind I en si bémol majeur (Alois Blumauer) Mélodie
80 An den wind II en fa majeur (Alois Blumauer) Mélodie
81 Ich bin ein deutscher Jüngling en ut majeur (Matthias Claudius) Mélodie
82 Ich Bin Vergnoegt en ut majeur (Matthias Claudius) Mélodie
83 Daphne am bach en sol majeur (Friedrich Leopold, Graf zu Stolberg) Mélodie
84 Phidile en ut majeur (Matthias Claudius) Mélodie
85 Das rosenband en la majeur (Friedrich G. Klopstock) Mélodie
86 Anselmuccio en la majeur (Matthias Claudius) Mélodie
87 An mein mädchen en si bémol majeur (Kraus ?) Mélodie
88 Das schwarze lischen aus kastillien en sol majeur (August G. Meißner) Mélodie
89 Der nordische Witmer en la majeur (Alois Blumauer ?) Mélodie
90 Ein Lied um Regen en ré majeur (Matthias Claudius) Mélodie
91 Der Mann im Lehnstuhl en sol majeur (Matthias Claudius) Mélodie
92 Die Mutter bei der Wiege en si bémol majeur (Matthias Claudius) Mélodie
93 Ein wiegenlied: Seht doch das Kalte Nachtgesicht en mi mineur (Matthias Claudius) Mélodie
94 An das klavier en mi majeur (Johann Timotheus Hermes) Mélodie
95 Der abschied en fa mineur (Kraus) Mélodie
96 Ein wiegenlied: So schlafe nun, du Kleine en sol majeur (Matthias Claudius) Mélodie
97 Gesundheit en fa majeur (Johann H. Voss d'après Luther) Mélodie
Mélodies françaises
98 Depuis longtemps en sol majeur Mélodie
99 Dors mon enfant en mi bémol majeur Mélodie
100 Est-on sage en la majeur Mélodie
101 Point de tristesse en la majeur Mélodie
102 Sans venus en fa majeur Mélodie
103 Aan de lente en sol majeur Mélodie
104 Conservati fedele en fa majeur
105 Notturno en sol majeur
106 Si mio ben en mi bémol majeur
107 L'istessa canzonetta alla calabrese en ut majeur
108 Ti sento sospiri en sol majeur
109 Broeder se Boelen en sol majeur
110 Charon Poe En Doktor Soeg Perdu
111 Élégie en fa majeur
112 Hvart hastar du en ut majeur
113 Stancer till elias martin en sol majeur
114 Mina herrar en la majeur
115 Oefver Mozarts Doed en mi bémol majeur (texte de Carl Michael Bellman) janvier 1792
116 Posten Riktigt Oeppnad Blef en fa majeur
117 Se Koellan, se Lunden en ré majeur
118 Ynglingarne en ré mineur
119 Atis och Camilla en sol majeur
120 Den 9 januarii 1793 Perdu
121 Gracernas Besoek Vid Professoren Herr Tobias Sergel Perdu
122 Cantate Till en Voerdig Voen Perdu
123 Fiskarstugan
124 Moeltiden I Fiskarstugan
125 Oeterfarten Ifroen Fiskarstugan
126 Den 24 januarii 1792
127 Mjoelkkammern Poe Haga
II. Musique instrumentale
Symphonies
128 Symphonie en la majeur (Allegro assai, Allegretto, Minuetto, Presto) Orchestre (2 hautbois, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1768/72 Mannheim
129 Sinfonia Buffa en fa majeur (Allegro, Andantino, Presto assai) Orchestre (2 flûtes, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1769/71 Mannheim
130 Symphonie en fa majeur (Allegro, Andante, Presto) Orchestre (2 cors, 2 Violons, alto, violoncelle & basse) 1772 Buchen
131 Symphonie Orchestre perdu
132-137 6 symphonies de Göttingen perdues
138 Symphonie en ut majeur "Violon obligato" (Adagio-Allegro, Andante, Allegro) Orchestre (violon principal, 2 flûtes, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1778/79 Stockholm
139 Symphonie en ut majeur Orchestre (2 flûtes, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1780/81 Stockholm
140 Symphonie en ut dièse mineur (Adante di molto, Andantino, Minuetto I & II, Allegro) Orchestre (2 flûte, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1782
141 Symphonie en mi mineur (Allegro spirituoso, Adagio non tanto ma con espressione, Presto) Orchestre (flûte, 2 hautbois, basson, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1782 Amorbach (pub. Boyer, Paris 1787, sous le nom de Cambini)
142 Symphonie en ut mineur (Larghetto, Andante, Allegro assai) Orchestre 1783 Vienne (refonte de la VB 140)
143 Symphonie en ré majeur (Allegro, Andante un poco largo, Allegro) Orchestre (flûte, 2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1783/86 ? (Pub. Sieber, Paris 1787, sous le nom de Haydn)
144 Symphonie en mi bémol majeur (Allegro, Larghetto, Allegro, (+ Larghetto alternatif) Orchestre (flûte, 2 hautbois, basson, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1783 décembre, Rome
145 Symphonie en en fa majeur (Largo maestoso - Allegro vivace, Larghetto amoroso e semplice, Presto) Orchestre (2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1784/86
146 Symphonie ré majeur "da chiesa" Riksdagssymfoni (Andante maestoso, Allegro maestoso) Orchestre (2 flûtes, 2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, Timpani, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1789, Stockholm (pour l'inauguration du Reichstag, avec VB 154)
147 sinfonia (Ouverture) en ré mineur Orchestre (hautbois, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1790+
148 Symphonie en ut mineur "Symphonie funèbre" (Andante mesto, Larghetto, Chorale, Adagio) Orchestre (2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, Timpani, 2 violons, alto, violoncelle & basse) 1792 Stockholm
Concertos
149 Concerto pour 2 violons et orchestre Concerto perdu
150 Concerto pour flûte et orchestre Concerto perdu
151 Concerto pour violon et orchestre en ut majeur Concerto
152 Concerto pour violon, alto et orchestre Concerto perdu
153 Symphonie concertante pour flûte, violon, alto, violoncelle et orchestre Concerto perdu
154 Riksdagsmarsch en ré majeur Orchestre (2 flûtes, 2 hautbois, 2 bassons, 4 cors, 2 petites trompettes, timpani, 2 violons, alto, violoncelle & basse)
155 Contredanses perdu
Duos
156 Duo pour violon et alto violon & alto perdu
157 Sonate pour clavecin et violon violon & clavecin
158 Duo pour flûte et alto vb 158 flûte & alto
159 Sonates pour clavier et violon violon & piano
160 Sonates pour clavier et violon violon & piano
161 Sonates pour clavier et violon violon & piano
162 Sonates pour clavier et violon violon & piano
163 Allegro pour clavier et violon en ré majeur
Trios
164 Trio à cordes Trio perdu
165-170 6 Trios avec piano (Hoffstetter) Trio perdus
171 Trios avec piano en ré majeur Trio
Quatuors[11]
172-177 6 Quatuors à cordes ("Göttingen") Quatuor perdu
178 Quatuor à cordes en fa mineur ([mouvement lent], Allegretto)[12] Quatuor 1777/78, Stockholm
179 Quatuor à cordes ut mineur (Largo, Andantino-Allegro-Tempo primo) Quatuor
180 Quatuor à cordes en mi majeur (Allegro con brio, Adagio, Allegretto) Quatuor
181 Quatuor à cordes op. 1 n° 2 en si bémol majeur (Allegro moderato, Largo, Allegretto) Quatuor 1784 (Pub. Hummel)
182 Quatuor à cordes op. 1 n° 5 en ut majeur (Allegro, Andante-Adagio, Scherzo, Rondo-Allegro assai) Quatuor 1784 (Pub. Hummel)
183 Quatuor à cordes op. 1 n° 3 en sol mineur (Andante comodo, Romance, Tempo di Minuetto) Quatuor 1784 (Pub. Hummel)
184 Quatuor à cordes op. 1 n° 4 en ré majeur (Allegro, Larghetto, Allegro molto) Quatuor 1784 (Pub. Hummel)
185 Quatuor à cordes op. 1 n° 1 en la majeur (Allegro, Adagio, Scherzo-Allegro molto) Quatuor 1784 (Pub. Hummel)
186 Quatuor à cordes en ut majeur (Allegro, Larghetto, Allegro) Quatuor
187 Quatuor à cordes op. 1 n° 6 en sol majeur (Allegro, Scozzèse-Andante maestoso, Largo-Allegro assai) Quatuor 1784 (Pub. Hummel)
Quintette
188 Quintette avec flûte op. 7 en sol majeur Quintette 1783 Vienne (Pub. Ignaz Pleyel, Paris 1799)
Clavier
189 Sonate pour la Contesse Ingelheim piano perdu
190 Zwei neue kuriose Minuetten für klavier[13] piano 1780, Stockholm
191 Rondo en fa majeur piano 1778/80, Stockholm
192 Swenska dans (Danse suédoise) en ut majeur piano 1778/88, Stockholm
193 Scherzo con [12] variazioni en ut majeur piano 1785, Londres
194 Larghetto en sol majeur piano 1787/88, Stockholm
195 Sonate en mi bémol majeur (Allegro moderato, Andante con variazione, Allegro ma non troppo presto) piano 1785, Paris (Pub. Olof Åhlström 1788/89)
196 Sonate en mi majeur (Vivace, Adagio, Andante con variazione) piano 1787/88, Stockholm (Pub. Olof Åhlström 1788/89, avec la précédente sonate)
197 Cinq préludes de chorals pour orgue orgue 1790 (avant)
Œuvres vocales
198 Exercices pour soprano
199 Foerkunnom Hoegt Hans Lof Och Magt en ut majeur Motet
200 9 Motet
201
202 Kleine quatro perdu
203 6 Symphonies de Mannheim Orchestre perdu
204 6 Symphonies de Buchen Orchestre perdu
205 Arias et motets perdu
206 6 pièces pour piano piano perdu
207 6 Symphonies de Paris Orchestre perdu
208 Ode à Horace perdu
Suppléments
anh 1 Messe en mi mineur Musique sacrée
anh 2 Entracte pour Oefventyraren en la majeur
anh 3 Poeter prisa Moenga gäng en la majeur
anh 4 Lydia och arist en mi bémol majeur
anh 5 Polonaise pour orchestre en ré majeur Orchestre
anh 6 Symphonie en ré majeur Orchestre ?
anh 7 Symphonie n° 1 en la majeur (Sigmaringen) Orchestre perdu
anh 8 Symphonie n° 2 en sol majeur (Sigmaringen) Orchestre perdu
anh 9 Symphonie n° 3 en mi bémol majeur (Sigmaringen) Orchestre perdu
anh 10 Symphonie n° 4 en ut majeur (Sigmaringen) Orchestre perdu
anh 11 Symphonie n° 5 en ré majeur (Sigmaringen) Orchestre perdu
anh 12 Concerto pour trompette et orchestre Concerto perdu
anh 13 Variations pour trompette et orchestre Concerto perdu
anh 14 Trio pour clavier, flûte et violoncelle en ut majeur Trio
anh 15 Rondo capriccio pour clavier en sol majeur Piano
N° Catalogue Œuvre Genre Note

Discographie sélective

Pièces pour piano

  • Œuvres pour piano, VB 190-196 - Jacques Després (2000, Naxos 8.555771)
  • Sonates VB 195 & 196, Danse suédoise VB 192, Larghetto VB 194 - Alexandra Oehler (2001, Ars Musici AM 13 262-2)
  • Œuvres pour piano : Sonates VB 195 & 196, Rondo VB 191, Scherzo con variazioni VB 193, Danse suédoise VB 192, 2 neue kuriose Menuetten VB 190, Larghetto VB 194 - Ronald Brautigam (2003, Bis CD-1319)

Quatuors à cordes

  • Quatuors à cordes VB 176, 177, 178 & 180 n° 2, 4, 5 & 6 (1784) - Quatuor Lysell (1994, Musica Sveciae MSCD 414)
  • Quatuors à cordes opus 1 n° 1, 5 & 6, Quatuor en ut mineur & mi majeur Vol. II - Quatuor Joseph Martin Kraus (2006, Cavalli-Records CCD 225
  • Quatuors à cordes VB 179-181, 183 & 187 (op. 1 n° 2, 3, 6) - Quatuor Salagon (2005, Carus 83.194)

Symphonies

  • Quatre Symphonies, en ut mineur, mi bémol majeur, ut majeur & ré majeur - Concerto Köln, Dir. Werner Ehrhardt (1991, Capriccio CD 10 396)

Cet enregistrement conjugue les avantages d'une qualité artistique reconnue, d'une bonne qualité technique et d'une durée généreuse. Toutefois, la présente suggestion ne reflète que l'avis d'un wikipédiste et ne saurait être considérée comme une référence indiscutable, tant en ce qui concerne le choix de l'œuvre que celui de son interprétation.

  • Quatre Symphonies, en ré majeur sinfonia da chiesa VB 138, en ut dièse mineur CV 140, en ut majeur VB 146 & en ut mineur Symphonie fenèbre VB 148 Vol. 2 - Concerto Köln, Dir. Werner Ehrhardt (1992, Capriccio CD 10 430)

Naxos publie quatre enregistrements formant l'intégrale des 14 symphonies (sur 15 conservées). En particulier le premier volume, dans lequel on peut découvrir la surprenante ouverture Olympie, extraordinairement mozartienne.

  • Trois Symphonies VB 139, 142 & 144, Olympie (ouverture) VB 29 (Vol. 1) - Swedish Chamber Orchestra, Dir. Petter Sundkwist (1996, Naxos 8.553734)
  • Quatre Symphonies VB 128, 129 (buffa), 130 & 138 (violon obligato) (Vol. 2) - Swedish Chamber Orchestra, Dir. Petter Sundkwist (1998, Naxos 8.554472)
  • Quatre Symphonies VB 140, 141, 147 & 148 (funèbre) (Vol. 3) - Swedish Chamber Orchestra, Dir. Petter Sundkwist (1999, Naxos 8.554777)
  • Deux Symphonies VB 143 & 145, Larghetto VB 144, Sinfonia per la Chiesa VB 146, Riksdagsmarsch VB 154 (Vol. 4) - Swedish Chamber Orchestra, Dir. Petter Sundkwist (2002, Naxos 8.555305)

Concertos

  • Concerto pour violon, Olympie VB 33, Azire (Ballet) VB 18 - Takako Nishzaki (violon) New Zealand SO, Dir. Uwe Grodd (2007, Naxos 8.570 334)

Ballets

  • Pantomime VB 37 & 38, Musique de ballet pour l'Armide de Glück VB 39, Fiskarena VB 40 - Orchestre de Chambre Suédois, Dir. Sundkvist (2005, Naxos 8.557 498)

Œuvres vocales

  • Miserere, VB 4 Requiem en ré mineur VB 1, Stella Coeli VB 10 - Deutscher Kammerchor, La Stagione Franckfort, M. Scheinder (2008, CPO 777 409-2)
  • Cantates Olympie, VB 33 (ext.), La Gelosia, VB 46, La Primavera, VB 47, La Scusa, VB 43, La Pesca, VB 44 - Simone Kermes, soprano, L'Arte del Mondo, Dir. Werner Ehrhardt (Phoenix)
  • Cantate funéraire VB 42 & Symphonie funèbre VB 148 - Chœur de chambre de l'Université d'Uppsala, Drottningholm Baroque Ensemble, Dir. Stefan Parkman (1987, Musica Sveciae MSCD 416E)

Opéra

  • Proserpine VB 19 (1781) Opéra en un acte et XXI scènes, sur un livret de J.H. Kelgren - Anna Eklund-Tarentino, soprano (Proserpin), Hillevi Martinpelto, soprano (Ceres), Suzanne Rydén, soprano (Cyane), Stephen Smith, ténor (Atis), Lars Arvidson, baryton (Pluto), Peter Mattei, baryton (Jupiter) / Stockholms Kammerorkester / Kör, Dir. Mark Tatlow (1994, Musica Sveciae MSCD 422-423)
  • Soliman II ou les trois sultanes VB 22 Singspiel, sur un livret d'après Favart les trois sultanes. L. Hoel (Delia), B. Ortendahl-Corin (Roselane), T. Wallström (Le Muti), Bengt Ola Morgny (le Derviche) Chœur et orchestre de l'Opéra Royal de Suède, Dir. Philip Brunelle (1991, Virgin VC 791496-2). Cet enregistrement ne contient pas les dialogues qui sont l'essentiel des singpiels de l'époque, mais uniquement la musique, constituée majoritairement de ballets

Bibliographie

  • Bertil van Boer, Joseph Martin Kraus : a systematic-thematic catalogue of his musical works and source study Pendragon Press, New York 1998, 342 p. ISBN 0-945193-69-6
  • Frederik Samuel Silverstolpe, Biographie af Kraus, Stockholm, 1833.

Liens externes

Notes et références

  1. Romain Feist, L’École de Mannheim, Éditions Papillon, Collection « Mélophiles ». Genève, 2002, 135 p. ISBN 2-940310-12-2. A noter que dans sa correspondance de 1777/78, Mozart parle de cet opéra. Il en loue la musique, mais critique les paroles de Klein... [1]
  2. Ulriksdal est un château situé à quelques kilomètres au nord de Stockholm.
  3. L'œuvre du musicien dresdois, ne sera montée qu'en 1786.
  4. Joseph Haydn confie à Silverstolpe le 9 décembre 1801 : Kraus est le premier homme de génie que j'ai rencontré. Pourquoi devait-il mourir ? C'est une perte irremplaçable pour l'art. La Sinfonia en ut mineur qu'il a écrit pour moi à Vienne, sera considéré comme un chef-d'œuvre par les siècles futurs, et croyez-moi, il y en a peu capable d'en écrire de tels.
  5. [2] Bertil van Boer précise cependant que l'Ouverture VB 154 qui utilise des thèmes de l'Idomeneo de Mozart, œuvre non publiée, suggère un contact personnel des deux musiciens (dans la période d'avril à juin 1783).
  6. Voyez l'essai de Gary Smith au sujet de la marche d'Idomeneo, opéra qui à l'époque, n'était pas encore publié...
  7. Le fait historique inspira plusieurs opéras : le Gustave III d'Auber (1833) d'abord, sur un livret de Scribe, puis La Clemenza di Valois (1841) de Vincenzo Gabussi, Il Regente de Mercadante (1843) et enfin le plus superbe et le plus extraordinaire de Verdi, un chef-d'œuvre bien sûr, Un Bal Masqué (1859). Le thème avait aussi intéressé Bellini dès 1834, mais sa mort a fait échouer le projet. Ajoutons que la censure a obligé les librettistes à transformer radicalement le contexte et le rang du Roi de Suède.
  8. Voyez en allemand en:Bertil van Boer ainsi que sa page biographique (en)
  9. Artaria Le site contient pour chaque œuvres des fiches détaillées rédigées par van Boer.
  10. Texte des poèmes disponibles sur le site de Naxos
  11. Toutes ces œuvres ont été publiées par Carus (ISBN : 3-89948-076-7).
  12. Publié dans un groupe d'œuvres intitulées Kraus et Vanhal quatuors opus 3
  13. Ces deux œuvres sont des plaisanteries musicales au sens de Mozart. Elles parodient, pour l'une, un menuet du Petit livre d'Anna Magdalena Bach et pour l'autre, un « mauvais compositeur » ; selon Bertil van Boer, sans doute Johann Nikolaus Forkel, biographe de J.S Bach.

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