Joyeuse (Ardèche)

Joyeuse (Ardèche)
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44° 28′ 49″ N 4° 14′ 19″ E / 44.48027777785, 4.23861111111

Joyeuse
Au premier plan, la place de la Gare. Au second plan, la route départementale D104 reliant Aubenas à Alès. À l’arrière-plan, le château et l’église.
Au premier plan, la place de la Gare. Au second plan, la route départementale D104 reliant Aubenas à Alès. À l’arrière-plan, le château et l’église.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Canton Joyeuse
(chef-lieu)
Code commune 07110
Code postal 07260
Maire
Mandat en cours
Bernard Saison
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Beaume Drobie
Démographie
Population 1 626 hab. (2008)
Densité 125 hab./km²
Gentilé Joyeusains, Joyeusaines
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 49″ Nord
       4° 14′ 19″ Est
/ 44.48027777785, 4.23861111111
Altitudes mini. 120 m — maxi. 323 m
Superficie 13,04 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Joyeuse (occitan Juèsa) est une commune française, située dans le département de l’Ardèche et la région Rhône-Alpes[1].

Les habitants de Joyeuse sont appelés les Joyeusains et Joyeusaines[2].

Sommaire

La légende

Selon la légende, sa fondation remonterait à l’an 802. L’empereur Charlemagne, revenant d’Espagne, aurait établi son campement tout près de la Beaume. Au cours d’une partie de chasse, il aurait perdu son épée, la Joyeuse. Il promit alors une forte récompense à qui la retrouverait. Après maintes recherches, un de ses soldats la lui rapporta et Charlemagne tint sa promesse en lui déclarant : « Ici sera bâti un domaine, dont tu seras le seigneur et maître, et ta descendance portera le nom de ma glorieuse épée Joyeuse. »

Le vicomte Louis de Montravel, historiographe de Joyeuse au XIXe siècle, rapporte dans ses annales[3] :

« Dès que les Francs furent maîtres du pays, ils ne trouvèrent pas de nom plus approprié au lieu où ils venaient de remporter une signalée victoire, que celui de Rosières, en mémoire des champs de rosiers cultivés par les Arabes dans les plaines de Rosières et de Laurac. La tradition ajoute que sur le territoire de Rosières, au lieu nommé anciennement Campus Regi et aujourd’hui en patois, « lou chan de regi » (le champ ou le camp du roi) un combat décisif aurait été livré et que l’armée ennemie aurait été taillée en pièce, mise en déroute et poursuivie au-delà de la rivière, en un lieu qui fut depuis appelé Joyeuse, du nom de l’épée de Charlemagne[4]. »

On peut cependant remarquer que Charles Martel battit les Sarrazins à Poitiers en 732, qu’il les refoula dans le midi d’où Pépin le Bref son fils les chassa définitivement. Charlemagne ne peut être passé à Joyeuse que plusieurs années plus tard, Montravel suggère qu’il y vint pour fonder le prieuré de Rosières en souvenir d’une victoire de son père ?

On retrouve le nom de Joyeuse désignant l'épée de Charlemagne dans différentes chansons de geste : le cycle de Guillaume d'Orange[5], Fierabras (travaux de Joseph Bédier) et les Chroniques de Saint-Denis. Cette épée aurait été réalisée pour le fils de Clovis[6], Charlemagne n'aurait fait que faire enchâsser la pointe de la sainte lance dans le pommeau.

Géographie

Située dans la vallée de la Beaume, à 23 kilomètres au sud d’Aubenas et à 50 kilomètres au nord d’Alès, Joyeuse est le chef-lieu de l’un des cantons de l'arrondissement de Largentière. .

Hydrographie

Au nord de Joyeuse, la Beaume coule d'ouest en est. Avant d'arriver à Joyeuse, elle reçoit la Drobie sur sa rive gauche aux Deux Aygues, puis sur sa rive droite, l'Alune qui descend de Ribes, puis le ruisseau de l'Escouls, enfin Bourdary. Tous ces ruisseaux ont un régime torrentiel de type cévenol et peuvent connaître des épisodes de crue qui leur sont propres en fonction des zones de précipitation[7]. Les grandes crues en aval de Joyeuse résultent d'un débordement simultané de tous ces affluents. Sur les deux rives de la Beaume et le long de l'Auzon, au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle un réseau de canaux permettait l'irrigation des exploitations agricoles. Sur la rive de Joyeuse, ce réseau alimentait également l'usine électrique et le lavoir de la Grand Font. Côté Rosières, toute la plaine de Ribeyre-Bouchet jusqu'en aval du vieux pont. Des vestiges existent encore de nos jours.

Lieux-dits, hameaux et écarts

Ferme Gourdon au Coulet

Promenade le long de la Beaume à partir du pont vers les Sauts puis à droite, le hameau de Paveyrol, poursuivre la route vers Garel, monter les Grads de Perret vers les Rochers de la « Main de Madame » (limite de Saint-Alban)[8]. Retour vers le plateau, passage au hameau de Gleyze, aux Roussels, chez Gourdon. Au Coulet, prendre le chemin à gauche jusqu’au lieu-dit Bouchard. Laissant sur la gauche, la ferme Porrachia et la basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours on rejoint Joyeuse, en passant sur la commune de Lablachère à Drôme-la-Romaine, vers Berriasson en prenant sur la droite, on rejoint Jamelle [9]. qui surplombe Joyeuse.

À l’est, en prenant le pont d’Auzon, en montant la côte des Escouls on arrive à Salymes d’où l’on peut rejoindre Vinchannes, d’où l’on redescend vers Beauregard et soit reprendre la route de Joyeuse par Les Fumades, soit choisir de passer par la baignade du Petit Rocher puis la place de la Grand Font.

Malheureusement, l’expansion immobilière anarchique porte atteinte à des sites naturels tels que le plateau des Grads au niveau du Coulet jusque chez Gleyze. Villas modernes, gîtes ruraux, clôtures électriques, fils barbelés, portent une atteinte irréversible à un environnement unique

Le plateau des Grads.

Communes limitrophes

  • Carte de découpage administratif de l'Ardèche[10].

Géologie et relief

Joyeuse se trouve être une zone de transition entre au sud le plateau jurassique des Grads[11] qui s’étend d’Aubenas aux Vans (bois de Païolive) et Berrias (le Berrassien[12] , [13] est un étage du crétacé inférieur) - et ses calcaires et au nord les granite, gneiss, schistes et micaschistes des Cévennes Ardéchoises, entre les deux le lit du torrent de la Baume et sa plaine alluvionnaire[14].

La ville est construite sur une butte de tuffeau de la période du lias (ou trias Supérieur).(Carte Géologique de la France au 1/50000, Largentière XXVIII -38). La place de la Grand-Font est une zone alluvionnaire ancienne.

La végétation reflète ces caractéristiques ; typiquement méditerranéenne sur le plateau, cultures, vigne, arbres fruitiers dans la plaine et sur les faysses[15] ou accols des pentes alentour, châtaigneraie, arbres à feuilles caduques, puis feuillages permanents à partir de Planzolles (environ 500 m d’altitude).

Joyeuse est située au bord d’une faille géologique dite « faille d’Uzer »[16], mais le risque sismique[17] est faible à modéré.

Climat

Le climat de Joyeuse est de type méditerranéen avec des étés chauds, des automnes pluvieux (Dans un ouvrage extrait des Annales des Ponts et Chaussées, t. XIX, 3e cahier 1860 Mr de Mardigny * note les dates des grandes crues de l’Ardèche : 1522- mi-septembre 1644-3 septembre 1772 – 9 septembre 1779 – 28 septembre 1782-16 septembre 1789-3 septembre 1827-9,10,11 octobre 1846-20,28 septembre 1857-10 septembre 1859-14,15 octobre. Tous les affluents de l’Ardèche ne sont pas concernés de façon identique, ainsi la Baume et le Chassezac ont été particulièrement touchés en 1772, 1846, 1857. M. de Montravel a relevé de 1805 à 1825 les quantités d’eau tombées chaque mois à Joyeuse.A l’époque mai, septembre, octobre, novembre sont les mois les plus pluvieux de l’année. La moyenne annuelle des hauteurs d’eau tombées à Joyeuse du 1er janvier 1805 au 31 décembre 1830 a été de 1,2794 m. Dans la même période, Viviers recevait 0,919 m), surtout en octobre, des hivers doux et des printemps agréables avec parfois des mois d’avril pluvieux (voir climat de l'Ardèche méridionale). En 1851, Joyeuse est citée comme une des localités européennes où la pluviométrie est la plus élevée[18],[19],[20].

« Le 22 septembre 1890, la rivière de La Beaume a atteint 7 m 50 au dessus de l’étiage au pont de Joyeuse, les parapets ont été emportés sur une longueur de 20 mètres sur la rive droite, la route nationale 104 a été coupée plusieurs jours. Toutes les vignes de Joyeuse, Rosières, Ribeyre- Bouschet, Arles-Blanc prêtes à vendanger ont disparu  »

— (Henry Vaschalde)

Voies de communication et transports

Routes

Selon Pierre-Yves Laffont[21], Joyeuse se trouvait traversée par une voie romaine secondaire joignant Pont Saint-Esprit, Barjac, Joyeuse puis Aubenas d’une part, Luc d’autre part.

Des sentiers muletiers traversaient la région pour fournir à la montagne le vin produit dans la plaine et redescendant lentilles orge, seigle... Des courtiers assermentés assuraient les transactions (édit de la duchesse de Joyeuse en date du 29 septembre 1678- in Mazon, op cité).

Joyeuse était traversée par la route nationale 104 qui fut déclassée en 1972 pour devenir la route départementale 104[22].

Le vieux pont semble très ancien ; on retrouve dans les anciens textes des traces de conflits entre Joyeuse et Lablachère, cette dernière contestant le montant de sa participation aux travaux d’entretien. Des modifications ont dû intervenir en 1660 et 1769 (date mentionnée sur d’anciennes arches), peut-être à l’occasion de grands travaux routiers. Au début du siècle, il fut doublé en amont par une structure en béton supportant la voie du tramway qui connut une existence éphémère.

le pont au début du XXe siècle


Bombardé par les Anglais en août 1944 pour isoler l’armée allemande pendant la remontée des troupes de de Lattre de Tassigny dans la vallée du Rhône, il devint vite inadapté à la circulation et fut remplacé vers 1955 par le pont moderne qui existe encore aujourd'hui.

Une déviation routière fut mise en place dans les années 1980, évitant la traversée de Joyeuse et de Lablachère au gros du trafic routier.

l'ancien pont.

Tramway

Le tramway des Chemins de fer départementaux (ligne no 4, d’Uzer aux Vans) fut ouvert le 10 novembre 1910, suspendu le 8 mars 1914, rouvert le 19 septembre 1921, puis fermé définitivement le 31 décembre 1929 en raison de son déficit chronique[23], [24].

Autocars

La liaison entre Le Pouzin Alès ou Les Vans fut assurée ensuitepar autocar, la gestion passant de la famille Chamontin à la famille Allauzen et depuis quelques années à la S.O.T.R.A.-Ginhoux.

Histoire

D'après Montravel[25] : qualifiée ville, dépendant dès les temps les plus anciens de la paroisse de Rosières, jusqu’au commencement du XVIIe siècle, époque de son érection en paroisse. C’est une des villes du Bas Vivarais dite « fermée » par ces hauts et forts remparts appelés barri en occitan (mot francisé en Barry), flanqués de tours et de portes à herses, dont on voit encore de nombreux restes.

Porte Sainte-Anne.

Préhistoire

Les monuments mégalithiques, dolmens et menhirs, apparaissent à la fin du Néolithique avant l'âge du bronze de 2 500 à 1 500 ans avant notre ère. L'Ardèche est un des départements les plus riches en dolmens ; en 1882, J. Ollier de Marichard[26],[27], mentionne 160 dolmens sur le canton de Joyeuse (comprend aussi Lablachère : 8 dolmens, Saint-Alban-Auriolles : 31 dolmens, Grospierres : 44 dolmens et Beaulieu : 20 dolmens). La commune de Joyeuse seule en dénombrant huit. Ils sont sur les Grads calcaires dans la propriété Gleyze. Plusieurs blocs, généralement trois, dressés et couverts d'une table horizontale constituent un dolmen.

Une station prémoustérienne a été récemment inventoriée au Haut-Gabernard[28].

Le fond de population est Ligure. Vers le IIIe siècle av. J.‑C. des Celtes en provenance du centre du continent européen parviennent dans la région, comme les Volques Arécomiques se répartissant autour de Nîmes. Les Helviens, dont l'appartenance à la culture celtique n'est pas prouvée, occupent le territoire de l'Ardèche méridionale. La religion celtique est dirigée par les druides. Ils vivent de culture, d'élevage, de chasse avec une modeste industrie artisanale surtout dirigée vers la poterie.

Aucun document antique ne vient étayer le mince historique concernant les Helviens : les hypothèses veulent qu'ils accueillent pacifiquement les Romains un siècle avant l'ère chrétienne. On ne sait s'ils prirent part aux guerres des Allobroges et des Arvernes contre les Romains (bataille du confluent).

Antiquité

Bas-Relief- Table mutilée trouvée à Joyeuse en 1878. Transportée à Chambonas, près des Vans au Château du Scipionnet, demeure de M. Odilon Barrot. Marbre.

Album d'Albin Mazon aux Archives Départementales.

Inscription dans un encadrement de moulures :

D(iis) M(anibus) T. Manli. Filetti ; Trophimus lib(ertus)

patrono b(ene) m(eriti).


À chacun des angles une tête de bélier supportant les extrémités d’une guirlande. Traduction donnée par le Vic et Vaissette « Aux dieux Manes de Titus Manlius Filetus – Trophimus son méritant patron »

La bonne forme des lettres et l’excellence de la sculpture des têtes de bélier paraissent faire remonter cette inscription peut-être à la fin du Ier siècle.

Une photographie de cette stèle est visible aux Archives départementales de l'Ardèche[29] dans l'Encyclopédie Albin Mazon, côte52J26, page 4.

  • Vestiges du mausolée de Marcus Ialius Bassus Fabius Valerianus, consul de Rome sous l'Empire, préteur de Pannonie au hameau de Laveyrune à Lablachère.
Fragment du Mausolée
M(arco) Iallio M(arci) f(ilio) Volt(inia) Basso Fabio Valeriano co(n)s(uli) prae[tori leg(ato) leg(ionis) XIIII Geminae Mart(iae) Vict(ricis)] leg(ato) Aug(usti) pr(o) pr(aetore) / provinc(iae) Pannoniae inferioris curatori oper(um) [p]u[blic(orum) leg(ato) Augg(ustorum) pr(o) pr(aetore)] provinciae / M<oe=Y>siae inferior(is) comiti Augustorum Parthicae exp[ed(itionis) leg(ato) Augg(ustorum) pr(o) pr(aetore) provinc(iae) Pan]noniae superioris

Cette Inscription lapidaire fut découverte au XVIIe siècle sur le site de Laveyrune entre Joyeuse et Lablachère. Elle atteste de l’installation romaine dans la région de Joyeuse. Il semble que des pièces de monnaies de la même période aient été retrouvées sur le site. L’existence de ce site archéologique est citée dans « L’histoire du Vivarais » par le Chanoine Rouchier[30]

Le Docteur Jullien ancien maire de Joyeuse et humaniste, s’était intéressé à ces fouilles. Robert Saint-Jean[31], historien médiéviste né à Joyeuse, a suscité des chantiers de fouilles et publié à ce sujet.

Moyen Âge

Les Burgondes, les Wisigoths, puis les Francs envahissent le territoire de l’Helvie. Ce fut une sombre époque de tueries, pillages, famines, peste où seuls les évêques de Viviers représentent une force, une administration.

Le siège du premier évêché était Alba Helviorum, c’est vers l’an 430 que l’évêque Auxionius le transfère à Viviers.

1111 – En l’année onze cent onze, Legeo, évêque de Viviers joignit au prieuré de Ruoms, les églises de Rosières, Joyeuse, Comps, Saint Alban sous Sampzon et Chabrolliéres (Planzolles).

Auparavant, Rosières dépendait directement de Cîteaux, et après l’union ci-dessus, elle devint une dépendance de Saint-Saturnin du Port (et donc de Pont-Saint-Esprit).

On voit que déjà avant 1111, il y avait à Joyeuse une église (Chapelle) relevant de la paroisse de Rosièresdépendant elle-même du prieuré de Ruoms, affilié aux Bénédictins de l’Ordre de Cluny déjà en l’an 970.

Joyeuse dut connaitre les troubles liés à la Croisade contre les Albigeois, la présence de Simon IV de Montfort étant attestée le 5 novembre 1213 à Largentère. En 1230 Bernard d’Anduze rendit hommage au roi (Louis VIII de France) pour 21 localités dont en Vivarais ; Joyeuse, Laurac, Largentière et Chassiers. (Jean Régné, Histoire du Vivarais, tome 2, page 87).

À l’origine, les paroisses furent administrées par les ordres monastiques, et , dans le diocèse de Viviers, plus particulièrement par l'Ordre de Cluny.

L’acte le plus ancien qui mentionne la chapelle Saint-Michel de Vernon est de l’an 1289. Joyeuse, quoique siège d’une baronnie n’eut qu’une chapelle jusqu’en 1620. C'est la date de fondation du couvent des Oratoriens, la Duchesse Henriette Catherine de Joyeuse dans le même acte finance la création de la paroisse de Joyeuse aux dépens de celle de Rosières. Le curé de Joyeuse fut le plus souvent le directeur du Collège des Oratoriens, et ce jusqu'à la Révolution.

Au plan temporel, Joyeuse semble avoir dépendu du comté de Toulouse avant d'être rattachée au Royaume de France à la suite des conflits entre l'évêque de Viviers et les comtes de Toulouse.

Joyeuse jouit depuis longtemps du titre de ville. Une charte de Bernard d’Anduze en 1237 l’exempte des droits de leude et de péage. Joyeuse était échue à la maison d'Anduze depuis 1195 par le mariage de Bernard d’Anduze avec Vierne de Joyeuse. Elle passe en 1236 aux Châteauneuf-de-Randon par mariage de Guigon de Châteauneuf avec Randonne de Joyeuse. Baronnie en 1379, vicomté en 1432.

C'est le début de l'histoire de la Maison de Joyeuse.

Se succèdent donc du XIe au XIIIe siècle : règne la famille de Luc, puis la Maison d'Anduze, et enfin la famille Châteauneuf-de-Randon qui prend le nom et les armes de Joyeuse, en 1261, Dragonnet de Châteauneuf devient seigneur de Joyeuse[32] et ajoute aux armes de Châteauneuf trois Hydres ou Dragons.

Du XIVe au XVe siècle, c’est le temps des seigneurs de Joyeuse. Bernard de Joyeuse devient baron, puis le baron Louis II de Joyeuse devient vicomte. En fait, avant le XVIe siècle, on sait peu de choses sur les seigneurs de Joyeuse, aucun ne se signale par des exploits. Lorsque Randon II de Joyeuse est nommé gouverneur du Dauphiné en 1429, les seigneurs de Joyeuse n’habiteront plus la ville. Rangés très tôt sous la bannière royale, Joyeuse n’était pas dans la seigneurie de l’évêque de Viviers, mais dépendait du bailliage royal de Villeneuve-de-Berg. Titulaires de hautes charges royales ou ecclésiastiques, ils s’éloignèrent de leur seigneurie, leur seule obligation étant le service du Roi et la fourniture de contingents de soldats. Vers 1380, pendant la guerre de Cent Ans la révolte des Tuchins désole le Languedoc, atteint Aubenas, Largentière. La commune de Joyeuse obtient le droit de clore ses murs de portes fortifiées et de renforcer ses remparts.


Le 20 août 1464, les trois consuls de Joyeuse et quatre prud’hommes entreprennent une « estime » de l’activité de la ville (Jean Règnè[33], op. cit.)[34].

On sait donc avec précision qu'à cette époque existaient un serrurier, 3 savetiers-tanneurs, un coutelier, 3 forgerons, un bâtier, un boutiquier, un barbier, 3 tailleurs, un pareur de draps, 2 alplagneurs (?) de drap, 2 tisserands, un aubergiste avec cinq lits garnis de draps et de couvertures. Six notaires, et des agriculteurs. Cependant les commerçants semblent avoir également possédé du bétail. Il n'existait pas de serfs taillables et corvéables à merci. Joyeuse, communauté consulaire jouit d'une certaine autonomie. (Archives de l’Ardèche C580).

Joyeuse faisait partie du Vivarais qui dépendait des évêques de Viviers (barons de Largentière) sur le plan religieux et du roi de France. Elle était rattachée aux terres du Languedoc et envoyait un délégué aux États de Languedoc jusqu’à la Révolution.

Temps modernes XVIe ‑ XVIIe siècles

La chapelle du Pouget est reconstruite au début du XVIe siècle et devient jusqu’en 1789 le siège de la confrérie des Pénitents blancs. Devant elle se trouvait le plus ancien cimetière de Joyeuse dont il restait encore une vieille croix de pierre à la fin du XXe siècle.

Le XVIe siècle est marqué par les guerres de religion que la ville de Joyeuse traversa sans incident grave[35].

Il est remarquable qu’Anne de Joyeuse naquit en 1560, année de la conjuration d'Amboise qui marqua en quelque sorte le début des guerres de Religion (1562-1598).


Le duché - pairie de France de Joyeuse a été constitué pour lui en août 1581 (il a été constitué, avant son mariage avec Marguerite de Lorraine, à partir des territoires de la vicomté de Joyeuse, des Seigneuries de Balbiac, Rosières, Lalachère, La Beaume, Saint-Aubain, Saint-André, Saint-Sauveur, etc.).

Il fut avec ses frères un rude combattant, massacreur d’« hérétiques » (les protestants).

À 17 ans il accompagne son père Guillaume de Joyeuse en campagne contre les huguenots du Languedoc.

À 27 ans, après le massacre de La Mothe-Saint-Héray, il est tué à la bataille de Coutras (20 octobre 1587). Brève carrière militaire pour celui qui fut le beau-frère du roi Henri III et l'un de ses mignons. Joyeuse ne fut pas assiégée alors que le prieuré de Rosières était dévasté en 1562, 1567, 1568, le cloître des Cordeliers de Largentière ravagé en 1562 par le seigneur de Versas.

En ce qui concerne les événements survenus à Joyeuse, l'ouvrage du savant Dr Francus (Albin Mazon) : Notes et documents historiques sur les huguenots du Vivarais de 1567 à 1589 (1903- Imprimerie centrale de l'Ardèche-Privas) mentionne la tenue d'assemblées appelées Assiettes, l'une le 16 juin 1567, l'autre le 18 juin 1577 à Joyeuse des représentants des chefs catholiques.

À l’assemblée du 18 juin 1577, le baron de tour, Mgr de Joyeuse était représenté par M. de Rosilhes, bailli de Joyeuse, elle ne comprenait que des royalistes, une autre «  assiette » dite « Assiette du Pays » se tenait en un autre lieu non précisé.

« Le syndic rend compte des mesures prises pour réprimer les rébellions de Sablières, Saint-Mélany, Saint-André-Lachamp, Planzolles, Borne, et réprimer le massacre inhumain… commis… au fort du Petit-Paris (voir Montselgues), sur les soldats y établis en garnison pour le service du Roi. Le lieutenant de prévôt a fait les procès des coupables et Simon Redon de Planzolles a été condamné à mort et exécuté… »

On règle le problème de la solde des gens de guerre en prélevant sur les deniers du Roi : aide, octroi et crue.


Le 29 septembre 1570 eurent lieu les délimitations de Joyeuse et Saint-Alban. Des limites furent établies par la vicomtesse de Joyeuse, en l’absence du vicomte ; l’une d’elle fut gravée sur le rocher qui domine Garel, par l’empreinte d’une main gravée sur le rocher et depuis ce lieu a gardé le nom de Main de Madame.

« En 1583, le sieur Pandrau, lieutenant général en la prévôté générale du Languedoc, fut mandé et… il vaqua aux côtes de Joyeuse l’espace de deux mois et plus, pendant lesquels il fit exécuter un nommé capitaine Aurenze inculpé de trahison des villes de Joyeuse et Largentière ; il fit exécuter aussi un nommé Leray et rendit d’autres bons services au pays. »

Ces guerres de Religion ne prirent fin qu’avec le siège de Privas et la paix d'Alais ; la région restait encore peu sûre mais aucun fait marquant ne semble s'être déroulé à Joyeuse en dehors de la fondation du couvent des Oratoriens, de l'érection de Joyeuse en Paroisse et de l'achèvement de l'église Saint-Pierre[36].


En 1670, le tocsin sonne à Joyeuse pour appeler les paysans à soutenir la « jacquerie » dirigée par Anthoine du Roure[37]. Joyeuse ne fut concernée ni par les Dragonnades, ni par la guerre des Camisards.

M. de Montravel citant un article sur la criminalité dans l’Ardèche depuis quatre siècles souligne que ce département constitue « une autre Corse » par son insécurité au cours du XIIIe siècle.

À Joyeuse, dans la nuit du 5 septembre 1735, mille paysans armés et déguisés envahirent la ville, enfoncèrent la porte de François Boissin, consul et collecteur de la commune, brisèrent les carreaux de la chambre où était couché Étienne Laville de Viviers, chargé des anciens droits des Domaines du Roi, Boissin, Laville et leurs familles s'enfuirent. Mille écus de la taille furent volés par cette bande[38].

Les responsables, pris, emprisonnés à Montpellier, réussirent à s'enfuir. Ils furent condamnés par contumace le 28 août 1738 à être pendus sur la place de la Recluse, et exposés.

Entre le 21 août 1766 et le 31 décembre, une cour spéciale venue de Toulouse circule dans le Bas-Vivarais, elle fit étape à Joyeuse. Au total elle prononça 15 condamnations à mort, 30 aux galères.

En 1783, l'insurrection des masques (ou mascarats) désole la région : les Vans, Payzac Chambonas, jusqu'à Lablachère. Elle semble s'être attaquée essentiellement aux notaires et notables riches. Le jeudi 13 février 1783, une délibération du conseil municipal de Joyeuse prend des mesures préventives : contrôle et fermeture des portes, vérification du fait qu'il ne soit pas possible d'escalader les arbres qui bordent le grand-jeu.

Des troupes interviennent et une commission judiciaire spéciale encore venue de Toulouse siégera à Chambonas. Le 25 octobre trois responsables sont roués place de La Grave aux Vans. Louis XVI usera de son droit de grâce pour les autres prévenus[39],[40].

Entre 1786 et 1788, S.A Marie Louise de Rohan-Soubise, comtesse de Marsan, vend les terres du Duché de Joyeuse. L'acquéreur du château sera le comte Cerice de Vogüé.

Révolution française

L’Ardèche, correspondant à l’ancienne province du Vivarais, fut en 1790 le département des Sources-de-la-Loire divisé lui-même en sept districts. Joyeuse était un canton du District du Tanargue[41], conformément aux règles des administrations départementales de 1790.

À l’assemblée générale des Trois-Ordres de décembre 1788 tenue à Privas, Joyeuse était représentée par M. de Gasque, avocat, premier consul (maire). Il fut contraint à la démission ainsi que ses adjoints le 28 août 1789 par le Comité de surveillance de 23 membres mis en place depuis juillet à la suite du mouvement de grande peur qui suivit la chute de la Bastille.

On note également lors de cette assemblée des Trois-Ordres la présence de deux Laforest de Chassagnes, l'un écuyer, l'autre garde du Roi[42].

Le comte de Voguë, pour la noblesse représentait la Baronnie de Joyeuse (en fait il n’assista pas aux débats). Une Garde nationale fut créée ainsi que des sociétés populaires. La révolution fut une période agitée, particulièrement à Joyeuse[43] qui fut un moment déchue du siège du district du Tanargue, obligeant son maire Dusserre et les représentants du district à monter chercher à Paris le soutien d'un représentant en mission, un ancien noble, ancien capitaine du régiment d'Artois, est nommé représentant en mission par le comité de salut public. Il se nomme Alexandre Paul Guérin de Tournel de Joyeuse de Chateauneuf-Randon. Député montagnard de la Lozère à la Convention, il participe activement aux votes sur la mort de Louis XVI. Il installe à Joyeuse le siège du district du Tanargue. Ce siège sera transféré à Jaujac, la municipalité Dusserre suspendue est remplacée par un exécutif provisoire avec comme maire Crouzet. La flèche du clocher est détruite. La guillotine fonctionne à la Grand-Font en 1793. Châteauneuf - Randon est remplacé en mars 1794[44].

François-Antoine Boissy d'Anglas (1756-1826).
Proclamation du Directoire de l’Ardèche pour interdire les camps de Jalès en 1791.

Dussargues, maire au moment du premier camp de Jalès, avait réussi à s'emparer du pouvoir avec l'aide de Dusserre contre la noblesse. La nouvelle municipalité se présente comme révolutionnaire et ne manque pas une occasion de dénoncer ses opposants locaux comme contre-révolutionnaires surtout Allamel de Bournet[45] ( procureur-syndic du District en 1790), qui lui-même déteste Dussargues Gleizal (frére du conventionnel) et Thoulouze[46], ses ennemis de classe.


À l'issue du troisième camp de Jalès le chef contre-révolutionnaire, le comte de Saillans, prend Banne, assiégé dans le fort, il profite d'un violent orage pour prendre la fuite avec quelques partisans, repris, il est massacré sans procès sur la place de la Grave aux Vans. Le fort de Banne fut incendié le 12 juillet 1792 La petite armée (10 000 hommes) du général d'Albignac disperse le reste des contre-révolutionnaires le 11 juillet 1792 (en fait il n'y eut pas de bataille rangée, mais une série d’escarmouches entre Les Vans, Naves, Les Assions, etc. Les autorités ne parviennent pas à protéger les prisonniers qui sont massacrés par le peuple, furieux de cette tentative contre ses acquis récents. La présence du Directoire du district du Tanargue à Joyeuse et celle de Boissy d'Anglas le dimanche 13 juillet lors du massacre de l'abbé de La Molette et du chevalier d'Entremeaux, atteste de l'importance stratégique de la ville dans cette affaire.

D’après Albin Mazon (Histoire de Largentière), Joyeuse comme beaucoup d’autres communes organise un Comité de surveillance, chargé de la chasse aux suspects et une société populaire. Le culte de la déesse Raison est célébré dans l’église. Albin Mazon encore, fait état d'une véritable chouannerie à Largentière et aux environs, entre 1796 et 1800. À Joyeuse, fin décembre 1796 : assassinat de Mr de Vézian (de Laurac) ; le 3 janvier 1799 : 8 brigands pillent la caisse publique ; dans la nuit du 21 au 22 juillet 1800, des brigands envahissent et pillent Joyeuse (pages 517-518).

Sur dénonciation, deux membres du Directoire du Tanargue : Thoulouze et Pavin sont accusés de prévarication. La Société populaire et la Municipalité prirent fait et cause pour les accusés, contre le dénonciateur Tourette. Le maire Dusserre dut aller protester à Paris auprès de la Convention Nationale. À cette occasion, le représentant en mission du Puy, Solon-Raynaud[47], jugeant Joyeuse pas assez révolutionnaire fit transférer le siège du District du Tanargue à Jaujac de décembre 1793 à juillet 1794 (A. Mazon).

Montravel signale des témoignages de gendarmes dans la période post-thermidorienne mettant en cause le maire Dusserre et Dussargues de Planzolles qui auraient ordonné de liquider certains détenus lors de leur transfert vers Largentière.

Joyeuse participe aux levées de volontaires de 1792-1793. Joyeuse et Banne forment en juillet 1792 la première compagnie de volontaires nationaux de l’Ardèche enrôlés dans le 2e bataillon du 38e régiment qui va réprimer l’insurrection de Saillans, puis rejoindre l’armée des Pyrénées (cinq sont originaires de Joyeuse : Jean-Louis Moulin, François Armand, Joseph Bérard, Jean-Baptiste Bourdal et Jean-Antoine Astier).

Le 22 juillet 1792, la patrie est déclarée en danger.

Le 13 décembre 1792, quatre soldats originaires de Rosières, des Salelles et de Sablières sont incorporés pour le canton de Joyeuse et partent pour Mayence avec le 3e bataillon. Le 19 août 1793, Joyeuse fournit 20 hommes à la 3e compagnie (Antoine Maigron est capitaine et Hyacinthe Pavin, futur maire de Joyeuse, lieutenant). Le 23 août, la levée en masse est décrétée, sur réquisition des Représentants du Peuple, Joyeuse a fourni 10 hommes intégrés à la 4e compagnie[48].

Un nommé Lèbre de Joyeuse est noté comme fournisseur de souliers aux armées.

Une partie du château fut très endommagée (sa destruction ne sera effective que vers 1830). En 1794, la flèche du clocher de Joyeuse fut détruite et remplacée par un toit plat en tuiles. Les archives du château furent brûlées à La Brèche.

Tous ces événements politiques violents n’empêchent pas des améliorations : « au mois de Germinal de l’an IX, la précieuse invention de l’immortel Jenner a été introduite en Ardèche »(Annet Reboul, Mœurs de l’Ardèche, p. 197, op. cit.). En l’An XI du calendrier républicain (1802-1803), le docteur Hyacynthe Pavin, qui fut maire de la ville vaccine la population contre la variole.

Gardes Mobiles de l’Ardèche

Pendant la campagne 1870-1871, l’Ardèche lève le 41e régiment provisoire d’Infanterie sous le commandement de Adolphe Thomas de Largentière, lieutenant-colonel. Les hommes du canton de Joyeuse formaient la 3e compagnie du 1er bataillon (capitaine Oscar Sugier des Vans, lieutenant Albert Pontier de Joyeuse). Le comte Théodore de Tardy de Montravel était capitaine de la 1re compagnie. Jules de Gigord était capitaine de la 8e compagnie. Tous deux étaient originaires de Joyeuse.

Un monument aux morts situé à Vernon dans l'Eure perpétue le souvenir de ces mobiles de l'Ardèche[49].

(Lt-colonel Thomas et documents officiels - op cités)

La guerre de 14-18

Le monument aux morts et les plaques portant les noms des victimes du conflit témoignent du sacrifice des Joyeusains pendant ces 4 années.



Monument aux morts

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

  • Les élections cantonales jusqu'en 2004 dégagent un vote majoritairement de droite.

En 2004, Raoul L'Herminier[50] remporte l'élection pour le PS[51].

  • Aux deuxième tour des présidentielles 2007, Ségolène Royal obtient à Joyeuse 51,03 % des suffrages[52]
  • Aux législatives de juin 2007, au niveau de la circonscription de Largentière, l’UMP obtient la majorité.

Administration municipale

Joyeuse[53] est chef-lieu du canton de Joyeuse, arrondissement de Largentière. Arrondissement de transition entre la montagne et l'Ardèche méridionale, pagels et rayols.

  • L'équipe municipale actuelle : Maire de Joyeuse, Monsieur Bernard Saison

Conseillers municipaux : Mme Marie-Christine Auvrelle-Chalbos, M. Gérard Bastide, M. Alain Dusserre, M. Philippe Gilles, Mme Marie-Claire Paquelet-G, M. Francis Plancher, Mme Marie-Hélène Pouzache, M. Alain Reynouard, M. Jean-Louis Rosado, Mme Madeleine Senasson, Mme Christine Seon, Mme Nathalie Tourre, M. Patrick Vedel[54].

Liste des maires

Liste des maires successifs[55]
Période Identité Étiquette Qualité
 ?  ? Louis Annet de Gasque de Combes   Médecin
1783 21 septembre 1788 M. François-Guillaume de Laforest de Chassagnes    ?
septembre 1788 28 Août 1789 M. de Gasque   avocat
28 Août 1789 novembre 1791 M. J.-C. Dussargues de Planzolles    ?
15 novembre 1791 12 décembre 1792 Dr Hyacinthe Pavin   médecin
15 décembre 1792 6 décembre 1793 M. Pierre Dusserre    
décembre 1793 8 février 1794 Municipalité provisoire Crouzet   avocat
8 février 1794 22 juillet 1794 M. Pierre Dusserre    
13 décembre 1794   M. Jean Comte [56]    
  1810 M Antoine Maurice Tardy de Montravel[57]   Propriétaire terrien
  1827 Dr Hyacinthe Pavin[58]   médecin
Janvier 1827 Septembre 1830 M. Charles Pellier    
septembre 1830 Avril 1831 M. Casimir Bouchet    
Mars1831 Avril 1833 M. Étienne Salel    
Avril 1833 Novembre 1840 M. Dussargues de Planzolles    
Novembre 1840 Septembre 1843 M. Étienne Salel    
Septembre 1843 Mai 1848 M. Dussargues de Planzolles    
Mai 1848 Mars 1861 Dr Arsène Meynier   médecin
Mars 1861 2/09/1870 M. Vielfaure    
2 Septembre 1870 Décembre 1878 M. Guigon   médecin
Décembre 1878 Mai 1882 M. Paul Meynier    
Décembre 1882 mai 1892 M. Adrien Armand    
mai 1892 Décembre 1895 M. Pugnère    
Décembre 1895 Mai 1896 M. Sylvain Charrière    
Mai 1896 mai 1900 M. Maurice Nicolas    
mai 1900 mai 1908 M. Bonneton    
mai 1908 Janvier 1912 Dr Joseph Victor Jullien   médecin
Janvier 1912 Décembre 1919 M. Fernand Dupuy    
Dècembre 1919 mai 1921 M. Maurice Cassagne    
mai 1921 Août 1929 M. Gustave Jallès   pharmacien
Août 1929 Août 1944 Dr Joseph Victor Jullien   médecin
Août 1945 mars 1959 M. Louis Vessaud   Imprimeur
mars1959 mars 1965 M. Alexandre Besset   Ingénieur en retraite
mars 1965 Août 1967 M. Henri Blisson   Instituteur en retraite
Août 1967 Avril 1971 M. Camille Vedel   Commerçant
avril 1971 février1980 M. Georges Blanc   col.police en retraite
Février 1980 mars 1983 M. Camille Vedel   Commerçant
mars 1983 mars 2008 M. Jacques Lacour PRG géomètre-expert
mars 2008 en cours M. Bernard Saison    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Les dates de la période révolutionnaire sont celles mentionnées dans l'ouvrage collectif "Joyeuse et le révolution "dû au Comité du bicentenaire cité dans la bibliographie.

Jumelages

Population et société

Démographie

Recensement de la population de Joyeuse depuis 1793[59].


Année
Nombre
1793
1 050
1800
1 074
1806
1 303
1820
1 607
1831
1 850
1836
2 280
1841
2 351
1846
2 572
1851
2 688
1856
2 686
1861
2 498
1866
2 576
Année
Nombre
1872
2 520
1876
2 235
1881
2 020
1886
1 974
1891
2 082
1896
2 062
1901
1 909
1906
1 960
1911
1 877
1921
1 541
1926
1 654
1931
1 648
Année
Nombre
1936
1 573
1946
1 437
1954
1 251
1962
1 294
1968
1 317
1975
1 293
1982
1 368
1990
1 411
1999
1 483
2006
1 545
2008
1 626

Annet Reboul dans ses Mœurs de l'Ardèche donne en 1849 le chiffre de 2 280  habitants pour le chef-lieu, 19 207 pour le canton.

D’après l’Annuaire de l’Ardèche de 1866, Henri-Théodore Vielfaure étant maire, Joyeuse compte 2 498 habitants, le canton 17 880. Plus récemment: en 1990 :1 411, en 1999 :1 499[60].

En 2007 1 612[61]

Il existerait donc une augmentation constante de la population depuis 1962[62].


  • Statistiques INSEE[63].

Associations

Maison des Associations


  • L'activité associative est importante et variée (voir la liste ci-jointe)[64].
  • Les Jeunes de Joyeuse
  • Association pour la restauration de l'Église de Joyeuse[65].
  • Les Joyeux Randonneurs[66].
  • L'association des pêcheurs
  • Culture et Patrimoine en Pays Joyeusain[67].

Économie

Avant le XVIIe siècle, l'économie locale est semblable à celle de tout le Vivarais[68].

Joyeuse semble avoir été de tous temps une zone de transition entre la montagne et la plaine, entre le Sud (Alès, Uzès) et le Nord (Aubenas, Largentière), entre le plateau Ardéchois, la vallée du Rhône, les Cévennes et le Languedoc, il est normal qu’elle ait eu une activité commerciale importante : foires mensuelles et marchés.

L’activité agricole propre à la commune a toujours été limitée, les zones cultivables étant rares (Berriasson, Sousperret) mais suffisantes pour la consommation locale jusqu’au XIXe siècle, la plaine de Ribeyre-Bouschet, Arleblanc, et la chataigneraie, etc. complétant ces ressources. Le vin produit par les cultures en terrasses des communes environnantes a été l'objet d'un commerce avec la montagne. Transporté à dos de mulet, il était échangé contre des produits tels que les céréales. Pour mémoire, la culture des pêches et de la vigne connurent un certain essor après la seconde guerre mondiale. Les communes avoisinantes continuent à développer la culture de la vigne et de l’olivier.

La sériciculture[68] fut depuis les travaux d'Olivier de Serres encouragée par Henri IV au début du XVIIe siècle jusqu’au XXe siècle une activité lucrative pour la région tant par « l’élevage » de la graine au coton, la culture du mûrier, que par l’aspect industriel : « filature » et « tissage » de la soie[69]. La première guerre mondiale a mis fin a cette activité, l’« élevage » ayant survécu à titre anecdotique jusqu’aux années 1975[70]

Les ateliers Laville ont jusqu’en 1960 environ, fabriqué articles de confection et textiles variés (un magasin existait place de la Peyre). M. Laville fut à l’origine de l’électrification de la ville le 10 novembre 1895[71].

À partir de 1920, des réfugiés Arméniens apportent leur savoir faire à cette industrie, en particulier dans la crèation et le tissage de tapis.

Au début du XXe siècle, l’extraction du tanin a mis en coupe réglée la châtaigneraie régionale pendant environ 25 ans, utilisant l’infrastructure ferroviaire qui existait alors.

Actuellement, l’activité industrielle de Joyeuse semble bien limitée, la ville conservant une activité grâce au secteur tertiaire lié à son statut de chef lieu de canton : Administration (mairie, EDF, Poste, Trésor public) à l’hôpital-hospice, au commerce et au tourisme[72]. Les services à la personne peuvent constituer une nouvelle source d'emplois[73].


Consulter les statistiques INSEE dans le paragraphe « Administration ».

Culture locale et patrimoine

Festivités et événements

  • Le carnaval, longue tradition joyeusaine au moment du mardi gras. Au XIXe siècle, simple cavalcade et bal entre jeunes gens, il évolua vers des festivités plus complexes (lire Pierre Charrié : Folklore du Bas-Vivarais). Après une interruption pendant la guerre il reprit vers 1950.
  • La fête foraine, les bals et le splendide feu d'artifice du 14 juillet attirent la foule.
  • Dernier week-end d'octobre : Salon Gourmand et Artisanal de Joyeuse, organisé dans le cadre des castagnades d'automne[74]. Les artisans, artistes, producteurs du terroir, etc. présentent leurs productions dans les anciennes boutiques de la cité médiévale. C’est l’occasion de créer une synergie entre les acteurs économiques et culturels de l’Ardèche méridionale dans une ambiance festive inter-génération, où la châtaigne est mise à l’honneur.

Gastronomie

La tradition veut qu'il remonte au mariage d'Anne de Joyeuse et de Marguerite de Lorraine.

Réalisé à base d’amandes, de noisettes, de sucre, de blanc d’œuf et de farine, travaillé à la main, il est cuit d’une manière particulière (c’est le secret) qui lui donne son croquant et sa saveur. Il se conserve plusieurs mois sans problème.

  • la pouytrolle :

«  Autre préparation originale : « la pouytrolle ».Madame Jos Jullien chez qui il m’en souvient l’on mangeait suivant les meilleures traditions, à Joyeuse m’en donna cette recette : prendre 1 kg de blettes et un kg d’épinards que l’on fait blanchir (bien presser pour faire sortir l’eau), deux gros oignons, un kilo de porc entrelardé. Hacher le tout et le bien mélanger. Assaisonnez avec sel, poivre, épices, un brin de thym ne messied pas. Bien pétrir et mettre en un boyau de porc, sans trop serrer la farce, cuire dans un four à feu assez doux.-  »

— in Charles Forot : Odeurs de forêt et fumets de table, page 205

  • le picodon
  • la maôche, si elle est d'origine plus nordique (dans le Vivarais), n'en est pas moins heureusement cuisinée par les artisans régionaux[76].

Monuments et lieux touristiques

  • La cité médiévale : le château et sa basse-cour constituent le noyau initial et P-Y Laffont distingue deux autres zones : l'extension de l'habitat castral à peu près jusqu'à la place de la Peyre, et d'autre part la première extension urbaine à la fin du Moyen Âge, jusqu'à la place de la Recluse[77]. La tour de la Recluse [78] très bien conservée reste le symbole de la ville.
  • Le château de Joyeuse[79] est classé monument historique[80]. Après avoir été détruit, le château fut rebâti au XVIe siècle dans un style Renaissance sur l’emplacement du vieux château féodal dont la tour d’angle à l’est constituait le donjon. En 1832, la municipalité fait détruire la partie comprise entre l'église et le bâtiment actuel déjà endommagée sous la Révolution . Aujourd’hui, il est occupé par la mairie et les services municipaux.
Le Château de nos jours

Joyeuse fut l'un des premiers établissements de cet ordre où l’enseignement fut assuré jusqu’à la Révolution française. Jusqu’en 1960, une partie du couvent des Oratoriens abrita le presbytère. Depuis le Musée de la châtaigneraie occupe le bâtiment.

  • L’hôtel de Montravel est classé monument historique[83]. Il fut construit entre les XIIe et XIVe siècles, et seule la façade date de 1775. La commune en devint propriétaire en 1955 et l’hôtel abrite désormais des logements communaux. Pour la petite histoire, il existerait un souterrain qui depuis aurait été muré alors qu’il communiquait avec les oubliettes du château.
Église de Joyeuse
  • L'Église Saint Pierre [84],[85], est classée monument historique[86]. Dédiée à saint Pierre, elle date du XIe siècle et se situe près du château[87]. Elle fut donnée en 1111 par l’évêque de Viviers aux moines de l’abbaye de Cluny avec l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Rosières dont elle dépendait[3]. De 1111 à 1617, Saint-Pierre de Joyeuse fut annexée au prieuré de Rosières qui lui-même relevait de celui de Ruoms.
    L'intérieur de l'église au XIXe siècle

En 1620, la duchesse de Joyeuse, princesse de Guise, versa plus de 2000 livres pour libérer l'église de Joyeuse de la tutelle de celle de Rosières et en confier la gestion aux Oratoriens[88].


Elle fut reconstruite au XVIIe siècle (la date de 1676 figure sur sa façade, le couvent des Oratoriens datant également de 1676 alors que l’acte de fondation est de 1620, la lenteur des travaux s'explique par leur difficulté et par une épidémie de peste ayant décimé la région vers 1629). "En 1669 apparaît comme Supérieur Curé , le R.P François Fressinaud. Il resta en place seulement 4 ans ( 1669-1672), mais ce court espace fut bien employé….Il était fort savant et bon architecte et de plus avait la confiance de ses paroissiens, car nous voyons qu’il fut chargé par les consuls de faire un plan pour la reconstruction de la vieille église qu à l’époque menaçait ruine .Il était dit – on urgent de la reconstruire , et le père Fressinaud devait dans son plan sauvegarder ce qu’il serait bon d’en conserver et pourrait s’harmoniser avec la construction nouvelle.

L’église était en outre trop exigüe pour la population qui avait notablement augmenté. Le père s’en tira fort bien, il ne laissa sur pied que la chapelle de son Altesse, le chœur fut reconstruit ainsi que la nef et les chapelles . Des caveaux furent ménagés dans tout le sous-sol de la nef, des chapelles et du chœur. Le clocher fut aussi réédifié.

Le plan fut approuvé par tous les notables de la paroisse, mais alors , comme aujourd’hui,les fonds faisaient défaut. L’on avait bien une certaine réserve insuffisante, il fallut faire appel à la générosité du Seigneur qui parait –il ne fit pas défaut.

Cependant ils ne suffirent pas à l’exécution complète des plans du père , qui comportaient la construction d’une chapelle faisant pendant à celle de Son Altesse. On dut ajourner ce complément qui ne fut réalisé que 150 ans plus tard. !"


«  Le dimanche 17 novembre 1669, le prix fait de cette construction fut solennellement donné devant les consuls et le peuple assemblé, à maître Pitiot, maçon de Largentière.  On ne sait si le travail fut commencé tout de suite, dans tous les cas , le clocher fut terminé qu’en 1676, date gravée tout au haut du clocher sur la façade »

(Manuscrit de Montravel : L’église et l’Oratoire de Joyeuse)

À noter que Montravel mentionne bien que les Oratoriens décédés à Joyeuse sont ensevelis dans l’église.


En 1840, après la mort accidentelle du duc d'Orléans, sa mère, la reine Marie-Amélie fit réaliser une pietà qui fut offerte à toutes les églises de France qui en feraient la demande et en assureraient l'installation. Le conseil de fabrique de Joyeuse fit cette démarche.

L'église fut restructurée en 1842 dans le goût de l’époque par le curé Mathon. Pour augmenter la hauteur de la nef, il fit combler les caveaux et transporter les restes des Oratoriens au nouveau cimetière du Freyssinnet. Il fit construire la chapelle de Saint François Régis.

Une chapelle latérale à droite un monument contient les restes de Félix Gabriel Tardy de Montravel, né à Joyeuse le 23 octobre 1831, mort à Castelfidardole 18 septembre 1860, officier des zouaves pontificaux[89].

La chapelle ducale Notre-Dame-de-la-Pitié ou des-Oratoriens,vestige d'une ancienne église plus vaste ou simple chapelle du château, à gauche en regardant le chœur contient le tombeau de Guillaume II, évêque d’Aleth, son fondateur décédé en 1592 à Aubenas, qui y fut enseveli selon sa volonté, (Louis de Montravel dans ses Annales de Joyeuse), la dalle funéraire est toujours visible[90].

Œuvre remarquable, l'ancien autel situé acctuellement dans la chapelle Saint François Règis, doré à la feuille il date du début du XVIIIe siècle[91].

Le maître-autel en marbre blanc avait été conçu pour la cathédrale de Pointe-à-Pitre, mais jugé trop fragile pour résister à d'éventuels tremblements de terre, il ne quitta pas la Françe et fut racheté par le curé Mathon pour son Église. Le clocher actuel érigé en 1912 remplace le toit plat construit en 1793, la fléche originelle ayant été abattue par les révolutionnaires.



  • L'hôpital-hospice

Diverses localisations ont pu être proposées pour l’hôpital-hospice au fil des siècles :

On n’a pas de renseignements sur ce qui existait du XIIIe siècle, il aurait été établi dans une maison située rue du Riermur, près de l’ancienne école maternelle, puis (avec certitude) jusqu’à la Révolution, dans une maison située en dessous de la Recluse, dans les deux cas il était dans les mêmes locaux qu’une garnison militaire. Il aurait ensuite été transféré dans les locaux vétustes du couvent des Oratoriens jusqu’à l’acquisition par le curé Mathon de l’hôtel de La Saumée, rue du Riermur en 1862. Il connu des améliorations successives dans la première moitié du XXe siècle grâce à l’action du Dr Jos Jullien (salle d’opération, radiographie, chauffage central… maternité), puis grâce au mécénat de François André. Les sœurs du Saint-Sacrement de Jésus de Romans ont assuré son fonctionnement pendant près d’un siècle. Des consultations de médecine spécialisée étaient assurées par des médecins d’Alès ou d’Aubenas. Les médecins de Joyeuse, comme c’est toujours le cas, y suivaient leurs patients.

Ces dernières années il a été remplacé par un établissement moderne censé répondre aux nécessités actuelles. On peut regretter la disparition du porche de l’hôtel de la Saumée, au fronton duquel figuraient les armes de la ville de Joyeuse et de l'ensemble de l'hôtel qui était un beau spécimen de l’architecture du XVIIe siècle. La notice de M. Brun, publiée en 1936–1937, comporte de précieux renseignements sur le financement, le patrimoine et la composition des instances administratives au cours des siècles.

Les musées

  • Le musée de la châtaigneraie permet la découverte de la culture de l’arbre le plus important économiquement du département. Il présente une collection d’outils anciens, d’objets usuels et de mobilier. En complément, il propose le sentier du châtaignier.
  • L’Espace historique et légendaire[93], espace muséographique, créé, géré et animé par la CPPJ, consacré à la mise en valeur de son patrimoine historique. L’histoire de Joyeuse est dense, pétrie d’évènements et de l’ascension vertigineuse de quelques-uns des hommes qu’elle a portés. Composé de quatre salles thématiques, l’espace permet de découvrir dans un premier temps l’histoire du Pays joyeusain de la Préhistoire à la Révolution française.
  • La Maison de la caricature et du dessin d'humour[94] est un temple de l’humour, créé, géré et animé par la CPPJ ; ce musée d’un genre nouveau est, de fait, un espace d’exposition unique en France qui retrace l’histoire de la caricature des origines à nos jours. La caricature et le dessin d’humour est un art. De grands noms de la profession s’exposent à Joyeuse, cité au nom prédestiné pour accueillir ce type de structure muséographique.

Les remparts

La date exacte de leur construction n'est pas précisée, mais l'on retrouve des traces écrites de conventions pour la participation de l'entretien et de la garde des portes par la ville de Lablachère en 1357 (1/3 des frais) et en 1412 (1/4 des frais)[95]. Ils ont été cachés par les maisons construites au XIXe siècle entre la RN 104 et la rue Sainte Anne. On a un aperçu de leur importance en dessous de la place de la Brèche jusqu'à la porte Sainte Anne, et entre le Grand-Jeu et la Grand-Rue sur le trajet du goulajou des Endettés.

Le parc naturel

Joyeuse fait partie du parc naturel régional des Monts d'Ardèche[96]. Créé le 9 avril 2001. cette structure administrative regroupe les communes concernées ainsi que d'autres organisme: Chambre du commerce et de l'industrie; Chambre des métiers, Syndicats intercommunaux[97].

Le plateau des Gras, les Gorges de la Beaume, les Vallées de la Beaume et de la Drobie, les Gras de Labeaume sont classés zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Les gorges de la Beaume sont aussi classées site d'importance communautaire Natura 2000.

Personnalités liées à la commune

  • Marcus Ialius Bassus Fabius Valerianus(v. 120-v.170), consul de Rome sous l'Empire[98]. Vestiges d'un mausolée à Marcus Ialius Bassus Fabius Valerianus au hameau de Laveyrune à Lablachère (au mas Gadret selon cette source[99]).
  • Charlemagne (742 ou 748-814), fondateur de Joyeuse, selon la légende.
Anne de Joyeuse.
  • Hippolyte de Laforest[104].(1803-1863) voyou et poète né aux Vans . La famille Barthélémy de Rosières s'était enrichie et avait fait l'acquisition au XVIe siècle de la seigneurie de Chassagnes près de Les Vans. Son père fut maire de Joyeuse et habitait un hôtel au pied de la tour de la Recluse[105].
  • le père Nicolas, cité par Albin Mazon (Voyage dans le midi de l'Ardèche, page 34) né à Joyeuse, élevé chez les Oratoriens, entra dans cet ordre. Orateur, écrivain, beau-frère de Hyacynthe Pavin, il fut curé de La Rochelle et mourut en 1790.
  • La famille Tardy de Montravel[106], dont l'hôtel est classé monument historique.Ils reposent au cimetière communal.
  • Joseph Victor Jullien (1877-1956), ancien maire de la commune. Repose au cimetière communal.
  • Renée Garilhe, médaille de bronze de fleuret dames aux J.O de Melbourne 1956[108], repose au cimetière communal.
  • Jean-Marc Rouvière, essayiste (né en 1958), petit-fils de Charles Rouvière qui vécut à Joyeuse[réf. nécessaire] .
  • Roland Hours , né à Joyeuse en 1947, dessinateur caricaturiste[109].

Héraldique logotype et devise

Blason créé pour le projet Blason de Wikipédia.

Armes de la famille de Joyeuse depuis 1261 :
Palé d'or et d'azur de six pièces, au chef de gueules chargé de trois hydres à sept têtes aussi d'or.

Duché de Joyeuse : érigé par Henri III en 1581 pour Anne, tombé en désuétude, relevé en 1714 pour Louis II de Melun qui décède sans héritier en 1724.

Notes et références

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Annexes

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

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  • Yves Esquieu, Les anciennes églises d'Alba, IB. 3 rue Rècamier - Lyon Vième, 1970 
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    Publié avec le soutien du conseil général de l'Ardèche
  • Benoît d'Entrevaux, Châteaux du Vivarais, Hennebont (Morbihan, Ch. Normand, imprimeur., 1914 
  • Robert Saint-Jean, L'ancien autel de l'église de Joyeuse, t. LXX page 177, La Revue du Vivarais 

Illustrations des voies

Illustrations diverses

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