Juan Asensio

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Juan Asensio
Juan Asensio en 2001
Autres noms	Stalker
Activités	Critique littéraire
Naissance	18 mars 1971 Lyon,  France
Langue d'écriture	Français

Juan Asensio, né le 18 mars 1971^[1], est un essayiste et critique littéraire français.

Biographie

Après des études en classe de khâgne, Juan Asensio a, selon ses dires^[2], mené une recherche, abandonnée en cours de route, sur la figuration du diable dans les romans de Georges Bernanos, Julien Green et François Mauriac^[3].

Il a travaillé, de 2001 à 2007, dans une société de Bourse en tant que rédacteur^[4].

Activités littéraires

Asensio a écrit dans plusieurs hebdomadaires et revues, dont Valeurs actuelles, L'Atelier du Roman, La Revue des Deux Mondes, Contrelittérature, Les Études bernanosiennes, Nunc, Cancer !, Immédiatement, Les Provinciales et La Sœur de l'Ange. Également membre du comité de rédaction des revues Esprits libres^[5], dirigée par Nathalie Sarthou-Lajus et Chantal Delsol, et Libres, dirigée par Raphaël Dargent, il a cofondé Dialectique et Les Brandes, revue dont il fut l'unique rédacteur.

Il a participé, en 2003, au Cahier de l'Herne consacré à George Steiner et, en 2002 puis en 2005, aux « Dossiers H » consacrés à Pierre Boutang et Joseph de Maistre.

Depuis mars 2004^[6], Juan Asensio tient sous le pseudonyme de Stalker un weblog^[7] où il effectue une critique « réactionnaire ».

Il a publié d'un essai sur l'œuvre de George Steiner (La Parole souffle sur notre poussière, L'Harmattan, 2001), un recueil de critiques ayant précédemment paru en partie sur son blog (La Critique meurt jeune, Le Rocher) et un recueil de textes consacrés à l'« étude du démoniaque » dans la littérature (La Littérature à contre-nuit, A contrario, 2005 ; réédition revue et augmentée par Sulliver, 2007).

Depuis 2010, il fait partie du jury du Prix du livre incorrect ayant récompensé en 2010 l'ouvrage d'Éric Zemmour intitulé Mélancolie française^[8] et, en 2011, le Journal impoli de Christian Millau^[9].

Publications

Livres

• Essai sur l'œuvre de George Steiner : la Parole souffle sur notre poussière, L'Harmattan, 2001.
• La Littérature à contre-nuit, essais sur le démoniaque et la littérature (Trakl, Bernanos, Hello, Rops, Goya, Gadenne, Sábato, McCarthy, Maistre, etc.), A Contrario, 2005 ; nouvelle édition, Sulliver, 2007 (ISBN 978-2-35122-027-6).
• La Critique meurt jeune, Le Rocher, 2006. (Essais sur Scholem, Steiner, Dantec, Bernanos, Bloy, Dick, Broch, Faulkner, Tarkovski, Boutang, Dostoïevski, Conrad, etc.).
• Maudit soit Andreas Werckmeister !, éditions La Nuit, 2008 (ISBN 978-2-917431-09-2).
• La Chanson d'amour de Judas Iscariote, éditions du Cerf, 2010 (ISBN 978-2-204-09073-5).

Contributions

• Dossier H Pierre Boutang, sous la direction d'Antoine Joseph Assaf, L'Âge d'Homme, 2002.
• Cahier de l'Herne George Steiner, sous la direction de Pierre-Emmanuel Dauzat, L'Herne, 2003.
• Dossier H Joseph de Maistre, sous la direction de Philippe Barthelet, L'Âge d'Homme, 2005.
• Vivre et penser comme des chrétiens, sous la direction de Jacques de Guillebon, A contrario, 2005.
• Estudos em torno de George Steiner, sous la direction de Ricardo Gil Soeiro, Roma Editora, 2009.
• Préface à Georges Bernanos, L'Imposture, Le Castor astral, 2010^[10].

Notes et références

1. ↑ Notice d'autorité de la Bibliothèque nationale de France.
2. ↑ Présentation de l'auteur Présentation sur le blog de l’auteur..
3. ↑ « Le Grand Large du soir de Julien Green », in ibid., 1^er avril 2007.
4. ↑ « Enseignement du journalisme : le témoignage de Juan Asensio », entretien avec Roman Bernard sur le blog Criticus, 26 août 2008
5. ↑ Notice d'autorité de la Bnf.
6. ↑ Dominique Autié, « La Zone, quatre années de tranchées », 14 mars 2008.
7. ↑ Cf. « Cyberpolémiques littéraires », Les Échos, 29 septembre 2006.
8. ↑ Composition du jury 2010, Prix littéraires : le blog.
9. ↑ Prix du Livre incorrect 2011, Prix littéraires : le blog.
10. ↑ Brève présentation du préfacier, sur le site du Castor astral.

Liens externes

• « Stalker. Dissection du cadavre de la littérature »
• Entretien à propos de La critique meurt jeune