Jérôme Lindon

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Jérôme Lindon (Paris, 9 juin 1925 - id., 9 avril 2001^[1]) est un éditeur français. De 1948 à sa mort, il dirige Les Éditions de Minuit (dites « Minuit »).

Éléments biographiques

Jérôme Lindon est le fils de Raymond Lindon, premier avocat à la Cour de cassation, ancien maire d'Étretat, et de Thérèse Baur ; il est aussi le petit-neveu d'André Citroën (1878-1935)^[2].

Il est le père de l'écrivain Mathieu Lindon et l'oncle de l'acteur Vincent Lindon.

À sa mort, c'est sa fille, Irène Lindon, qui reprend les commandes des Éditions de Minuit.

En 1989, il est nommé membre du Conseil supérieur de la langue française.

Devant la montée en puissance des grandes chaînes de librairies, Jérôme Lindon prend position dans la défense du livre et de la librairie indépendante.

Il est à l'origine de la loi sur le prix unique du livre, dite « loi Lang », puis milite, à la fin de sa vie, pour le prêt payant dans les bibliothèques.

Bibliographie critique

• Jean Echenoz, Jérôme Lindon, Minuit, 2001
• Jean-Philippe Toussaint, « Le jour où j’ai rencontré Jérôme Lindon », postface à la réédition de La Salle de bain, Minuit, 2005
• Anne Simonin, Les Éditions de Minuit, 1942-1955. Le devoir d'insoumission, Paris, éditions de l'IMEC, 1994 (ISBN 2-908295-20-2)
• Mathieu Lindon, Ce qu'aimer veut dire, POL, 2011 (Prix Médicis 2011).

Liens externes

• Le site web des Éditions de Minuit
• Jean-Philippe Toussaint : Le jour où j'ai rencontré Jérôme Lindon

Notes

1. ↑ Notice d'autorité personne du catalogue général de la BNF.
2. ↑ Raymond Lindon était l'un des cinq fils d'Alfred Lindon et de Fernande Citroën, sœur aînée du célèbre constructeur ; voir notamment André Citroën, de Jacques Wolgensinger, Flammarion, 1991 (ISBN 2-08-066484-0).