Kinshasa

Kinshasa
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4° 19′ 19″ S 15° 19′ 16″ E / -4.32200, 15.32100

Ville de Kinshasa
Armoiries de la province
Armoiries
Drapeau de la province
Drapeau
Localisation de Kinshasa (en bleu foncé) à l'intérieur de la République démocratique du Congo
Localisation de Kinshasa (en bleu foncé) à l'intérieur de la République démocratique du Congo
Administration
Pays Drapeau de République démocratique du Congo République démocratique du Congo
Statut politique Ville et province
Capitale Kinshasa
Gouverneur André Kimbuta
Représentation nationale :
· Assemblée 59
· Sénat 8
Langue Officielle : français
Nationale : lingala
Géographie
Superficie 9 965 km²
Démographie
Population (2009) 10 076 091 hab.
Densité 1 011,15 hab./km²
Autres informations
ISO 3166-2 CD-KN
Fuseau horaire UTC+1
Communes et Territoires - Villes - Provinces

Kinshasa, ancienne Léopoldville jusqu'en 1966, est la capitale et la plus grande ville de la République démocratique du Congo (RDC). Elle a à la fois le statut administratif de ville et de province.

Située sur la rive sud du fleuve Congo au niveau du Pool Malebo, elle fait face à la capitale de la République du Congo, Brazzaville. Elle est la ville-province la plus peuplée du pays avec une population de 10 076 099 habitants, et 11 446 711 pour l’agglomération Kinshasa-Brazzaville, elle est également la plus grande ville d'Afrique subsaharienne et la deuxième agglomération d'Afrique subsaharienne, derrière celle de Lagos. C'est une ville multiethnique.

Sommaire

Généralités

Vue de Kinshasa depuis le CCIC à Gombe

Kinshasa forme une entité administrative à statut particulier et joue le rôle de centre administratif, économique et culturel de la République démocratique du Congo. Elle s'étend sur plus de 30 km de l'est à l'ouest et sur plus de 15 km du nord au sud. Ses habitants sont appelés les Kinois.

Une partie importante de la superficie de la région de Kinshasa est rurale, couverte d'une savane herbeuse parsemée d'arbustes. La commune rurale de Maluku, la partie orientale de la province, occupe à elle seule 79 % du territoire. De fait, c'est une ville de contrastes importants, avec des secteurs résidentiels et commerciaux chics, des universités, et des taudis informes coexistant côte à côte, et donc aussi de vastes zones « rurales » envahissant parfois la ville au point de retrouver maraîchers et élevages en ville.

Le centre-ville, la commune de La Gombe compte plusieurs bâtiments de plus de 50 m dont notamment le Building Gécamines, le Building Sozacom, l'Hôtel Memling, l'Immeuble CICC ou le Building RTNC (situé lui à Kabinda). À proximité de la gare centrale de Kinshasa, à l'extrémité est du boulevard du 30 juin, se trouve par ailleurs l'impressionnant immeuble du ministère des transports, construit par les Chinois.

Histoire

Village de teke de Kinshasa vers 1912.
Carte de la région de Kinshasa et du Stanley Pool au XIXe siècle. Sont notamment déjà identifiés Kintambo, Lemba, Kallina et le village de Kinshasa. On remarque également le village de Kindolo (voir aéroport de Ndolo) - cliquez sur l'image pour agrandir

L'Afrique centrale possède des traces d'occupation humaine remontant au premier millénaire avant notre ère. Les siècles précédant la colonisation voient des peuples bantous s'installer dans la région du moyen et bas Congo, précédemment exclusivement occupée par les Pygmées . Différentes tribus et peuples composent la nouvelle population. Au niveau du Pool Malebo, les Tio (ou Téké) peuplent la rive droite (nord) du fleuve et des peuples assimilés aux Téké (Humbu et Mfinu) peuplent la rive gauche (sud). La région voit la traite d'esclaves et le commerce d'ivoire enrichir le peuple téké, alors érigé en royaume.

Du XVIe au XIXe siècles

Dès le XVIe ou XVIIe siècle, la région du Pool devient une vraie plaque tournante entre le bassin du fleuve et les régions côtières. Des légumes des Amériques sont aussi introduits à l'intérieur du continent grâce au commerce et les esclaves (le plus souvent des vaincus dans différents conflits) partent vers Loango, l'embouchure du fleuve et au Sud du royaume kongo. Les Bobangis, parfois appelés Bangala (gens du fleuve), occupaient la majeure partie du commerce avec la région équatoriale en naviguant le fleuve et ses rivières jusqu'aux villages tékés du Pool.

Au cours des XVIIIe et XIXe siècles des pêcheurs et surtout des commerçants tékés venus du nord installent des marchés et des villages au sud du Pool Malebo et sur le plateau qu'on nommera plus tard le plateau des Batéké. Ces villages sont des colonies car les Tékés se limitent à la pêche et au commerce. Les tribus de la région, Humbu et Mfinu, étaient considérées comme les propriétaires de ce côté du fleuve. Au fil du temps, les colons tékés poussent la population locale plus loin des rives, vers l'intérieur des collines. Les principaux villages tékés de la rive sud étaient Nsasa avec près de 5 000 habitants, Ntambo avec moins de 3 000 habitants. Lemba, parmi une multitude de petits villages humbus, était la capitale marchande et politique des Humbus, avec environ 300 habitants. Les marchés du fleuve voyaient des caravanes d'esclaves porteurs d'huile, d'amandes, de palme, d'arachides, de sésame et d'ivoire aller et venir[1].

Colonisation européenne

Henry Morton Stanley

Henry Morton Stanley atteint pour la première fois le site de la ville au niveau de Ntambo le 12 mars 1878 lors de sa traversée d'est en ouest du continent africain. En 1881, il signa le « traité de l’amitié » avec un chef téké, Ngaliema, obtenant ainsi le droit d’établissement à l'emplacement de l'actuel commune de Kintambo, sur les bords de la baie de Ngaliema, et il chargea le capitaine Charles-Marie de Braconnier d'y fonder un poste qu’il baptisa plus tard Léopoldville (Leopoldstad en néerlandais) en l’honneur de son commettant Léopold II de Belgique. Stanley avait choisi l’endroit où le fleuve Congo devenait navigable en direction de l’amont. Le site spacieux et facile à défendre était déjà peuplé de 66 villages antérieurs à Stanley avec une population totale estimée à 30 000 habitants[2]. Stanley fonda aussi une autre station, celle-ci près du hameau de Kinshasa (nshasa signifiant « marché »), avec l'accord du chef Ntsuvila. Ce village donna son nom à la ville actuelle, se dressant, avec le village de Mpumba, là où aujourd’hui se trouve le quartier des affaires.

En 1898, Léopoldville fut reliée par le rail à Matadi. Son importance économique en fut accrue et pourtant, en 1910, on y dénombrait à peine 10 000 habitants.

Capitale grandissante

Carte du centre de Kinshasa, 2001
Le boulevard du 30 juin

En 1929, elle hérita de la fonction de centre administratif assumée jusque-là par Boma, par la mise en application de l'arrêté royal du 1er juillet 1923. À cette époque, Léopoldville est confinée aux communes de Kintambo et de la Gombe actuelle développées autour de la Baie de Ngaliema, ensuite apparurent les communes de Kinshasa, de Barumbu et de Lingwala. Dans les années 1930, la majorité des logements pour les employés de la Chanic, la Filstisaf et l'Utex Africa.

Léopoldville ne devint juridiquement une ville que le 25 juin 1941 (avec 5 000 hectares et 53 000 habitants); depuis 1923, elle était seulement un « district urbain ». Par la même occasion, elle devient capitale de la colonie, chef-lieu de la province du Congo-Kasaï et du district du Moyen-Congo. Elle était divisée en deux zones : la zone urbaine avec Léo II, Léo-Ouest, Kalina, Léo-I ou Léo-Est, et de Ndolo ; et la zone indigène au sud. La croissance de la ville commence en 1945 avec la fin du travail forcé qui permet aux populations noires d'augmenter. Arrivent alors de nombreux paysans de la campagne à la recherche d'un emploi, s'entassant dans les cases de la zone indigène. La ville commence alors à se peupler majoritairement de Bakongo. Dans les années 1950, les cités planifiées de Lemba, Matete, et une partie de Ndjili furent aménagées pour loger les employés de la zone industrielle de Limete. En 1954, la ville ouvre la première université de la colonie, l'Université Lovanium.

La ville compte 11 communes et 6 zones annexes en 1957 : les communes de Kalamu, Dendale (actuelle commune de Kasa-Vubu), Saint Jean (actuelle Lingwala), Ngiri-Ngiri, Kintambo, Limete, Bandalungwa, Léopoldville (actuelle Gombe), Barumbu, Kinshasa et Ngaliema ; et les zones annexes de Lemba, Binza, Makala, Kimwenza, Kimbanseke et Kingasani. Les zones annexes de Ndjili et Matete sont ajoutées. Avec l'émeute de janvier 1959 l'indépendance politique se profile, les élections municipales, parlementaires ou présidentielle donnent lieu à des tensions ethniques qui nécessitent l'intervention de la force publique. Les Bakongos remportent néanmoins les élections municipales et présidentielle. La guerre civile qui suit l'indépendance en 1960 renforce l'immigration des Balubas. Avec la prise de pouvoir du maréchal Mobutu, en 1965 le lingala devient la langue régionale enseignée à côté du français.

La ville change officiellement de nom en 1966, de Léopoldville à Kinshasa.

En 1968, elle est dotée du statut de région au même titre que les autres régions du pays et le nombre de communes passe à 24. Les dix nouvelles communes sont : Bumbu, Kimbanseke, Kisenso, Makala, Maluku, Masina, Mont-Ngafula, Ngaba, Nsele et Selembao.

La loi du 5 janvier 1975 en fit la huitième Région de la République (le Kivu a été scindé depuis), avec la création des nouveaux organes administratifs.

Croissance urbaine et maux africains

Évolution de la population de Kinshasa
Année Habitants
1920* 1 600
1936 40 300
1938 35 900
1939 42 000
1947 126 100
1957 299 800
1959 402 500
1967 901 520
1968 1 052 500
Année Habitants
1970 1 323 039
1974 1 990 700
1976 2 443 900
1984 2 664 309
1991 3 804 000
1994 4 655 313
2003 6 786 000
2005 7 500 000
2015 est. 12 000 000
Source: Populstat, World Gazetteer
(*) ne compte que les communes de Léopoldville de l'époque

En 1945, la capitale du Congo belge abritait 100 000 personnes. À l’indépendance, en 1960, Léopoldville comptait 400 000 âmes, ce qui en faisait la plus grosse agglomération d’Afrique centrale. Quinze ans plus tard, après que la ville eut reçu le nom de Kinshasa en 1966, sa population avait déjà franchi le cap des 2 millions. Elle a crû de manière considérable, passant donc de 500 000 habitants à la fin des années 1960, à 4 787 000 en 1998. Les dernières estimations selon le recensement administratif de 2009 sont à 10 076 099 habitants.

En 1991, et ensuite en 1993, Kinshasa est victime de pillages, dont les séquelles sont encore visibles tant matériellement qu’humainement quinze ans plus tard. Ces pillages suivent une crise économique due au système politique et économique tant inefficace que corrompu de l'ensemble du pays.

Selon les estimations, elle pourrait atteindre plus de 12 millions d'habitants en 2015 (se hissant ainsi parmi les 30 plus grosses agglomérations mondiales). Selon la Banque mondiale le volume des emplois créés par le secteur informel en milieu urbain en Afrique est quasi inégalé, avec 95 % (contre 45 % et 50 % dans quelques villes comme Freetown ou Ouagadougou).

En dépit du fait qu’il soit parmi les pays les plus riches d’Afrique quant aux richesses du sol, du sous-sol et humaines, le Congo occupe actuellement l’une des dernières places au monde quant à son PNB et son niveau de vie réel.

Selon une enquête du Réseaux des éducateurs des enfants et jeunes de la rue (REEJER) de 2006, 13 877 enfants vivent et travaillent dans les rues de Kinshasa, principalement dans les communes de Masina, Kimbanseke et Limete.

Cinq chantiers

En 2009, le président Joseph Kabila mit en branle une série de cinq chantiers pour la nation : les infrastructures, la santé et l’éducation, l’eau et l’électricité, le logement, l’emploi. Tous ont des parties importantes à Kinshasa, mais il n'y aucun avancement significatif dans tous ces travaux[3].

Pour l’infrastructure, d’important travaux routiers occupent, depuis 2009, la société chinoise CREC dont notamment le réamènagement du « boulevard du 30 juin » à Gombe et le « boulevard Colonel Mondjiba » à Kitambo, l’« avenue du Tourisme » (longeant le fleuve vers l'aval) à Ngaliema[4]. Un projet d’aménagement de route express au niveau de l’« avenue Nyangwe » et de l’« avenue Kabambare » n’a pas encore été entamé.

L’aéroport de Ndjili voit aussi des travaux de réhabilitation, sa piste doit être réaménagée et un nouveau terminal sera construit. Ce dernier est en partie financé par une redevance perçue auprès de chaque voyageur utilisant l’aéroport.

Un projet de développement immobilier de haut de gamme sur le site marécageux de la rivière Ndjili le long du fleuve Congo est aussi en préparation par la société Hawkwood Properties, détenue par des fonds zambiens. Ce projet immobilier d’envergure constituerait une nouvelle commune appelée « la cité du fleuve Congo »[5],[6].

La ville voit aussi l’installation de la fibre optique connectant celle-ci à la côte atlantique, plus précisément au câble SAT-3/WASC.

Géographie

Moyennes de température et de précipitations
Min.
(°C)
Max.
(°C)
Pluie
(mm)
Janvier 21 31 135
Février 22 31 145
Mars 22 32 196
Avril 22 32 196
Mai 22 31 159
Juin 19 29 8
Juillet 18 27 3
Août 18 29 3
Septembre 20 31 30
Octobre 21 31 119
Novembre 22 31 222
Décembre 21 30 142
* Sources : BBC Weather
Article détaillé : Géographie de Kinshasa.

La ville-province s'étend sur une surface de 9 965 km² composée d'un grand plateau (Plateau du Kwango), d'une chaîne de collines (monts Ngaliema, Amba, Ngafula), d'une plaine et de marécages au bord du Pool Malebo. La plaine est la partie la plus peuplée et s'étend en forme de croissant de la baie de Ngaliema à l'Est jusqu'au plateau du Kwango à l'Ouest du Pool Malebo.

Les variations annuelles de température dans la région de Kinshasa sont d'environ 13 degrés Celsius. Le climat est de nature équatoriale (chaud et humide), composé d'une saison des pluies de 8 mois. La saison sèche est de mi-mai à mi-septembre. Le reste de l'année est relativement pluvieux surtout aux alentours de mars ou novembre.

Plusieurs rivières de diverses dimensions traversent les plaines de la ville-province, généralement prenant source dans les collines, coulant du Sud vers le Nord, pour se jeter dans le fleuve Congo. Des lacs de tailles réduites, comme le lac Ma Vallée et le lac Vert, y sont aussi localisés.

Subdivisions

La ville de Kinshasa est divisée en 4 districts et 24 communes[7] :

district de la Funa

district de la Lukunga

district du Mont Amba

district de la Tshangu

En face de Kinshasa

Kinshasa et Brazzaville vues par satellite.

En face, sur la rive droite du fleuve, on trouve Brazzaville, capitale de la République du Congo. Pour bien différencier les deux pays ayant « Congo » dans leur nom, on appelle parfois la République démocratique du Congo « Congo-Kinshasa », par opposition au « Congo-Brazzaville ». En plus d'être jumelée avec Brazzaville, Kinshasa est jumelée avec Lomé, Dakar, Ndjamena, Bruxelles et Utrecht.

Éducation

La ville de Kinshasa compte une cinquantaine d’établissements d’enseignement supérieur et universitaires agréés (11 public et 40 privés)[8] :

Établissements publics 
Établissements privés 
  • Université Simon Kimbangu (USK)
  • Institut facultaire de gestion et de communication
  • Institut supérieur d'enseignement médical (ISEM-OMECO)
  • École informatique des finances (EIFI)
  • Institut du pétrole et de gaz (IPG)
  • École supérieure de formation des cadres (ESFORCA)
  • Université William Booth (UWB)
  • Université Islamique Al Mustapha du Congo (UNICO)
  • Institut facultaire de développement (IFAD)
  • Institut interuniversitaire de Kinshasa (INTERKIN)
  • Institut facultaire des Assemblées de Dieu au Congo ((IFADC)
  • Université chrétienne Cardinal Malula (UCCM)
  • Institut supérieur d'enseignement technique médical (ISETM)
  • Institut supérieur théologique les pâturages (ISTP)
  • Institut supérieur de théologie évangélique et missiologie (ISTHEM/Ngiri-Ngiri)
  • Institut supérieur technologique de Kinshasa (ISTK)
  • Institut supérieur des sciences de santé de la Croix-Rouge (ISS-ISTK)
  • Institut d'études supérieures et universitaires de Kinshasa (INESSUKIN)
  • Institut supérieur Saint Eugène de Mazenod (ISSEM/Kintambo)
  • Grand séminaire Saint André Kaggwa
  • Faculté de philosophie Saint Pierre Canisius Kimwenza
  • Institut supérieur agro-vétérinaire (ISAV/Kimwenza)
  • Institut supérieur d'informatique Chaminade (ISIC)
  • Université orthodoxe au Congo (UOC)
  • Institut supérieur en sciences infirmières (ISS/Monkole)
  • Université chrétienne internationale (UCI)
  • Centre universitaire de missiologie (CUM)
  • Université chrétienne de Kinshasa (UCKIN)
  • Institut supérieur technique de Ngaliema (ISTN)
  • Institut supérieur de pédagogie religieuse (ISPR)
  • Institut supérieur théologique Booth (ISTB)
  • Institut supérieur d'information, programmation et analyse (ISIPA)
  • Université protestante du Congo (UPC)
  • École supérieure des métiers d'informatique et de commerce (ESMICOM)
  • Université technologique du Congo (UTC)
  • Université catholique du Congo (UCC)
  • Institut supérieur des sciences religieuses (USAKIN)
  • Université Saint Augustin (USAKIN)
  • Université libre de Kinshasa (ULK)
  • Université technologique Bel Campus (UTBC)
  • Institut supérieur d'enseignement techniques arts et métiers (ISETAM)
  • Ecole Supérieure de Publicité et des Médias (ESPM)
Autres privés

Culture

Tourisme

Kinshasa possède plusieurs sites touristiques mais la majorité est peu connue ou peu fréquentée[9].

  • le Pool Malebo
  • la tombe de Selembawu
  • le stade des Martyrs
  • les Archives nationales
  • le Palais du Peuple
  • l’Académie des beaux-arts
  • la Cité de l’Unité africaine
  • le Palais de la Nation
  • le Musée de la préhistoire
  • le Cimetière des pionniers
  • le Mont Ngaliema
  • la Route des caravanes
  • les jardins botanique et zoologique de Kinshasa
  • la Pagode et le Complexe touristique de la Nsele
  • le Mausolée Laurent-Désiré Kabila
  • les Deux maisons sur pilotis
  • la Première banque d’émission du Congo-Belge
  • le domaine de chasse de Bonobo-Lumene
  • le Musée national
  • Nganda Yala
  • le Jardin d’Eden
  • sanctuaire animalier Lola ya bonobo

Transport

STUC et City Train

Plusieurs compagnies privées dont la Société de transport urbain (STUC) et la société publique City train (12 bus en 2002) desservent la ville. Les lignes d'autobus sont :

  • Selembaô - Marché central
  • UPN - Selembaô
  • Gare centrale–Kingasani (commune de Kimbanseke, rouverte en septembre 2005) ;
  • Kingasani–Marché central
  • Matete–Royale (rouverte en juin 2006) ;
  • Matete–UPN (rouverte en juin 2006) ;
  • Rond-point Ngaba–UPN (rouverte en juin 2006).
  • Rond-point Victoire–clinique Ngaliema (ouverte en mars 2007) [10]

Taxibus et privés

D'autres sociétés assurent aussi le transport en commun : Urbaco, Tshatu Trans, Socogetra, Gesac et MB Sprl. Les bus de la ville transportent un maximum de 67 000 voyageurs par jour. Plusieurs sociétés gèrent des taxis et taxi-bus. La majorité (95,8 %) du transport est assuré par des particuliers.

Lignes de taxibus (TBKIN) (liste non complète):

  • Campus – Victoire
  • Victoire – Ngaba
  • Ngaba – Victoire – Gambela
  • Campus – Zando
  • Kianza – Matete
  • Ngaba – Zando
  • Ngaba – ISC
  • Lemba – Victoire
  • Moulaert – Zando
  • UPN – Victoire
  • DGC – Gambela
  • Magasin – Victoire
  • Magasin – UPN
  • Zando – Barré
  • kingasani-zando
  • matete- riflard
  • matete-rond point ngaba
  • UNIKIN-zando

Rail

La ville envisage la création d'un tramway en collaboration avec la Société des transports intercommunaux bruxellois (STIB), dont les travaux pourraient débuter en 2009 pour s'achever vers 2012-2015. La question de l'électricité reste en suspens[11],[12].

L'ONATRA exploite trois lignes de chemins de fer urbains reliant le centre aux communes périphériques, dont une va au Bas-Congo[13].

  • La ligne principale relie la Gare de l'Est à l'aéroport de Ndjili, et compte 9 stations: Gare de l'Est, Ndolo, Amicongo, Uzam, Masina/Petro-Congo, Masina sans fil, Masina/Mapela, Masina/Quartier III, Masina/Siforco, Camp Badara et l’aéroport de Ndjili.
  • La deuxième ligne relie la Gare de l'Est à Kasangulu dans le Bas-Congo, en passant par Matete, Riflart et Kimwenza.
  • La troisième ligne la Gare de l'Est à Kinshasa Ouest / Kintambo – Kinsuka-Pompage dans la commune de Ngaliema.

Port de Kinshasa

Article détaillé : Port de Kinshasa.

Organisé administrativement en Département au sein de l'Office national des Transports (ONATRA), le Port de Kinshasa est le point de départ et le terminus de la navigation sur le fleuve Congo entre, d'une part, Kinshasa et Kisangani sur le fleuve, et d'autre part, entre Kinshasa et Ilebo sur le Kasaï.

Il est également au départ et à l'arrivée des marchandises à l'exportation et à l'importation depuis le port de Matadi qui accueille les navires de haute mer. À ce titre, il a souvent été considéré comme l'arrière-port du Port de Matadi.

Langues

La population de Kinshasa venant de tous les coins du Congo, de plusieurs pays d'Afrique et du Monde, plusieurs langues sont parlées dans la ville comme dans toute ville cosmopolite[14]. Les langues les plus importantes reflètent la composition de la population. Le français, langue officielle, est parlé par 92% des Kinois en 2010 (87% en 2008)[15]. Il est utilisé pour certains échanges commerciaux, la gestion administrative et l'enseignement. La plupart des écrits sont rédigés en français. C'est aussi la principale langue des médias. Le lingala reste la langue principale de la ville, et il arrive souvent que des kinois parlent mieux le lingala que le français. C'est la langue de la culture populaire, de la musique, des églises, du théâtre populaire, de l'armée et de la police nationale depuis l'époque coloniale. Le kikongo, le swahili et le tshiluba sont aussi parlés par leurs communautés respectivement originaires de l'Ouest, de l'Est, du Sud-Est, et du centre du pays[16],[17],[18]. Le lingala, déjà langue véhiculaire du Nord du fleuve avant et durant la période coloniale, s'est imposé comme langue majoritaire parce qu'un grand nombre de kinois est originaire de régions où le lingala était déjà une langue véhiculaire. Il a notamment remplacé le kikongo comme langue principale de la région.

La majorité des enfants parle le lingala, qui supplante dès lors la ou les langues des tribus de leurs parents[16].

Sports

La ville de Kinshasa possède plusieurs ligues de football. L’Entente provinciale de football de Kinshasa (EPFKIN) est la ligue de haut niveau, chaque saison 6 équipes sont reléguées et 6 autres sont promues avec l’Entente urbaine de football de Kinshasa (EUFKIN). Les équipes qui ont gagné le plus de fois au niveau provincial et national sont notamment : l‘AS Vita Club, le Daring Club Motema Pembe (DCMP) et l’AS Dragons (AS Bilima).

En basketball, l’Entente provinciale de basketball de Kinshasa (EPROBAKIN) et l’Entente urbaine de basketball de Kinshasa (EUBAKIN) se partagent les équipes. La fameuse BC Onatra de Kinshasa fut la première équipe de Dikembe Mutombo.

C'est la ville de naissance du gardien de l'équipe de France et de l'Olympique de Marseille, Steve Mandanda, Claude Makelele, Peguy Luyindula, Dieumerci Mbokani et Bobby Bashley

Jumelages

Divers

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Actuellement, la deuxième agglomération pour un pays francophone au monde, après Paris et avant des villes comme Dakar, Abidjan et Montréal. Démographie oblige, Kinshasa devrait dépasser Paris dans quelques années[réf. nécessaire], devenant ainsi la plus grande agglomération d'un pays francophone tous continents confondus.

Galerie

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Voir aussi

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Bibliographie

  • Bourguignon, F., Contribution à la connaissance préhistorique de la plaine de Kinshasa et de ses environs, Lubumbashi, UNAZA, 1972, mémoire de licence
  • Bernard Toulier, Johan Lagae et Marc Gemoets, Kinshasa. Architecture et paysages urbains, Paris, Somogy Éditions d'Art, 2010, 260 ill., 128 p. (ISBN 978-2-7572-0362-0) 

Liens internes

Liens externes

Références

  1. Vie matérielle, échanges et capitalisme sur la rive méridionale du Pool du fleuve Congo (1815-1930), Première partie : Les structures du quotidien et les jeux de l’échange sur la rive méridionale du Pool Malebo (1815-1881)
  2. Kinshasa, congonline.com
  3. CinqChantiers-rdc.com
  4. Chantiers en cours, CinqChantiers-rdc.com
  5. Cité du fleuve Congo : Bientôt la construction d’une 25ème commune à Kinshasa, CinqChantiers-rdc.com
  6. [1]
  7. Kinshasa Province, AfDevInfo
  8. ESU : 10 établissements publics et 39 privés autorisés de fonctionner, La Prospérité, 8 janvier 2010. (copie sur le site de la Conscience) [l'INA, l'ISC/Gombe, l'ISS et l'UPN ne sont mentionnés dans l’article]
  9. De nombreux sites touristiques à Kinshasa sans visiteurs, Le Potentiel, 28 janvier 2008.
  10. La STUC lance la ligne Victoire - Clinique Ngaliema, Francis Wilanga, La Conscience, 6 mars 2007.
  11. Article La STIB au Congo ?
  12. La Libre Belgique 25/05/2007.
  13. L’enfer des chemins de fer urbains kinois, Le Potentiel, 25 juillet 2005.
  14. Eyamba G. Bokamba. D. R. Congo: Language and ‘Authentic Nationalism’ dans Andrew Simpson, Language and national identity in Africa, Oxford University Press, 2008 ISBN 0-19-928675-2
  15. La langue francaise dans le monde en 2010 [Broché] Nathan
  16. a et b Jean-Jacques Nkongolo. Quelle langue d'enseignement pour la République Démocratique du Congo ? Une enquête à Kinshasa. DiversCité Langues. 1998
  17. Ch. Didier Gondola. The history of Congo, Greenwood Publishing Group, 2002. ISBN 0-313-31696-1
  18. Patrick Manning. Francophone sub-Saharan Africa, 1880-1995, Cambridge University Press, 1998. ISBN 0-521-64519-0


Communes de la ville de Kinshasa Drapeau de la ville de Kinshasa
Bandalungwa | Barumbu | Bumbu | La Gombe | Kalamu | Kasa-Vubu | Kimbanseke | Kinshasa (commune) | Kintambo | Kisenso | Lemba | Limete | Lingwala | Makala | Maluku | Masina | Matete | Mont-Ngafula | Ndjili | Ngaba | Ngaliema | Ngiri-Ngiri | Nsele | Selembao
Provinces de la RD Congo : Bandundu - Bas-Congo - Équateur - Kasaï-Occidental
Kasaï-Oriental - Katanga - Kinshasa - Maniema - Nord-Kivu- Orientale - Sud-Kivu

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