La Baule-Escoublac

La Baule-Escoublac

47° 17′ 12″ N 2° 23′ 27″ W / 47.2867, -2.3908

La Baule-Escoublac
Image illustrative de l'article La Baule-Escoublac
Armoiries
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Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Canton La Baule-Escoublac
Code commune 44055
Code postal 44500
Maire
Mandat en cours
Yves Métaireau
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Cap Atlantique
Site web Site officiel
Démographie
Population 16 731 hab. (2008)
Densité 754 hab./km²
Gentilé Baulois
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 12″ Nord
       2° 23′ 27″ Ouest
/ 47.2867, -2.3908
Altitudes mini. 0 m — maxi. 55 m
Superficie 22,19 km2

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La Baule-Escoublac est une commune française située dans le département de Loire-Atlantique et la région des Pays de la Loire.

Station balnéaire de la Côte d'Amour, elle est réputée pour sa longue plage située au fond de la baie du Pouliguen, son casino et ses palaces en bord de mer. Avec une population estimée à environ 16 000 habitants, la population estivale peut atteindre 150 000 habitants.

La commune doit son essor au développement du tourisme à la fin du XIXe siècle. Bénéficiant d'une forêt de pins plantée dès 1840 pour enrayer l'avancée des dunes de sable, la ville voit d'abord s'implanter des familles aisées qui font construire de belles villas le long de la plage. Après avoir connu un âge d'or durant les années folles, la ville subit le contrecoup de la crise économique des années 1930 puis de la Seconde Guerre mondiale. Elle retrouve de la vigueur dans les années 1960, entraînant une nouvelle forme d'urbanisation, son économie étant toujours basée sur le tourisme.

Sommaire

Géographie

Localisation

Situation de la commune de la Baule-Escoublac dans le département de Loire-Atlantique

La Baule-Escoublac se situe sur la côte atlantique à 77 km à l'ouest de Nantes. La ville est implantée dans la baie du Pouliguen.
Jusqu'en 1900, Escoublac s'étendait à l'est jusqu'à l'étier de Pornichet (situé à l'emplacement de l'actuel boulevard de la République à Pornichet) où elle était limitrophe de Saint-Nazaire ; lors de la création de la commune de Pornichet, celle-ci a reçu 97 hectares du territoire d'Escoublac, soit la portion de la plage jusqu'au pont de Mazy (supprimé depuis) et quelques dizaines de mètres en arrière, qui forment le quartier du Mazy).
À l'ouest, elle est limitée par l'étier qui relie les marais salants de Guérande à l'océan Atlantique et qui, tout en servant de limite avec la commune du Pouliguen abrite le port des deux cités.

Selon le classement établi par l’Insee en 1999, La Baule-Escoublac est une commune urbaine, une des neuf communes de banlieue de l’unité urbaine de Saint-Nazaire, qui s'étend de Donges au Croisic ; cette unité urbaine fait partie de l’aire urbaine de Saint-Nazaire et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).

Géologie et relief

La commune est située sur une zone littorale sablonneuse comportant des dunes conséquentes (localement appelées falaises jusqu'au XIXe siècle) et sur le sillon de Guérande.

Les dunes

La dune du Guézy s'élève derrière celle de Mazy jusqu'à une altitude de 25 mètres et se raccorde au sillon de Guérande vers la route de Nérac.

La dune de la forêt d'Escoublac est plus éloignée du rivage et atteint l'altitude de 54 mètres[N 1], point culminant de la commune. C'est cette dune qui à la fin du XVIIIe siècle a submergé l'ancien village d'Escoublac[N 2], ainsi qu'une partie du sillon de Guérande (jusqu'à la route de la Jo). A l'est, la forêt d'Escoublac surplombe de plusieurs mètres les maisons de la Ville-Halgand.

Entre ces deux dunes coule le ruisseau de Mazy, qui, sur le littoral, marque la limite entre La Baule et Pornichet ; il est recouvert dans son cours inférieur (avenue de Lyon) et débouche sur la plage par une grosse buse. Auparavant, le ruisseau était franchi par le pont de Mazy.

Le sillon de Guérande

C'est un plateau ondulé dont l'altitude varie entre 10 mètres (vers Côtres) et 44 mètres (à l'ouest), en général, entre 25 et 40 mètres.

La plage

La plage, que la ville partage avec les communes du Pouliguen et de Pornichet, mesure plus de huit kilomètres et considérée par beaucoup comme « l'une des plus belles plages d'Europe ». Elle borde les quartiers de La Baule-les-Pins, La Baule-Centre et Casino-Benoît. Près du Pouliguen, la plage Benoît est réputée pour son sable blanc très fin. Son estran recèle de grandes quantités de coques.

Balade a cheval sur la plage de La Baule

Climat

Article détaillé : Climat de la Loire-Atlantique.

Le climat de la commune est, comme c'est le cas pour toute la Loire-Atlantique, de type océanique dont la pénétration est favorisée par la présence de l'estuaire de la Loire et l'absence de relief important[1].

D'après la classification de Köppen il y est catégorisé comme étant de type Cfb.Selon la nomenclature de la classification, le climat est tempéré chaud, identifié par la lettre C. c'est-à-dire une température moyenne des 3 mois les plus froids comprises entre -3 °C et 18 °C, la température moyenne du mois le plus chaud est supérieure à 10 °C et les saisons été et hiver sont bien définies. Le code f caractérise un climat humide avec une absence de saison sèche et des précipitations toute l'année avec, cependant pour La Baule, un minimum estival. L'indice b définit un été tempéré avec une température moyenne du mois le plus chaud inférieure à 22 °C et supérieure à 10 °C pour les 4 mois les plus chauds. Pour être plus précis, on peut dire que la Baule connait donc, comme la majeure partie des côtes bretonnes et nord-atlantiques françaises, un climat océanique à nuance méditerranéenne. Seuls de rares secteurs de l'Ouest de la France connaissent un climat supraméditerranéen (Csb) comme la Pointe du Raz (Finistère), Pornic (Loire-Atlantique) ou Noimoutier (Vendée) avec la présence d'une saison sèche (2T > P avec P < 30 mm) d'au moins 1 mois. Ces nuances méditerranéennes propres à ces côtes se démontrent dans la parfaite adaptation ("acclimatation") des plantes méditerranéennes (palmiers, lauriers-roses, mimosas, figuiers, eucalyptus, chênes-verts etc) dans ces secteurs. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, toute la Bretagne ne connait pas un climat océanique (que certains qualifieraient parfois d'"hyper-océanique") mais une portion infime connait un climat méditerranéen (le "supraméditerranéen" (à été tempéré) est une nuance du climat méditerranéen). Le climat de La Baule se rapproche du climat supraméditerranéen sans en faire partie pour autant. Ce climat supraméditerranéen ne se rencontre pas au sud de Noirmoutier, ni sur les îles de Ré ou d'Oléron, ni sur les côtes girondines ou landaises (car les étés y sont trop humides).

Pour la Baule-Escoublac les mois les plus froids vont de décembre à février avec une température oscillant entre 2,6 °C et 9,5 °C. Le mois le plus chaud est celui de juillet avec une température moyenne de 18,6 °C, l'humidité moyenne est de 82 % avec des précipitations toute l'année varient de 38 mm en été à 81,9 mm en automne.

Les données qui suivent concernant le climat de cette zone sont extraites des relevés effectués à la station météorologique la plus proche de la Baule, c'est-à-dire celle de Saint-Nazaire[2].

Climatologie de Saint-Nazaire sur la période 1961 - 1990 :
Températures moyennes
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,9 4,2 5,9 8,8 11,5 13,4 13,1 11,2 8,5 5,1 3,3 7,5
Température moyenne (°C) 5,6 6,2 8 10,2 13,2 16,4 18,6 18,2 16,3 12,8 8,6 6,3 11,7
Température maximale moyenne (°C) 8,6 9,5 11,9 14,5 17,7 21,4 23,9 23,4 21,3 17,1 12,2 9,3 15,9
Record de froid (°C)
(année du record)
-13,8
(1985)
-13,7
(1986)
-8,1
(1965)
-3,0
(1973)
-0,9
(1995)
2,0
(1962)
6,5
(1968)
4,7
(1986)
1,1
(1972)
-5,9
(1997)
-7,9
(1988)
-10,6
(1962)
Record de chaleur (°C)
(année du record)
15,3
(1993)
19,8
(1960)
22,5
(1996)
27,5
(1984)
29,8
(1992)
37,2
(1976)
36,0
(/1990)
36,0
(1975)
31,9
(1987)
26,2
(1986)
20,3
(1988)
16,4
(1978)
Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[2]


Lors de la canicule européenne de 2003, Saint-Nazaire a été relativement moins exposée que les régions les plus touchées de France, comme l'indiquent les relevés de température de Météo France sur la période[3].

Précipitations, humidité, phénomènes
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Humidité relative (%) 87 85 81 78 79 77 75 77 80 86 87 88 82
Précipitations (mm) 81,3 68,3 59,3 48,9 65,3 42,6 38 39,6 58 78,6 81,9 79,5 741,3
Nombre de jours avec gel 9,2 7,8 4,9 1 0 0 0 0 0 0,3 4,9 8,3 36,5
Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[2]


Le tableau suivant permet de comparer la fréquence de phénomènes climatiques régnant à Saint-Nazaire avec celles de quelques grandes villes françaises aux climats distincts et caractéristiques[2].

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Moyenne nationale 1 973 770
Saint-Nazaire Pas de relevé 741.3
Paris 1 630 642
Nice 2 668 767
Strasbourg 1 633 610
Brest 1 492 1 109

Voies de communication et transports

Voies routières

La ville de La Baule-Escoublac est desservie par la route départementale 203 (RD 203) surnommée la Route bleue. Cette départementale reliant Les Moutiers-en-Retz à Guérande constitue un axe majeur en longeant une grande partie du littoral de la Loire-Atlantique. La ville est aussi traversée par la route départementale 92 formée par les avenues du Maréchal De Lattre de Tassigny, du Bois d'Amour, de l'Étoile et du Rhuys permettant de relier Le Pouliguen à Pornichet via le centre de La Baule et de desservir la gare.

L'Avenue Charles De Gaulle constitue la principale rue commerçante, reliant l'entrée nord de la station balnéaire aux boulevards longeant le front de mer.

Pistes cyclables

La ville est desservie par le dispositif Vélocéan, 126,6 km de pistes cyclables permettant de découvrir le littoral[4].

Transport ferroviaire

La gare SNCF de La Baule-Escoublac

La baule-Escoublac possède deux gares, La Baule-Escoublac située à la Baule et La Baule-Les Pins située à l'est de la ville. Elle est traversée par la ligne Saint-Nazaire - Le Croisic prolongement de la grande radiale en provenance de Tours.

Le tourisme commence dans la presqu'île guérandaise au milieu du XIXe siècle, vers les années 1840. La bourgeoisie découvre les bains de mer. À cette époque Escoublac est peu touchée par le phénomène touristique, ce n'est qu'à partir de 1879 avec le prolongement de la ligne de chemin de fer de Saint-Nazaire jusqu'au Croisic[5] que la station balnéaire prend forme. Le premier train s'arrête le 11 mai 1879[5]. En 1885, après le développement de la station balnéaire, il est envisagé la création d'une ligne à voie étroite de 0,60 m entre Le Pouliguen et Pornichet[6]. Le 19 juillet 1887 la ligne est mise en place entre le Pouliguen et La Baule, puis prolongée le 21 juin 1891 jusqu'à Pornichet. La ligne surnommée « Trait d'Union » fermera en 1902 pour être remplacée par des bus l'année suivante[6]. Le 14 juillet 1904 un second service de tramway est mis en place sur une nouvelle voie, l'ancienne étant supprimée avec la mise en place des remblais. Surnommé « Navette », cette nouvelle ligne reliait la villa Suzet au Pouliguen à l'hôtel Robet à La Baule. Le service sera définitivement fermé le 2 août 1914[6]. Le 24 septembre 1989 est mise en service la ligne TGV Paris-Nantes-Le Croisic permettant de relier La Baule-Escoublac à Nantes en une heure et Paris en trois heures.

Transports en commun

La ville ne possède pas de réseau de transport en commun qui lui est propre mais est desservie par les cars départementaux lila de la presqu'île guérandaise. Huit lignes traversent la commune dont six permettent de voyager au-delà des limites de la ville, une reliant Escoublac à la limite est de la ville, vers Pornichet via La Baule et une autre formant une boucle à l'intérieur de la ville.

Transports aériens

La ville possède un aéroport civil à l'est d'Escoublac. Il est identifié par le code AITA LBY et le code OACI LFRE. Il est géré par le syndicat intercommunal de l'aéroport de La Baule - Pornichet - Le Pouliguen, et dispose d'une piste de 950 mètres de long sur 25 mètres de large[7].

Urbanisme

Plan de La Baule-Escoublac, le long de la RD213 le bourg d'Escoublac et sur la baie, la station balnéaire La Baule.

Morphologie urbaine

La commune de La Baule-Escoublac est une commune urbaine faisant partie de l'aire urbaine de Saint-Nazaire et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire. Elle est essentiellement urbanisée sur deux secteurs, La Baule, station balnéaire située sur la baie du Pouliguen et le bourg d'Escoublac, le long de la route Bleue.

Escoublac est le nom de l'ancien village où les habitants se sont installés après que le premier bourg eut été enseveli par les dunes de sable. Peu dense, la zone est essentiellement pavillonnaire.

Les quartiers urbains

La Baule-centre s'articule autour du marché, des avenues du Général de Gaulle et du Maréchal de Lattre de Tassigny, de la mairie, de la gare et de la grande poste.

La Baule-les-Pins est un quartier plus résidentiel situé à l'Est de La Baule-Centre. On y trouve un axe commerçant, l'avenue Louis Lajarrige (qui menait autrefois à la gare maintenant déclassée), la place des Palmiers, le parc des Dryades et la piscine municipale.

Le quartier le plus luxueux de la commune, Casino-Benoît, est situé à l'ouest du centre-ville. Il s'étend jusqu'au port de La Baule-Le Pouliguen. Les grands hôtels, l'Hermitage Barrière, le Royal-Thalasso, le Castel Marie-Louise et le Majestic (les trois premiers sont les seuls qui soient classés 5 étoiles dans le département), y sont implantés, ainsi que le casino et le centre des congrès Atlantia.

Le quartier (anciennement village) d'Escoublac, au nord-est du centre-ville, jouxte Saint-André-des-Eaux, Guérande et La Baule-les-Pins dont il est séparé par la forêt d'Escoublac.

Les quartiers du nord-ouest sont reliés au centre-ville par le pont du Boulevard du Docteur Chevrel qui se termine au rond-point de la place des Salines. Tout près commence la piste cyclable établie sur le parcours de l'ancienne ligne de chemin de fer de La Baule à Guérande. À l'ouest se trouve le quartier des Salines, avec la zone commerciale des Salines, située sur le territoire de Guérande. Dans le secteur baulois (rue des Salines, rue des Floralies), il y a quelques bâtiments publics (salle des fêtes, salle omnisports, MJC, boulodrome, locaux centraux de Cap Atlantique) et un quartier résidentiel, notamment la cité des Floralies. Ce quartier dispose d'une passerelle cyclable pour l'accès au centre-ville. À l'est, le long de la voie ferrée, sont situés les équipements collectifs de la rue Jean-Mermoz : le cimetière, un poste EDF, un poste GDF, les ateliers communaux. Un peu plus au nord se trouvent le quartier de Beslon (commune de Guérande), la zone industrielle de Beslon, la déchèterie de La Baule-Escoublac, l'étang de Prémaré près duquel il y avait dans l'après-guerre une cité de logements provisoires qui a été supprimée après la construction des immeubles de la cité des Rochers.

Le quartier du Guézy (La Baule-est sur certains panneaux de signalisation) est un secteur urbanisé situé au nord de la voie ferrée Nantes-Le Croisic et à l'est de la forêt d'Escoublac et de l'aérodrome de La Baule-Escoublac. Ce secteur, assez peu structuré avec sa mairie annexe-agence postale, son groupe scolaire primaire et le collège Éric Tabarly éloignés les uns des autres, est principalement résidentiel. Son pôle commercial est le quartier de la gare de Pornichet. Le versant de la dune a connu une urbanisation balnéaire dès l'avant-guerre (villas), mais de niveau plus modeste qu'à La Baule-les-Pins. L'urbanisation récente (lotissements) sur le plateau a absorbé d'anciens hameaux (Nérac, La Ville Halgand, Cuy, la Ville aux Fèves, la Ville Massonet) et atteint au début du XXIe siècle ceux de Brédérac et du Parc Nicol.

Les quartiers ruraux

Aux alentours et au nord de la route Saint-Nazaire-Guérande (maintenant doublée par la Route Bleue), qui traverse le bourg d'Escoublac, on est la partie rurale de La Baule, où se trouvent cinq agglomérations (au sens du code de la route) : la Bosse-la Ville Joie, Côtres, Rézac, Croix Brény, la Ville Poupart-la Ville Arthur ; ainsi que des hameaux, des fermes isolées et des demeures anciennes : le Truchat, Bas de Côtres (ferme), l'Epine (ferme), Taubry (ferme), Trologo près duquel se trouve le château de Lesnérac, Trevenan, la Ville Mouée, le château de la Saudraie, Bois d'Escoublac (fermes), le manoir de Ker-Allan, la Grée.

L'habitat est principalement résidentiel et connaît une certaine expansion. Les activités économiques sont pour une part de type périurbain : deux centres d'équitation, culture des fraises (notamment à Trologo), jardinerie exotique Tropicarium Bonsaï (à Brédérac), pension pour animaux (près de Brédérac), jardinerie CAMN (près de l'aérodrome). Il y a aussi quelques campings.

La plus grande partie de l'espace rural est cependant encore consacrée à une agriculture traditionnelle ; peu de parcelles sont à l'abandon (dans ce cas, la plante colonisatrice semble être l'ajonc). Le paysage est celui du bocage breton avec des haies arborées (chênes) encore bien conservées, et de nombreux bois. Beaucoup de parcelles sont des prairies permanentes (élevage bovin).

Logements

En 2007, l'Insee dénombre près de 21 474 logements sur l'ensemble du territoire communal, soit 1 517 de plus qu'en 1999. 8 440 sont des résidences principales (39,3 %) et 13 434 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels (60,7 %). La proportion de logements vacants (2,8 %) est resté stable depuis 1990, leur nombre atteignant 599 en 2007[8].

La construction de logements (résidences principales) depuis 1949 est constante, avec un nombre moyen annuel de nouveaux logements s'établissant à 130 entre 1949 et 1974, 143 entre 1975 et 1989 et 106 entre 1990 et 2004. L'Insee recense 1 216 habitations principales construites avant 1949 (soit 14,8 %), 3 267 entre 1949 et 1974 (39,7 %), 2 147 l'ont été entre 1975 et 1989 (26,1 %), et 1 593 entre 1990 et 2004 (19,4 %)[8].

Le nombre de logements sociaux a pour sa part diminué entre 1999 et 2007, passant de 433 à 410, ce type de logement ne représente que 4,9 % des résidences principales[8].

Le prix moyen de l'immobilier à la vente est de l'ordre de 4 802,63 €/mètre2 en 1999[9] très supérieur celui relevé dans l'ensemble du département : 3 104,01 €/mètre2[10].

Projets d'aménagements

Dans le cadre de sa politique d'amélioration des accès routiers, la mairie de La Baule-Escoublac conduit un projet de pôle d'échanges multimodal (PEM), (initié par l'État, la région des Pays de la Loire, les conseils généraux de la Loire-Atlantique et du Morbihan, la SNCF et RFF, et Cap Atlantique et la Ville). Ce projet est mené par Cap Atlantique, et vise à favoriser les transports collectifs et les « circulations douces », à améliorer les conditions de circulation automobile et à rehausser la qualité esthétique du quartier concerné. À terme c'est l'ensemble du quartier de la gare qui doit bénéficier d'une restructuration[11].

La mairie de La Baule est confronté à un problème de saturation des cimetières existants et de contraintes hydrogéologiques entravant les inhumations en pleine terre. Depuis 1996 le projet d'un cimetière paysager existe, la mairie a réservé une parcelle lors de la révision du Plan d'occupation des sols en 1999, et le conseil municipal a approuvé sa définition technique en 2002. La zone choisie couvre 11,5 hectares et est située à l'est du bourg d'Escoublac, entre la route bleue et l'aérodrome[12]

Toponymie

Dénominations de la commune

Escoublac est depuis les origines le nom de la paroisse, devenue commune en 1790. Elle prend ensuite le nom d'Escoublac-La Baule jusqu'au 13 novembre 1961, où elle devient, à une courte majorité du Conseil municipal, La Baule-Escoublac. La décision est entérinée par le décret du 10 mai 1962. La Baule était depuis longtemps la dénomination usuelle de la station balnéaire.

Étymologie d'Escoublac

Plusieurs étymologies sont envisagées pour Escoublac, dont on relève la forme escoplac en 1073 et Escoublac dès 1287 :

  • du gaulois Escobi-acos (= domaine d'Escobius, notable local du Haut Empire romain) ;
  • du latin escubia, poste de garde et aqua, eau[F 1] ;
  • breton eskob-lec'h (lieu de l'évêque) ; cette étymologie était le sens populaire que les Escoublacais - encore bretonnants - du XI siècle donnait à leur paroisse. En 1073 il est mentionné « Ecclesia Episcopi Lacus quam lingua britannica Escoplac uocant » : l'église du lac de l'évêque, qu'en langue bretonne on appelle Escoplac ;
  • hypothèse : region où les faucons sont nombreux en 1050, on a Scublaco, pouvant s'expliquer par le vieux-breton scubl, breton moderne : skubleg, milan, faucon, en gallois ysgwlf (prononcé isgoulv).

Étymologie de La Baule

En ce qui concerne La Baule : une bôle désigne, en breton guérandais, un rivage marécageux, recouvert lors des grandes marées, comparable aux anciens prés salés du Mont-Saint-Michel. À l'origine, la Bôle était un lieu-dit sur le littoral, au droit d'Escoublac. Les cadastres du XIXe siècle mentionnent la caserne de la Baule, poste de garde des douaniers, qui est devenue aujourd'hui le Service des Pensions de l'Education nationale (jouxtant le poste de Police). Au commencement de l'activité balnéaire, la station est appelée la Bôle (prospectus publicitaire de 1883), mais dès 1882, la Compagnie d'Orléans opte pour l'orthographe la Baule pour nommer la gare. Cette orthographe officielle s'impose rapidement au détriment de l'orthographe locale.

Toponymie générale

Elle est mixte, à la fois bretonne et française  : nombreux toponymes en -ac (qui, en français, seraient en ou -y), etc. (voir les noms de lieux dans : Les quartiers ruraux). Le toponyme fréquent la Ville (suivi d'un anthroponyme) est probablement un substitut du breton Ker.

On note aussi la fréquence des toponymes l'Ile, l'Isle (par exemple, l'Isle du Hervio, l'Ile du Bourg à Escoublac) et le Parc (le Parc Nicol à Bréderac, le Parc Neuf à Escoublac, etc.).

Toponymie de détail

  • Lesnérac : en breton, le préfixe les- indique la demeure seigneuriale d'un lieu-dit, Nérac qui subsiste par ailleurs grâce à la route de Nérac (quartier du Guézy).
  • Trologo (Trologoff en 1623) : tro dérive du terme tréo, vallée en Breton de Batz-sur-Mer (KLT : traoñ, vannetais : teno). Cf. Tromartin et Troffigué à Guérande, Kerantrou au Pouliguen.

Histoire

De l'Antiquité aux Temps modernes

Antiquité

L'histoire de La Baule commence à Escoublac. Certains érudits ont affirmé que la bataille navale opposant les Vénètes aux Romains en l'an 54 avant Jésus-Christ a eu lieu à l'emplacement des actuels marais salants de Guérande. Quoiqu'encore relayée par des plaquettes touristiques et certains guides, cette affirmation est infondée, comme l'ont montré les études du sous-sol de la baie de La Baule et des marais de Guérande. En effet, à cette époque les tombolos du Pouliguen et de Penbron (à La Turballe) étaient formés, et la lagune était trop exigüe pour y faire entrer une flotte en manœuvre, comme celle décrite par César dans la Guerre des Gaules, surtout à marée basse, puisque l'estran était à découvert.

Les dunes sont apparues postérieurement à l'époque antique. Elles ont envahi les anciens marais côtiers, en progressant d'Ouest en Est, atteignant à la fin du XVIIIe siècle l'ancien village d'Escoublac. Des ruines de l'ancienne église sont visibles dans les dunes.

Moyen Âge

En 1050, l'évêque de Nantes fait appel à des moines de l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil pour assister la population d'Escoublac et fonder un prieuré, avec cette clause : « que les religieux devraient pourvoir de bénéfices les quatre fils du recteur », ce qu'ils ne firent jamais. Sous l'épiscopat de Quiriacus, une charte établie à Chantenay, datée de 1073, confirme cette disposition. Les moines construisent alors un petit monastère placé sous le vocable de Saint-Pierre et une église. De 1148 à 1184, Escoublac donne deux évêques successifs à Nantes : Bernard (évêque de 1148 à 1169) et son neveu Robert, évêque de 1170 à 1184[F 1].

Temps Modernes

Au cours du XVIIIe siècle, le village d'Escoublac subit un phénomène d'avancée dunaire qui amène son ensevelissement et la construction en 1779 d'un nouveau village un kilomètre plus au nord sur la route de Guérande[C 1].

XIXe siècle

Fixation des dunes

Le début du XIXe siècle est caractérisé par des efforts de fixation des dunes. En 1810 un décret impérial du 14 décembre 1810 impose la « fixation » des dunes dans tous les départements du litoral[C 2]. Entre 1815 et 1834, le comte de Sesmaisons, propriétaire du château de Lesnérac, se charge d'une opération de fixation, mais celle-ci ayant échoué, il abandonne le secteur et revend le château, alors que seulement un hectare d'arbres a été planté. Les acquéreurs se succèdent : les frères Benoît, le comte de Monti, Desbois ou Bonhomme-Colin, mais aucun ne parvient à maîtriser l'avancée des sables. La fixation est menée à bien vers le milieu du siècle par la Société des dunes d'Escoublac d'Yves Berthault[C 3]. Du point de vue touristique, la baie d'Escoublac est encore inutilisée, alors que les stations de Pornichet (Saint-Nazaire)[C 4] et du Pouliguen[C 5] ont commencé leur essor.

Arrivée du chemin de fer

Ce n'est qu'après la construction de la ligne de chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic que le potentiel touristique de ce littoral apparaît. La construction a été difficile : au départ elle est menée par la Compagnie du Crédit parisien, puis par la société Hennecart et Cie. Jules-Joseph Hennecart, qui s'est, sur les conseils de son agent de change Edouard Darlu, porté acquéreur de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic alors en faillite, achève la construction de la ligne pour le compte du réseau de l'État, la Compagnie de l'État ayant racheté la ligne en 1877 ; l'entrée en service a lieu le 11 mai 1879. Par la suite, la ligne passera sous le contrôle de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans[N 3] en 1883[C 6].

La plage

Débuts de la station balnéaire

Dès avant l'inauguration, Jules Joseph Hennecart achète quarante hectares de dunes à la Société des dunes d'Escoublac. Il confie son développement à un architecte nantais, Georges Lafont. Ce dernier trace une allée sablonneuse qui reçoit le nom d'avenue de la Gare (aujourd'hui avenue du Général-de-Gaulle). Il construit également une chapelle connue depuis 1981 sous de nom de chapelle Sainte-Anne. L'architecte Georges Lafont construira par la suite plus de deux cent cinquante villas et participera ainsi au développement de la station[C 6].

D'autres lotissements ont lieu dans les années 1880-90 : celui de la société Benoît Frères (plage Benoît) est au départ considéré comme une extension du Pouliguen (Grande plage du Pouliguen) ; un bac est mis en place en 1884 à travers l'étier ; celui de la Société des Instituts marins débute en 1893. Entre La Baule et Pornichet, un orphelinat Sainte Marie-Madeleine est installé à Mazy depuis 1878.

À partir de 1887, une ligne Decauville mène de l'étier du Pouliguen à l'avenue de la Gare ; elle est prolongée jusqu'à Pornichet en 1895[C 7].

XXe siècle

Dans les années 1920, Louis Lajarrige homme d'affaires parisien, remporte un gros succès avec son lotissement du Bois d'Amour à La Baule-les-Pins. Il s'entend avec la Compagnie d'Orléans pour déplacer la voie ferrée alors installée en bord de plage ce qui gêne l'accès aux bains de mer[C 8]. Le 17 juillet 1927, les nouvelles gares de La Baule-les-Pins et de La Baule-Escoublac sont inaugurées[C 9]. L'ancienne gare fait place au square de la place des Victoires. Le bâtiment est toujours visible à côté du kiosque à musique.

La Seconde Guerre mondiale se prolongea pour La Baule et ses voisines de la région nazairienne durant 9 mois de plus (d'août 1944 au 11 mai 1945) que dans le reste du département : c'est l'épisode connu sous le nom de Poche de Saint-Nazaire. En 1942, 32 hommes, femmes et enfants juifs (dont le plus jeune avait 3 ans) on été déportés de La Baule à Auschwitz par les Allemands (aidé par la police nationale)[13].


En 1986, l'électrification de la voie ferrée jusqu'au Croisic est réalisée. À partir du 24 septembre 1989, le TGV Atlantique permet de relier La Baule à Paris en moins de trois heures.

Politique et administration

La commune dépend de la région des Pays de la Loire, et fait partie de la septième circonscription de la Loire-Atlantique, et est le chef-lieu du canton de La Baule-Escoublac.

Tendances politiques et résultats

Le décompte des votes du 1er tour de l'élection présidentielle 2007 a révélé à La Baule-Escoublac un taux d'abstention de 14,97 %[14], inférieur au taux national (16,03 %)[15]. Les électeurs baulois ont principalement voté pour N. Sarkozy 48,34 %, S. Royal 18,38 %, F. Bayrou 17,78 % et J.-M. Le Pen 6,22 %[14]. M. Sarkozy obtient 17 % de plus qu'au niveau national, Mme Royal 7,5 % de moins[15]. Cette tendance se confirme au second tour, avec une abstention toujours inférieure à celle du pays entier, car si La Baule-Escoublac vote majoritairement pour M. Sarkozy (68,38 %), devant Mme Royal (31,62 %)[14], c'est avec un écart nettement supérieur à celui de l'ensemble du pays (respectivement 53,06 % et 46,94 %)[15].

Le député de La Baule-Escoublac est M. Christophe Priou (Union pour un mouvement populaire) qui, lors des Élections législatives de 2007, avec 71,93 % arrive nettement devant son opposante Mme Adeline l'Honen (PS, 28,07 %) en ce qui concerne les votes baulois au second tour. Au premier tour, M. Priou avait obtenu à La Baule 62,98 %, Mme L'Honen 17,16 % et Mme Patricia Gallerneau (UDF) 6,36 %, aucun autre candidat ne dépassant les 5 %. L'abstention a été respectivement de 40,42 % et 37,01 %[16].

Administration municipale

Le conseil municipal compte trente-trois élus. Le maire, M. Yves Métaireau, est entouré de neuf maires-adjoints[17]. Parmi les autres conseillers municipaux, dix-sept font partie de la majorité (liste Unis pour La Baule-Escoublac), six de l'opposition (cinq pour la liste Agir pour l'avenir avec la Gauche, un pour la liste La Baule tous ensemble)[18].

Listes des maires

Depuis 1947, trois maires seulement se sont succédé à La Baule-Escoublac :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1971 René Dubois   Député puis sénateur
1971 1995 Olivier Guichard RPR Ministre
1995 en cours Yves Métaireau UMP Président des maires de Loire-Atlantique

Sur le plan administratif, la commune fait partie :

En revanche, elle fait partie d'une intercommunalité (Cap Atlantique) différente de celle de Saint-Nazaire (la CARENE), à laquelle est rattachée Pornichet.

Fiscalité

Taux et produits des impôts locaux à La Baule-Escoublac en 2009[19],[20]
Taxe Taux appliqué (part communale) Recettes dégagées en 2009 et en €
Taxe d'habitation (TH) 14,23 % 10 730 000
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 17,87 % 8 613 000
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 42,89 % 62 000
Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 0

Budget

Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[21]

Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)[21]

Instances judiciaires et administratives

La commune dépend de la cour d'appel de Rennes et des tribunaux de grande instance et d'instance ainsi que du tribunal de commerce et du conseil de prud'hommes de Saint-Nazaire[22]. Elle dépend également de la Cour administrative d'appel de Nantes[23].

Politique environnementale

La collecte des déchets relève des compétences de la communauté d'agglomération Cap Atlantique[24].

L'Office national des forêts (ONF) est chargé depuis 1999 par la mairie de La Baule de gérer sa forêt. Celle-ci s'étend sur 47 hectares. Chaque année 5 000 mètres2 sont régénérés : les parcelles recelant des pins trop âgés sont repeuplées. Protégés des déprédations des hommes et des lapins de garenne, les jeunes plants mettent six à sept ans pour atteindre une taille permettant de nouveau l'accès libre de la parcelle. Ce plan d'action a été mis en place jusqu'en 2013[25].

Jumelages

Au 30 juin 2010, La Baule-Escoublac est jumelée avec :

Par ailleurs, La Baule-Escoublac a signé en 2005 un contrat de partenariat avec la commune de Nowy Sacz en Pologne[26].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, La Baule-Escoublac comptait 16 731 habitants (soit une augmentation de 6 % par rapport à 1999). La commune occupait le 542e rang au niveau national, alors qu'elle était au 566e en 1999, et le 12e au niveau départemental sur 221 communes.

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à La Baule-Escoublac depuis cette date. Depuis le début du XXIe siècle, pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006[N 4],[27],[28].

Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 16 731 habitants.

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 600 796 1 113 933 1 238 1 227 1 190 1 179 1 217
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 180 1 157 1 200 1 172 1 223 1 415 1 535 1 648 1 912
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 777 2 167 2 727 3 395 5 051 6 126 6 115 15 205 13 166
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 13 004 13 336 15 006 14 553 14 845 15 833 16 095 16 731 -
Notes, sources, ... Cède, en 1900, (avec Saint-Nazaire), Pornichet.
Sources : pour le recensement de 1836, archives départementales de la Loire-Atlantique[29], base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[30], et à partir de 1968 : Insee (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[8],[31].
Histogramme

La légère baisse du nombre d'habitants observée entre les recensements de 1896 et 1901 est en partie imputable à la création de la commune de Pornichet en 1900 à partir d'une partie des territoires des communes de La Baule-Escoublac et Saint-Nazaire (repère A). À partir du 1er mars 1943 l'évacuation totale de la population civile de la commune de Saint-Nazaire est décidée. Les habitants se réfugient dans les communes de la presqu'île de Guérande, dont Escoublac-La Baule[32]. Cet épisode explique l'augmentation de plus de 9 000 habitants recensés entre 1936 et 1946 (repère B), le retour des Nazairiens n'ayant pu s'effectuer après des travaux de reconstruction de leur ville.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (40,2 %) est en effet supérieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (20,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,8 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 45,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,1 %, 15 à 29 ans = 11,9 %, 30 à 44 ans = 15,1 %, 45 à 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 35,9 %) ;
  • 54,8 % de femmes (0 à 14 ans = 11,3 %, 15 à 29 ans = 10 %, 30 à 44 ans = 14 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 43,7 %).
Pyramide des âges à La Baule-Escoublac en 2008 en pourcentage[8]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,7 
90 ans ou +
1,8 
12,2 
75 à 89 ans
18,2 
23,0 
60 à 74 ans
23,7 
23,0 
45 à 59 ans
21,1 
15,1 
30 à 44 ans
14,0 
11,9 
15 à 29 ans
10,0 
14,1 
0 à 14 ans
11,3 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2008 en pourcentage[33]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
1,0 
5,5 
75 à 89 ans
9,0 
11,7 
60 à 74 ans
13,0 
20,2 
45 à 59 ans
19,9 
21,4 
30 à 44 ans
20,3 
20,3 
15 à 29 ans
18,7 
20,5 
0 à 14 ans
18,3 

Enseignement

La Baule-Escoublac est située dans l'académie de Nantes.

La ville administre quatre écoles maternelles et quatre écoles élémentaires communales[34].

Le département gère deux collèges (Eric Tabarly et Grand Air)[35] et la région Pays de la Loire le lycée Grand Air[36].

Manifestations culturelles et festivités

Le Festival de Musique de Chambre de La Baule a été créé en 1995. Cette manifestation propose des concerts de musique classique, de jazz, de musique contemporaine et de musique du monde[37].

L'année 2010 a vu se dérouler la neuvième édition du La Baule jazz festival qui accueille en juillet-août des groupes de jazz dans la ville[38].

Cette même année apparaît une nouvelle initiative : le festival du film européen accueilli conjointement par La Baule et Guérande. Le public est amené à voter pour élire le plus apprécié des huit films présentés. Les comités de jumelage des deux villes participent à l'organisation de cet événement[39].

Santé

Le Pôle hospitalier mutualiste de Saint-Nazaire, dépendant du groupe Harmonie Atlantique, dispose d'une antenne dans la commune, le Centre de soins de suite et de réadaptation La Baule. Cet établissement a une capacité de 40 lits[40].

Sports

La ville est équipée du stade municipal Moreau Defarges, héberge une École de voile, est dotée du Centre nautique municipal Aquabaule, de terrains de tennis au Country club, au Garden et au Sporting, de plusieurs structures permettant la pratique de l'équitation (le centre équestre, le stade François André, l'allée cavalière et le manège des platanes), et compte parmi ses associations sportives l'Automobile Club de La Baule.

La Baule héberge le Jumping international de France, le marathon de la Côte d'Amour et le triathlon Audencia.

Médias

La presse écrite locale est dominée par le groupe Ouest-France et ses éditions Ouest-France et Presse-Océan. Des journaux locaux dont la diffusion est plus modeste sont également publiés. On peut citer le journal hebdomadaire L'Écho de la Presqu'île et le mensuel gratuit La Baule +[41]. Il y a une chaîne de télévision locale La Baule TV[42]. Il existe une radio locale basée à La Baule-Escoublac : Kernews.

Cultes

Le culte catholique est pratiqué à La Baule, la paroisse Notre-Dame et Sainte-Thérèse couvre l'ensemble du territoire de la commune et est rattachée à la zone pastorale Presqu'île dans le diocèse de Nantes (province ecclésiastique de Rennes)[43].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 255 €, ce qui plaçait La Baule-Escoublac au 2 468e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[44].

Emploi

En 2007, 9 553 Baulois avaient entre 15 et 64 ans, les actifs ayant un emploi représentaient 67,6 % de la population, les retraités en représentaient 14,9 %, tandis que 9,9 % des Baulois était considéré comme autres inactifs. Enfin la population estudiantine représentait 7,5 % des habitants de La Baule[8].

La même année l'Insee recense 716 chômeurs, ce qui donne un taux de chômage de 11,1 % pour la commune[8] contre 9,3 % pour le département[45].

Répartition des emplois par domaines d'activité en 2007

  Agriculture Industrie Construction Commerce Services
La Baule-Escoublac 0,9 % 7,7 % 7,0 % 59,0 % 25,3 %
Moyenne nationale 3,48 % 15,40 % 6,45 % 13,32 % 61,40 %
Sources des données : Insee[8]

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2007

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
La Baule-Escoublac 0,4 % 11,2 % 11,9 % 22,7 % 36,5 % 17,2 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : Insee[8]

Entreprises et commerces

Par secteur d'activité Total Agriculture,
sylviculture
et pêche
Industrie Construction Commerce,
transport
Enseignement,
administration,
santé, social
Nombre d'entreprises 1 693 23 (1,4 %) 60 (3,5 %) 119 (7,0 %) 1 265 (74,7 %) 226 (13,3 %)
Nombre d'emplois 5 466 18 (0,3 %) 506 (9,3 %) 412 (7,5 %) 3 099 (56,7 %) 1 431 (26,2 %)
Source : Données statistiques sur l'emploi (Insee, au 1er janvier 2009)[8]

Le port de plaisance de La Baule - Le Pouliguen est géré par la chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire.

Le groupe Lucien Barrière, propriétaire du casino, des hôtels Royal, Hermitage et Castel Marie-Louise, du tennis country club et du centre de thalassothérapie, est l'un des principaux employeurs de la ville[46],[47].

En 2004 l'activité du centre de congrès Atlantia a eu un impact économique total de 13 millions d'euros et un impact social induit de 563 emplois à temps plein[48].

Au 1er janvier 2010 la ville comptait 26 hôtels (dont 3 quatre étoiles et luxe) pour 1 036 chambres. 1 033 emplacements de camping étaient recensés à la même date[8].

La société Nestlé-Proteika (nutritionnisme) dispose d'une plate-forme de téléconseil et d'une boutique à La Baule où de 51 à 100 personnes sont employées[49],[50].

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Le phare de la Banche[51] est le seul monument de la ville inscrit au titre des monuments historiques.

Le front de mer a été bordé de villas entre 1880 et les années folles, mais sa physionomie s'est progressivement modifiée à partir des années 1960 quand la station balnéaire s'est popularisée. Au XIXe siècle il est constitué d'immeubles de taille moyenne construits après 1960. Il reste de nombreuses villas de la Belle Époque, notamment en arrière du littoral[F 2].

La commune compte plusieurs hôtels prestigieux dont le Castel Marie-Louise, l'Hermitage, bâtiment de style néo-classique construit en 1926-1927[F 3], l'hôtel Royal, établissement de santé pour enfants tuberculeux entre 1897 et 1902[F 4], et l'hôtel Majestic.

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La gare de La Baule-Escoublac construite en granit, date de 1927. Elle a été installée à 300 mètres de la gare originelle. La gare de La Baule-Les Pins a été construite en même temps[F 5].

Le cimetière militaire britannique d'Escoublac-La Baule (avenue de la Ville-Halgand) abrite 325 tombes de militaires britanniques, dont 74 non identifiés, et trois de soldats des Forces polonaises. Beaucoup de ces soldats sont des marins du Lancastria coulé en 1940 et des soldats qui participèrent à l'attaque contre le port de Saint-Nazaire en 1942[F 6].

Une bâtisse (sur un terrain privé, avenue de la Tour[N 5]), parfois présentée comme le reste d'une lanterne des morts, est probablement la base d'un moulin de structure particulière, avec partie supérieure en bois, dit « moulin turquois »[F 1]. Le moulin de Beauregard ou moulin de la falaise (chemin du Moulin) existait au XVe siècle et est resté en activité jusqu'en 1922[F 1].

Le manoir de Ker-Allan bâti en granit au XVe siècle est le seul de la commune à avoir conservé une fuie ; sur le domaine se trouve une chapelle initialement consacrée à Saint-Nicolas, puis transformée en pressoir[F 7]. Datant également du XVe siècle, le château de la Saudraie (chemin du Ménigot) comporte une tour carrée peu fréquente dans la région[F 1]. Le château de Lesnérac a été bâti au XVe siècle. Du XVIe siècle à 1789, Escoublac était sous la juridiction seigneuriale de Lesnérac. Au début du XIXe siècle son propriétaire, le comte de Sesmaisons, crée la grande allée joignant le château à la route de Guérande et fait construire deux pavillons italianisants au bord de cette route[F 8]. Le manoir de Brédéra' (route de Brédérac) du XVIIIe siècle a été la propriété du poète Paul Desforges-Maillard connu pour avoir mystifié le monde des lettres, notamment Voltaire, en se faisant passer pour une poétesse[F 9].

Patrimoine religieux

L'église Saint-Pierre d'Escoublac inaugurée en 1786 est située à Escoublac. L'édifice comprend des éléments de style médiéval[52]. La chapelle Saint-Anne est construite entre 1880 et 1886 et prolongée par deux nefs latérales en 1903. Laissée à l'abandon par la suite, la chapelle est acquise par la ville en 1981. En 1989, après rénovation, l'édifice se mue en centre culturel[53]. L'église Notre-Dame de La Baule dans le centre de La Baule, édifiée de 1931 à 1935, est de style néo-roman[54].

Un temple protestant est édifié en 1931 pour répondre à l'augmentation du nombre de fidèles de ce culte, notamment dans la période d'affluence touristique[F 10].

La croix de la Ville Massonet a été un lieu de rogations jusqu'au XIXe siècle.

Espaces verts

La place des palmiers

La ville a obtenu quatre fleurs (grand-prix) au Concours des villes et villages fleuris, récompense attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au[55].

La commune présente de nombreux espaces verts, dont le parc des Dryades, le jardin de la victoire, le parc de l'hôtel de ville, la forêt d'Escoublac, la place des palmiers, le bois des aulnes et le Tropicarium Bonsaï.

Patrimoine culturel

Films tournés dans la commune

Littérature

« Je ne sais pas quand je mourrai
Si j'aurai très envie d'un saule,
Mais du moins tant que je vivrai,
C'est sous les pins de La Baule
Que j'aimerais passer ma vie. »

— Sacha Guitry

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Blason Blasonnement
D'azur à la champagne ondée d'or surmontée d'une ombre de soleil du même ; au chef d'hermine.
Commentaires : La champagne ondée d'or évoque l'Atlantique, la plage de La Baule et les dunes d'Escoublac. Le chef d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Adrien Grave (délibération municipale du 20 janvier 1951).

La devise de La Baule-Escoublac : Labor, Sol Et Mare Fulgeant In Unum (Que le travail, le soleil et la mer brillent « en un seul [endroit] » / ensemble).

Compléments

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

  • Yves Archimbaud, La Baule, Rennes, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », avril 1995, 127 p. (ISBN 2910444260) 
  • Yves Archimbaud, La Baule-Escoublac, t. 2, Rennes, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », octobre 1998, 127 p. (ISBN 2842531647) 
  • Gaël Archimbaud, La Baule, t. 3, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », avril 2007, 130 p. (ISBN 2849105627) 
  • Christophe Besler, La Baule il y a 100 ans en cartes postales, Patrimoines Médias, octobre 2007 (ISBN 2916757058) 
  • Alain Charles, La Baule et ses villas, Le concept balnéaire, Massin, juillet 2002, 213 p. (ISBN 2707204447) 
  • Frédéric Chavenon et Loïc Abed, La Baule à la Belle Époque, Doué-la-Fontaine, C.M.D., coll. « Mémoire d'une ville », 2000, 100 p. (ISBN 2-84477-073-8) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Paul Danet et Bauduz, L'épopée des bains de mer : Le Pouliguen-La Baule., Laval, Siloé, 1999 (réimpr. 2005), 96 p. (ISBN 2842311116) 
  • J.-Y. Danet, Petite histoire d'une grande station. La Baule de A à Z., La Baule, Ville de la Baule, 1998, 200 p. (ISBN 2-9512879-0-9) 
  • Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique., t. 1, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », 1999, 637 p. (ISBN 2-84234-040-X), p. 105-118, La Baule Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Christiane Kerboul-Vilhon, La côte d'Amour : Pornichet-La Baule-Le Pöuliguen, Rennes, Ouest-France, coll. « Monographie patrimoine », mai 2005, 31 p. (ISBN 2737335809) 
  • Daniel Voyé, La Baule, Grand large, Pont-L'Abbé, La Crèche : Geste éditions, avril 2005, 101 p. (ISBN 2845611269) 
  • Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise du XIXe siècle, t. 1, Nantes, Siloé, 2003, 166 p. (ISBN 2842312554) 
  • Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise du XIXe siècle, t. 2, Nantes, Siloé, 2005, 203 p. (ISBN 2842312570) 

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Notes et références

Notes

  1. 54 m selon carte IGN au 1/25 000  ; 52 m selon les indications touristiques. Cette altitude place la dune au second rang en France, après la dune du Pyla.
  2. En contrebas du point culminant, une croix érigée en avril 1951 marque le lieu de l'ensevelissement du Vieil-Escoublac
  3. La Compagnie d'Orléans contrôle alors les lignes de Paris à Nantes, où se trouve la gare d'Orléans ainsi que la ligne de Nantes à Saint-Nazaire, ouverte en 1857.
  4. Par convention, afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, les recensements correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc. ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee sont présentés.
  5. Et non Allée des Lutins comme l'indique Le Patrimoine des communes...

Références

Frédéric Chavenon et Loïc Abed, La Baule à la Belle Époque, 2000  (voir dans la bibliographie).

  1. p. 5
  2. p. 7
  3. p. 9
  4. p. 19
  5. p. 13
  6. a et b p. 23
  7. p. 49
  8. p. 80
  9. p. 85

Jean-Luc Flohic, Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, 1999  (voir dans la bibliographie).

  1. a, b, c, d et e p. 106
  2. p. 110-117
  3. p. 113
  4. p. 111
  5. p. 114
  6. p. 117
  7. p. 105
  8. p. 107
  9. p. 108
  10. p. 116

Autres références.

  1. [PDF]Collectif, Scot de l'aire urbaine Nantes-Saint-Nazaire - Les particularités de la géographie locale, Auran, 2009 [lire en ligne (page consultée le 7 décembre 2010)]  p. 5
  2. a, b, c et d Relevés 1961-1990 Normale et records - Saint-Nazaire, Loire-Atlantique (44), 3 m - 1961-1990 sur site Infoclimat. Consulté le 7 décembre 2010
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  9. Immobilier à La Baule sur L'internaute. Consulté le 9 décembre 2010
  10. Immobilier en Loire-Atlantique sur L'internaute. Consulté le 9 décembre 2010
  11. Projet de Pôle d'échanges multimodal sur site de la mairie de La Baule. Consulté le 12 décembre 2010
  12. Le projet de cimetière paysager à Escoublac sur site de la mairie de La Baule. Consulté le 12 décembre 2010
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  16. Résultats des élections législatives du dimanche 17 juin 2007 - La Baule-Escoublac sur site officiel du ministère de l'Intérieur de la République Française. Consulté le 11 décembre 2010
  17. Le conseil municipal sur mairie de La Baule-Escoublac. Consulté le 9 décembre 2010
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  22. Cour d'appel de Rennes sur ministère de la Justice. Consulté le 4 décembre 2010
  23. Organisation sur cour administrative d'appel de Nantes. Consulté le 4 décembre 2010
  24. Guide des déchets sur mairie de La Baule. Consulté le 12 décembre 2010
  25. Poursuite de la régénération de la forêt d'Escoublac sur mairie de La Baule. Consulté le 12 décembre 2010
  26. a, b, c et d Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 30 juin 2010
  27. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V des « opérations de recensement »
  28. Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 7 juillet 2011
  29. La Baule-Escoublac 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 7 juillet 2011
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 7 juillet 2011
  31. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 7 juillet 2011
  32. Ecomusée de Saint-Nazaire (44) sur Chemins de mémoire, Ministère de la Défense et ministère du Tourisme de la République française. Consulté le 7 décembre 2010
  33. Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2008 sur insee.fr. Consulté le 7 juillet 2011
  34. Listes des établissements scolaires sur site de la mairie. Consulté le 30 juin 2010
  35. Collèges publics en Loire-Atlantique sur académie de Nantes. Consulté le 30 juin 2010
  36. Lycées publics en Loire-Atlantique sur académie de Nantes. Consulté le 30 juin 2010
  37. Édito sur site du festival de musique de chambre de La Baule. Consulté le 12 décembre 2010
  38. La Baule jazz festival : la Planche à laver sur La Baule.com. Consulté le 12 décembre 2010
  39. La Baule - Guérande : Festival du film européen sur La Baule.com. Consulté le 12 décembre 2010
  40. Centre de soins de suite et de réadaptation La Baule sur Pôle hospitalier mutualiste Saint-Nazaire. Consulté le 8 décembre 2010
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  42. La Baule TV sur La Baule TV. Consulté le 8 ddécembre 2010
  43. Zone pastorale Presqu'île sur diocèse de Nantes. Consulté le 8 décembre 2010
  44. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee. Consulté le 8 décembre 2010
  45. Chiffres clés - Emploi - Population active sur site de l'Insee, 5/10/2010. Consulté le 8 décembre 2010
  46. Société Immobilière Touristique et Hôtelière de la Baule sur Kompass. Consulté le 10 décembre 2010
  47. Société d'Exploitation du Casino de la Baule sur Kompass. Consulté le 10 décembre 2010
  48. Dossier de presse p. 13 (à télécharger) sur mairie de La Baule. Consulté le 10 décembre 2010
  49. Nestlé Proteika sur Kompass. Consulté le 10 décembre 2010
  50. L'entreprise Nestlé Protéika dégraisse sur Le Parisien. Consulté le 10 décembre 2010
  51. Notice no IA44000948, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  52. Eglise Saint-Pierre d'Escoublac sur mairie de La Baule. Consulté le 12 décembre 2010
  53. Chapelle Sainte-Anne sur mairie de La Baule. Consulté le 12 décembre 2010
  54. Eglise Notre-Dame sur mairie de La Baule. Consulté le 12 décembre 2010
  55. Palmarès des Villes et Villages Fleuris dans la Loire-Atlantique sur villes-et-villages-fleuris. Consulté le 8 janvier 2010
  56. Fiche du film Lola sur Allociné.fr. Consulté le 8 décembre 2010
  57. Fiche du film La Baule-les-Pins sur Allociné.fr. Consulté le 8 décembre 2010
  58. Fiche du film 15 août sur Allociné.fr. Consulté le 8 décembre 2010

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