La Brenne

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Parc naturel régional de la Brenne

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Parc naturel régional de la Brenne.svg Parc naturel régional de la Brenne
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Parc naturel régional de la Brenne
Région : Centre
Département(s) : Indre
Nombre de communes : 47
Date de création : 22 décembre 1989 (création)
9 septembre 1998 (Révision)
Superficie : 166 000 ha
Nombre d'habitants : 32 430 hab.
Administration : Fédération des parcs naturels régionaux de France
Site Web : Site officiel du PNRB
Étang de la mer rouge
Étang de la mer rouge


Le Parc naturel régional de la Brenne est un Parc naturel régional qui est située dans le département de l'Indre et la région Centre.

Sommaire

Origines du terroir

Aux marges du Berry, la Brenne était une zone marécageuse infertile. Ne sachant qu'y faire pousser, les moines, au XIIe siècle, eurent l'idée d'y emprisonner les eaux et de créer de longs chapelets d'étangs. C'est l'aspect le plus frappant du paysage tel qu'on le voit aujourd'hui.

Les différents espaces naturels de l'Indre

Le Parc regroupe les espaces naturels[1] :

Les différentes régions du parc

Le parc est divisé en cinq régions[2] qui sont :

Les milieux naturels du parc

Voici les différents milieux[3] naturels que l'on trouve dans le parc :

  • La prairie
    En fonction des caractéristiques du sol, trois grands types de prairie se rencontrent en Brenne :

- la prairie humide, qui abrite fréquemment des zones tourbeuses sur sol acide ou basique,
- la prairie mésophile (où le gradient d'humidité-sécheresse des sols est moyen),
- la prairie sèche ou pelouse.


  • La vallée de l'Anglin
    Les falaises calcaires des vallées du Parc sont creusées de nombreuses grottes et anfractuosités.


  • Les buttons
    Ces petites buttes de grès issues de l'érosion où, comme le veut la légende, des "dépâstures" des bottes de Gargantua traversant la Brenne, ponctuent harmonieusement le paysage.
    On y trouve une flore diversifiée allant de la végétation à base de mousses et lichens, à la lande sèche au pied, en passant par la pelouse sèche.


  • Les étangs
    Les étangs de Brenne, au nombre d'environ 1300 sont l'œuvre des hommes. De fond plat et peu profond, la plupart ont une surface de moins de 10 ha et une poignée seulement dépasse les 100 ha ; l'étang de la Mer rouge est le plus vaste, avec ses 160 ha.
    La végétation des étangs se caractérise par des ceintures successives du centre de l'étang vers sa périphérie, des végétations aquatiques flottantes (nénuphars, potamots, renouées) ou herbiers immergés, aux zones d'hélophyes (phragmitaie, typhaie, scirpaie, cariçaie, moliniaie, etc.).


  • Le marais
    Autrefois région insalubre où régnait la fièvre jaune, la Brenne ne compte plus que quelques marais de surface conséquente, dont les très remarquables marais calcaires à Marisque situés au Nord de la zone des étangs.


  • Les landes et fourées
    On distingue particulièrement :
    - la lande humide, rare, diffuse et localisée aux endroits détrempés, est caractérisée par la Bruyère à quatre angles,
    - la brande : caractéristique du paysage, cette lande comprend la Brande (Bruyère à balais) et le Genêt à balais entre autres espèces,
    - la lande sèche à Bruyère cendrée.


  • Les forêts
    Le Chêne pédonculé est l'espèce dominante en Brenne. On le trouve parfois en association avec le Chêne sessile et, le plus souvent, avec le Charme. Sur certains secteurs, les plantations de pins (maritimes, sylvestres et laricio) ont remplacé le peuplement feuillu.

La flore du parc

Voici la flore[4] que l'on trouve dans le parc :

  • La végétation des étangs
    Au sein des roselières, des herbiers, des groupements à nénuphar ou encore des rives sableuses dénudées se développent de nombreuses espèces remarquables: Caldésie à feuilles de Parnassie, Marsilée à quatre feuilles, Souchet de Micheli, Laîche de Bohème.


  • Les prairies maigres et pelouses siliceuses des buttes de grès
    Une flore adaptée à des conditions de sécheresse rigoureuses se rencontre sur des sols souvent superficiels : petits trèfles à affinité méditerranéenne, Hélianthème en ombelle voire, ponctuellement, l'Anémone pulsatille ; dans les prairies maigres, on rencontre la Sérapias langue, parfois en grand nombre.


  • Les landes à bruyères
    Elles accueillent dans les trouées le Glaïeul d'Illyrie, la Linaire de Pélissier et, dans les dépressions humides, des microtourbières à Droséra à feuilles rondes ou encore la Grassette du Portugal.


  • Les pelouses sur calcaires
    Elles abritent de nombreuses espèces adaptées comme l'Astragale à feuilles de Glycine. Les Orchidées exigeantes en chaleur et en milieu calcaire trouvent une place de choix sur ces pelouses avec plus de vingt espèces dont certaines protégées au niveau régional ; de plus, de nombreuses espèces végétales y sont en limite nord de répartition (Trèfle strié, Erable de Montpellier, Amélanchier, Campanule érine...). Au final, on dénombre pas moins de 350 espèces végétales liées aux pelouses et lisières calcicoles !
    Se développer sur un milieu si difficile nécessite de s'adapter : on trouve ainsi de petits arbres nains comme l'Hélianthème couché et la Germandrée des montagnes, des plantes grasses comme certains orpins, des plantes annuelles à développement printanier au niveau des dalles rocheuses, des plantes parasites, des légumineuses.
    De telles plantes spécialisées ne se rencontrent que dans ce type de milieu !


  • Les forêts
    Les forêts " d'ubac " des vallées de la Creuse et de l'Anglin permettent aux fougères, Scolopendre et Dryoptéris de pousser sur leurs pentes ; ponctuellement, sur les coteaux, se rencontrent des plantes de montagne issues du massif central : Lis, Scille fausse jacinthe, Laîche digitée, Renouée bistorte.


  • Les marais sur calcaire
    Dans les trouées du Choin et du Marisque, une flore originale s'offre aux regards: Parnassie des marais, Epipactis palustre, Epipactis des marais, Samole de Valérand et la fameuse Orchis de Brenne.


La faune du parc

Voici la faune[5] que l'on trouve dans le parc :

  • Les insectes
    Environ 2000 espèces sont référencées à ce jour, principalement des Lépidoptères et des Coléoptères, sur une estimation d'environ 12 000 à 15000 insectes potentiellement présents !
    61 espèces de libellules sur les 91 que compte la France, de belles populations de cétoines et de Lucane cerf-volant liées aux vieux chênes, ainsi que des papillons rares comme l'Azuré des mouillères, le Grand cuivré, le Damier de la succise.


  • Les poissons
    32 espèces ont été répertoriées, dont les Lamproie de rivière, marine et de Planer. La suppression du barrage de Maisons rouges sur la Creuse laisse espérer le retour du saumon...


  • Les amphibiens
    En Brenne se rencontrent 15 des 28 espèces françaises d'Amphibiens dont le rarissime Pélobate brun, les tritons marbré et crêté, le Sonneur à ventre jaune ; de belles populations de Grenouille verte, Rainette verte, Crapaud calamite et Pélodyte ponctué, animent les étangs en période de reproduction.


  • Les reptiles
    Véritable animal emblématique de la Brenne, la Cistude d'Europe trouve ici un lieu de prédilection. Plusieurs dizaines de milliers d'individus font ainsi de la Brenne la première région française pour cette espèce.
    Parmi les 9 autres espèces présentes, à noter l'abondance de la Vipère aspic, des Couleuvres à collier, vipérine, verte et jaune, et du Lézard vert.


  • Les oiseaux aquatiques
    La Brenne figure au 4ème rang des " zones humides françaises d'importance internationale " selon la classification UICN, avec plus de 200 espèces d'oiseaux visibles au cours de l'année. Son intérêt concerne, avant tout, les espèces nicheuses (40) comme le Grèbe à cou noir, le Grand butor, le Blongios nain, le Busard des roseaux, la Guifette noire.
    En hivernage, les étangs retiennent régulièrement 12000 canards, 600 grèbes, 3000 foulques, 1500 cormorans, 150 Grandes aigrettes, 35000 vanneaux, auxquels viennent s'ajouter quelques Garot à œil d'or, Harles piette et bièvre, Fuligule nyroca, Pygargue à queue blanche.
    En période de migration, on observe de beaux passages de limicoles (Chevalier combattant, Barge à queue noire...) et de grues qui survolent la Brenne par milliers.


  • Les oiseaux terrestres
    Il est possible d'observer jusqu'à 267 espèces d'oiseaux nichant sur le Parc : citons l'Engoulevent d'Europe, la Bondrée apivore, l'Aigle botté dans les bois ; le Courlis cendré, l'Oedicnème criard, le Busard cendré, l'Outarde canepetière dans les milieux agricoles ; la Fauvette pitchou et le Busard St martin dans les landes.


  • Les mammifères
    Une des grandes caractéristiques de la Brenne est la présence de populations très importantes de grands mammifères (cerf, chevreuil, sanglier en expansion). Dans les étangs, on observe un grand nombre de Ragondins et Rats musqués. Des espèces comme la Genette et le Loir sur les vallées, le Campagnol de Gerbe et de bonnes populations de chauves-souris sont aussi observables sur le territoire, en attendant le retour de la Loutre...

Les missions du parc

La Charte du Parc de la Brenne affirme les principales missions[6] de celui-ci :

  • La protection et la mise en valeur des patrimoines naturel, culturel et paysager
  • La contribution à l'aménagement du territoire
  • La contribution au développement économique, social, culturel et à la qualité de la vie
  • L'accueil, l'éducation et l'information du public
  • La réalisation d'actions expérimentales ou exemplaires dans les domaines cités ci-dessus et la contribution à des programmes de recherche.

Le fonctionnement du parc

L'organisme de gestion [7] est un syndicat mixte composé de représentants de la région Centre, du département de l'Indre et des communes adhérentes.

Différentes commissions de travail, présidées chacune par un élu du syndicat mixte, élaborent les propositions d'actions dans le cadre de la charte ; celles-ci sont validées par le bureau puis par le comité syndical avant une mise en application.

Ces programmes sont ensuite gérés par une équipe technique.

La maison du parc

En plein cœur de la Brenne, dans le hameau classé du Bouchet (commune de Rosnay), la maison [8] du parc a été construite dans le but de vous faire découvrir le parc grâce a :

  • Un point d'informations touristiques
  • Un diaporama en français et en anglais, projection sur grand écran de huit thèmes au choix (la faune, la flore, la cistude, les paysages, l'architecture, l'étang au printemps, vivre en Brenne, le Parc naturel régional de la Brenne),
  • Un espace d'expositions temporaires.

De plus il est possible d'acheté dans la boutique des produits locaux (miel, carpe fumée, Pouligny-Saint-Pierre, produits artisanaux…). Dans notre boutique vous trouverez aussi un espace dégustation de produits du terroir. Il vous est possible de goûter toute la journée des frites de carpe, des tartines de carpe fumée, du Pouligny-Saint-Pierre.

Les communes du parc

Listes des communes[9] appartenant au Parc naturel régional de la Brenne :

Azay-le-Ferron
Bélâbre
Le Blanc
Chalais
Chazelet
Chitray
Ciron
Concremiers
Douadic
Fontgombault
Ingrandes
Lignac
Luant
Lurais
Lureuil
Luzeret
Mauvières
Méobecq
Mérigny
Mézières-en-Brenne
Migné
Néons-sur-Creuse
Neuillay-les-Bois
Nuret-le-Ferron
Obterre
Oulches
Paulnay
La Pérouille
Pouligny-Saint-Pierre
Preuilly-la-Ville
Prissac
Rivarennes
Rosnay
Ruffec-le-Château
Saint-Aigny
Sacierges-Saint-Martin
Sainte-Gemme
Saint-Gaultier
Saint-Hilaire-sur-Benaize
Saint-Michel-en-Brenne
Saulnay
Sauzelles
Thenay
Tilly
Tournon-Saint-Martin
Vendœuvres




Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes


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