- La Chapelle-Basse-Mer
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La Chapelle-Basse-Mer
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Nantes Canton Loroux-Bottereau Code commune 44029 Code postal 44450 Maire
Mandat en coursRoger Jamin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Loire-Divatte Site web http://www.chapellebassemer.fr/ Démographie Population 4 981 hab. (2008) Densité 225 hab./km² Gentilé Chapelains Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1 m — maxi. 79 m Superficie 22,14 km2 La Chapelle-Basse-Mer est une commune française du département de Loire-Atlantique, dans la région des Pays de la Loire. Elle est située sur un plateau surplombant la vallée alluvionnaire.
Sommaire
Géographie
Situation
La Chapelle-Basse-Mer est située au nord-est du Vignoble nantais, sur la rive sud de la Loire, à environ :
- 18 km à l'est de Nantes (44) ;
- 50 km au nord-ouest de Cholet (49) ;
- 80 km au sud-ouest d'Angers (49).
Elle s'étend jusqu'à la rivière Divatte, limite départementale de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire, et ancienne limite de la Bretagne et de l'Anjou.
Les communes limitrophes de La Chapelle-Basse-Mer sont, en Loire Atlantique :
- Barbechat (Communauté de Communes Loire-Divatte) ;
- Le Loroux-Bottereau (Communauté de Communes Loire-Divatte) ;
- Saint-Julien-de-Concelles (Communauté de Communes Loire-Divatte) ;
- Mauves-sur-Loire (Nantes Métropole).
- et, en Maine-et-Loire, La Varenne (Communauté de communes Canton de Champtoceaux) .
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, La Chapelle-Basse-Mer est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Géographie humaine
- Voies de communication
La commune se situe, en voiture, à environ :
- 10 min de la Porte du vignoble (périphérique nantais) ;
- 15 min de la voie rapide N249 (Nantes-Cholet) ;
- 20 min de l'autoroute A11 (Nantes-Paris) ;
- 20 min de la gare SNCF de Nantes ;
- et 25 min de l'aéroport international Nantes Atlantique.
Toponymie
Le nom de La Chapelle-Basse-Mer ne vient pas du mot « mer », car jusqu'à la Révolution de 1789, son nom s'écrivait La Chapelle-Bassemere. Son nom vient donc de :
- La Chapelle, dérivé du latin capa, désignant un lieu où est déposée une « chape », mot qui peut lui-même désigner le manteau de Saint Martin ou d'autres reliques. En l'occurrence, la relique locale était un morceau du voile de la Vierge qui disparut en 1793 et fut remplacée en 1839 par une autre relique prélevée sur celles de la cathédrale de Chartres. Le mot « chapelle » désigne, vers le Xe siècle, les agglomérations s'étendant autour d'un édifice contenant une relique. Le mot capella apparaît localement dans une charte vers 1050.
- Bassemere, écrit Batsameri dans un texte latin en 1115 et Batsamere en 1140, et qui se réfère très probablement à un seigneur du lieu, d'autant plus qu'on connaît une charte datée de 1084 qui fait intervenir un nommé Batsamerus, dont Batsameri est le génitif. Il faudrait donc comprendre : « Chapelle de Batsamere ». Cette origine du toponyme est confirmée par une tradition, mise par écrit au XVIIe siècle, qui fixe l'origine du bourg aux défrichements importants des Xe et XIIe siècles.
Histoire
On ne peut retrouver aucun renseignement sur l'histoire de La Chapelle Basse-Mer avant le XIe siècle.
Pendant les XIe, XIIe et XIIIe siècles, ce fut le régime de la féodalité ; à ce moment-là, la Chapelle appartenait au Duché de Bretagne.
À la mort du duc Jean III de Bretagne, commencèrent les tourments pour la Paroisse, une guerre de succession longue d'un quart de siècle éclate entre la Maison des Montfort et celle de Blois. Le traité de Guérande y mit fin en 1365 et les Montfort reprirent leurs possessions ; seulement, Blois ne renonce pas à ses prétentions, celles-ci refirent surface avec Margot la Boiteuse, fille d'Olivier de Clisson et épouse de Jean de Blais. C'est par elle que la Chapelle intervint : elle était, en effet, la châtelaine d'un village appelé l'Epine Gaudin ; après plusieurs batailles sanglantes, elle fut obligée de se rendre et son château fut détruit. Malheureusement, la Chapelle fut terriblement éprouvée lors de ce conflit.
Un siècle plus tard, les guerres de religions amenèrent une misère pitoyable chez les Chapelains. Le Roi Henri et son ministre, Sully, ramenèrent l'ordre et la paix. Mais les soldats protestants, toujours agressifs, restaient à la charge des habitants et constituaient une lourde charge. C'est pourquoi un seigneur de la Chapelle demanda à la Régente Anne d'Autriche que ces soldats ne soient plus à leur charge, requête accordée.
Peu à peu l'effervescence se calma et la paix régna jusqu'à la révolution. Pendant cette crise, la Chapelle et les environs se joignirent à la Vendée pour sauver leur foi menacée. Là s'arrête l'histoire connue de La Chapelle-Basse-Mer.
Pendant la guerre de Vendée la population subit les ravages des colonnes infernales républicaines. Le 10 mars, 26 personnes, dont 11 femmes, 9 enfants de moins de 11 ans, et trois nouveau-nés sont assassinés dans le village de Beauchêne. Le 17 mars, les troupes commandées par le général Étienne Cordellier massacent au moins 118 personnes[1].
Emblèmes
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Blasonnement Commentaires : Blasonnement à confirmer. Blason conçu par Reynald Sécher dans les années 1990[2].Logotype
Les couleurs verte et bleue sont les symboles de l'eau et de la nature. Y sont représentés : la Loire, qui borde la commune, avec son île, le coteau et le clocher. Y figure également un soleil levant de couleur rouge.[réf. nécessaire]
Patrimoine
Architecture profane
- Maisons anciennes.
- Moulin à vent de Bois-Méchine de 1750.
- Château de la Vrillière du XVIIe : le logis principal, le pigeonnier et les bâtiments entourant la cour sont inscrits aux Monuments historiques.
- Château La Mazure des XVIIe et XIXe siècles.
- Vestiges du château de l'Épine Gaudin.
Architecture sacrée
- Église Notre-Dame de l'Assomption reconstruite entre 1874 et 1892, néo-gothique : statue monumentale de la Vierge et grand calvaire.
- Chapelle Saint-Simon du XVIe siècle, restaurée en 1775 et qui fut bénite en 1640 par Richelieu.
- Chapelle Saint-Pierre-ès-Liens d'origine XVIe siècle, restaurée : charpente en coque de bateau renversé.
- Croix de Beauchêne, Croix Bertin, Croix du Chardonneau, souvenirs des massacres de la Révolution.
- Calvaire au Chêne.
- Croix de mission en fer forgé de 1907, au Bois-Breton.
Tourisme
La Chapelle-Basse-Mer bénéficie d'une situation privilégiée entre Loire et vignoble.
Première commune de Loire-Atlantique pour les touristes venant du Maine-et-Loire, elle est traversée par la Route Touristique du Vignoble Nantais offrant ainsi aux visiteurs l'occasion de découvrir son fleurissement (la ville s'est vu décerner 3 fleurs), son patrimoine, sa gastronomie mais aussi, tout proches, le marais de Goulaine et son château.
Spécialités gastronomiques
La Chapelle-Basse-Mer partage la gastronomie typique des bords de Loire :
- brochet et sandre au beurre blanc ;
- cuisses de grenouilles ;
- anguille ;
- lamproie ;
- canard au Muscadet, etc.
Sentiers Pédestres
Numéro du circuit Nom du circuit Longueur en km / estimation de durée 17 Circuit de La Vallée 13,8 km - 4 h 00 18 Circuit Champs et Divatte 9,7 km - 3 h 30 19 Circuit de la Haute Chapelle 6,6 km - 2 h 00 Démographie
Évolution démographique
En 2008, La Chapelle-Basse-Mer comptait 4 981 habitants (soit une augmentation de 17 % par rapport à 1999). La commune occupait le 2 017e rang au niveau national, alors qu'elle était au 2 197e en 1999, et le 50e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à La Chapelle-Basse-Mer depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour La Chapelle-Basse-Mer, cela correspond à 2005, 2010, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[3],[4],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 4 981 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,9 %) est en effet inférieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (20,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 16,4 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 21,6 %, plus de 60 ans = 15,8 %) ;
- 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 14,7 %, 30 à 44 ans = 22,6 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 20 %).
Personnalités liées à la commune
- Jean II de Montfort
- Margot la Boiteuse
- Olivier de Clisson
- Jean de Blais
- Jacques Demy (1931-1990) est réfugié à La Chapelle-Basse-Mer de septembre 1943 à août 1944 chez un couple dont le mari est sabotier au village de la Pierre percée ; durant cette période, il réalise de petits films d'animation (peinture sur pellicule), notamment à propos des attaques aériennes sur le pont de Mauves (cf. le film d'Agnès Varda Jacquot de Nantes) ; en octobre 1955, il tourne ici son premier film, le court-métrage documentaire Le Sabotier du val de Loire.
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Afin de permettre une comparaison entre communes, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999, de présenter :
Références
- Reynald Secher, La Vendée-Vengé, p. 172-173.
- Kreabreizh
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V des « opérations de recensement »
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 6 juillet 2011
- La Chapelle-Basse-Mer 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 6 juillet 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 juillet 2011
- Évolution et structure de la population sur Résultats du recensement de la population - 2008. Consulté le 6 juillet 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 6 juillet 2011
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2008 sur insee.fr. Consulté le 6 juillet 2011
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