La toscane de Pinocchio

La toscane de Pinocchio

Toscane de Pinocchio

La Toscane de Pinocchio est celle décrite par Carlo Collodi, l'auteur toscan de Pinocchio.

Sommaire

Florence

Carlo Collodi est né, a vécu la plupart de sa vie et est mort à Florence. Tous ses papiers personnels ont été légués à la Bibliothèque Nationale de la ville.
Florence est une ville, à l'époque de Collodi, où l'amour proverbial de la discussion réussit plutôt à faire obstacle, à tourner en dérision qu'à approfondir réellement, où une vocation sincère à la pédagogie est tempérée par l'aspiration des Florentins à devenir un peu tous des « grillons parlants », et l'on retrouve évidemment cet état d'esprit et cette notion de « culture parlée » dans Pinocchio.
Florence est la patrie de la langue de grands écrivains italiens dont fait partie évidemment Carlo Collodi avec Dante surtout et également Pétrarque et Boccace.

Le village de Collodi

Le postulat que semble avoir posé Collodi n'est-il pas finalement que tout un pays (l'Italie), et en fait tout l'Univers, tient linguistiquement dans un village, et n'est-ce pas là, la réponse à l'interrogation sur l'universalité de Pinocchio et une anticipation du concept de « village-monde » né un siècle plus tard pour traduire le rétrécissement de notre planète conséquence de la globalistion et de l'instantanéité ?

De la route qui, de Pescia mène à Lucca, on arrive à Collodi par une déviation de 1 km. Le bourg se trouve sur la commune de Pescia en Valdinievole dans la province de Pistoia en Toscane (à 60 kilomètres au nord-ouest de Florence). C'est un village célèbre pour avoir donné, en tant que pays natal de sa mère Angelina Orzali, son pseudonyme à Carlo Lorenzini, l'auteur des Aventures de Pinocchio. Le bourg de Collodi a trois centres d’intérêt : le vieux bourg dit Collodi Castello, la Villa Garzoni (1633-1652) et ses jardins baroques, confiés à l'imagination de l'architecte Ottaviano Diodati et le Parc de Pinocchio. Trois itinéraires différents et indépendants qui pourtant ont en commun une insertion harmonieuse dans le paysage toscan. L'imagination du visiteur est ainsi orientée vers des domaines inhabituels, romanesques ou féeriques. La villa de la puissante famille des Garzoni où la nature organisée se veut le reflet de la culture toscane du XVIIe siècle ne se visite pas. Conçus en terrasses et sur un axe constitué par un escalier, les plans arborés, agrémentés de jeux d'eau, de statues et de grottes se répondent en formant une mosaïque.

Le vieux bourg dit, Collodi Castello, dont le nom est mentionné sur des documents dès la fin du XIIe siècle a une origine probablement semblable à celle de nombreux autres bourgs ou château médiévaux. Des mobiles surtout militaires poussent la population qui réside dans la vallée à construire des fortifications sur la colline surplombant cette vallée. Cette colline est dite Colline d'Odo ou de Odolo. C’est ce nom d’origine germanique qui a donné naissance au toponyme de Collodi. Bénéficiant d’une excellente position stratégique, Collodi a ensuite la malchance de se trouver sur la frontière entre le territoire de Lucques et celui de Florence qui se disputent sa possession pendant plus d'un siècle, de 1329 à 1442. Après de nombreux sièges et saccages Collodi devient un avant-poste fortifié de la République de Lucques avec une économie basée sur la culture de l'olivier et sur l'exploitation de la force hydraulique des eaux de la Pescia Mineure, ou Pescia de Collodi, au moyen de nombreux moulins à eau, de meules à huile, de filatures de soie et de papeteries.

Ce bourg a une architecture vraiment originale, de nos jours encore, on ne peut le parcourir qu'à pied. C'est une cascade de petites maisons accrochées au flanc d'une colline escarpée. En haut, il y a l'antique roche : la Rocca, en bas, la majestueuse Villa Garzoni. Le long des rues étroites et pavées, les maisons conservent leur implantation médiévale. On trouve des restes de fortifications moyenâgeuses et au sommet du village l’église paroissiale San Bartolomeo du XIIIe siècle. À l'intérieur, sont conservées d'importantes œuvres d'art. Un tableau du XVIe siècle représentant La Vierge sur le trône attribué par certains à l'école deRaphaël. Et trois œuvres du XVe siècle, deux sculptures en bois : la Vierge à l'Enfant et San Bartolomeo, cette dernière de l’école de Jacopo della Quercia, et enfin, une terre cuite de l’école de Matteo Civitali représentant Santa Lucia.

Collodi, village de moyenne montagne de l'Appennino pistoiese, altitude 125 mètres, est un des hameaux de Pescia (chef-lieu, altitude 62 mètres) qui comprend également les autres hameaux suivants qui se situent à une altitude variant de 60 à 750 mètres : Aramo, Castellare, Castelvecchio, Fibbialla, Medicina, Pietrabuona, Pontito, San Quirico, Sorana, Stiappa, Vellano, Veneri.

La Villa Garzoni

La villa Garzoni

La Villa Garzoni[1] de style baroque, barre presque l'accès au vieux bourg qui semble rassemblé derrière elle, elle fut construite entre 1633 et 1652 sur les restes du château des Garzoni.

C’est un puissant édifice dont les pièces se distinguent par la couleur différente de leurs tapisseries. La Chambre Rouge où on dit que logea Napoléon Bonaparte et la grande cuisine méritent une mention particulière. Y travaillèrent les grands-parents de Carlo Lorenzini et lui-même y passa une grande partie de son enfance. Le parc réalisé aux temps de la construction de la villa et enrichi successivement de statues et de jeux d'eau revêt un très grand intérêt. De l'entrée, deux splendides montées à double rampes introduisent aux terrasses supérieures. Là, une longue cascade se conclut avec une statue de la Renommée qui souffle dans une conque de laquelle jaillit très haut un jet d'eau. Des curiosités de divers genres animent les parcours latéraux. Revêtent un intérêt particulier aussi bien le Petit Théâtre que le Labyrinthe, un des rares parmi ceux d'âge baroque à être parvenu jusqu'à nous. Les Bains, normalement séparés selon le sexe des baigneurs, étaient dotés d'une ambiance musicale commune animée par la présence de musiciens disposés de façon à ne pas pouvoir voir ce qui s’y passait. Au-delà du porche et de la cour, on aperçoit le bizarre et délicieux Pavillon d'été, œuvre de la seconde moitié du XVIIIe siècle que certains attribuent à Ottavio Diodati, aux formes curvilignes recherchées contrastant avec la linéarité de la Villa elle-même. La famille Garzoni, propriétaire jusqu'aux années 1920, avait été, depuis le XIVe siècle, maîtresse du pays et des territoires environnants.

Le jardin de la Villa

Le jardin baroque

La renommée européenne de la Villa[2] est cependant surtout liée à son splendide jardin baroque, un des rares en Europe que l’on peut encore apprécier dans ses formes et ses structures d’origine. Commencé au XVIIe siècle, avec la restructuration de la Villa, et terminé à la fin du XVIIIe d’après des plans d'Ottaviano Diodati, il devint vite très connu pour son extraordinaire impact visuel. Il exploite en effet savamment la pente de la colline pour proposer de grands escaliers, des jeux d'eau, des groupes de sculptures allégoriques et mille parcours secondaires, enrichis de grottes, de petits édifices, de statues en terre cuite, etc.

Pescia et la Valdinievole

La Valdinievole

Un voyage dans l'histoire, dans la culture et dans les traditions des lieux donne un petit échantillon de ce qu’on trouve dans la Valdinievole. Antiquement appelée « Vallis Nebulae » : vallée du brouillard ou des nuages, puisque le terrain était principalement marécageux. Après assainissement voulu expressément par Pierre Léopold de Lorraine, Prince Royal de Hongrie et de Bohème, Archiduc d'Autriche et Grand Duc de Toscane, elle devient une riante vallée tendrement enlacée par les collines qui se ramifient depuis les Apennins. D’anciens bourgs médiévaux la couronnent en la dominant depuis les collines. Dans la vallée, on trouve des villages caractéristiques, des villas, des parcs, de célèbres stations thermales et des zones protégées. Les produits typiques locaux sont de qualité et parmi ceux-ci, on trouve quelques exclusivités de la région.

Pescia

Pescia, sur le territoire de laquelle se trouve donc Collodi est la capitale de la Valdinievole et unit les monuments de valeur de son passé médiéval à une intense activité productive, concentrée surtout sur la floriculture. Elle présente les caractéristiques d’une cité médiévale née sur les deux rives du torrent Pescia, avec son centre historique bâti autour de l’église paroissiale et du marché.
Parmi les monuments les plus significatifs de Pescia méritent une visite, le beau Dôme baroque flanqué d'un clocher du XIVe siècle et la Bibliothèque capitulaire où est conservée une belle petite statue de l’école de Della Robbia. À voir également, l'Oratoire de Sant'Antonio Abate, remontant au XIIe siècle et remaniée au siècle suivant, et l'église de San Francesco, reconstruite au XVIIe selon son style gothique original. À l’intérieur, on peut admirer un retable de Bonaventura Berlinghieri représentant Saint François et les récits de sa vie. Sur la rive droite du torrent Pescia se trouve la longue place Mazzini, prise entre le Palazzo dei Vicari du XIVe et la Chiesa della Madonna di Pie' di Piazza, avec sa façade dans le style de Brunelleschi. En parcourant les silencieuses ruelles en amont de cette place, on rejoint place Santo Stefano où se trouve le Museo Civico Carlo Magnani, abrité dans un beau palais du XVIIIe. On y conserve des tapisseries, des sculptures et des peintures de l'école toscane du XIVe au XVIIe siècle. Mérite également une visite la gypsothèque du sculpteur Libero Andreotti, présentée dans les locaux du Palazzo del Podestà.
Son hôpital moderne est dédié à Saints Cosma e Damieno. Il prend ses origines dans la tradition médiévale des hospitaliés dont fait partie l’église Saint-Antoine du XIVe siècle. Il servait à conforter les pèlerins le long de la voie Francigena dont deux branches nord-sud traversent l’Apennin en suivant précisément les vallées des deux torrents : celui de Pescia et celui de Collodi. Le long de cette voie, de nombreux hameaux ont conservé leur aspect ancien de bourgs fortifiés et aussi de centres religieux, comme en témoignent l’église paroissiale San Bartalomeo à Collodi et celle romane de Castelvecchio. Itinéraires très intéressants du point de vue culturel, entrecoupés de pauses culinaires savoureuses comme, par exemple, les fameux haricots de Sorana[3] , produit typique d’un petit village de la montagne des environs de Pescia. On passe ainsi du centre ville au territoire de la commune. L’on peut apprécier aussi un témoignage de l’histoire la plus récente des environs de Pescia : les anciens établissements industriels, le long des cours d’eau naturels ou canalisés. Ce sont des papeteries (à cette activité est dédié un musée à Pietrabuona), filatures, tanneries, toutes structures remises en valeurs et étudiées seulement depuis peu de temps. Depuis l’après Seconde Guerre mondiale Pescia est, par contre, un des principaux centres italiens de la floriculture (fleurs sur pied) qui a sa vitrine tous les deux ans avec la "Biennale des Fleurs".

Le Parc de Pinocchio à Collodi

Le Parc de Pinocchio ne pouvait naître qu’à Collodi. L'ancien village est resté celui d'il y a un siècle, caractéristique avec sa cascade, des maisons qui d'en haut de la colline descend jusqu’à la Villa Garzoni et son Jardin scénographique du XVIIIe siècle. Ici naquit la mère de Carlo Lorenzini. L'écrivain y passa son enfance près de ses grands-parents Orzali. On comprend les raisons qui poussèrent le journaliste et le brillant écrivain à adopter le pseudonyme de Collodi. L'imaginaire des Aventures de Pinocchio y trouve ses origines et y acquiert cette force qui en a fait un chef-d’œuvre sans limite, ni d'espace, ni de temps. Collodi conserve en soi le caractère d’un lieu féerique et concret à la fois, dans lequel l'histoire force notre imaginaire.
Réalisé sur une période de trente ans, entre 1956 et 1987, il ne s'agit pas d'un parc de divertissement classique, mais plutôt d'un lieu fantastique d’une rare suggestivité, d'un précieux exemple de création collective d'artistes de grande personnalité. La sensation est celle de parcourir une fable vivante, dans une ambiance divertissante spontanée et naturelle, et en jouissant de la tranquille beauté de l'art et de la nature.
L'idée de célébrer à Collodi le fameux pantin avec un complexe monumental a été, en 1951, celle du maire de Pescia de l’époque, le professeur Rolando Anzilotti qui constitua le Comité pour le monument à Pinocchio et voulut faire appel aux artistes les plus célèbres du moment pour évoquer Pinocchio sur sa terre d'origine.
Quatre-vingt quatre sculpteurs répondirent en présentant leurs projets au concours national ouvert pour la réalisation du monument.
La victoire alla ex aequo à Emilio Greco pour Pinocchio et la Fée et à Venturino Venturi pour la Placette des mosaïques.
C’est ainsi que, en 1956 fut inauguré le grand et maintenant célèbre groupe de sculptures en bronze, haut de cinq mètres, qui représentent symboliquement le passage de Pinocchio du pantin au petit garçon et symbolise le parcours humain de la marionnette, alors que les mosaïques de la Placette narrent avec originalité les principaux épisodes des Aventures.
Cette première partie du Parc fut réalisée par les architectes Renato Baldi et Lionello De Luigi. Avec les années le Parc s’est toujours enrichit de nouvelles réalisations. En 1963 fut inaugurée l’Auberge de l’écrevisse rouge, avec le restaurant du même nom, œuvre de l'architecte Giovanni Michelucci, dont les travées rouges rappellent les pinces d'une écrevisse.
Au sud du Parc fut élevé en 1972 le Pays de jouets, parcours fantastique au travers de plus d’un hectare de maquis méditerranéen, imaginé par Pietro Porcinai constellées de 21 sculptures en bronze de Pietro Consagra et de constructions de l'architecte Marco Zanuso.
Une petite galerie conduit au Village de Pinocchio, d’où part un sentier en pierre peuplé des figures du roman : le Carabinier moustachu qui barre la route en forçant les enfants à lui passer entre les jambes, et encore le Grillon parlant, le Grand Théâtre des marionnettes, le Chat et le Renard, le Bois des assassins, la Fée enfant et sa Maisonnette Blanche, avec l'Escargot concierge et la Chambre où Pinocchio reçu la visite des trois docteurs.
Dans le Champ des Miracles voisin brille l'Arbre des sequins d'or. Un peu plus loin voilà le Serpent vert. Et encore les Quatre lapins qui portent un cercueil pour convaincre Pinocchio d’avaler ses médicaments. Puis apparaît la Fée avec les bras grands ouverts. Le Crabe qui vous asperge d'eau. Les Filets et la Poêle du Pêcheur Vert. Et ensuite Pinocchio, transformé en Baudet dans le Pays de jouets, contraint à s'exhiber dans un cirque. Enfin le Grand Requin, dans la bouche duquel on peut entrer pour aller voir Geppetto. Du sommet du grand monstre, sur lequel on peut monter, on voit la Chevrette et le Pantin qui salue.
À ce point le roman est terminé, mais l'itinéraire fantastique continue avec le Labyrinthe, la Grotte des Pirates, le Bateau corsaire, les Roues sonores actionnées par l'eau. Enfin, dernier rendez-vous pour les visiteurs, le Laboratoire des Mots et des images, inventé par Giovanni Michelucci et réalisé en 1986 sur le projet de Carlo Anzilotti : un espace où sont accueillies régulièrement des expositions d'illustrations pour la littérature d'enfance, des œuvres d'artistes du monde entier, des expositions et laboratoires didactiques dont un est consacré à de magnifiques manèges d'époque, des dessins et réalisations des enfants et des écoles pour l'« Anniversaire de Pinocchio ». Avec des programmes à thème pluriannuels, un Centre d’exposition a auprès du visiteur une action prospective de redécouverte des images et des valeurs artistiques et pédagogiques trop souvent négligées.
La parcours littéraire du Parc est marqué par un mariage original entre art et ambiance végétal. La progression est tortueuse et la végétation touffue fait que chaque étape est surprenante et inattendue. A travers plus d’un hectare les plantes sont les plantes typiques du maquis méditerranéen. Sauf aux endroits où il s’agit d’accompagner les épisodes les plus extraordinaires, dans ce cas la végétation aussi assume une apparence plus extravagante et originale.
Les œuvres qui composent le Parc de Pinocchio sont de haut niveau artistique et d’un langage accessible à tous. Le livre de Pinocchio a en effet la même valeur métaphorique et magique qu’une fable même s’il a toujours un contenu didactique et symbolique. En conséquence il possède la qualité de tout chef d’œuvre qui est celle d'être lisible à n’importe quelle époque. Aujourd'hui, la signification et la symbolique du livre ne peuvent pas être séparées du monde contemporain. Hors d’une courte période de temps, une réalisation académique facile ou une reproduction picturale des personnages n'auraient offert ni simplicité de lecture ni impact sur le public. Cette solution de facilité pour traduire de façon critique et figurative le caractère de grande œuvre du livre n’a donc pas été celle retenue.
Le Parc, parmi d’autres activités culturelles importantes, est une des réalisations de la Fondation Nationale « Carlo Collodi », organisme à but non lucratif et institution culturelle.

La Fondation Nationale Carlo Collodi

La Fondation Nationale Carlo Collodi est un organisme à but non lucratif. Sa mission est de développer et diffuser la connaissance de la vie et de l'œuvre de Carlo Lorenzini dit Collodi, l'auteur des aventures de Pinocchio. Dans ce but, elle a créé et gère à Collodi (Province de Pistoia) le Parc monumental de Pinocchio, la Bibliothèque collodienne et le Centre d’étude sur la lecture et la littérature de jeunesse (dédié aux héros les plus représentatifs des livres pour enfants en Europe) et les Amis européens de Pinocchio. Grâce à ces structures permanentes, la Fondation organise des événements culturels toute l'année :

  • dans le Parc de Pinocchio et dans le Musée-bibliothèque « Laboratoire des mots et des images » chacun peut apprécier les œuvres des sculpteurs et architectes qui ont fait l'histoire de l'art italien contemporain, les représentations des meilleurs marionnettistes, les laboratoires didactiques sur l'art des pantins et des marionnettes, les expositions d'illustrateurs, de peintres, de sculpteurs ou de collectionneurs « fous » de Pinocchio et de littérature d’enfance,
  • dans la Bibliothèque collodienne les spécialistes peuvent faire des recherches (après acceptation sur demande écrite) parmi les très rares ouvrages de la Bibliothèque collodienne, une vraie mine d'informations sur les traductions, illustrations, adaptations libres des œuvres de Carlo Collodi,
  • les écoles d'Italie et celles de leurs villes jumelles en Europe peuvent participer à un concours intitulé « A Pinocchio et ses amis européens », les victoires se fêtent au printemps, pendant l'Anniversaire de Pinocchio organisé dans le Parc,
  • le travail de ceux qui se consacre à la littérature pour la jeunesse dans le monde est valorisé grâce au Prix international « Rolando Anzilotti » récompensant les monographies historico-critiques sur ce sujet,
  • publications, tables rondes, présentations de produits culturels, rencontres et festivals sont accessibles à quiconque veut approfondir grâce à Carlo Collodi lui-même, tous les thèmes connexes à la culture pour la jeunesse,
  • les Amis européens de Pinocchio se rencontrent non seulement dans la Bibliothèque du centre d’études grâce aux textes des très jeunes vainqueurs des concours, mais aussi dans le Parc de Pinocchio qui continue et amplifie l'exercice qui consiste « à raconter des histoires »,

La Fondation, prestigieuse institution culturelle, exerce son activité principalement dans les secteurs pédagogique et littéraire. Elle gère également et administre le parc. Son siège est la villa Arcangeli du XIXe siècle.
Pour ses activités, elle collabore intensément avec des organismes locaux, nationaux et internationaux impliquées dans les mêmes domaines de travail que le sien et parmi ceux-ci, l’Association italienne pour la dyslexie, les Instituts italiens de culture à l'étranger, etc.

Notes et références

  1. qui ne se visite pas
  2. visite payante
  3. À la fin du chapitre I des Aventures de Pinocchio, on comprend mieux pourquoi Maître Antoine pense au morceau de bois qui deviendra Pinocchio : « Ce morceau de bois, le voilà : c’est une vulgaire bûche bonne à jeter au feu pour faire bouillir une marmite de haricots… »

Articles connexes

Bibliographie

  • Caroline Holmes, « Le parc de Pinocchio, Collodi » in Folies et fantaisies architecturales d'Europe (photographies de Nic Barlow, introduction de Tim Knox, traduit de l'anglais par Odile Menegaux), Citadelles & Mazenod, Paris, 2008, p. 204-205 (ISBN 978-2-85088-261-6)
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