La ville rose

La ville rose

Toulouse

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Toulouse

Montage Toulouse 2.jpg

Armoiries logo
Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées (préfecture)
Département Haute-Garonne (préfecture)
Arrondissement Toulouse (chef-lieu)
Canton Toulouse (chef-lieu de quinze cantons)
Code Insee abr. 31555
Code postal 31000, 31100, 31200, 31300, 31400, 31500
Maire
Mandat en cours
Pierre Cohen (PS)
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Toulouse
Site internet www.toulouse.fr
Démographie
Population 437 715 hab. (2006)
Densité 3 700 hab./km²
Aire urbaine 1 102 882 hab.
Gentilé Toulousains, Toulousaines
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 16″ Nord
       1° 26′ 38″ Est
/ 43.604503, 1.444026
Altitudes mini. 115 m — maxi. 263 m
Superficie 118,30 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Toulouse[1] (prononcé [uluzə]) Prononciation du titre dans sa version originale) (en occitan : Tolosa [tuˈluzɔ]) est une ville du Sud-Ouest de la France. C'est le chef-lieu de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées.

Avec 437 715 habitants en janvier 2005, elle est la quatrième commune de France en termes de population. L'unité urbaine[2] de Toulouse, la sixième de France derrière Nice, comptait 761 090 habitants au dernier recensement de l'INSEE[3] en 1999. Son agglomération regrouperait en 2008, 891 000 habitants, et son aire urbaine, la cinquième de France, 1 103 000 en 2006.

Ville à l'architecture caractéristique, Toulouse est surnommée la « ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite. Autre surnom : la « Cité des violettes ». Il existe une Confrérie de la violette à Toulouse, où la production de cette fleur était très importante. La Violette est l'une des récompenses décernées par l'Académie des Jeux floraux de Toulouse.

Dans le passé, elle était appelée la « Cité Mondine » (la Ciutat Mondina en occitan), en référence à la dynastie des comtes de la ville qui se sont souvent nommés Raymond[4].

Berceau de la firme Airbus, Toulouse est aujourd'hui une technopole européenne qui regroupe de nombreuses industries de pointe en matière d'aéronautique, d'informatique et de spatial, ainsi que de nombreux instituts de recherche. C'est également une ville étudiante, la troisième de France avec 97 000 étudiants[5], dotée d'équipements culturels de prestige comme le centre des congrès, la médiathèque José-Cabanis, le Zénith, le musée d'art moderne et contemporain des Abattoirs, la cité de l'Espace ou encore le Théâtre national de Toulouse (TNT).

La ville rose connaît une très forte croissance démographique, la plus élevée de France[6] et même la plus élevée d'Europe parmi les agglomérations de plus de 850 000 habitants[7], et est considérée comme une des grandes villes européennes intermédiaires comme Lyon, Marseille, Florence, Hambourg ou Zurich[8]. Si la croissance démographique se poursuit au rythme actuel, son agglomération entrera bientôt dans le cercle des agglomérations françaises de plus d'un million d'habitants. En 2005 et en 2008 une étude la classe deuxième ville française pour sa qualité de vie selon une liste de critères bien définis[9],[10].

La devise de la ville est « Per Tolosa totjorn mai » (« Pour Toulouse, toujours plus »).

Sommaire

Toponymie

Le nom de Tolosa n'apparaît pas antérieurement à des écrits en latin du IIe siècle av. J.-C. associé à celui des Volques Tectosages[11].

L'origine du nom de Toulouse est aujourd'hui encore incertaine. Toujours est-il que le toponyme serait antérieur à l'arrivée des Volques Tectosages, puisqu'il est difficilement explicable par le celtique.

Certains linguistes le considèrent comme ibère[12], voire aquitanique (ancêtre lointain du basque). Les premiers habitants de Tolosa auraient donc été des Aquitains, un peuple apparenté aux Basques. Des chercheurs pensent que le nom Tolosa pourrait être issu d'un terme *Tolso qui signifie « torsadée, tordue ».

D'autres y voient une référence à la Tholos des Grecs voir les légendes de l'Or de Delphes à Toulouse.

Toutefois l'étymologie la plus largement acceptée est celle liée au passage d'un gué.

Voir la géographie du site du fleuve Garonne et la persistance de ce gué avec le Bazacle dérivé du latin vadaculum.

Enfin, selon une légende en vogue à la Renaissance, la ville rose aurait été fondée par Tholus, petit-fils de Japhet, lui-même deuxième fils de Noé, qui aurait donné son nom à la cité[13].

Par la suite, le nom latin Tolosa devient Tholose en français, avant de se transformer en Toulouse, probablement sous l'influence de la prononciation occitane, vers la fin du XVIIe siècle.

Géographie

Situation

Localisation

Toulouse Vu par le Satellite SPOT
Topographie de Toulouse

Toulouse est située dans le Midi de la France, au nord du département de la Haute-Garonne, sur l'axe de communication entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique. Elle est située sur un coude de la Garonne qui, provenant des Pyrénées, s’oriente au nord-est avant de changer de direction au niveau de Toulouse pour se diriger au nord-ouest vers l’océan Atlantique. Vers le sud par temps clair, la chaîne de montagnes pyrénéenne est souvent visible. C'est sur ce coude de la Garonne, carrefour naturel des voies de communication que les premiers hommes à l'origine de Toulouse se sont implantés[14].

Le relief est marqué par la convergence des vallées d’affluents de la Garonne. L’Ariège au sud est dominée par les coteaux pentus de Vieille-Toulouse qui dominent la ville sur le promontoire de Pech David. L’Hers-Mort, qui se jette dans la Garonne au nord de Toulouse, forme une vaste plaine dite de « Lalande ». Elle est séparée à l’est par une ligne formée des collines de Montaudran et de Jolimont. À l'ouest de la ville, à bonne distance du centre-ville (six à sept kilomètres en moyenne), trois terrasses s'étagent pour atteindre les coteaux de Gascogne.

Elle est à la croisée de grands itinéraires européens, comme les axes majeurs Est Ouest E80 Rome Lisbonne, Nord Sud E9 Paris-Barcelone ou le futur itinéraire de désenclavement de la diagonale continentale Saragosse-Lyon.

Elle est distante de 243 kilomètres (A61-E80) de Montpellier en région Languedoc-Roussillon (environ 3 heures en voiture), 343 kilomètres (A64-E80) de Saint-Sébastien (en Espagne) (environ 4 heures de route), 330 kilomètres (A66-E9) de Barcelone par le tunnel du Puymorens (environ 3 heures 50 de route), 730 kilomètres (N20-A20-E9) de la capitale française Paris (environ 7 heures de route), 244 kilomètres (A62-E72) de Bordeaux en région Aquitaine (environ 3 heures de trajet).

Géographiquement, elle se localise à 122 kilomètres du pic d'Aneto (3 404 mètres) point culminant des Pyrénées, source de la Garonne dans le massif de la Maladeta (Espagne), 144 kilomètres de la mer Méditerranée à Gruissan dans l'Aude à l'est, 233 kilomètres de l'océan Atlantique à Capbreton dans les Landes à l'ouest.

Climat

Palmier de Chine dans un pavillon de la banlieue toulousaine
La neige rare à Toulouse sur les bords de la Garonne

Toulouse connaît la particularité de se trouver à la jonction des trois types de climats tempérés : on y trouve un climat tempéré océanique, à influences méditerranéenne et continentale, caractérisé par un été sec et très chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver frais et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages violents, tout comme la grêle en mai 2008 et 2009. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest (amenant généralement l'humidité de l'océan Atlantique), le vent d'autan (venant du sud-est) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec (amenant l'air de masses anticycloniques froides placées sur le nord de l'Europe)[15]. Le vent d’autan est aussi appelé « le vent qui rend fou », voire « le vent du diable » en raison de l'influence sur les comportements humains et animaux (irritabilité, trouble du rythme cardiaque, accroissement du nombre des accouchements...) qui serait due à la forte ionisation de l'air qu'il apporte[16]. Parfois, ce vent peut devenir très puissant comme le 4 mai 1916, où il renversa le train Toulouse-Revel.

Tableau comparatif des données climatiques de Toulouse
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Toulouse 2 050 h/an 655 mm/an 4 j/an 26 j/an 44 j/an
Paris 1 790 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Toulouse connaît en moyenne 24 jours de fortes chaleurs et 33 jours de gel par an. La température moyenne annuelle est de 14 °C. La température la plus chaude jamais enregistrée à Toulouse fut de 44 °C le 8 août 1923 (record français) et la température la plus froide de –19,2 °C le 15 février 1956. Le jour le plus arrosé eut quant à lui une pluviométrie de 82,7 mm le 7 juillet 1977 selon les sources de Météo-France. L'année la plus arrosée a été 1993 avec un cumul annuel de précipitations de 914,9 mm et la plus sèche 1967 avec un cumul annuel de 377,8 mm.

Toulouse fut frappée par une tornade le 15 mai 1990 vers 20 h 15. La tornade s'était formée sur l'aéroport de Blagnac avant de continuer en direction de Toulouse pour finir sa course vers le quartier de Casselardit, près de Purpan. Cette tornade, classée F2, avec des vents de 200 km/h, arracha des toits et causa d'autres dommages importants[17]. Le 3 février 1959 est le jour le plus enneigé avec 21 cm de neige[18].

Relevé météorologique de Toulouse-Blagnac Normales 1971-2000 et Records depuis 1947
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,2 3,2 4,5 6,5 10,3 13,3 15,7 15,9 12,9 9,6 5,2 3,3 8,6
Température maximale moyenne (°C) 9,4 11,2 14,0 16,2 20,5 24,2 27,6 27,5 24,2 18,9 13,0 10,1 18,1
Précipitations (mm) 51,7 51,3 53,8 66,8 77,2 64,4 45,4 50,5 52,2 52,3 67,7 63,8 668,5
Record de froid (°C) -18,6 -19,2 -8,4 -3,0 -0,8 4,0 7,6 5,5 1,9 -3,0 -7,5 -12,0 -19,2
Record de chaleur (°C) 21,2 22,1 27,1 30,0 33,4 39,8 40,2 40,7 35,3 30,2 24,3 21,1 40,7
Source : Météo France

Intempéries

Tempête de vent

Le 24 janvier 2009, une violente tempête de vent accompagnée de pluie s'est abattue sur la région toulousaine et plus généralement sur le Sud-Ouest (du golfe de Gascogne vers la mer Méditerranée). Cette tempête a motivé la mise en place d'une alerte rouge Météo France sur tout le Sud-Ouest. Les dégâts sont, par endroits, assez impressionnants et les prévisionnistes météo s'accordent à dire que cette tempête ressemble à celle de décembre 1999 (mais moins étendue géographiquement).

Site

Pont Saint-Pierre et hôpital La Grave vus de nuit depuis le port de La Daurade
Pont Saint-Pierre et Pont-Neuf vus des berges de la Garonne
Le Pont-Neuf
Le printemps à Toulouse
La basilique de St Sernin et les toits de Toulouse

La rive droite de Toulouse se trouve sur une terrasse insubmersible sur laquelle la ville romaine s'est établie. C'est aussi sur cette terrasse que la ville marchande et commerciale de Toulouse s'est formée. De l’autre côté de la Garonne, se trouve la rive gauche avec l'ancien faubourg Saint-Cyprien, longtemps quartier pauvre car construit en dehors des remparts de la ville et en zone inondable : situé en contrebas de quelques mètres par rapport à la rive droite, le quartier Saint-Cyprien a souvent été soumis à de fortes inondations. Ainsi en 1875, le quartier Saint-Cyprien fut submergé par les eaux de la Garonne et plusieurs ponts furent emportés[19]. Cette situation basse explique l'évolution de la courbe du fleuve au fil des siècles du côté de la rive gauche, entre la rivière Touch qui se jette au nord de Purpan et l’actuelle chaussée du Bazacle.

Le canal du Midi, œuvre de Pierre-Paul Riquet, qui reprend une courbe artificielle de la Garonne vers la Méditerranée, remonte au sud-est la vallée de l’Hers mort et traverse la rive droite de la ville.

La commune de Toulouse a une superficie de 11 830 hectares, soit environ 1 300 hectares de plus que Paris et 7 000 de plus que Lyon, mais 12 000 de moins que Marseille.

Morphologie urbaine

Toits toulousains depuis Boulbonne.

Tissu urbain

La ville est organisée en zones concentriques correspondant à sa croissance urbaine.

Un coeur ancien

On décrivait jadis le centre sous la forme d'un coeur avec ses deux lobes (rive droite) et sa pointe (rive gauche):

  • En amont, la cité centrée sur l'actuelle place Esquirol (ancien forum). Ancienne ville romaine, on y lit encore le plan en damier: rues étroites grossièrement parallèles au cardo et au decumanus, devenues parfois un peu tortueuses au Moyen Âge entre les anciennes portes Ouest (Capitole) et Est (Palais de justice, ex-parlement), Nord (Saint-Étienne) et Sud (Dalbade). C'est le quartier bourgeois de la préfecture, de la cathédrale, puis des hôtels des capitouls et du pastel.
  • En aval, le bourg à l'ouest de la place du Capitole et de la Daurade, centré autour de l'abbaye de Saint Sernin, c'est un quartier médièval historiquement plus universitaire, dont les anciennes abbayes ont laissé la place à des lycées, universités et à la cité administrative.
  • Rive gauche, le faubourgs de St Cyprien quartier plus populaire, marqué par son ancienne activité hospitalière (hôtel Dieu).

Le pont Neuf et surtout la place du Capitole sont le centre de ce "coeur" qui s'inscrit à l'intérieur des boulevards (sur l'emplacement du mur médiéval encore visible cité administrative). La circulation y a été aérée au XIXème siècle par des percées Haussmanniennes (rue de Metz, et rue Alsace-Lorraine).

Des faubourgs et quartiers du XVIIIe au XIXe siècle

Entre les boulevards et le canal du midi, au-delà des embellissements du XVIIIème siècle (parcs, places, allées, Grand Rond) qui frôlent le centre ancien, une ceinture de faubourgs ou de quartiers s'organisent le long des boulevards ou des axes qui quittent la ville, (St Michel, St Aubin, Chalets, Minimes...) puis autour des gares (Matabiau surtout, mais aussi au Sud Est St Agne). Des logements sociaux entre les années 30 et l'après-guerre se sont élevés en bordure de cet espace urbain qui a tenté de s'adapter à l'automobile dans les années 50/60 (voies le long du canal...)

Une banlieue récente

Jusque vers 1950, la commune, vaste autour de l'espace urbanisé compact, reste un espace rural où les noyaux villageois (Pouvourville, Saint-Simon, Saint-Martin-du-Touch, Lardenne...), les domaines de plaisance (Reynerie, Purpan...) et les rectilignes routes nationales sont le point de départ d'une urbanisation pavillonnaire le long des lignes de tramway ou d'implantations universitaires, hospitalières, ou surtout industrielles (cartoucherie, aviation) allant jusqu'aux communes voisines (Colomiers vers l'Ouest). Depuis plusieurs décennies, le dynamisme économique et la forte poussée démographique sont à l'origine d'une profonde mutation des infrastructures, des logements et des installations industrielles (forte artificialisation du territoire) avec des urbanisations collectives (Empalot, Jolimont...) et deux projets urbains développés dans les années 58/70 (Le Mirail et Colomiers). Les années 80-90 sont marquées par une croissance du pavillonaire et d'opérations immobilières qui ont urbanisé un territoire autour de la "rocade".

Quartiers

Article détaillé : Quartiers de Toulouse.
Panorama de Toulouse.

Sous le mandat de M. Moudenc, la ville de Toulouse a été divisée par la mairie en dix-sept grands quartiers possédant chacun une mairie de quartier et un maire délégué s'occupant de celui-ci. Ce découpage suivait le découpage historique de petits quartiers, d'anciens bourgs ou de villages comme Saint-Martin-du-Touch. Mais, il ne suivait pas le découpage cantonal qui coupe certains quartiers historiques en deux, comme le quartier des Minimes[20].

En octobre 2008, un redécoupage de Toulouse en six secteurs[21],[22]a pour vocation, selon la nouvelle équipe municipale, à servir de support à un nouvel essor de la démocratie locale.

Ce ne sont donc pas des arrondissements municipaux, comme à Paris, Lyon ou Marseille.

Les maires et quartiers de secteur

  • Secteur 1 : Sonia Ruiz, pour le secteur Toulouse-Centre (517 ha, 70 100 hab.)

Amidonniers, Arnaud-Bernard, Bayard, Béarnais, Belfort, Bourse, Le Busca, Capitole, Carmes, Chalets, Compans-Caffarelli, Concorde, Dalbade, Daurade, Dupuy, Esquirol, Matabiau, Montplaisir, Port Saint-Sauveur, Saint-Aubin, Saint-Étienne, Saint-Georges-Occitane, Saint-Michel, Saint-Sernin / Taur, Salin, Université, Victor-Hugo.

  • Secteur 2 : Nicolas Tissot, pour le secteur Toulouse-Rive Gauche (1 533 ha, 67 839 hab.)

Arènes, Bagatelle, Bordelongue, Bourrasol, Cartoucherie, Croix de Pierre, Saint-Cyprien, Desbals, Fer à Cheval, Fontaines, Fontaine-Bayonne, Fontaine-Lestang, La Faourette, Larrieu, Oustalous, Papus, Patte d’Oie, Rapas, Sainte-Cécile, Thibaud, TOEC.

  • Secteur 3 : Jean-Michel Fabre, pour le secteur Toulouse-Nord (2 819 ha, 78 933 hab.)

Barrière-de-Croix-Daurade, Barrière-de-Paris, Borderouge, Croix-Daurade, Ginestous, Grand Selve, Lacourtensourt, Lalande, La Salade, Les Izards, Mazades, Minimes, Négreneys, Paleficat / Virebent, Ponts-Jumeaux, Raisin, Rixens, Sept Deniers, Trois Cocus.

  • Secteur 4 : Jean-Paul Makengo, pour le secteur Toulouse-Est (1 389 ha, 82 384 hab.)

Amouroux, Argoulets, Ayga, Bonhoure, Bonnefoy, Château de l’Hers, Côte Pavée, Gramont, Guilhemery, Jolimont, La Colonne, La Gloire, La Grande Plaine, Limayrac, L'Ormeau, Marengo-Périole, Montblanc, Montredon, Moscou, Pinel, Roseraie, Soupetard.

  • Secteur 5 : Jean-Marc Barès, pour le secteur Toulouse-Sud-Est (2 524 ha, 85 865 hab.)

Crampel, Empalot, Île du Ramier, Jules-Julien, La Terrasse, Le Palays, Lespinet, Montaudran, Parc du Canal, Parc Toulousain, Pech-David, Pont des Demoiselles, Pouvourville, Rangueil, Les Récollets, Saint-Agne, Saouzelong.

  • Secteur 6 : Régis Godec, pour le secteur Toulouse-Ouest (3 024 ha, 65 711 hab.)

Ancely, Arènes Romaines, Baluffet, Barigoude, Basso-Cambo, Bellefontaine, Les Capelles, Casselardit, Guilhermy, La Cépière, Lafourguette, Lardenne, le Mirail, Pradettes, Purpan, Reynerie, Saint-Martin-du-Touch, Saint-Simon, Tabar.

Architecture

La brique Toulousaine traditionnelle utilisée dans de nombreuses constructions

L'architecture de Toulouse est marquée par la brique, dont la couleur chaude rouge-orangée lui confère le surnom de « ville rose ». Ce matériau a été introduit par les Romains au Ier siècle av. J.-C., comme le montrent les ruines du rempart romain place Saint-Jacques. Autrefois, la brique était couramment recouverte d'enduit car elle était considérée comme la pierre du pauvre[23].

La brique a été majoritairement utilisée dans la région à cause d'un environnement géologique qui ne fournit aucune pierre de taille à proximité[24]. Le transport des pierres est coûteux[25]. Au contraire, l'argile, qui permet la fabrication des briques, est abondante.

Aujourd'hui, la brique est mise en valeur comme un symbole de la ville. Cependant, dans les constructions modernes, elle n'est utilisée que comme parement décoratif.

Urbanisme

Article détaillé : Urbanisme à Toulouse.

Le logement

Une rue typique de Toulouse avec ses petits immeubles de briques

Toulouse comptait 226 154 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 16,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après. Près de la moitié du parc de logements date d'entre 1949 et 1974. 88,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 17,7 % en maisons individuelles et à 82,3 % en appartements (respectivement 68,2 % et 31,8 % dans la région). En effet, Toulouse compte de nombreux immeubles anciens, dont la majorité sont des résidences principales.

31,4 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 64,1 % qui ne sont que locataires (respectivement 58,9 % et 35,6 % dans la région)[26]'[27].

À noter qu’avec 28 642 logements HLM, soit 14,4 % du parc en 1999 (8,5% pour la région), la ville ne respectait pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. En outre, en 1999, 9,4 % des logements étaient vacants, contre seulement 7,5 % dans la région. Depuis, la ville a atteint quasiment les 19% de logements sociaux, et impose dans tous les nouveaux quartiers un seuil de 30% de logements sociaux, au lieu de 20.

Un immeuble dans le quartier Bellefontaine

La plupart des habitations possèdent 4 pièces (36 %), ou 3 pièces (24,3 %), puis 2 pièces (21,8 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 17,8 %). La ville possède par conséquent des logements de taille assez importante[28],[29]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 96,4 % ont le chauffage central et 53,9 possèdent un garage, box ou parking (respectivement 80% et 66,6 % pour la région).

Le prix du mètre carré en 2003 hors charge pour l'ensemble des logements est de 6,79 €/m2 soit 406,10 € pour 60 m2. Pour les logements en relocation, il est de 7,49 €/m2 soit 420,11 € pour 56 m2 et pour les logements datant d’après 1990, il est de 8,19 €/m2 soit 413,89 € pour 51 m2. Comme beaucoup de grandes villes françaises, Toulouse connaît depuis une quinzaine d'années une importante hausse des loyers. Elle concerne tous les types de logements. La hausse des loyers en 2003 pour les appartements est 2,8 % pour l'ensemble et 6 % pour un appartement reloué en 2002. Pour les maisons, la hausse est de 3,8 % pour l'ensemble et de 6,3 % pour une maison relouée. Les secteurs les plus chers sont le centre de Toulouse et le sud-est mais aussi de nouveaux quartiers comme Borderouge[30].

Projets

De nombreux projets sont inscrits dans l'optique du développement de la ville et de sa diversification économique. Une Ligne TGV Toulouse - Bordeaux est encore en cours de réflexion depuis le printemps 2001. Toulouse a longtemps utilisé sa plate-forme aérienne pour se rendre à Paris mais elle souhaite désormais augmenter son offre de transport en accueillant le TGV. Cette connexion se ferait via Bordeaux à l'horizon de l'année 2017. Mais cette ligne demande un financement important de 3 milliards d'euros qui est difficile à obtenir[31].

Le nouveau Tramway ligne « E » prévu pour 2010. La ligne mesurera 11,2 kilomètres de Beauzelle près de l'AéroConstellation, site de construction de l'A380 d'Airbus, jusqu'à la station de métro des Arènes en centre-ville. Il n'est cependant pas prévu de desservir l'aéroport de Blagnac, même si le sujet est soumis à la réflexion du SMTC[32].

Un projet de grand contournement autoroutier de Toulouse ou de nouvelle rocade a aussi été en réflexion pour permettre au trafic autoroutier de l'axe Bordeaux-Narbonne d'éviter l'agglomération toulousaine. Le projet est actuellement abandonné. Une liaison autoroutière entre Toulouse et Castres est également envisagée à la demande des laboratoires Pierre Fabre.

D'autres projets sont évoqués comme le projet de deuxième aéroport[33], celui de de ligne TGV Toulouse-Montpellier-Perpignan ou l'Aerospace Valley, d'un centre d'affaires d'au moins 500 000 m² sur le site Raynal-Périole-Matabiau.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de TOULOUSE
Beauzelle, Blagnac Fenouillet, Aucamville, Launaguet, L'Union, Montrabé, Pin-Balma
Colomiers, Tournefeuille TOULOUSE Balma, Quint-Fonsegrives, Saint-Orens-de-Gameville
Cugnaux Portet-sur-Garonne, Vieille-Toulouse, Pechbusque Labège, Ramonville-Saint-Agne

Histoire

Préhistoire, Protohistoire

Amphores exposées au Musée Saint-Raymond datant du IIe siècle av. J.-C. et extrait d'un puits funéraire à Vieille-Toulouse

Les environs de Toulouse sont occupés dès le Paléolithique inférieur mais ce ne sont que des traces d'occupation humaine du Néolithique qui sont retrouvées sous forme de village comme à Villeneuve-Tolosane. D'autres traces d'occupations par l'homme au VIIIe siècle av. J.-C. et au VIIe siècle av. J.-C. ont été trouvées comme en témoigne la nécropole du quartier Saint-Roch (vers la rue du Feretra), mise au jour en 2002[34].

Dès la moitié du IIIe siècle av. J.-C., bien avant l'installation romaine, le Languedoc occidental est occupé par une confédération de peuples gaulois, les Volques Tectosages, parmi lesquels un peuple, celui des Tolosates, occupe les environs de Toulouse. Au IIe siècle av. J.-C., une vaste agglomération, Tolosa, est constituée et devient le siège de la capitale des Volques Tectosages. Des témoignages de cette occupation ont été retrouvés dans le sud du site actuel de la ville (quartier Niel), mais aussi à Vieille-Toulouse et sur le promontoire de Pech David. Les Tolosates entretiennent des liens commerciaux avec l'Espagne et l'Italie et le reste de la Gaule par l'échange de vin, de blé et de métaux. De nombreuses amphores ont été retrouvées et prouvent la vigueur de ces échanges[35].

La ville gallo-romaine

Vestige de remparts romains sur place Saint-Jacques à côté du Palais Niel

D'abord alliés de Rome, les Volques Tectosages se révoltent et sont défaits par les Romains en 107 av. J.-C., et Toulouse (Tolosa en latin) devient romaine. La ville protohistorique est alors un important centre administratif et militaire de la province Narbonnaise. Sous Auguste, vers la fin du Ier siècle av. J.-C., une ville nouvelle est établie à l'emplacement du centre historique actuel de Toulouse. Les Gallo-Romains, comme en d'autres grandes villes, édifient des aqueducs [36] ainsi que de nombreux bâtiments maintenant détruits : un théâtre, un amphithéâtre de 14 000 places, des thermes et plusieurs temples[37]. Dès l'an 30, ils entourent la ville d'un grand mur d'enceinte fait de briques dont des pans sont encore debout de nos jours.

En 250, Toulouse est marquée par le supplice de Saturnin de Toulouse qui deviendra Saint-Sernin. Cet épisode marque l'apparition d'un culte minoritaire dans le Haut-Empire[38]. Le IIIe siècle et IVe siècle est prospère et la ville grandit. La première basilique Saint-Sernin est construite en 403 avec l'essor du christianisme dans la région[39]. La brique est largement utilisée comme matériau de construction. En 413, les Wisigoths envahissent la ville et choisissent Toulouse comme capitale de leur royaume. Ayant une culture et une religion différente, les Gallo-romains et les Wisigoths se côtoient à Toulouse sans se mélanger jusqu'en 508 lorsque Clovis prend la ville, après avoir vaincu les Wisigoths à la bataille de Vouillé (en 507).

De l'époque féodale à la Révolution

Peinture de Benjamin Constant illustrant l'entrée du Pape Urbain II à Toulouse en 1096

Les Francs ne restent cependant pas à Toulouse et la ville, maintenant coupée de la Méditerranée, perd de son influence. Elle sert surtout de place-forte face à la Septimanie à l'est et l'Espagne au sud, détenus par les Wisigoths[40]. Elle reprend néanmoins son indépendance pour former en 629 l'éphémère Royaume de Toulouse puis devient au VIIe et VIIIe siècle la capitale d'un grand duché dont les frontières vont des Pyrénées à la Loire, et de Rodez à l'Océan[41]. En 721, la ville est assiégée par l'armée arabe, qui est finalement défaite lors de la bataille de Toulouse le 9 juin 721, signant la fin de sa progression vers le nord[42]. Au Moyen Âge, la ville reste longtemps indépendante. Les comtes de Toulouse étendent leur domaine sur la plus grande partie du Midi de la France. Témoin de la présence des comtes de Toulouse, les restes des fondations du château comtal ont été récemment mis au jour près de la porte sud de la ville médiévale à l'emplacement du palais de justice. Le christianisme s'impose à Toulouse et de nombreuses églises sont construites. En 1096, le pape Urbain II se rend à Toulouse pour consacrer la basilique Saint-Sernin. La cathédrale Saint-Étienne est édifiée au XIIIe siècle[43].

En 1152, un conseil commun de la Cité et des Faubourgs est mis en place par le comte. C'est le « capitoulat » formé de douze capitouls qui assurent dans un premier temps un rôle judiciaire. Puis ils acquièrent du pouvoir en rendant des ordonnances, percevant des taxes, levant une milice et assurant l'ordre et la justice dans la ville. En 1190, ils acquièrent une maison commune contre les remparts à proximité de la porte nord, qui deviendra le Capitole, aujourd'hui symbole de la ville. Cette période permet l'instauration de nombreuses libertés municipales. À la suite de la révolte du 6 janvier 1189, le Comte ne conserve plus que le pouvoir de battre la monnaie, et de lever des troupes en cas de menace extérieure.

A la même époque, le catharisme se développe et provoque en 1209, le lancement de la Croisade des Albigeois. Malgré une victoire occitane, qui se dessina après bien des vissicitudes, celle-ci ruine le comté de Toulouse et provoque sa chute avec la signature du traité de Paris le 12 avril 1229. En 1271, il est intégré au domaine royal français et devient le Languedoc. L'Université de Toulouse est fondée à la même époque (en 1229).

Carte de Toulouse par Melchior Tavernier en l’an 1631

Au XIVe siècle, la ville prospère grâce au commerce et devient la quatrième ville du royaume de France[44]. Mais, en 1348, la ville est touchée par la peste noire qui reviendra en 1361 puis au XVe siècle. Elle doit aussi assurer l'effort de la guerre de Cent Ans et subir le brigandage. Les faubourgs sont détruits et la ville se replie derrière ses fortifications.

Durant la Renaissance, de la fin du XVIe siècle au XVIe siècle, Toulouse connaît une période de grande prospérité, grâce à l'industrie du pastel. C'est l'époque de construction de grands hôtels particuliers comme l'hôtel de Bernuy ou l'hôtel d'Assézat. La ville prospère et s'agrandit malgré le Grand incendie de Toulouse du 7 mai 1463 qui détruit les trois quarts de la cité et ruine plusieurs églises, couvents et autres édifices publics. Toulouse est la quatrième ville de France à accueillir l'imprimerie, en 1476. En 1560, les protestants et les catholiques s'affrontent dans de sanglants combats[45].

Au XVIIe siècle, le catholicisme triomphe. Les églises sont très fréquentées et de nombreux couvents s'installent en ville. Le parti pro catholique s'oppose au pouvoir central, en particulier lors de la révolte du gouverneur du Languedoc Henri II de Montmorency executé en 1632 place du Capitole. Deux symboles de la ville, le Pont-Neuf et le canal du Midi, sont réalisés respectivement en 1632 et en 1682. Le Capitole est reconstruit, quant à lui, au XVIIIe siècle. En 1762, se déroule l'affaire Calas : le cas d'un protestant injustement condamné provoque une célèbre intervention de Voltaire.

Toulouse entre dans la Révolution sans grand heurt. Seuls quelques pillages et quelques attaques de châteaux se produisent, le pouvoir du Parlement est respecté car il fait vivre la ville. Des conflits éclatent lorsque la suppression des provinces et des Parlements et la réforme ecclésiastique sont déclarées en 1790 et 1791[46]. La ville est privée de son rang de capitale régionale et devient le chef-lieu de la Haute-Garonne. Les jacobins parviennent à la maintenir hors de la révolte fédéraliste (ce qui est déterminant pour éviter la jonction entre l'Ouest et le Sud Est). De même, en 1799, les Républicains parviennent à faire échouer une révolte Royaliste.

Époque contemporaine

XIXe siècle

Place de la Trinité
Vue générale de Toulouse vers 1877

Le 10 avril 1814, la bataille de Toulouse oppose les Hispano-Britanniques du maréchal Wellington aux Français du maréchal Soult, qui, bien que parvenant à résister, sont contraints de se retirer. La ville rose a donc été le théâtre de la dernière bataille franco-anglaise sur le sol français[47]. La ville se rallie au roi Louis XVIII et à la Restauration après la chute de Napoléon Ier. Les Républicains et les Légitimistes sont majoritaires à Toulouse et il est difficile aux partisans de Louis-Philippe ou de Napoléon III de lutter contre leur alliance de circonstance. Les Républicains, en particulier Armand Duportal sont très actifs ; en 1848, la République est proclamée par Henri Joly depuis le balcon du Capitole ; en 1871 une Commune échoue.

Le 23 juin 1875, Toulouse connaît sa plus forte crue. Au débit de 8 000 m³ d’eau par seconde (300 m³ en temps normal), la Garonne monte à 9,47 m, inondant la quasi-totalité de la rive gauche, détruisant le pont d’Empalot, le pont Saint-Pierre et le pont Saint-Michel. Seul le Pont Neuf résiste. On dénombre 208 morts, plus de 1 200 maisons détruites et 25 000 sans-abri[48]. Le 26 juin, le maréchal Mac-Mahon se rend à Toulouse. À la vue du spectacle, il prononce la désormais célèbre phrase « Que d’eau, que d’eau ! »[49].

L'arrivée au pouvoir des radicaux, commerçants et entrepreneurs républicains soutenus par le journal La Dépêche du Midi où écrit Jean Jaurès se traduit par de grands travaux urbains avec la construction des grandes rues de type haussmannien comme la rue Alsace-Lorraine et la rue de Metz ; la ville s'agrandit progressivement du fait de l'immigration espagnole et de l'exode rural.

XXe siècle

Après la Première Guerre mondiale, Toulouse entre enfin dans l'ère industrielle avec la poudrerie, l'aviation et la cartoucherie, alors qu'elle était restée à l'écart de la révolution industrielle jusque là. Toutefois, paradoxalement, la population ouvrière était nombreuse, voire majoritaire, dans cette ville sans grande industrie: les multiples petites entreprises (chemiserie...) opposaient une foule d'ouvriers (socialistes) des petits indépendants (radicaux) et une population de tradition plus rurale (très catholique). Entre 1904 et 1924, les radicaux laissent progressivement la place à un socialisme municipal que dirigent Albert Bedouce puis Billières.

L'Aéropostale

Article détaillé : Compagnie générale aéropostale.

Dans les années 1920, Toulouse est la ville des pionniers de l'aviation, sous l'impulsion de Pierre-Georges Latécoère, qui met en place des liaisons avec Casablanca et Dakar. En 1927, est créée l'Aéropostale, avec des figures comme Antoine de Saint-Exupéry et Jean Mermoz[50]. Pierre-Georges Latécoère était venu dans la ville rose pour créer des wagons de chemin de fer, mais, lorsque la guerre éclate, il est chargé par le gouvernement de développer des avions sur son site industriel de Montaudran. Quand la guerre se termine, il reste passionné par l'aviation et son site initial de fabrication de wagons est désormais une chaîne de montage d’avions de guerre. C'est à ce moment qu’il relève le défi de créer l’Aéropostale. Avec les anciens avions de guerre, Latécoère désire acheminer le courrier de Toulouse à Dakar, et pourquoi pas en Amérique du Sud. Ainsi de 1920 à 1933, plus de 120 pilotes se succèdent sur les pistes de Montaudran, notamment Daurat, Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry. Il exploite des nouvelles lignes comme Toulouse-Casablanca, Casablanca-Dakar et Toulouse-Rio de Janeiro-Recife au Brésil. L'Aéropostale relie bientôt la France à l'Amérique du Sud, après que la première traversée de l'Atlantique Sud a été assurée par Mermoz. Elle développe de nombreuses autres lignes aériennes entre les villes de l'Amérique du Sud, parfois au-dessus de la cordillère des Andes[51]. Les récits d'Antoine de Saint-Exupéry lui assureront aussi une certaine notoriété, tel le roman Vol de nuit.

Les premiers pas de l'aérospatiale seront posés par un ancien mécanicien : Émile Dewoitine qui va concevoir les premiers avions en métal avec pare-brise, et cela dès 1920. Par la suite, l'État va soutenir l'industrie aéronautique toulousaine.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est épargnée par les combats, mais la résistance s'y développe fortement. Les troupes d'occupation allemandes l'abandonnent le 19 août 1944 peu après le débarquement de Provence.

Au début des années 1960, de nombreux rapatriés d'Algérie viennent s'installer à Toulouse et s'ajoutent aux nombreux réfugiés républicains espagnols arrivés après la victoire de Franco en 1939.

Le développement de l'après-guerre

La ville est choisie pour devenir l'une des métropoles d'équilibre du pays en accueillant les activités aéronautiques et spatiales lors de la décentralisation[52]. La ville devient rapidement la préfecture de la région Midi-Pyrénées. Le nombre d'habitants de la commune augmenta très rapidement, de 269 000 habitants en 1954 à 380 000 en 1968 puis 390 350 habitants en 1999 pour atteindre les 426 700 habitants en 2004. Cet afflux démographique provoque la mise en place de grandes opérations d'urbanisme comme la construction de nouveaux quartiers : le Mirail, Empalot et Bagatelle.

L'usine AZF

Le 21 septembre 2001, l'usine AZF explose, traumatisant durablement les Toulousains. Cette catastrophe industrielle, la pire que la France ait connu depuis 1945, fait 30 morts, 10 000 blessés et détruit de nombreux bâtiments et logements, principalement dans les quartiers populaires du Mirail et d'Empalot. La thèse de l'accident est retenue par les enquêteurs. Le procès de la catastrophe de l'usine AZF devrait s'ouvrir en 2009. Le site de l'usine a, depuis, été rasé et dépollué. La construction du cancéropôle, projet impulsé par la municipalité et l'État, a débuté en septembre 2006. [53] Le cancéropôle de Toulouse devrait à terme être le plus grand d'Europe.

Démographie

Évolutions démographiques

Toulouse, vue générale depuis les coteaux du quartier Pech-David dans le sud de la ville.

En 2008, Toulouse est la quatrième ville de France avec 452 000 habitants (population intra muros)[54] et la sixième agglomération avec 872 290 habitants (estimation 2007)[55]. Elle constitue aussi la cinquième aire urbaine avec 1 117 000 habitants (estimation 2007) après Paris, Lyon, Marseille et Lille.

La population de la ville de Toulouse augmente principalement grâce à un solde migratoire largement positif, dû à son positionnement géographique privilégié lui conférant un climat agréable, une situation stratégique entre plusieurs bassins touristiques (Pyrénées, mer Méditerranée, côtes basque et landaise) et ses terroirs midi-pyrénéens, mais aussi grâce à une image fortement positive sur sa qualité de vie, la variété de ses filières de formation, son positionnement socio-économique sur des industries et ses services à forte valeur ajoutée (aéronautique, espace, biotechnologies, systèmes embarqués, électronique, météorologie). Toulouse bénéficie d'ailleurs de la croissance démographique la plus dynamique de France, ce qui peut être un atout pour le développement de la ville.

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
47 899 50 558 51 689 52 328 59 639 77 372 90 225 94 227 96 564
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
103 144 113 714 126 936 124 852 130 105 140 289 147 617 149 791 149 963
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
149 841 149 438 149 576 175 434 180 771 194 564 213 220 264 411 268 863
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
323 724 370 796 373 796 347 995 358 688 390 350 437 715 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Sources: Cassini

Entre le recensement de mars 1999 et celui de janvier 2006, l'unité urbaine de Toulouse (l'agglomération toulousaine) a gagné 89 783 habitants, soit 13 172 par an. L'aire urbaine de Toulouse a gagné 138 085 habitants entre ces deux recensements, soit 20 258 par an.

Unité urbaine ou agglomération Aire urbaine
1936 213 220 --
1946 264 411 --
1954 268 865 --
1962 329 044 --
1968 439 764 474 000
1975 509 939 585 000
1982 541 271 645 000
1990 650 336 797 373
1999 761 090 964 797
2006 850 873 1 102 882

Source : INSEE ; Chiffres dans les limites de l'unité urbaine et de l'aire urbaine à chaque recensement (les limites de l'aire urbaine ont été rétropolées de 1990 à 1968 par l'INSEE). Les comparaisons entre recensements ne sont donc pas à limites constantes (sauf pour 2006).

Toulouse possède ainsi une forte attractivité par rapport aux autres métropoles françaises et européennes ; deux tiers des nouveaux toulousains sont originaires de l'Ariège[56], de l'Aude[57], de l'Aveyron (ils sont environ 90 000)[58] [59] [60], du Gers, du Lot[61], des Hautes-Pyrénées, du Tarn[62] ou encore de Tarn-et-Garonne, d'une région autre que Midi-Pyrénées et 11 % viennent même d'un pays étranger. Cette arrivée massive de population renforce le caractère métropolitain de Toulouse, les nouveaux Toulousains rajeunissent la population et augmentent le niveau de qualification des actifs (souvent des cadres, professions intellectuelles supérieures, techniciens, ingénieurs).

Enfin, de nombreux projets futurs à dimension nationale et internationale contribuent à accroître la renommée de la ville : la construction du plus grand cancérôpole d'Europe est prévue sur l'ancien site AZF et en 2007-2008, Galileo, l'équivalent européen du GPS, a eu son siège social sur les anciennes pistes de Montaudran, au sud-est de la ville.

Histogramme
(Élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges


Pyramide des âges à Toulouse en 1999[63] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,2
5,6  1905-1924  9,1
9,1  1925–1939  11,5
15,3  1940-1954  15,5
23,3  1955-1969  20,2
31,8  1970-1984  31,0
14,6  1985-1999  12,4

La population de Toulouse est très jeune puisqu'en 1999 plus de 45% des habitants avaient moins de 29 ans. La ville ne suit pas les mêmes tendances que la région Midi-Pyrénées. La part des 15-29 ans est la plus représentée: elle compte 31,0 % des femmes et 31,8 % des hommes en 1999 (respectivement : 19,7 et 18,1 % pour la région). La proportion de personnes âgées y est semblable au reste de la région avec 9,1 % des femmes et 5,6 % des hommes en 1999. (contre 10,9 et 7 %)[64]'[65].

Populations

A l'instar des autres grandes métropoles françaises (Lyon, Marseille), Toulouse est une ville cosmopolite[66] et aux multiples influences dont 7,8 % de la population est étrangère[67].

La communauté espagnole

Les Espagnols représentent l'une des plus importantes communautés étrangères de la ville avec près de 20 000 à 25 000 personnes, Toulouse ayant été la principale destination de l'exil républicain espagnol dans les années 1930. La ville a d'ailleurs fêté en 2006 le 75e anniversaire de la république espagnole au cours duquel l'ancien maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a fait un discours qui permit à de nombreux jeunes et nouveaux toulousains de comprendre l'importance de cet exil, « Oui, l'émotion rejoint ici le calendrier de la tragédie de l’Histoire, de la tragédie d’une guerre fratricide qui jeta l’une contre l'autre, l'Espagne républicaine et l'Espagne franquiste et conduisit 100 000 républicains et leurs familles à Toulouse. Toulouse qui se souvient de la nouvelle topographie politique qu’avaient inventée les partis politiques en exil, les communistes à la Bourse du travail, les anarchistes au 4 rue de Belfort et autour de la fontaine de la place Wilson, les guérilleros au café de la Paix de la place du Capitole, les socialistes au 69 rue du Taur dans la future cinémathèque, un peu tous à l’Ateneo de la rue de l’Étoile, les moins politisés à la Casa de España.  »[68]

L'empreinte espagnole est donc forte à Toulouse, faisant d'elle la plus grande ville espagnole de France avec Montpellier. Son relais direct est la Casa de España qui existe depuis 1986 et abrite une association socio-culturelle et socio-éducative, qui regroupe huit associations espagnoles. Toulouse attire aussi plus largement d'autres communautés du monde hispanique (basques, andorrans, catalans[69] [70], valenciens, andalous, argentins, cubains...). Ainsi, on retrouve dans la ville rose une atmosphère très « latine »[71], avec de nombreux bars à tapas, des clubs de flamenco, de salsa, de tango, de cha cha et d'autres danses latines ainsi qu'une ambiance nocturne très festive qui rappelle celles de Barcelone ou Madrid. L'espagnol est la deuxième langue parlée à Toulouse.

Les autres populations étrangères de Toulouse

On observe aussi à Toulouse près de 80 000 habitants originaires d'Afrique du Nord (23 000 Tunisiens, 30 000 Algériens, 18 000 Marocains, mais aussi 5 000 Libanais et 4 000 Turcs). Le quartier Arnaud-Bernard, dans le centre-ville, auparavant peuplé majoritairement d'immigrés italiens et espagnols, est surnommé « le petit souk », du fait de la présence de nombreuses petites échoppes arabes. Cependant, la gentrification du centre-ville par des catégories socio-professionnelles élevées s'est désormais étendue à ce quartier qui tend donc à perdre de plus en plus son caractère populaire, à l'instar du quartier Saint-Cyprien. Cette communauté d'Afrique du Nord étant majoritairement de religion musulmane, il existe quatre Mosquées à Toulouse : une dans le quartier d'Empalot, une autre dans le quartier des Izards et deux dans le quartier du Grand Mirail, à Bellefontaine et à la Reynerie.

On trouve également à Toulouse près de 50 000 habitants originaires d'Afrique (Afrique noire), avec 40 000 Antillais, 15 000 Réunionnais, 5 000 Malgaches, 5 000 Mahorais et environ 1 000 Comoriens qui sont répartis sur l'ensemble de la commune. Outre une présence sur les divers marchés du centre-ville, ces communautés sont particulièrement établies dans le quartier Saint-Cyprien où l'on trouve des salons de coiffure afros et divers restaurants et épiceries exotiques. Aussi, le quartier Saint-Michel est connu pour être le quartier de la plus importante communauté caribéenne de Toulouse.[réf. nécessaire]

La commune de Toulouse héberge aussi un peu plus de 15 000 Italiens, et environ 8 000 Corses, une des plus importantes communautés de la ville. Depuis 1995, le consulat d'Italie de Toulouse, situé en plein centre-ville à l'intersection de la rue de Metz et de la rue d'Alsace-Lorraine, gère les régions Midi-Pyrénées, Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, soit 20 % du territoire français.[réf. nécessaire]

Les Britanniques sont arrivés plus récemment, notamment avec l'essor d'Airbus ; ils sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à rejoindre Toulouse. Ils seraient quelque 10 000 dans l'agglomération. Les Allemands, attirés également par l'industrie aéronautique, sont un peu moins nombreux (ils seraient environ 7 000). D'autres communautés diverses sont présentes : Cubains, Irlandais, Américains, Asiatiques (principalement Vietnamiens), Portugais, de latino-américains voire Brésiliens avec des clubs de forró, de samba, de bossa-nova, de capoeira et d'autres musiques brésiliennes et latines.

Transports

Carte du maillage du métro

L'agglomération étant particulièrement étendue et morcelée entre zones d'habitat, zones commerciales et pôles d'emplois bien distincts, la voiture règne comme le mode principal de déplacements dans l'agglomération (64 % des déplacements).[72] Malgré les 83 lignes de Bus du réseau urbain, le dispositif des transports en commun lourd est encore insuffisant. [73] [74] [75] [76]

Section aérienne de la ligne A du métro toulousain

La Commune de Toulouse, aussi vaste que celle de Paris, dispose toutefois d'un réseau de métro léger automatique Val.

Lignes de métro A et B de 27,5 km (12,5 km + 15 km), 38 stations (18 + 20) qui enregistrent de très bons résultats de fréquentation en hausse permanente avec des records qui ont pu atteindre 205 000 voyageurs / jour sur la ligne A et 165 000 voyageurs / jour sur la ligne B.

Il existe deux lignes SNCF d'agglomération intégrées au réseau Tisséo, ligne C (Arènes - St Cyprien / Colomiers) et D (Gare Matabiau / St Agne / Portet St Simon / Muret) dont le cadencement pourrait se développer avec des Trains Tram et la nouvelle carte d'abonnement Pastel [77].

Le Tramway est de retour à Toulouse avec la ligne E (10,5 km) en construction entre Blagnac - Beauzelle et Arènes - St Cyprien. Elle desservira (2010/11) le Zénith, le CHU Purpan, le nouveau quartier d'Andromède à Blagnac et Cartoucherie à Toulouse. La construction de la branche vers la zone aéroportuaire bien qu'inscrite au PDU, n'est pas encore programmée, ce qui fait objet de polémiques. Par contre, la ligne va être prolongée (2014) vers Grand Rond, ce qui permettra une nouvelle approche de l'hypercentre historique et un maillage des correspondances avec les deux lignes de métro.

Les déplacements sont difficiles dans l'agglomération, le périphérique étant souvent encombré aux heures de pointe (jusqu'à 140 000 voitures par jour sur certaines sections selon la DRE, soit le seuil de saturation d'une 2*3 voies).

Le grand contournement de l'agglomération, objet d'un débat public [78] sur les traces de la "Translauragaise", mais aussi d'une variante nouvelle par l'Ouest en continuité de l'A20 E9, a été jugé prématuré en juin 2008 par le ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo.[79]

La Rocade Arc en Ciel (D980) encore inachevée et pourtant dessinée dés 1965 reste la seule alternative pour doubler le périphérique à l'ouest et au sud-ouest de l'agglomération.

Une série de boulevards urbains sont aussi très attendus pour mailler le réseau des voies rapides urbaines (Voie du Canal de Saint Martory, Boulevard Urbain Nord, Voie de dégagement est, etc.)

Sept autoroutes (A20, A61, A62, A64, A68, A621, A624) se rejoignent sur le périphérique de Toulouse A620.

Le réseau ferré développé au XIXe siècle en étoile est encore dépourvu de lignes nouvelles à grande vitesse (LGV).

Les lignes principales sont : Toulouse - Limoges - Paris, Bordeaux - Toulouse - Sète, Toulouse - Muret - Saint Gaudens - Bayonne, Toulouse - Foix - La Tour de Carol,

Les lignes régionales sont : Toulouse - Saint Sulpice puis branche vers Albi - Rodez, vers Castres - Mazamet, vers Capdenac - Figeac - Aurillac ou encore Toulouse - l'Isle Jourdain - Auch

qui se rejoignent à la gare Matabiau.

Malgré l'absence de LGV, Toulouse dispose de dessertes par TGV vers Paris et l'Ile de France, Lille par Bordeaux Saint Jean et vers Marseille, Lyon, Dijon, Lille par Montpellier St Roch.

Enfin, le transport aérien est très développé autour de l'aéroport Toulouse-Blagnac classé au quatrième rang des aéroports de province[80].

Administration

La ville est le chef-lieu de la région Midi-Pyrénées, du département de la Haute-Garonne et de l'arrondissement de Toulouse. Elle est par ailleurs le siège de l'académie de Toulouse et de la province ecclésiastique de Toulouse. Elle est également à la tête de la communauté urbaine du Grand Toulouse.

Administration municipale et tendances politiques

Salle des Illustres du Capitole

Le conseil municipal est composé de soixante-neuf membres, dont le maire et vingt-six adjoints au maire, dix conseillers municipaux délégués, dix-sept conseillers municipaux délégués chargés de mission et quinze conseillers municipaux[81]. Dix-sept des adjoints du maire ont en charge une des mairies de quartier de la ville de Toulouse, dont l'objectif est de faciliter l'accès aux administrations de la ville[82].

Le maire de Toulouse est Pierre Cohen depuis le 21 mars 2008. Il est aussi le vice-président de la communauté urbaine du Grand Toulouse et président de la commission des Transports[83]. Le conseil municipal se réunit publiquement plus d'une fois par trimestre dans la salle du conseil municipal en l’Hôtel de ville[84].

Un conseil municipal des enfants a été mis en place[85], dont les membres sont élus tous les deux ans au cours du 1er trimestre de l’année scolaire, dans les écoles élémentaires qui adhèrent au projet. Il est formé de 41 élèves de CE2 et CM1, élus le 15 novembre 2005 (21 élèves issus des écoles publiques et 20 des écoles privées)[86].

Politiquement, Toulouse est une ville de gauche comme une grande partie de la région, même si la droite avait systématiquement remporté les élections municipales depuis 1971 (jusqu'à 2008, où un maire socialiste a été élu). Pour les autres élections, la gauche arrive généralement en tête.

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 20,23 %, suivi de Jacques Chirac avec 17,34 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 14,65 % et enfin Noël Mamère avec 8,75 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 7 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,06 % pour Jacques Chirac contre 13,94 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 21,88 % (nationalement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[87].

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Toulousains ont voté pour la Constitution Européenne, avec 51,31 % de Oui contre 48,69 % de Non avec un taux d’abstention de 33,65 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraire à ceux du reste du département de la Haute-Garonne (Non à 53,90 % ; Oui à 46,10 %), l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'un niveau social supérieur à la moyenne des Français[88].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 36,15 %, suivie par Nicolas Sarkozy avec 29,75 %, François Bayrou avec 19,21 %, puis Jean-Marie Le Pen avec 6,35 %, et Olivier Besancenot avec 3,64 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 57,60 % (résultat national : 46,94 %) contre 42,40 % pour Nicolas Sarkozy (national : 53,06 %)[89].

Maires de Toulouse

Article détaillé : Liste des maires de Toulouse.

Services

Les services de la Ville de Toulouse et ceux de la communauté urbaine du Grand Toulouse sont placés sous la direction de Philippe Mahé, administrateur territorial et ancien élève de l'Institut national des études territoriales (promotion Paris locaux). Philippe Mahé était auparavant Directeur général des Services de la Communauté urbaine de Nantes.

Cantons

Toulouse est divisée en quinze cantons (voir aussi cantons de la Haute-Garonne)[90]  :

Canton Conseiller général Code cantonal Population
Canton de Toulouse-1 Marie-Christine Lafforgue 31 33 29 260
Canton de Toulouse-2 André Ducap 33 34 28 679
Canton de Toulouse-3 Martine Martinel 33 35 41 010
Canton de Toulouse-4 Jean-Michel Fabre 33 36 34 684
Canton de Toulouse-5 Alain Gabrieli 31 40 27 807
Canton de Toulouse-6 Jean-Pierre Plancade 31 41 20 581
Canton de Toulouse-7 Jean-Jacques Mirassou 31 42 31 421
Canton de Toulouse-8 Alain Fillola 31 43 51 452
Canton de Toulouse-9 Françoise Pouget 31 44 44 425
Canton de Toulouse-10 Patrick Pignard 31 45 38 797
Canton de Toulouse-11 Jean-Louis Llorca 31 46 30 169
Canton de Toulouse-12 Claude Touchefeu 31 47 49 155
Canton de Toulouse-13 Bernard Sicard 31 48 43 717
Canton de Toulouse-14 Sandrine Floureusses 31 49 52 373
Canton de Toulouse-15 Claude Calestroupat 31 50 61 926

Députés

Toulouse est divisée en six circonscriptions législatives :

Santé

Chapelle Saint-Joseph à l'hôpital de la Grave

Dès le XIIe siècle, Toulouse possède de nombreux hospices et maison de Dieu qui accueillent les démunis, les orphelins et surtout les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.. En 1505, tous ces établissements sont rattachés à l'Hôpital Saint-Jacques qui devient l'Hôtel-Dieu. L'hôpital de La Grave reste indépendant sur le rive gauche de la Garonne pour traiter les pestiférés. Les hospitaliers de St Jean ou chevalier de l'ordre de malte y installent un prieuré et fondent dans une de leur dépendance :le village de Goutz une école de Chirurgie. Au XIXe siècle, des médecins comme Dominique Larrey et Jean-Étienne Esquirol pratiquent dans les hôpitaux toulousains.

Le CHU de Toulouse regroupe plusieurs établissements implantés sur la ville de Toulouse : Purpan, le groupe hospitalier Rangueil/Larrey, l'hôpital des Enfants l'hôpital Paule de Viguier (gynécologie maternité), l'hôpital de La Grave/Casselardit, ainsi qu’un établissement en dehors de Toulouse La Fontaine Salée à Salies-du-Salat. L'hôtel-Dieu Saint-Jacques accueille aujourd'hui l'essentiel de l'administration de ces hôpitaux[91].

L'Hôpital Joseph Ducuing est un hôpital général du centre ville de Toulouse. Il est de statut privé associatif, sans but lucratif et participe à l'exécution du service public hospitalier depuis 1976.[4]

Toulouse possède diverses cliniques comme la clinique Ambroise Paré, la clinique saint Jean Languedoc, la Nouvelle Clinique de l’Union, la Clinique Pasteur et la polyclinique du Parc[92].

Jumelages et accords de coopération

La ville de Toulouse est jumelée avec les villes suivantes (par ordre chronologique) : [93]

Elle a noué des accords de coopération avec : [94]

Toulouse a aussi une ville d'adoption : Roumanie Câmpia Turzii (Roumanie).

Budget et fiscalité

Lors du vote du budget primitif principal 2003, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de 195 000 000 € et la section investissement présentée se montait à 181 000 000 € (les deux équilibrés en dépenses et recettes). Depuis le remboursement de sa dette via le transfert du réseau d'eau à Vivendi[95], la mairie a pour objectif de maintenir une dette zéro, impliquant son auto-financement, le maintien la pression fiscale et un investissement par habitant parmi les plus élevés des villes de France[96]. Ce budget tient compte des remboursements des assurances et des investissements dus aux dégâts de l'explosion de l'usine AZF de Toulouse[96]. Les quatre taxes de 2003 furent votées par le conseil municipal de Toulouse pour des taux de : 19,02 % pour la taxe d'habitation, 21,36 % pour la taxe foncière bâti, 82,49 % pour la taxe foncière non bâti, et 18,64 % pour la taxe professionnelle (taux intercommunal)[97].

La fiscalité directe locale est supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Cette situation s'explique par le fait que Toulouse subit une pression démographique et urbaine importante. Elle attire une grande partie de la population et de l'économie du département. Cet attrait nécessite de la part de la municipalité de gros efforts d'aménagement et d'investissement qui se répercutent sur la fiscalité.

En 2006, la section allouée aux investissements a atteint 222 000 000 euros[98].

Sécurité

Le nombre d'effectif total de policiers à Toulouse (sans compter la police municipale) en 2008 est de 870 (ADS compris). [99] Le taux de criminalité de la circonscription de police de Toulouse est de 111,49 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé de la Haute-Garonne, largement supérieur à la moyenne nationale (83/1000). Ce taux est aussi largement supérieur au taux de criminalité de la région Midi-Pyrénées (85,46/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 22,8 %, le plus faible du département et de la région et assez éloigné des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)[100]. En 2008, le nombre de faits élucidés par policier s'élevait à 14,1, pour une moyenne nationale de 10,6. [99]

La ville de Toulouse connaît un niveau de délinquance élevé par rapport au reste de la région. La mairie, en accord des associations de commerçants, a donc décidé d'installer une douzaine de caméra réparties dans la ville pour prévenir la délinquance[101]. Depuis juillet 2007, elles permettent de surveiller 24h/24h et 7j/7j plusieurs quartiers. Deux mois plus tard, Toulouse est officiellement une ville placée sous vidéosurveillance[102]. Au total, 107 caméras sont installées à Toulouse : 17 caméras sont mises en place au centre-ville, 90 autres dans tous les quartiers de Toulouse.

Enseignement et recherche

Toulouse dépend de l'académie du même nom, l’une des plus grandes de France[103]. Olivier Dugrip est recteur de l'académie de Toulouse depuis le 6 février 2008.

Écoles maternelles et primaires

Pour le premier degré d'éducation, Toulouse possède 104 écoles maternelles[104] et 93 écoles primaires publiques[105] et 22 écoles élémentaires privées[106].

Article détaillé : Liste des écoles maternelles et primaires de Toulouse.

Enseignement secondaire

Pour le secondaire, Toulouse dénombre 24 collèges publics[107] et 12 collèges privés[108]. La ville possède 12 lycées publics[109] dont les plus connus sont le lycée Pierre-de-Fermat, le lycée Saint-Sernin, le lycée Ozenne et 13 lycées privés[110] dont l'Ensemble Scolaire Saint-Joseph et Le Caousou.

Enseignement supérieur

Article détaillé : Université de Toulouse.
Entrée de l'ESC de Toulouse

Au cours de l'année scolaire 2006-2007, l'agglomération de Toulouse comprenait 96 500 étudiants. Il s'agit de la troisième ville étudiante de France après Paris et Lyon[111] et à égalité avec Lille. L'Université de Toulouse a été fondée en 1229. Les trois pôles universitaires qui lui ont succédé sont l'Université Toulouse I - Capitole (UT1 - Toulouse I), l'Université de Toulouse-Le Mirail (UTM - Toulouse II) et l'Université Paul-Sabatier (UPS - Toulouse III). Cette dernière est la plus grande Université de Toulouse, la seconde de Province, avec 28 056 étudiants[111]. À ces trois pôles s'ajoute l'INPT (Institut National Polytechnique de Toulouse) qui a le statut d'université.

La ville de Toulouse compte de nombreuses classes préparatoires aux grandes écoles, réputées dans toute la France et bien placées dans les classements nationaux, signe de la réussite de ses étudiants. Le lycée Pierre-de-Fermat héberge les CPGE scientifiques ainsi que des sections littéraires, notamment la prépa École des Chartes, une des seules de l'hexagone. On trouve les CPGE économiques et commerciales au lycée Ozenne. Au lycée Saint-Sernin, ce sont les CPGE littéraires qui ont élu domicile.

Dans le privé, Toulouse possède l'Institut catholique de Toulouse qui est un établissement d'enseignement supérieur privé comprenant plusieurs facultés (droit, philosophie, théologie, etc.) et écoles supérieures professionnelles ou d'ingénieur. Ainsi, l'école de journalisme de Toulouse (EJT) et l'école d'ingénieurs de Purpan font partie de cette université.

Toulouse possède aussi plusieurs grandes écoles spécialisées dans l'aéronautique comme l'ISAE (Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace), rapprochement de SUPAERO (École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace) et de l'ENSICA (École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques), l'ENAC (École nationale de l'aviation civile) ou comme l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées), mais aussi en météorologie comme l'ENM (École nationale de la météorologie) et sur le cadastre avec l'école nationale du cadastre et enfin diverses écoles plus généralistes comme l'INSA (Institut national des sciences appliquées), l'ICAM (Institut catholique des arts et métiers) et l'IST (Institut supérieur de technologie), l'ENSEEIHT (École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications), l' ISEG (institut supérieur européen de gestion).

Enfin, d'autres écoles sont installées à Toulouse et couvrent de nombreux domaines comme la politique avec l'Institut d'études politiques de Toulouse, l'économie avec l'Ecole d'économie de Toulouse (TSE) ou le commerce avec l'Institut d'administration des entreprises de Toulouse (IAE Toulouse), l'École supérieure de commerce de Toulouse (ESC Toulouse), l'Institut de la promotion supérieur du travail, l'IFAG, l'institut de formation aux affaires et à la gestion, l'école supérieure de commerce et de management (ESARC) et le Centre de formations commerciales et administratives en alternance (CEFIRE). L'art et la publicité sont représentés par l'école nationale supérieure d'architecture de Toulouse, l'école supérieure des beaux-arts de Toulouse et l'institut supérieur de communication et publicité (ISCOM). Toulouse est également fortement dotée en écoles spécialisées dans les nouvelles technologies et l'informatique comme l'école supérieure en informatique appliquée (Exia), une antenne de l'école privée Supinfo, l'EPITECH (École pour l'informatique et les nouvelles technologies) et l'ENSIACET (École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques). L'école nationale vétérinaire de Toulouse assure la formation de nombreux vétérinaires. Enfin l'école nationale supérieure agronomique de Toulouse (ENSAT) fait partie des cinq Agro de France (avec Paris, Montpellier, Rennes, et Nancy) ou encore le lycée professionnel Inhni, un des 9 en France.

Recherche

L'importance de la vie universitaire à Toulouse se manifeste également par la richesse et la diversité des laboratoires de recherche présents sur les campus universitaires et les centres hospitalo-universitaires. Avec 11 000 chercheurs (biotechnologies, aéronautique, chimie, etc.).

Le CNES est également basé à Toulouse.

Le Centre National de Calcul de Météo-France installé depuis 1982 pour les prévisions météorologiques. Au sein de ce centre sont effectuées les prévisions météorologiques pour la France entière. Il regroupe sur 50 hectares près de 1 400 météorologues soit plus du quart des météorologues du service public. La Météopôle regroupe également le Centre national de recherches météorologiques (CNRM) pour la recherche et l'école nationale de la météorologie pour l'enseignement[112].

Économie

Article détaillé : Économie toulousaine.
Centre de Congrès Pierre-Baudis

La bonne santé de l'économie toulousaine est principalement liée aux industries de pointe de l'aéronautique et du spatial. Mais depuis plusieurs années, la municipalité tente de diversifier les secteurs d'activité[113]. Le PIB de l'aire urbaine était d'environ 30 milliards d'euros en 2004[114], ce qui la classait au quatrième rang des aires urbaines de France au regard de son poids économique, derrière Marseille, Lyon et Paris, mais devant Nice et Lille. La commune de Toulouse se caractérise aussi par son très faible taux d'endettement : un des plus bas en Europe pour une ville de cette taille[96].

En 1999, le nombre total d'actifs sur la commune de Toulouse est de 216 480[115], se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit:

Répartition de l'emploi[115]
Tertiaire Industrie Construction Agriculture
Toulouse 79,6 % 15,9 % 4,3 % 0,9 %
Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %

Le taux de chômage était de 9,9 % en 2005[116], de 9,1 % en décembre 2006[117] et de 8,6 % en décembre 2007[réf. nécessaire].

Culture et patrimoine

Patrimoine architectural

Palmier des Jacobins.

Les boulevards de ceinture déterminent le plus grand secteur sauvegardé de France (220 hectares). Le patrimoine de bâtiments religieux comprend notamment l'église des Jacobins (nef à piliers centraux en palmiers). Toulouse est la ville française qui compte le plus d'hôtels particuliers de la Renaissance, dus à l'âge d'or du pastel, et le plus de carillons intra-muros (quatorze de neuf cloches et plus)[réf. nécessaire].

Des lieux touristiques se sont développés plus récemment, tels la visite des sites d'Airbus (dont les chaînes de montage de l'A380), le Musée d'art moderne et contemporain (les Abattoirs) et la Cité de l'espace.

Bâtiments et lieux publics remarquables

Cathédrale et place Saint-Étienne

Toulouse regroupe de nombreux bâtiments remarquables. Le plus connu est le Capitole qui abrite l'Hôtel de Ville, la Salle des Illustres (où se trouvent des chefs-d’œuvre d’artistes toulousains du XIXe siècle), un opéra et un orchestre symphonique, ainsi que la place du même nom. À l'arrière du Capitole, le donjon du Capitole est situé dans un parc et regroupe les locaux de l'office du tourisme. La place Wilson situé à l'entrée du centre-ville en bas des allées Jean-Jaurès est une place dont les bâtiments en brique sont construit de façon concentriques autour d'un parc arboré. C'est un lieu animé avec ses nombreuses terrasses de bars, de cafés et ses cinémas.

Les quais et les berges de la Garonne ont été aménagés au XVIIIe siècle. Les quais Henri Martin et les quais de Tounis construits en brique pour contenir les inondations permettent de se promener le long du fleuve et de découvrir les anciens ponts de Toulouse. Le pont-Neuf, d’une longueur de 220 mètres, est le plus vieux pont de Toulouse. Le pont Saint-Pierre est un pont métallique datant de 1987. Un peu plus en aval sur la Garonne se trouve le Bazacle, un gué où les premiers toulousains se sont installés. Il forme aujourd'hui une digue permettant de maintenir un niveau d'eau suffisant à la Garonne durant les mois d'été. Au bord du fleuve, l'hôpital de La Grave et sa chapelle Saint-Joseph de la Grave sont visibles grâce au dôme de la chapelle fabriqué en cuivre. Près de la Garonne se trouve aussi le château d'eau de Toulouse qui renferme une galerie d'expositions photographiques.

Enfin, quelques bâtiments publics sont remarquables comme la gare Matabiau située au bord du canal du Midi, la prison Saint-Michel et le Palais Niel qui a été construit sur les anciennes fortifications de Toulouse pour l’installation du Maréchal de France Adolphe Niel. Et l'amphithéâtre romain de Purpan-Ancely est l'un des seuls édifices pratiquement intact de l'époque romaine.

Hôtels particuliers

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Hôtel d'Assézat
Hôtel de Pierre

Toulouse est la ville française où l'on trouve le plus d'hôtels particuliers datant du XVIe siècle[réf. souhaitée]. Enrichis grâce au commerce du pastel lors de la Renaissance, de nombreux bourgeois locaux ont érigé leurs hôtels particuliers, souvent surmontés d'une tour (symbole de puissance et signe de reconnaissance des personnages importants de la cité). Ainsi, dans le centre-ville, on ne dénombre pas moins de 74 hôtels particuliers, dont quelques-uns des plus célèbres sont :

Cafés et hôtels

Le grand café de la Comédie sur la place et le boulevard Lafayette dans les années 1890.

Toulouse possède de nombreux cafés qui étalent leurs terrasses sur les rues semi-piétonnes du centre-ville. Plusieurs quartiers sont très fréquentés aux beaux jours comme la place Wilson, la place Saint-Georges, la place Saint-Pierre et la place Esquirol et Trinité. La grande période des cafés s'est déroulée de la fin du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle[118]. Les plus beaux établissements se trouvaient autour de la place Wilson (anciennement nommée le square Lafayette). En 1900, quatre hommes d'affaires créent la Société anonyme des Grands Cafés et possèdent à l'époque cinq établissements : le Lafayette, le grand café glacier Albrighi, le grand café des Américains, le grand café de la Comédie et le grand café Sion[119]. Le grand café des Américains était remarquable par sa terrasse (la plus grande de France) dont l'orchestre animait tout le café en 1960.

Aujourd'hui encore, quelques cafés sont de véritables monuments comme sur la place du Capitole, le café Bibent, aujourd'hui fermé, possèdait une décoration baroque classé monuments historiques en 1978, le café Florida et Mon Café. Les cafés ont joué un rôle lors de la seconde guerre mondiale car des résistants comme Jean Cassou ou le colonel Cahuzac tenaient des réunions sur leurs terrasses[120]. Plus récemment, la place Saint-Pierre est le lieu estudiantin de la ville avec les célèbres Bar basque et Chez Tonton avec son pastis « ô maître ».

Sur la place du Capitole, plusieurs hôtels ont une architecture caractéristiques. Le Grand Hôtel de l'Opéra s'élève sur l'emplacement de l'ancien collège Saint-Martial. C'est un hôtel de luxe depuis 1980. À l'angle opposé se trouve l'hôtel du Grand-Balcon qui hébergeait des grands noms comme Jean Mermoz ou Antoine de Saint-Exupéry à l'époque de l'Aéropostale.

Les discothèques

Toulouse possède de nombreuses discothèques. Parmi les plus connues figurent l'Inox Electronic Club, la Dune, le Frigo et la Villa Garden. L'Omega, plus grande discothèque de France[réf. nécessaire] avec 8 salles, 3 restaurants et tous les thèmes musicaux comme le rap, le R'n'B, les années 80-90 ou encore la techno, est fermée suite à un incendie survenu en août 2008[121].

Bâtiments religieux

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Basilique Saint-Sernin

Les monuments catholiques sont nombreux à Toulouse et plusieurs sont des bâtiments remarquables. La basilique Saint-Sernin située dans le quartier du même nom est classée en 1998 au Patrimoine mondial, au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. C'est une église de style roman méridional qui a été consacrée basilique en 1878.

L'église des Jacobins et son cloître, situés entre la Garonne et la place du Capitole, est une construction monastique des XIIIe et XIVe siècles, entièrement réalisé en briques, joyau de l'art gothique languedocien. Elle possède une double nef séparée par des colonnes de vingt-deux mètres de haut, d'où jaillissent des voûtes d'ogives. La dernière colonne offre un exemple rare du rayonnement de ses voûtes d'ogives formant un « palmier ». C'est dans l'enclos conventuel des Jacobins que la dépouille de Thomas d'Aquin, décédé en 1274, fut déposée en 1369. Déplacés à Saint-Sernin pendant la Révolution, les restes de Thomas d'Aquin retournèrent aux Jacobins en 1974, pour le 7e centenaire de la mort de l'Aquinate.

La cathédrale Saint-Étienne est la cathédrale de Toulouse construite aux alentours de 1070. Son aspect est particulier car elle est composée d'éléments architecturaux de diverses époques.

D'autres églises sont caractéristiques comme l'église Notre-Dame du Taur qui possède un clocher-mur, la basilique de la Daurade, l'église Saint-Aubin, l'église Saint-Nicolas, l'église Notre-Dame de la Dalbade, le Couvent des Augustins, abritant le musée du même nom, et la chapelle des Carmélites qui est le seul bâtiment restant du couvent des Carmélites.

Toulouse possède aussi des monuments protestants comme le temple de la place du Salin et le vieux temple de la rue Pargaminières. Deux monuments orthodoxes existent aussi comme l'église Saint-Saturnin située avenue de Lavaur et l'église Saint-Nicolas située avenue de Grande-Bretagne. Une nouvelle synagogue et un grand centre communautaire de construction récente représentent les monuments juifs de la ville. Enfin, plusieurs mosquées existent sur la commune comme la mosquée Ennour du quartier d'Empalot, avec son minaret, sa coupole, ses trois niveaux sur 2 100 m²[122] encore en construction, la mosquée Al-Rahma, la mosquée Al Hoceine, la mosquée Salam et la mosquée Abou Bakr.

Patrimoine environnemental

Jardin royal de Toulouse

En plus des berges de la Garonne et du canal du Midi, Toulouse bénéficie de nombreux espaces verts représentant un ensemble de 1 000 hectares en 2005 avec 160 jardins et 600 points verts[123]. En 1998, la ville de Toulouse est classée trois fleurs pour la qualité de son fleurissement. C'est en 1754 que Toulouse aménage son premier jardin public, le jardin Royal qui s'étend au-delà des vielles fortifications médiévales. Cet aménagement est le projet Mondran dont le but était d'ouvrir un espace pour la promenade, l'hygiène et l'ouverture de larges perspectives. Ainsi, cette politique de grands travaux, avec le Grand Rond, les quais et les façades le long de la Garonne, transforment la ville. Plus tard, au XIXe siècle, le jardin des plantes est créé à Toulouse[124]. Dans les années 1970, plusieurs projets de jardins de quartier sont aménagés en ville au plus près des habitants. En parallèle, des projets d'urbanisme permettent de créer des parcs comme celui de Compans-Cafarelli, le parc de la Maourine ou celui de la Reynerie[125].

Les parcs et jardins de la ville sont diversifiés allant du jardin japonais du quartier d'affaires de Compans-Caffarelli au parc de la prairie des Filtres au bord de la Garonne. D'autres jardins comme le jardin des Plantes, le Grand-Rond et le Jardin Royal sont très anciens. Enfin, en périphérie, le parc de la Reynerie offre un havre de paix tandis que quatre zones vertes à vocation sportive entourent la ville depuis 1971, au quatre points cardinaux en périphérie de la ville : À l'ouest, le parc de la Ramée possède un lac de 38 hectares et un espace vert de 280 hectares. Au sud, les côtes de Pech-David disposent d'un parc de 280 hectares et culminent à 130 mètres au-dessus de la Garonne dominant la ville et la zone industrielle. Au nord, la zone de loisirs de Sesquières dispose de 117 hectares de parcs et un lac de 13 hectares sur lequel le ski nautique est possible et à l'est le parc des Argoulets.

Enfin, la reconversion du site du parc des expositions due a son déménagement, devrait permettre la creation d'un véritable Central Park toulousain sur l'ile du Ramier, en plein cœur de la ville.

Les avenues, les allées et les voies d'eau sont plantées de nombreux arbres. Les espèces dominantes sont le platane (environ 9 000), le peuplier (environ 5 000), le tilleul (environ 4 000), le micocoulier (environ 3 000), le pin parasol (environ 1 500) et le cèdre (environ 700). La commune est plantée d'environ 500 000 dont 160 000 sont gérés par la municipalité[35]. En plus des arbres, les services municipaux produisent plus de 450 000 plantes à massifs chaque année pour le fleurissement de la ville grâce aux serres municipales.

Patrimoine culturel

La vie culturelle toulousaine est riche de nombreux apports.

Au substrat occitan, académique (jeux floraux, tradition forte des peintres et architectes locaux) et universitaire toujours actif s'est ajouté une situation culturelle particulière: au XIXème siècle la situation politique locale a ouvert les lieux de l'élite (opéra, conférences, musées, sport) à l'ensemble des groupes sociaux Toulousains. L'éloignement de Paris et cette culture de mixité ont conduit à la mise en place d'une culture locale (éditeurs, chanteurs...) bien identifiée et relayée par des pratiques amateures enrichies par diverses vagues d'immigration (espagnole durant la guerre civile, pied-noir dans les années 1960, maghrébine dans les années 1970) mais également de la diversité et de la jeunesse de la population estudiantine: cette revendication d'une tradition de métissage culturel est la marque de la mouvance culturelle alternative locale (dès les années 80 Claude Sicre, plus récement les Motivé-e-s).

Musées

Les nombreux musées de la ville présentent un patrimoine historique important. Le musée Saint-Raymond situé près de la basilique Saint-Sernin a été créé en 1892. Il est consacré à l'art et à l'archéologie de l'Antiquité. Le musée du Vieux Toulouse est un musée privé exposant des objets ou des documents anciens évoquant le passé de la ville. Le musée Paul-Dupuy présente quant à lui une collection d'objets liés aux arts graphiques et décoratifs allant du Moyen Âge à 1939. Le musée Georges-Labit présente une collection d'objets exotiques récoltés par l'aventurier Georges Labit.

Le musée des Augustins est le musée des Beaux-Arts de Toulouse créé en 1795. C'est le plus vieux musée de la ville mais aussi de France après le Muséum central de Paris[126]. Il regroupe une collection de peintures de primitifs méridionaux, une collection de peintures italiennes et une collection de tableaux de peintres hollandais et flamands. il possède aussi une collection de sculptures. L'Hôtel d'Assézat renferme aussi la fondation Bemberg qui regroupe une collection de livres, de tableaux et de sculptures. Le musée d'art moderne et contemporain des Abattoirs, créé en 2000, occupe les anciens bâtiments de l'abattoir de la ville. Il regroupe des œuvres de la seconde moitié du XXe siècle.

Toulouse possède d'autres musées comme le musée des instruments de médecine des hôpitaux de Toulouse, le musée départemental de la Résistance et de la Déportation, le centre Méridional de l’Architecture et de la Ville, le centre municipal de l'affiche, de la carte postale et de l'art graphique.

Le museum d'histoire naturelle après rénovation a rouvert ses portes en octobre 2007. Enfin, il faut signaler le parc dédié à l'espace qu'est la Cité de l'espace.

Le Musée Georges-Labit situé au 17 rue du Japon, construit en 1893 avec un jardin exotique et méditerranéen propose une exposition d'arts asiatiques (Inde, Cambodge, Thaïlande, Indonésie, Népal, Chine et Japon) et d'antiquités égyptiennes.

Bibliothèques

Bibliothèque du Périgord

L'ensemble du réseau des bibliothèques de Toulouse (Lecture Publique) comprend[127] :

  • Une médiathèque centrale, la médiathèque José-Cabanis, située dans le quartier Marengo et réalisée en 2003.
  • Une médiathèque de quartier, la médiathèque d'Empalot, dans le quartier du même nom qui a ouvert ses portes le 6 janvier 2009.
  • Une bibliothèque d'Étude et du Patrimoine rénovée en 2003.
  • Vingt antennes de quartier réparties dans la ville dont l'organisation a été mise en place en 1958.

La médiathèque José Cabanis a été récemment réalisée dans la prolongement des allées Jean Jaurès par l'architecte Jean-Pierre Buffi. Le bâtiment forme une arche moderne aux couleurs de la brique. Elle offre plus de 150 000 titres en consultation et en prêt, de nombreux CD et DVD[128]. Son nom a été donné en hommage au critique littéraire José Cabanis.

La bibliothèque municipale d'étude et du patrimoine de Toulouse est hébergé dans un bâtiment art-déco construit dans les années 1930 par Jean Montariol dans la rue du Périgord. Elle conserve une collection d'ouvrages de livres anciens et de manuscrits rares ainsi qu'un important fond patrimonial et régional[129].

Photographie et galerie d'arts

Galerie du château d'eau Laganne

Dès l'invention de la photographie par Nicéphore Niepce, plusieurs toulousains s'approprient cette nouvelle technique. Ainsi en 1875, Charles Fabre créé la Société toulousaine de la photographie. Il publiera aussi des ouvrages importants sur la photographie comme le Traité encyclopédique de photographie. Enfin, il met en place en 1892 un enseignement supérieur de la photographie[130].

Sous l'impulsion de Jean Dieuzaide avec le concours du Cercle photographique des XII, la ville de Toulouse ouvre la galerie du Château d'eau en 1974. Elle est située dans un ancien château d'eau en brique construit en 1824. Elle met en scène régulièrement des expositions photographiques dirigées par Jean Dieuzaide qui en fut un acteur renommé et souvent exposé. Elle regroupe deux salles d'expositions, un centre de documentation, une vidéothèque et une diapothèque. Toulouse possède aussi deux galeries privées, la galerie Sollertis et la galerie du Forum de l'Image.

Enfin, des événements autour de la photographie comme le « Printemps de septembre » ou le « Forum de l'image » sont également organisés sous forme de festivals.

Le quartier Saint-Étienne possède de nombreuses galeries d'arts ainsi que de nombreuses boutiques d'antiquaires.

Théâtre et salles de spectacle

Toulouse a été le terreau d'éclosion de compagnies de théâtre de rue comme Royal de Luxe et de tout un mouvement d'artistes liés à la scène urbaine. Mais le principal théâtre est le théâtre de la Cité TNT qui est un bâtiment important ouvert en 1998 construit par l'architecte Alain Sarfati. Il possède un amphithéâtre de 898 places, un petit théâtre de 250 places et un studio de 74 places. Il accueille jusqu'à 100 000 spectateurs par an[131]. Deux autres théâtres ressortent du lot : le théâtre de la Digue et le théâtre de la Garonne. Le premier présente des pièces régionales tandis que le second est un théâtre situé dans un esprit de recherche et de création originale. Plusieurs scènes comme le théâtre de la cité, le théâtre Daniel Sorano, le théâtre du Pavé, le Grenier-Théâtre accueillent aussi de nombreuses pièces chaque année. Citons aussi des scènes proches tel Altigone à Saint-Orens-de-Gameville ou Odyssud à Blagnac. L'église Saint-Pierre-des-Cuisines héberge aussi un auditorium de 400 places. La vie théâtrale amateur connaît également une activité importante que sert par exemple le théâtre Jules Julien. D'autres bâtiments publics servent de salle de théâtre comme la Halle aux Grains, le café-théâtre des Minimes, le café-théâtre les 3T, le Casino Barrière de Toulouse, le Théâtre de la Violette, le Théâtre du Grand Rond et le Théâtre du Fil à Plomb[132].

Le théâtre de la Cité TNT

Toulouse possède de nombreuses salles de spectacles plus ou moins grandes. Le Zénith de Toulouse est la plus grande salle de spectacle de la ville. C'est la quatrième salle couverte de France (9 000 personnes) après le Palais omnisports de Paris-Bercy (15 000 personnes), le Grand Hall de Tours (11 500 personnes) et le Zénith de Strasbourg (10 000 personnes). Le Palais des Sports de Toulouse reconstruit après la catastrophe d’AZF est aussi une des grandes salles de Toulouse. D'autres salles permettent d'accueillir du public comme Le Bikini, petite salle mythique de Toulouse, où de nombreux artistes de renom s'y sont produits. La salle a été soufflée lors de l'explosion d’AZF. Sa reconstruction au bord du canal du Midi est initialement prévue pour 2005, dans une configuration un peu plus grande (1 200 personnes) ; dans l'attente, la salle des fêtes de Ramonville accueillait la programmation. Sa réouverture a finalement eu lieu en 2007 au Parc technologique du Canal de Ramonville Saint Agne (500 à 1500 places). Le havana-café est aussi une petite salle de spectacles et de concerts à Ramonville-Saint-Agne, près de Toulouse. On peut aussi citer le Mandala, proche du musée des abattoirs qui est une petite salle chaleureuse où ont débuté de grands artistes comme Art Mengo et où jouent de grands musiciens comme Peter Erskine. Enfin, l'église Saint-Pierre des Cuisines a été récemment ouverte comme auditorium et salle de spectacle. La mairie de Toulouse édite Toulouse Blog[133]sur lequel on retrouve la programmation des salles publiques et privées.

Tournages

Toulouse est le lieu de tournage de films[134] comme Ma saison préférée d'André Téchiné en 1993, Le bruit, l'odeur et quelques étoiles, un film réalisé par Éric Pittard avec le groupe Zebda, Garonne, film français réalisé par Claude d'Anna en 2002, 17 fois Cécile Cassard, long métrage français réalisé par Christophe Honoré, sorti en France la même année, Trois Amis, un film de Michel Boujenah sorti en 2007, Disparitions, série télévisée de France 3 à la rentrée 2008, Les Derniers Jours du monde des frères Larrieu en 2009

Musique

Entrée du Théâtre du Capitole où de nombreux opéras sont joués

L'hymne de Toulouse est La Toulousaine du compositeur Louis Deffès chantée par Benjamin Auriol, accompagné au piano par Nino Pavlenichvili.

Les opéras sont proposés par le Théâtre du Capitole de Toulouse dont l'Orchestre national du Capitole de Toulouse s'est fait une réputation internationale dans le domaine de la musique classique, porté dans les premiers rangs de la scène nationale par le chef d'orchestre Michel Plasson, et placé sous la direction actuelle de Tugan Sokhiev. Au XVIIe et XIXe siècle, de grandes voix comme Pierre de Jélyotte et Victor Capoul se sont formés à Toulouse[135]. D'autres s'y illustrent comme Mady Mesplé, Jean-Philippe Lafont ou Pierre Nougaro. Notons aussi la résidence principale de l'orchestre, la Halle aux Grains. Par ailleurs, la création d'un second orchestre permanent dédié exclusivement à l'opéra est en projet (l'Orchestre national de l'Opéra de Toulouse). L'orchestre ainsi créé résiderait alors dans un nouvel opéra dont l'édification est à l'étude, ce qui ferait de Toulouse la troisième ville de France à être dotée d'un orchestre d'opéra permanent, aux côtés de Paris et Lyon.

Le 13 février 2008, les 15e victoires de la musique classique (le plus grand concert annuel de musique classique en France) se sont déroulées à la Halle aux Grains de Toulouse. Durant la cérémonie, il a longuement été fait l'éloge de l'Orchestre national du Capitole, et de sa renommée internationale en tant que l'un des meilleurs orchestres au monde.

L'Orchestre national du Capitole est par ailleurs l'orchestre français qui a enregistré le plus de concerts durant l'année 2007[136].

Également réputé, l'Orchestre de chambre de Toulouse, fondé par Louis Auriacombe, est actuellement dirigé par le violoniste Gilles Colliard. Ses multiples initiatives ont considérablement accru le rayonnement de cet ensemble, dont le répertoire varié va de la musique baroque à la musique moderne. Il se produit en divers lieux du Grand Toulouse, notamment à l'auditorium de l'église Saint-Pierre des Cuisines, à la chapelle Ste-Anne, au cinéma Utopia de Tournefeuille, etc.

Plusieurs artistes et groupes toulousains se sont fait une réputation nationale dans de nombreux styles musicaux comme Claude Nougaro, Art Mengo, Diabologum, Émile & Images ou Zebda. Le rap est aussi représenté par des artistes ou groupes comme Dadoo, Fabulous Trobadors, KDD et plus de 200 artistes de rap toulousain[137],[138], le ska avec Spook & The Guay, les Beautés Vulgaires, le rock métal avec Psykup, Sidilarsen ou Punish Yourself ainsi que la musique électronique avec Electrosexual et le DJ Laurent Wolf.

Dirigé par Gérard Duran, le Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse compte parmi les grands pôles d'excellence dans le domaine de l'enseignement de la musique en France. Différents établissements dispersés dans la ville enseignent les disciplines instrumentales et vocales, la composition et les disciplines théoriques, les disciplines chorégraphiques, la musique ancienne ainsi qu’une initiation à l’art dramatique[139].

Cinémas

Le cinéma UGC situé près de la place Wilson
Entrée de la cinémathèque rue du Taur

Toulouse est dotée de nombreux cinémas. Plusieurs cinémas indépendants sont accessibles en centre-ville dont le plus ancien labellisé Art et Essai est l'ABC, situé rue Saint-Bernard. Cinéma associatif et indépendant ouvert dans les années 1950, il comprend trois salles, une salle de réunion, une salle d'exposition et un centre de documentation. Après dix-huit mois de rénovation et la mobilisation de grands noms du cinéma européen, il a rouvert en septembre 2009. Le réseau Utopia, adhérent d'Europa Cinemas, a un cinéma de trois salles rue Montardy, primé en 2001 par le Trophée de la meilleure salle Art et Essai de France, et un complexe à Tournefeuille. La salle unique du Cratère, Grand Rue Saint Michel, également Art et Essai, diffuse à 80 % de reprises après les grandes salles d'Art et Essai du centre ville[140].

La cinémathèque de Toulouse est un cinéma associatif créé par Raymond Borde dans les années 1950 qui acquiert un statut officiel en 1964. Elle a longtemps été dirigée par Daniel Toscan du Plantier et Pierre Cadars. C'est le deuxième fonds cinématographique de France après la cinémathèque de Paris. Elle possède plus de 24 000 copies de longs-métrages et courts-métrages, ainsi qu'en ensemble de collections de documents consacrés au cinéma[141]. Elle comprend également une bibliothèque. Toulouse possède aussi l'école supérieure d'Audiovisuelle (ESAV) qui se trouve rue du Taur près de la cinémathèque depuis 2002. C'est un centre de recherche qui accueille plusieurs chercheurs et de nombreux étudiants du troisième cycle.

L'UGC dispose de 8 salles allée du Président-Roosevelt, à proximité de la place Wilson. Europalaces possède 13 salles sous l'enseigne Gaumont place Wilson, et un multiplexe à Labège, au sud de Toulouse[140].

Médias

Toulouse abrite plusieurs chaînes de télévision locales. France 3 Sud a son siège à Toulouse et ses studios sont situés à la Cépière. Elle propose chaque jour l'actualité régionale ainsi qu'une émission à thème tourné en occitan, Viure al Païs. M6 a un décrochage local situé avenue Jean Jaurès et TLT est la télévision locale de Toulouse, dont les locaux se trouvent à la médiathèque José-Cabanis, à Marengo (à l'origine son siège était à Compans-Caffarelli)[142]. Enfin, d'autres diffusions télévisuelles sont transmises depuis Toulouse comme TV Bruits qui regroupent des télévisions associatives et OC-TV qui diffuse la télévision sur Internet.

En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par de nombreuses stations[143] locales dont Sud Radio contrôlée par le groupe Start, le Mouv' émission lancée dans les années 1990 à Toulouse, Canal Sud, FMR, Toulouse FM (92.6), NRJ Toulouse, Fun Radio Toulouse[144], RTL Toulouse, RMC Toulouse, Europe 1 Toulouse, Radio-Radio, Booster FM, Radio Plus, Radio Campus, Radio Mon Païs et Radio Occitania.

La presse est représentée majoritairement par le quotidien régional de La Dépêche du Midi, qui y possède son siège social. Ce titre est fortement implanté dans la région toulousaine et devance tous ses concurrents. Plusieurs grands groupes d'éditions ont tenté de diffuser de nouveaux hebdomadaires. Ainsi, entre 1982 et 1988, les hebdomadaires Toulouse Matin, Courrier Sud et Journal de Toulouse sont lancés et arrêtés très rapidement faute de public. Le journal Le Monde lance Tout-Toulouse en 2000, mais là encore c'est un échec[142].

Il existe aussi d'autres magazines comme l'hebdomadaire économique, la Gazette du Midi, créé en 2005, La Croix du Midi ciblant un public catholique, rebaptisé la Voix du Midi, le Satiricon, un journal satirique et Toulouse Mag, un magazine généraliste d'information locale, qui appartiennent au groupe la Dépêche. La ville est aussi le siège des éditions Milan créés en 1980 et qui éditent des journaux pour enfants et pour adulte comme Pyrénées Magazine.

Événements et festivités

Durant l'année, la ville accueille plusieurs festivals de musique, de cinéma ainsi que des festivals divers et variés. Ainsi, le festival populaire de musiques du monde Rio Loco se déroule chaque mois de juin sur le thème d'un pays invité [145]. Le Piano aux Jacobins propose des concerts de piano à l'église des Jacobins. De même, Toulouse les Orgues est un festival international d'orgues[146]. D'autres festivals de musique existent aussi comme Les siestes électroniques [147], Novelum [148] ou Convivencia. Le Grand Fénétra, Festival des danses et musiques traditionnelles populaires, a lieu chaque année le dernier week-end de juin.

Les Rencontres du Cinéma italien à Toulouse se déroulent en avril au cinéma l'ABC[149]. D'autres festivals de cinéma sont à l'honneur comme les rencontres du cinéma d'Amérique Latine, le festival du cinéma espagnol de Toulouse Midi-Pyrénées Cinespaña[150] et le Festival International Séquence Court-Métrage qui met le format court à l'honneur.[151]

Enfin, l'année est ponctuée par divers festivals et événements comme le Carnaval de Toulouse existe, sous sa forme actuelle, créé en 1982. À partir de cette date, il est organisé par le Comité d'organisation du carnaval universitaire (COCU), pour divertir les hivernants. Il a lieu en mars. Le Printemps du rire devenu le premier festival d'humour européen[152], le Printemps de septembre transformant Toulouse en espace dédié à l'art contemporain, le Forum de l'image[153], le Houfastival, le Marathon des mots, le festival Occitània[154], le festival N7[155], l'Inox Electronic Festival[156], Toulouse Plage[157], (dont les principaux sites : Plage de l'Île du Ramier, Plage de la Prairie des Filtres, Plage Viguerie et Plage de la Daurade), la feria Tolosa Toros de Toulouse-Fenouillet, et bien sûr le traditionnel repas de quartier qui se tient chaque été entre juin et septembre[158]. Plus récemment la ville a crée la Festa Tolosa transformée en Festa Europa à l'occasion de la candidature au titre de capitale de la culture 2013[159]. Même si la ville n'a pas été retenue, l'évènement devrait néanmoins être reconduit dans l'avenir.

Personnes nées à Toulouse

Voir : Catégorie:Naissance à Toulouse.

Un nombre important de personnalités ont vu le jour à Toulouse : parmi les plus renommées, on trouve Claude Nougaro, Ticky Holgado, Georges de Caunes, Marine Delterme, Bernard Werber, Jean-Luc Reichmann, Sylvain Augier, Laetitia Barlerin, Catherine Falgayrac, Jean-Louis Debré, Émilie Mazoyer, Christine Albanel ou encore Laurent Wolf.

Détail méconnu, Tintin et Milou passèrent tout l'été 1940 à Toulouse, suite à l'invasion de la Belgique le 10 mai précédent, comme l'atteste leur 1re apparition dans Le Soir Jeunesse, le 17 octobre 1940 (couverture Tintin et Milou sont revenus.[160] [161] Passant par la Gare Matabiau de Toulouse le vendredi 31 août 1923, Hergé découvre quant à lui les Pyrénées toute proches autour de Bagnères-de-Bigorre, lors d'un camp de scouts durant trois semaines (tome 1, page 56). Il revint 50 ans plus tard dans la "Ville Rose" lors du 1er Salon de la Bande Dessinée de Toulouse, organisé au Parc des Expositions de la ville en 1973.

En 50 avant JC, déjà, Astérix et Obélix y passaient déjà quelques heures durant une belle journée, à rechercher la spécialité locale de la saucisse (voir ci-après)[162].

La langue occitane

Article détaillé : Occitan.
Signalisation bilingue français/occitan dans le centre-ville de Toulouse

Toulouse, deuxième ville d'Occitanie où celle-ci est la langue vernaculaire. La particularité de la ville est d'être située sur la frontière entre les dialectes languedocien et gascon. La légende veut que le gascon soit parlé sur la rive gauche de la Garonne (quartier de Saint-Cyprien) et le languedocien dans le centre de la ville. Le parler languedocien de Toulouse, le toulousain (tolosan en occitan), parfois appelé la langue mondine (de Raymond, référence à la dynastie comtale), est un parler sud-languedocien.[163] La ville a donné d'illustres écrivains et poètes de langue d'oc, dont Pierre Goudouli. En 1323, furent créés les Jeux floraux, plus vieux concours de poésie encore en cours, récompensant chaque année un auteur de langue d'oc d'une violette dorée à l'or fin. Suite à ce concours, Guilhem Molinièr rédige Las Leys d'Amor (les Lois d'Amour)[164], décrets linguistiques qui recommandent le toulousain comme écriture préférentielle dans les divers pays occitans (sauf la Provence et la Gascogne).[165]

Longtemps interdit d'enseignement dans l'Education Nationale, l'occitan a cessé d'être régulièrement parlé dans la rue vers les années 1920 en dehors de quelques quartiers populaires comme Lalande et Saint-Cyprien où l'on pouvait l'entendre jusque dans les années 1960. Le français pénétra les classes aisées de la ville à la fin du Moyen Âge et le changement de langue (au moins a l'écrit et dans les registres) par l'élite se passa entre 1500 et 1530. Le français parlé à Toulouse a encore (mais de moins en moins) une empreinte occitane, que se soit dans la prononciation (dit accent toulousain), dans la syntaxe ou dans le vocabulaire (voir l'article Liste de mots et expressions de Toulouse)[166].

Aujourd'hui, une volonté politique semble se mettre en marche pour que l'occitan réinvestisse la cité mondine. Le 16 décembre 2006, a été inauguré l'Ostal d'Occitània, se situant rue Malcousinat, qui a pour vocation d'être la vitrine de l'occitan à Toulouse. Cet hôtel particulier du XVe siècle, rénové grâce aux pouvoirs publics locaux, accueillent plus d'une cinquantaine d’associations ayant toutes un rapport avec la langue d'oc.[167],[168]

Gastronomie

Cassoulet Toulousain
Saucisses de Toulouse
Violette de Toulouse

Au cœur du Sud-Ouest, Toulouse occupe une place stratégique à proximité de la Gascogne. Les restaurants de la ville servent donc de nombreuses spécialités[169] à base de canard (gras de préférence). Cependant le plat qui est le plus connu est sans doute le cassoulet, à base de saucisse de Toulouse et de haricots blancs (tarbais), alimentant une querelle ancestrale entre les partisans du cassoulet de Castelnaudary contre ceux du cassoulet de Toulouse sur ses origines et pour les départager en qualité gustative. Le Cachou Lajaunie a été inventé en 1880 par Léon Lajaunie, pharmacien à Toulouse.

Les autres plats et spécialités caractéristiques de Toulouse sont l'aillade toulousaine (croûton de pain frotté d'ail avec des cerneaux de noix et arrosé d'huile d'olive), la brique du Capitole (bonbons feuilletés au praliné), les escargots toulousains, l'estouffat toulousain (bœuf, pomme de terre, oignon, ail, lardons, carottes, pied de porc, vin et vinaigre), le fénétra (gâteau toulousain au citron, aux amandes et une douzaine de violettes), le foie gras, le panini de Toulouse (saucisse de Toulouse, oignon rouge, vinaigre balsamique, pains de type "panini", moutarde de Dijon, fromages Bocconcini, basilic et huile d'olive), le pavé du Capitole (praliné à l'orange ou à la framboise et ganache enrobé de chocolat), la poularde à la toulousaine (truffes, foie gras, champignons, ris de veau, etc...), le poulet sauté à la toulousaine (poulet, saucisse de Toulouse, pommes de terre sautées et frites, olives vertes dénoyautées, oignon frit, ail, lardons, feuille de sauge et de l'huile d'olive), le ragoût de foie d'oie (foie d'oie, oignon, ail, persil et avec la blanquette de Limoux), la ratatouille à la toulousaine (saucisse de Toulouse, huile d'olive, aubergine, courgette, oignons, ail, poivrons rouge et vert, basilic, tomates, sel et poivre), la salade toulousaine (salade, gésiers confits, foie gras, fritons, magret de canard séché, noix, tomates, croûtons, vinaigrette à l'huile de noix et au vinaigre de vin rouge), le sandwich toulousain (saucisse de Toulouse et moutarde) et la saucisse de Toulouse avec plusieurs recettes différentes. Puis le tourrin toulousain (soupe à l'ail, à l'oignon et à l'huile d'olive) et beaucoup d'autres recettes.

De nombreux restaurateurs ont gagné leurs étoiles à Toulouse dans les années 1970-1980 comme Dominique Toulousy, Pierre Roudgé et Lucien Vanel avant eux. De grands chefs comme Michel Sarran, Patrick Donnay ou Yannick Delpech participent au rayonnement de la gastronomie toulousaine et du Sud-Ouest[170].

La ville de Toulouse possède et produit son propre vin. Elle est propriétaire d'une vigne, au Domaine de Candie, situé dans l'ouest toulousain, on y élève des vins blancs, rosés et rouges, certains sont vieillis en fûts de chêne.

La violette est un autre symbole fort liée à la ville de Toulouse. De nombreuses spécialités sucrées y font référence (pétales de violettes cristallisés, bonbons à la liqueur, etc.)[171] [172], que l'on peut trouver dans certaines confiseries spécialisées du centre ville.

Sport

Ville sportive

Toulouse a été classée ville la plus sportive de France par le magazine sportif « L'Équipe » en octobre 2007. Toulouse possède 368 installations sportives réparties sur 70 sites et jusqu'à 3 500 000 usagers par an d'inscrits dans les clubs de sport de la ville[173]. L'île du Ramier accueille le complexe Nakache dès le début du siècle et la construction de nouveaux sites n'a sans cesse évoluée. Toulouse accueille plusieurs manifestations sportives comme le cross des violettes, le tournoi international de handball, le tournoi international d’épée Marcel Dutot, la coupe du monde de paint-ball, le grand prix de tennis de la ville de Toulouse, le championnat du monde de danse sportive et acrobatique, le tour de France féminin, l’open de France de gymnastique, la coupe du monde de handball, le championnat de France de rugby à XV, la coupe du Monde de rugby à XV, le Volant d'OR Open international de badminton, etc.

Principaux clubs

Toulouse fête la qualification du TFC pour la Ligue des Champions 2007-08
Stadium de Toulouse

Toulouse compte près de 500 équipements sportifs avec 49 terrains et équipements sportifs de proximité, 80 boulodromes, 56 gymnases, 11 complexes sportifs et stades, 19 courts de tennis, 14 piscines, 6 bases de sport, 6 salles de sport, 22 pistes d’athlétisme, 7 pistes de bicross, 4 bowlings, 2 salles de tennis de table, 1 salle d’escrime, 1 mur d’escalade, 1 aire de tir à l’arc, 1 centre de tir sportif, 1 aire de roller/skate, 1 patinoire, 1 centre de voile et 1 club d’aviron.

Plus de 600 clubs sportifs[174] évoluent à Toulouse ce qui représente près de 85 000 licenciés, affiliés à toutes les fédérations sportives, scolaires et universitaires[175].

Le sport emblématique de Toulouse est le rugby avec son équipe phare, le Stade toulousain[176], qui joue en Top 14. Le club est présidé par Jean-René Bouscatel et l'équipe entraînée par Guy Novès. Créé en 1907, il est devenu le club le plus titré d'Europe avec dix-sept titres de champion de France, trois coupes de France et trois coupes d'Europe[177]. Le club, compte aussi de nombreux supporters dans 100 départements français, dans le continent européen et même dans le monde entier. On parle souvent de diaspora toulousaine. Son stade, Ernest-Wallon, peut accueillir 20 000 personnes. Pour les plus grandes affiches, que ce soit en championnat ou en Coupe d'Europe, le Stade toulousain s'exile chez son voisin du TFC au Stadium.

Le Toulouse Football Club[178] (TFC), fondé en 1970, et qui n'a rien à voir avec celui de 1937, est une équipe de Ligue 1 qui s'est distinguée en 2007 en se qualifiant pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Il dispute sa septième saison consécutive dans l'élite depuis le titre de champion de France de deuxième division en 2003. Le TFC compte 1 000 000 de supporters dans la France entière (l’ensemble des 96 départements de France), en Europe et partout dans le monde[179]. Le club est présidé par Olivier Sadran et l'équipe entraînée par Alain Casanova. À l'issue de la saison 2008-09 en Ligue 1, le TFC a terminé 4e du championnat et s'est qualifié pour l'Europa League, c'est à dire la nouvelle formule de la Coupe de l'UEFA.

La section féminine du TFC dispute cette saison le championnat de Division 1. Elle fut créée en 1980 au sein du club masculin de « Toulouse OAC ». La section féminine du TOAC est rattachée au Toulouse Football Club depuis l'été 2001.

Le Toulouse Fontaines Club[180] est un club de football français basé à Toulouse fondé en 1932. Le club entraîné par Jean-Louis Faure évolue en Championnat de France Amateurs.

Le club de rugby à XIII Toulouse Olympique XIII[181] est depuis 2009 en Co-operative Championship, la compétition consitituée de clubs anglais située en dessous de la Super League européenne.

Le Toulouse Métropole Basket fait partie, pour sa deuxième année d’existence, à la Ligue féminine de basket, élite du basket féminin.

D’autres sports sont aussi représentés à Toulouse :

Trois représentants toulousains de sports majeurs se sont qualifiés pour la coupe d'Europe en 2007. Le Stade toulousain et le Toulouse FC dans la plus prestigieuse de leur discipline, les Spacer's dans la seconde.

Notes et références

  1. Présentation de Toulouse
  2. http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/unite-urbaine.htm
  3. http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF01204
  4. Lexique des troubadours Consulté le 16/01/2008
  5. [pdf] Atlas 2005-2006 de l'éducation nationale Consulté le 11/09/2007
  6. http://www.insee.fr/fr/insee_regions/midi-pyrenees/themes/six_pages/6p-n116.pdf
  7. http://toulouse.aggloannuaire.com/
  8. Population - Économie - Reliantis, Chambre de commerce et d'économie de Toulouse. Consulté le 08/01/08
  9. Classement des villes de France où il fait le mieux vivre 2005, 27 janvier 2005, Le Point
  10. Où vit-on le mieux en France ?, 24 avril 2008, Le Point
  11. Histoire de Toulouse, 1974, Éditions Privat, (ISBN 2-7089-4709-5), p.11
  12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2ème édition Librairie Guénégaud 1978.
  13. Anne Le Stang, Histoire de Toulouse illustrée, avril 2006, éd. Le périgrinateur, (ISBN 2-910352-44-7), p.8
  14. Philippe Wolff, Histoire de Toulouse, 2e édition, 1961, édition Édouard Privat
  15. CAPITOUL, Météorologie de Toulouse, Météo France. Consulté le 09/09/2007
  16. Climat d'Avignonet-Lauragais (voir section sur le vent d'autan)
  17. Les données climatiques à Toulouse de 1947 à 2002
  18. Spécial météo à Toulouse, L'express, n°2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008, Les crues les plus dévastatrices, p.III
  19. Histoire de Toulouse, p.22
  20. 17 quartiers passés au crible, L'Express. Consulté le 14/06/2007
  21. Les 6 secteurs de Toulouse
  22. Les secteurs et vos contacts, Mairie de Toulouse. Consulté le 01/07/2009
  23. Sandrine Benassy et Jean-Jacques Germain, La brique, L'or rouge du Midi Toulousain, Tourisme Médias Éditions, juin 2004, (ISBN 2-915188-04-1)
  24. voir le Guide géologique:«  le Bassin d'Aquitaine orientale », éditions Masson.
  25. Les pierres calcaires claires du Capitole de Toulouse proviennent de carrière de l'Ariège, de l'Aude ou de l'Aveyron.
  26. INSEE - Logements à Toulouse  : le parc
  27. INSEE - Logements en Midi-Pyrénées : les occupants
  28. INSEE - Logements à Toulouse : le parc
  29. INSEE - Logements en Midi-Pyrénées : le parc
  30. [pdf] Une reprise de la hausse des loyers en 2002 sur Toulouse - Agence d'Urbanisme et d'Aménagement du territoire
  31. TGV Bordeaux-Toulouse: la grande vitesse à pas comptés, L'express du 07/06/2007. Consulté le 13/01/2008
  32. Les autres dossiers, L'express du 07/06/2007. Consulté le 13/01/2008
  33. Le nouvel aéroport: un dossier provisoirement au point mort, L'express du 07/06/2007. Consulté le 13/01/2008
  34. Anne Le Stang, op. cit., p.9
  35. a  et b Ib., p.11
  36. dont un très important : les-petites-toulousaines.com
  37. Christian Cau, Petite Histoire de Toulouse, p10
  38. Anne Le Stang, op. cit., p.20
  39. Ib., p.28
  40. Ib., p.36
  41. Histoire de Toulouse, Ed Privat, 1974, p57
  42. Suivirent plusieurs expéditions de pillage, dont la plus célèbre fut vaincue par Charles Martel lors de la bataille de Poitiers (732)
  43. Ib., p.51
  44. Ib., p.73
  45. Ib., p.98
  46. Ib., p.140
  47. Ib., p.150
  48. L’inondation de 1875, Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 26/08/2007
  49. Spécial météo à Toulouse, L'Express, n°2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008, Les crues les plus dévastatrices, p.II
  50. Anne Le Stang, op. cit., p.178
  51. Ib., p.178-179
  52. Ib., p.198
  53. Dates et chiffres-clés du Cancéropôle
  54. [pdf] Enquête annuelle de recensement des grandes villes de France, 01/07/2005
  55. Estimation AUAT, Atlas de l’aire urbaine de Toulouse, 144 pages, (ISBN 2-11-062276-8)
  56. Les saveurs de l'Ariège s'exposent place du Capitole à Toulouse, Ariègenews
  57. Le savoir-faire de l'Aude s'installe à Toulouse, rue d'Alsace-Lorraine, La Dépêche du Midi. Consulté le 04/03/2009
  58. Site web de l'amicale des aveyronnais de Toulouse
  59. 90 000 toulousains natifs ou descendants de l'Aveyron Aveyron.com
  60. L'Aveyron sur la place du Capitole à Toulouse, La Dépêche du Midi. Consulté le 21/03/2009
  61. Le Lot se déguste à Toulouse, rue d'Alsace-Lorraine, La Dépêche du Midi. Consulté le 04/09/2009
  62. À Toulouse, le Tarn invite à la ballade, Toulouse7news
  63. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  64. INSEE : pyramide des âges 1999 - Toulouse
  65. INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Midi-Pyrénées
  66. Toulouse, ville cosmopolite en fête, La Dépêche du Midi
  67. La ville de Toulouse, Aramip. Consulté le 06/06/2007
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  165. La Provence et la Gascogne sont exclues, car les Leys concernent un pays qui est senti comme celui du roi de France, la part occitane du royaume (Périgord, Quercy, Velay, Auvergne, Limousin, Rouergue, Gévaudan, Agenais, Albigeois, Toulousain, Carcassonnais, Narbonnais, Biterrois, Montpelliérain et pays d'Agde), source : Histoire d'Occitanie, par une équipe d'historiens sous la direction d'André Armengaud et Robert Lafont.
  166. Vocabulaire toulousain de survie
  167. Convergéncia Occitana Consulté le 17/01/2008
  168. L’Ostal d’Occitània ouvre ses portes Site officiel de la mairie de Toulouse, Consulté le 17/01/2008
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  170. Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, Toulouse, hier aujourd'hui, demain, p.94
  171. La violette gourmande
  172. Spécialités à la violette de Toulouse
  173. Sports et loisirs, Site officiel de la mairie de Toulouse. Consulté le 01/07/2007
  174. Guide des sports de Toulouse
  175. Toulouse, ville sportive, Site officiel de la mairie de Toulouse. Consulté le 01/07/2007
  176. Site officiel du Stade Toulousain
  177. Palmarès, Site officiel du Stade toulousain. Consulté le 10/09/2007
  178. Site officiel du Toulouse Football Club
  179. Supporters toulousains du bout du monde
  180. Site officiel du Toulouse Fontaines Club
  181. Site officiel du Toulouse Olympique XIII
  182. Site officiel du Toulouse-Athlétic Club

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Henri Ramet, Histoire de Toulouse, Le pérégrinateur éditeur, 1994 (ISBN 2-910352-01-3)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Hervé Martin et Alain Zambeaux, Haute-Garonne, encyclopédie illustrée, Privat, 2002 (ISBN 27089-5811-9)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, Toulouse, hier, aujourd'hui, demain, Daniel Briand, 2004 (ISBN 2-903716-64-1)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Anne Le Stang, Histoire de Toulouse illustrée, Le pérégrinateur, avril 2006 (ISBN 2-910352-44-7) leperegrinateurediteur.com Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Michel Taillefer (sous la direction de), Nouvelle Histoire de Toulouse, septembre 2002 (ISBN 2-7089-8331-8) 
  • Maurice Culot, Toulouse, les délices de l'imitation, avec Yves Boiret, Yves Bruand, Patrick Céleste, Thierry Corre, Odile Foucauld, Louis Peyrusse, Jean-Philippe Garric, Société académique d'étude architecturale, 1986, Institut français d'architecture, Bruxelles, Mardaga, 468 p.
  • Jean-Marie Granier, Toulouse côté jardins, Éditions Daniel Briand, 2005 (ISBN 2-903716-66-8) 
  • Laurence Catinot-Crost, Autrefois Toulouse, Éditions Atlantica, 2002 
  • Francine Faget, Toulouse, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », 2008 

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