Lacroix Falgarde

Lacroix Falgarde

Lacroix-Falgarde

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Lacroix-Falgarde
Blason ville fr Lacroix-Falgarde (Haute-Garonne).svg
Pays
drapeau de la France
     France
Région Midi-Pyrénées
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Canton Castanet-Tolosan
Code Insee 31259
Code postal 31120
Maire
Mandat en cours
Christophe Laverty
2008 - 2014
Intercommunalité Sicoval
Coordonnées
géographiques
43° 30′ 00″ Nord
       1° 24′ 37″ Est
/ 43.5, 1.41027777778
43° 30′ 00″ N 1° 24′ 37″ E / 43.5, 1.41027777778
Altitudes moyenne : 154 m
minimale : 146 m
maximale : 254 m
Superficie 6,09 km² (609 ha)
Population sans
doubles comptes
1 485 hab.
(1999)
Densité 243 hab./km²
Carte de localisation de Lacroix-Falgarde

Lacroix-Falgarde est une commune française, située dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées. Lacroix-Falgarde fait partie de la communauté d'agglomération du Sicoval.

Ses habitants sont appelés les Crucifalgardiens.

Sommaire

Blason

Blason : d'argent au sautoir de sable

Géographie

Commune située à 14 km au sud de Toulouse au bord de l'Ariège, à proximité de son confluent avec la Garonne et elle est bordée par Portet-sur-Garonne au nord, Roques-sur-Garonne à l'ouest, Roquettes au sud-ouest, Pins-Justaret au sud, Goyrans au sud-est et Aureville et Vigoulet-Auzil à l'est.

Lacroix-Falgarde est le regroupement de deux hameaux : Falgarde bâti sur la vallée du ruisseau Cossignol, et Lacroix situé sur les berges de l'Ariège.

Histoire

La commune est composée de deux hameaux, Falgarde le plus ancien et Lacroix.Le toponyme de Falgarde viendrait pour certains du hêtre, fau, fag en occitan, il peut aussi venir de la fougère, soit un lieu planté de fougères, falguièra, faugièra en occitan. Lacroix vient d'une ancienne coutume qui consistait jadis à planter des croix à la croisée des chemins. L'acte le plus ancien connu est un acte d'arpentage daté du 3 janvier 1254 (archives départementales E90). Lacroix-Falgarde possédait trois églises, Sainte Christine construite sur un coteau, prés d'une source qui lui a donné son nom, Notre-Dame de la Piété située sur la place qui porte aujourd'hui le nom de place de la vieille église et Notre-Dame du Ciel qui fût bâtie après les guerres de religions. En 1830 le conseil municipal décida que Notre-Dame du Ciel soit démolie et transformée en chapelle funéraire pour dire l'absoute aux morts que l'on porte au cimetière, cette chapelle (près du cimetière) porte aujourd'hui le nom de gleyzette . Sainte-Christine sera elle abandonnée au début du XIXe siècle. Quant à Notre-Dame de la Piété, elle sera démolie après la donation de l'église actuelle par l'abbé Olivier à la commune. L'église actuelle a été bâtie par l'Abbé Olivier sur un terrain offert par Bruno-Victor de Lacroix en 1875.

Les seigneurs de Lacroix-Falgarde

  • Les Delpuech

François Delpuech : il épouse en premières noces Catherine de Custos, veuf, il épouse en secondes noces Jacquette de Roguier.
Pierre : il hérite de la seigneurie en 1596, cette même année il épouse Jeanne de Lézat. Il rédige son testament le 26 août 1615 et demande à être enseveli à Sainte-Christine.
François : épouse Eléonore de la Roque, il décède en 1660.
Étienne : sans descendance et ruiné il laisse la seigneurie à sa sœur Catherine qui la vend aux Tournemire.

  • Les Tournemire

François : achète la seigneurie vers 1680, il aura comme héritière une fille qui épouse en 1689 Jean Baptiste Martin.

  • Les Martin Lacroix

Jean Baptiste : ancien capitoul, il succède à François Tournemire vers 1750.
Jean Bruno : il ajoute à son nom celui de Lacroix. C'est lui qui remplira pour les villageois le cahier de doléance. Malgré ses idées démocratique il est arrêté durant l'été 1793, motif de l'arrestation aristocrate enragé. Son épouse Anne-Jeanne Robert de Lavalette est elle aussi arrêtée et détenue à Saint Sernin d'où elle s'évadera le 15 messidor de l'an trois. Les Cruci-falgardiens rédigent une pétition afin d'obtenir la libération de leur seigneur. Grâce à cette démarche particulière Jean Bruno Martin Lacroix est libéré.
Marie Xavier Léopold : né en 1779, il sera maire de la commune de 1815 à 1830, il décède le 14 octobre 1866 dans son château de Lacroix.
Bruno Victor Léopold : né en 1809 il épouse Élisabeth d'Hémeric dont il aura cinq filles.

Vers la fin du XIXe siècle le château est vendu à Antoine Labit.

Le bac

Faute de pont pour passer l'Ariège ou la Garonne l'utilisation de bac était indispensable. Assujetti à un droit de fermage, la première demande d'établissement de bac en amont de la chaussée du moulin émanant du chapitre de St Étienne remonte en 1394. Ce mode de franchissement très aléatoire, dépendait de la volonté du passeur et de l'étiage de la rivière.

En 1851, un membre du Conseil municipal se plaint du passeur du bac de Portet : « Dans l'intérêt général des habitants, il convient de se plaindre à qui de droit du mauvais service que fait depuis longtemps le fermier du port de Portet. Il a été observé à ce sujet que le fermier du dit port est presque octogénaire et que sa qualité d'ancien maçon le rend entièrement étranger à la navigation. Il est tellement incapable de remplir sa fonction que le maire de Portet lui a défendu de passer le bac. Mais cet homme à moitié fou à tenu peu compte d'une semblable interdiction, plusieurs fois il a mis en danger la vie des personnes qu'il passait. Il a fallu aussi courir à son secours pour l'empêcher de s'engloutir avec son bateau. En outre il est grossier, coléreux et impertinent, insultant ceux qui passent, exigeant tantôt des prix ridicules, tantôt s'amusant à faire attendre les gens plus ou moins longtemps sur le rivage, tantôt refusant de les passer. Aussi la plupart des propriétaires ayant des voitures ou des charrettes ont-ils dû renoncer au passage du port de Portet et remonter à celui de Lacroix malgré la longueur et le mauvais état de la route, ce qui est préjudiciables à leurs intérêts. » (délibération du Conseil municipal de mai 1851).

L'électrification

C'est le 16 octobre 1927 qu'est envisagée la création d'un réseau électrique. Le 17 février 1929, le choix du constructeur est arrêté. Considérant que la Société d'électrification générale est la maison qui propose les prix les plus avantageux, le conseil municipal décide de confier l'exécution des travaux à cette société. le 11 février 1923 le prix fixé pour l'installation de l'électricité est de 60 à 75 F pour les installations de deux à trois lampes . Le 22 janvier 1930, la taxe municipale pour la distribution de l'énergie est fixée à 0,25 F par kW/h pour l'éclairage et à 0,10 F par kW/h pour les autres usages.[1]

Été 1944

Georges Bondant
Le matin du 13 juin 1944, alors qu'il circule en vélo sur la commune il est arrêté par les Allemands. Il est d'abord emmené devant la grande maison de Capus où logent les Allemands puis ramené devant le n° 23 de l'Avenue des Pyrénées (face à la mairie) où il passera le reste de la journée, gardé par une sentinelle. Amené le soir au bord de l'Ariège, il y est froidement abattu de trois balles de révolver. Il venait tout juste d'avoir 18 ans.

Julien Loupiac
Aspirant des Forces françaises de l'intérieur, Julien Loupiac faisait partie d'un réseau de résistance. Le 20 août il est sur les rives de l'Ariège où se trouve aussi un pêcheur accompagné de son fils. Un colonne allemande arrive sur le pont en fer, les armes crépitent, les balles tracent sur l'eau, le pêcheur et son fils s'enfuient et regagnent, à travers champs, leur domicile. Julien Loupiac lui sera atteint et son corps sera retrouvé au bord de l'eau par un habitant du village.

François Thomas
Aidant la Résistance, le 20 août, il monte la garde armé d'un fusil de chasse sur le petit pont du ruisseau de Lavelanet, le drapeau français y a même été hissé. Une colonne allemande accompagnée de chars en repli arrive de Pinsaguel. Une avant-garde constituée de deux Allemands en side-car se présente face à lui. François Thomas essaye de les intercepter, le combat est inégal, il est abattu et tombe pour la France.[2]

En leur mémoire une stèle est érigée chemin de Castelvieil, et trois rues de la commune portent leurs noms.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2001 2014 Christophe Laverty
1989 2001 Rosendo Caubet PS
1971 1989 Aignan Serres
1965 1971 Laurent Ruffié
1959 1965 Jean Croux
1947 1959 Aignan Clede
1945 1947 Raymond Serres
1944 1945 Raymond Serres Président du comité de libération
1937 1944 Emile Tropheme
1912 1937 Aignan Carriere
1912 1912 Pierre Albouy
1906 1912 François Costes
1900 1906 Victor Besancele
1888 1900 Jean-Marie Germain Estrade
1865 1888 André Bosc
1843 1865 Dominique Izar
1842 1843 Dominique Izar Adjoint remplace le maire décédé
1840 1842 Jean Bosc
1837 1840 Bernard Roquebrune
1830 1837 Jean Ainé Guilhem
1815 1830 Léopold Martin Lacroix
1805 1815 Jean Cluzel
1799 1805 Jacques Joseph Mayniel
1796 1799 François Bosc
1792 1796 Jacques Roquebrune
1790 1792 Martial Guilhem
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Commune faisant partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne

La mairie actuelle a été construite sur un terrain appartenant à un nommé M. Lafforgue. La construction débute en novembre 1881 et durera deux ans. L'aile gauche du bâtiment servira de mairie, la droite de salle de classe, le haut étant réservé au logement de l'instituteur.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[3])
1801 1803 1825 1830 1872 1876 1881 1938 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
432 411 398 417 348 343 360 248 370 415 625 1 148 1 478 1 485 1 928
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Chômage : 8,2 % de la population

Densité : 244 hab./km²

Revenu par ménage : 25 614 €/an

Lieux et monuments

  • Le château de Lacroix (1574) témoin de l'époque du pastel.
  • La chapelle de la Gleysette (ou Gleyzette) (XIIe). Aujourd'hui y sont organisées des expositions temporaires de peinture et sculpture.
  • Le ramier au bord de l'Ariège.

Le château de Lacroix :

François Delpuech seigneur de la commune fait par acte du 26 janvier 1574 entreprendre la construction du château. Les travaux débuteront le 26 juillet 1574. La construction fût confiée à deux maîtres maçons, Raymon Huffernec et Raymond de Vaulx.En août 1580 l'édifice est habitable. Au premier étage dans la grande salle se trouve une magnifique cheminée à briques moulurées. De par sa facture elle serait l'œuvre de Dominique Bachelier.

La ferme de Aymar :

Située sur le chemin de Ladevant cette ferme appartient 1751 à l'un des quinze plus gros contribuables de la commune : Claude Aymar. Après sont décès, ce bâtiment gardera son nom jusqu'à nos jours. Cette propriété a été judicieusement restaurée par son propriétaire actuel Monsieur Paul Gisquet.

Le pont en fer :

Comme les communications sont rompues faute de pont lorsque les eaux atteignent deux mètres au-dessus de l'étiage du port, le conseil municipal envisage en 1858 le projet d'un ouvrage sur l'Ariège. La construction ne sera décidée qu'en 1900, le pont sera à une voie et à deux traversées solidaires et d'une longueur de 473 mètres. Ce pont sera inauguré le 29 avril 1903.

La plage de Lacroix :

C'est un jour de Pentecôte, le 27 mai 1934 que la STCRT (Société de transport collectif de la région toulousaine) met en service un autobus pour conduire les Toulousains à la plage de Lacroix. Au service d'été la STCRT met un bus à disposition des voyageurs toutes les heures, terminus "place de la Vieille Église". Ainsi pendant une trentaine d'années les Toulousains vont se baigner dans l'Ariège. Le lundi de pentecôte de 1954 le vingtième anniversaire de la première mise en circulation de la ligne d'autobus est fêtée comme il se doit dans le village, chants et danses folkloriques font partie des animations. Mais ce qu'un grand nombre de nageurs ignoraient c'est qu'en fait la plage de Lacroix se trouvait sur les rives de Pinsaguel.

Personnalités liées à la commune

Antoine Labit :

Marié à Marie Claué il aura deux enfants Georges né le 12 février 1862 et Louis né en 1867. Veuf il se remarie avec sa belle-sœur Hélène Claué de cette union naîtra Marguerite. Antoine propriétaire à Toulouse du Bazard Labit ouvre en 1878 rue Alsace Lorraine le premier grand magasin de la ville La Maison universelle. Son fils Georges grand voyageur sera aussi un collectionneur averti. Georges fera construire, rue du Japon, par l'architecte Jules Calbairac un curieux bâtiment de style mauresque. Ce bâtiment est aujourd'hui le Musée Georges-Labit. Antoine léguera le château de Lacroix à sa petite nièce Caroline de Lafage épouse Touzeau.

L'abbé Olivier :

L'abbé Olivier curé de la paroisse, homme de caractère et animé d'une grande énergie n'avait qu'une idée en tête bâtir sa propre église. Un magistrat, M. Bruno Léopold Martin Lacroix, descendant des seigneurs de Lacroix fera don à l'abbé Olivier d'un terrain. Le curé confie alors les travaux, pour un montant d'environ 40 000 F, à l'architecte Raynaud.

Le 22 avril 1876, alors que l'édifice est bien loin d'être terminé, le prêtre décide de faire don de la construction au conseil de fabrique. Le conseil municipal se réunit et rejette purement et simplement cette donation. Malgré tout, le curé ouvre les portes de son église en janvier 1880. Celui-ci de son propre chef a déménagé les objets du culte. Le préfet indique alors au maire que le desservant de sa commune ne doit pas célébrer d'offices dans son église, mais l'abbé Olivier ne tient compte d'aucun rappel à l'ordre. Le 5 septembre 1881 le préfet prend la décision de fermer l'église neuve, des scellés sont posés sur les portes. Pour pouvoir obtenir la réouverture de son bâtiment le curé déclare que son l'immeuble ne sera plus consacré au culte et qu'il s'engage de l'utiliser à d'autres fins. Désormais son église servira uniquement de magasin de décharge pour y tenir du bois, des barriques et autres objets matériels.

Après plusieurs années de polémiques, Lacroix-Falgarde est la seule commune de la région à posséder une église servant d'entrepôt. Pour mettre un terme à cette situation le Maire et le prêtre trouvent un compromis leur permettant de sortir de cette affaire la tête haute. L'abbé Olivier fait don à la commune de son église, reste au maire à accepter ce don en le justifiant. C'est ce qu'il fait lors de la séance du conseil municipal du 29 mars 1885 où il prend la parole : « Il est juste de reconnaître que l'église neuve est un monument complet dont l'architecture à bien la grandeur et le caractère qui convient à sa destination. Le principal avantage pour la commune c'est d'éviter la dépense importante résultant des réparations à l'église vieille pour assurer sa conservation. Enfin la démolition de cette dernière permettra de faire disparaitre l'étranglement dangereux pour la circulation qui existe à l'intersection de la route de Toulouse à Lacroix et du chemin de Goyrans. » (cette église dont il s'agit est bien entendu l'église actuelle).

Notes et références

  1. Monographie communale, par A. Dumas - Archives communales : Série D, Registres des délibérations ; Série E, Contributions, cadastre, compoix - Lacroix-Falgarde : tranches d'histoire, par M. Chalié, Thierry David - Annuaire général de la Haute-Garonne de 1960
  2. Municipalité de Lacroix-Falgarde et l'ONAC (Office national des anciens combattants et victimes de guerres).
  3. Lacroix-Falgarde sur le site de l'Insee

Voir aussi

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