Lahosse

Lahosse

43° 42′ 49″ N 0° 47′ 43″ W / 43.7136, -0.795277777778

Lahosse
Château du Loumaing
Château du Loumaing
Administration
Pays France
Région Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Arrondissement de Dax
Canton Canton de Mugron
Code commune 40141
Code postal 40250
Maire
Mandat en cours
Michel Comet
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du canton de Mugron
Démographie
Population 253 hab. (2006)
Densité 31 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 49″ Nord
       0° 47′ 43″ Ouest
/ 43.7136, -0.795277777778
Altitudes mini. 25 m — maxi. 101 m
Superficie 8,08 km2

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Voir la carte administrative

Lahosse est une commune française, située dans le département des Landes et la région Aquitaine.

Sommaire

Géographie

Histoire

Origine et explication du nom

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 en cours Michel Comet PCF  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Maires de la commune de Lahosse

Sous l’ancien régime Lahosse n’avait pas d’assemblée communale. Les décisions étaient prises par les « principaux habitants » et consignées dans un acte notarié.

• Le premier maire élu (au 3e tour) le 6 mars 1790 est François DOMENGER «  bourgeois de Born ». Cinq officiers municipaux, un procureur et 12 notables (élus également) le secondent. Cette assemblée se réunira tous les dimanches après la messe. DOMENGER sera réélu en novembre 1790 et en novembre 1791.

• En 1792 DAZET le remplace. Ce dernier est maître chirurgien. Il réside au bourg, à Barbé. La période est difficile. Dazet démissionne en avril, puis à nouveau en juillet. Mais le 14 octobre 1793 il signe encore le registre des délibérations. Le 18 juillet 1794 il « est admis à la continuation de maire ».

• En avril 1795 les municipalités sont « épurées » et sont regroupées dans une « municipalité cantonale » (dont Dartigoeyte sera président). DOMENGER de Born qui est choisi dans un premier temps mais, plus loin dans le registre, SEPZ de la Courtète est maire. Les élections de novembre 1795 sont-elles « boycottées » ? Seuls 7 citoyens y participent le premier jour. Le lendemain il s’en trouve 16. L’élection a lieu néanmoins. SEPZ obtient 8 voix.

• Le registre des délibérations n’est plus tenu à partir de cette date. Il sera repris le 18 juillet 1800, lorsque Jean-Baptiste LARREYRE, propriétaire du Loumaing, devient maire. A cette date, Jean-Baptiste FOSSATS faisait fonction d’agent municipal. Il fut amené à engager personnellement des dépenses pour aménager un logement pour le curé.

• LARREYRE remet un peu d’ordre dans une commune où même le cimetière avait été négligé. Le village retrouve un desservant, un instituteur et des édiles qui s’appliquent à faire appliquer les instructions de l’état. A cette époque Dartigoeyte était installé au Grand Preuilhé. Si l’entente ne régnait pas entre le maire et ce résident c’est que Larreyre avait passé un an dans les prisons de Tartas, sur ordre de ce dernier.

Au décès de Larreyre en juillet 1808 SEPZ le remplace jusqu’en mai 1809, C’est en février 1811 qu’eut lieu l’altercation relatée dans de nombreux ouvrages entre le maire et Dartigoeyte, dans la maison de Léglise, qui servait de maison commune.

• En août 1812 Dazet démissionne et est remplacé par François FAYET qui tient les rênes de la municipalité jusqu’au au 6 novembre 1830, date à laquelle il est «révoqué de ses fonctions». C’est sous son mandat que la « maison commune » est construite, sur un terrain donné par la famille Daverat du Couston. Mais, faute de presbytère, il fallut y loger le curé. Également sous son mandat que la commune se bat pour récupérer le presbytère après le décès de Dartigoeyte. Et qui finalement en reprend possession au décès de son épouse en 1827. Le Registre des Délibérations de cette période fourmille de petits incidents qui nous permettent de reconstituer – partiellement – la vie quotidienne du village. Note : En 1815 une loi autorisa les habitants à élire directement leur maire et adjoint. Voici comment on procédait :

Le 21 mai 1815.

Les habitants de la commune de Lahosse réunis dans la maison commune en vertu de la convocation qui leur avait été faite huit jours à l’avance pour le corps principal conformément au décret impérial du 30 avril dernier, laquelle assemblée avait été renvoyée à aujourd’hui dimanche parce que personne ne s’y était rendu un jour de travail. Après qu’une réunion du Conseil Municipal a fait lecture à l’assemblée du dit décret impérial ainsi que toutes les instructions qui y sont annexées le scrutin était de nouveau ouvert pour la nomination du maire et de l’adjoint. Chaque citoyen ayant droit de vote est venu déposer son bulletin dans le chapeau que tenait le dit président et il s’est trouvé rectification faite que le nombre de celui des votants montait à 63. Dépouillement fait à haute voix il résulte que du recensement fait dans les formes prescrites le sieur Fayet François a obtenu 57 suffrages pour la place de maire et le sieur Bucau Bertrand en a obtenu 46 pour la place d’adjoint'.

(Registre des Délibérations de la commune de Lahosse (1792 à 1836) ADLandes E dépôt 143 1D1)

• En 1830 Jean DAVERAT, du Couston, longtemps adjoint, est nommé par le Préfet. En 1831 il est choisi (mais toujours nommé, en début d’année) parmi les conseillers, au nombre de douze à cette époque.

• En 1841 il est remplacé par François FAYET, 56 ans, rentier.

• En 1848 François LAFOSSE devient maire.

• En 1855 c’est Etienne Julien DAVERAT qui s’installe à la mairie pour 17 ans. Durant tout le XIXe siècle les maires successifs ont eu à des difficultés pour faire face à l’obligation d’entretenir les bâtiments communaux : l’église, la « maison neuve » jamais achevée et le Grand Preuilhé que les Dartigoeyte n’avaient guère entretenu.

• Jean-Baptiste FAYET lui succède en 1882.

• Jean-Paul DAVERAT, dit Numa, qui prend sa place en 1886, sera réélu à cinq reprises mais ne terminera pas son sixième mandat car il décède en 1907. C’est lui qui mènera à bien la construction d’un bâtiment d’école pouvant accueillir deux classes : une pour les filles l’autre pour les garçons, avec préau et cour et même une entrée séparés. Il avait également étudié une solution pour la reconstruction de l’église.

• En 1907 une élection partielle conduit Hyppolite DAVERAT (de German) à la mairie.

• Les élections de 1908 sont animées : des absents non excusés, des démissions, un élu qui refuse, et c’est finalement Hyppolite DAVERAT qui l’emporte.

• En 1912 Antoine BERES obtient 6 voix au deuxième tour.

• Une nouvelle élection amène Aimé CAMIADE (8 voix) en décembre 1919

• En 1925 trois tours sont nécessaires pour le maintenir à la mairie mais en 1929 il obtient 10 voix. La commune se relève de la guerre mais entre dans la voie de la modernisation. Une cabine téléphonique est installée en 1930, l’électrification suit en 1932 sans oublier l’ajout d’un escalier « aérien » qui permettait d’accéder à la mairie autrement qu’en passant par les « appartements » de l’instituteur. Les réunions du Conseil municipal et les élections se tenaient cependant dans la salle de classe au rez-de-chaussée.

• En 1935 c’est Charles DAVERAT qui prend les rênes de la commune.

• Pierre PUYO le remplace en 1945.

• En 1965 c'est Jean CASTETS qui est élu mais au décès de son épouse il est remplacé par Joseph LAVIGNE, le premier adjoint. Au décès accidentel de ce dernier, Jean BARROUILHET devient maire.

Les élections de 1971 voient arriver Michel COMET qui sera réélu en 1977, 1983, 1989, 1995, 2001 et 2008.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
317 332 272 249 221 258 253
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Économie

Lieux et monuments

Dissimulé dans les broussailles côté Lahosse, mais bien visible de la rive droite du Louts côté Lourquen, se trouve un petit pont étroit mais encore bien solide connu seulement des nostalgiques du passé et des anciens du village.

Voici ce que nous avons pu découvrir :

Sur la carte de Cassini, établie avant la Révolution, figure la voie qui relie Mugron à Montfort en passant par Lourquen et qui emprunte le petit pont. Aucun autre pont ne permet le franchissement du Louts à l’est sur le territoire de la commune avant Saint-Aubin.

Sur le plan cadastral de LAHOSSE établi en 1810, le chemin qui part du Louts et dessert Lacabanne et Marbieilh et rejoint Baron de Bas figure bien. A l’endroit où ce chemin rejoint le Louts est indiqué un pont : « pon rouge ». Sur le plan de 1813 le pont est toujours marqué : « pon rouge ». Sur le plan de 1847 le pont est à peine signalé. La route actuelle (D158 qui rejoint la D 32 et passe par Caousse) ne figure toujours pas sur ce plan.

Le plan cadastral de LOURQUEN, zone du lieu dit « Barthe du Four », daté du début du XIXe siècle, indique ce même pont. Sur le plan de 1838 le pont s’appelle désormais : « Pont de pierre ». La D 32 figure sur les deux cartes.

QUELLE EST LA DATE DE CONSTRUCTION DU PONT ?

Deux lettres du maire de Lourquen à Monsieur Fayet, maire de Lahosse, nous donnent la réponse. Voici le texte de la seconde lettre, datée du 19 juin 1816. (ADL 40 E141 M1),

Lourquen le 19 juin 1816. Le Maire de la Commune de LOURQUEN. À Monsieur le Maire de la Commune de LAHOSSE. Monsieur, Par ma lettre du 4 avril dernier que j’ai eu l’honneur de vous écrire je vous ai donné avis que la Commune de Lourquen a fait construire un pont sur le Lous proche du Moulin de Lourquen pour la communication des communes voisines une chaussée doit être faite, appuyée à ce pont pour pouvoir faciliter au public le passage au temps du débordement du Lous. Les habitants des communes de Lourquen et de Lahosse sont les plus intéressés que cette chaussée soit faite et notamment ceux qui avoisinent le passage du moulin de Lourquen. Ils ne se refuseront pas je l’espère à fournir de (?) et ouvriers de brasse pour aider ceux de Lourquen à faire la construction de cette terrasse. Monsieur le Maire je viens vous faire ( ?) de nouveau la prière de vouloir engager vos administrés à concourir à cette construction. Mr Domenger de Born, votre adjoint se chargera de la direction des bouviers et ouvriers de Lahosse, comme il me l’a témoigné. Veuillez lui communiquer la présente affaire qu’il puisse s’entendre avec nous. Recevez Monsieur le Maire l’assurance de ma considération. Dans le registre des délibérations de LAHOSSE (ADL 40 E137 D1) on ne trouve aucune mention de la demande, ni de la suite qui aurait été donnée.

Donc, la construction du pont actuel remonterait à l’année 1816 ou 1815.

Dans le registre des délibérations de la commune de LAHOSSE, le pont est mentionné, antérieurement à cette date, le 22 vendémiaire an XIII (1800). On y lit ceci : (extraits).

Procès verbal. « Un marchand de DAX, revenant de POYANNE, se plaint que « son cheval chargé de marchandise s’est enfoncé sur un pont situé sur le grand chemin de LOURQUEN (voisin du moulin) dans les communaux du dit LOURQUEN au ….? du moulin et qu’il a couru risque de périr avec son dit cheval qu’il n’est parvenu à dégager qu’en déchargeant la marchandise »

Le maire (Jean-Baptiste LARREYRE) couche le procès verbal dans le registre des délibérations et s’en tient là.

On comprend pourquoi la commune de Lourquen a reconstruit le pont. Nous ne savons rien de plus sur le pont qui existait jusque là. Etait-il en pierre ? En bois ? Un meunier de Lourquen aurait raconté que, en 1650, le pont en bois avait été mis à feu par les troupes de Balthazar, et reconstruit à cette date.

Ce pont a continué à être utilisé malgré la construction du « grand chemin ». Pour preuve cette délibération du mois d’août 1896 (archives Communales LAHOSSE). La commune de Lourquen envisageait de « déclasser et d’aliéner au profit de la commune le chemin vicinal entre le vieux pont sur le Louts et le moulin de Lourquen ». L’agent voyer demande l’avis de la municipalité de Lahosse. Lequel avis est négatif et formulé ainsi : « Le Conseil Municipal considérant que ce chemin quoique en très mauvais état est très pratiqué par les piétons pour se rendre dans les communes voisines et surtout à Mugron par tout le quartier du Loumaing et de l’Eglise à cause du détour que l’on prend en suivant le chemin n° 8 que même le colon de Maquenan qui cultive des terres de l’autre côté du Louts y passe très souvent même avec le bétail, le conseil municipal s’oppose à la vente et au déclassement du dit chemin ».

On l’appelle de nos jours : « pont des sorcières ». appellation sans doute récente.

Il est étroit et son franchissement était certainement délicat pour un attelage retournant de Mugron les jours de marché. Les sorcières attendaient les bouviers - et même les piétons - au retour et le risque de basculer dans le Louts était réel, sorcières ou pas.

On raconte également que lors du mariage de l’un des propriétaires du château l’attelage qui conduisait la fiancée n’avait pas pu franchir le pont. On vous dira aussi que le sorcières lançaient des pierres depuis ce pont jusqu’à la Tour de Poyaller.


  • Liste des lieux-dits et écarts.


N.B. Cette liste comporte des noms de maisons qui ont disparu et des noms de maisons qui actuellement ne sont plus dénommées ainsi car elles ont pris le nom de leurs habitants. Ces noms sont en italique.


A Léglise Arlanne Artigoeytes Barbé Baron Barrere Basta Beillon Bellocq Bignau Borjuzan Born Boubiac Brocas Brousté Broustic Broy Preuilhé Cap dou Boscq Cassiet Causse Chrestian Claircq Clauson Coudane Courtète Couston Dophin DumeFarthouat Fayet Fossat Fuguet Gachon Garneuy German Grand Cabé Hau Hillon Hougara Houns dou Cam Hountrasse Houquet Hourcet Jox Jusclare Labeders Lacassagne Fayet Lacabane Lafabrique Lafrance Lamarque Langles Laparibence Latapie Latéoulère Laulon Leborde Leplante Lesbruques Lesgouarigues Lessalle Letorte Lorthe Loumaing Loustau Loustaunau Maquenan Marbieilh de haut Marbieilh de bas Marchand Marhin Marthiand Mas Masson Maysuette de Sepz Menan Menaude Menaudine Menauton Menet Menjot Menuzé Mora Paillas Paren Pé de Saint Jouan Pédelebigne Péhoudie Petit Letapy Petit Mora Pellé Petit Bignaou Petit Cabé Petit Cap dou Boscq Petit Houquet Petrouilh Pierrot Pinaut Pouy dou pens Preuilhé Rousset Saint Jouan Seps Simorthe Toumiou Toyes Traytin Trubès Truquechic Viellotte

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Baptiste LARREYRE
  • Sophie de FOIX-CANDALE
  • Pierre Arnaud DARTIGOEYTE

Voir aussi

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Notes et références

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Lahosse de Wikipédia en français (auteurs)

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